Test du Nexus 6 : quand Google voit très grand
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Le Nexus 6 est enfin là. Après des mois d’espérances, de spéculations, de doutes, il se présente à nous sous la forme d’un monstre de 6 pouces. Certains ne voulaient pas y croire, mais Google l’a fait, entrer sur le marché des smartphones géants. Ceux qui sont réfractaires à un tel format devront se rabattre sur le Nexus 5 qui ne sera plus en vente pour longtemps, et qui n’a pas évolué si ce n’est avec sa mise à jour Android Lollipop, la nouvelle version de l'OS qui arrive en même temps que ce Nexus 6 fabriqué par Motorola.
Le dernier smartphone Nexus vient donc compléter la gamme, se plaçant au-dessus de son ainé en terme de diagonale d’écran, et en dessous de la nouvelle tablette Nexus 9. En faisant le choix de se placer sur la haut de gamme, Google propose maintenant un téléphone qui en plus d’être imposant est vendu plus cher. Sa fiche technique impressionnante et la toute nouvelle version d’Android suffiront-elles à en faire une nouvelle référence et convaincre les plus réfractaires ? C’est la question à laquelle nous allons répondre dans notre test du Nexus 6 !
- Écran : Super AMOLED 5,96 pouces de définition Quad HD 2560 x 1440 pixels (493 ppp)
- Processeur : quad-core Qualcomm Snapdragon 805 cadencé à 2,7 GHz
- GPU : Adreno 420
- Mémoire: 3 Go de RAM
- Stockage: 32/64 Go de mémoire interne
- MicroSD : non
- Appareil photo : Sony IMX 214 Exmor RS 13 mégapixels, ouverture f/2.0 avec stabilisateur d’images optique OIS, HDR+ et double flash LED.
- Caméra avant : 2 Mégapixels
- Multimédia : haut-parleurs stéréo frontaux
- Connectivité : 802.11 a/b/g/n/ac, Buetooth 4.1 Low Energy, GPS GLONASS, NFC, 4G LTE (bandes de fréquences 700/800/850/900/1800/2100/2600.
- Connectique : microUSB 2.0, prise casque 3,5 mm, nano SIM
- Capteurs : accéléromètre, boussole, baromètre, gyroscope, luminosité, proximité
- Batterie : 3220 mAh
- OS : Android 5.0 Lollipop
- Dimensions : 159, 26 x 82,98 x 10,06 mm
- Poids : 184 grammes
- Résistance à l'eau et à la poussière : non
- Coloris : bleu nuit, blanc nuage
On commence avec les caractéristiques techniques qui n’ont rien à envier aux meilleurs téléphones du moment. Un processeur Snapdragon 805 de dernière génération, 3 Go de RAM, une batterie conséquente de 3220 mAh, ou encore un capteur photo Sony de 13 mégapixels. L’écran 6 pouces est de type Super AMOLED, une technologie que l’on retrouve sur le Galaxy Note 4 ou le Moto X 2014 pour ce citer qu’eux. La définition Quad HD est également de la partie, comme pour marquer l’orientation très haut de gamme de ce nouveau Nexus 6.
Un design inspiré du Moto X 2014, en plus grand !
La boite possède le même design que celle de la Nexus 9, avec le chiffre « gaufré » sur le dessus, le tout dans un blanc immaculé. Le guide de démarrage rapide est rangé dans un petit étui rouge en carton avec la pointe qui sert à ouvrir la trappe nano SIM. Des écouteurs intra-auriculaires signés Motorola, un câble micro USB 2.0 et la prise secteur « Fast Charging » pour recharger une bonne partie de sa batterie en quelques minutes, nous reviendrons sur ce point dans la partie autonomie.
Avant de s’attarder sur le design, parlons de la prise en main. Le Nexus 6 est massif, lourd et assez encombrant. Avec 6 pouces il fallait s’y attendre, mais Motorola n’a pas fait un énorme effort sur la finesse. On retrouve des courbes identiques à celles du Moto X 2014. Si le côté bombé épouse bien le creux de la main, nous n’aurions pas été contre plus de finesse pour rendre le format 6 pouces plus maniable.
Si vous le mettez dans la poche (si vous y arrivez), il devient rapidement gérant dès que vous voulez vous asseoir. L’utilisation à une main est très difficile, vous ferez souvent appel à votre seconde main plus de confort.
La face avant a des bordures d’écran plutôt fines. La partie haute est un peu plus grande pour abriter la caméra frontale, les différents capteurs et un des haut-parleurs. La partie basse est plus fine pour le second haut-parleur. En revanche, un de ses concurrents directs fait mieux sur ce point, le Ascend Mate 7. L’écran est 2,5D, comme celui du Galaxy Note 4. Cela se traduit par des bordures biseautées qui viennent épouser les côtés du téléphone, rendant ainsi la prise en main plus agréable.
Puisque l’on parle des côtés du smartphone, le cadre en aluminium respire la solidité, une fine partie reste en plastique, comme pour faire la jonction entre l’écran et le cadre. Le côté droit abrite le bouton d’allumage qui possède de petits traits texturés qui permettent une bonne accroche du doigt. Ce n’est pas le cas des touches de contrôle du volume juste en dessous, comme pour les distinguer.
La partie supérieure du Nexus 6 montre bien le design incurvé du téléphone, on y retrouve le port nano SIM ainsi que la prise casque 3,5 mm. La tranche inférieure est plus fine, avec simplement la prise micro USB 2.0. Enfin, aucun bouton ou connexion sur la tranche gauche qui permet simplement d’apprécier les courbes du téléphone.
Le dos du téléphone est dans une texture mate un peu glissante qui marque peu les traces de doigts dans la version bleu nuit. L’appareil photo est entouré de son double flash LED sous forme de bague. Juste en dessous se trouve le logo Motorola avec un creux pour accueillir votre doigt lorsque vous téléphonez avec votre Nexus 6. Enfin le logo Nexus se trouve juste en dessous.
Vous l’aurez compris, la qualité de fabrication et la sensation de solidité sont bien là, mais le smartphone reste lourd, imposant et assez large, ce qui ne facilite pas sa prise en main. Le Huawei Ascend Mate 7 dans la même catégorie est plus agréable à manipuler.
Un écran Super AMOLED pas au niveau
Avec ses 5,96 pouces et sa définition Quad HD de 260 x 1440 pixels, le Nexus 6 affiche 493 ppp, une très bonne finesse d’affichage qui comme chez ses concurrents apportent peu d’avantages comparés aux inconvénients que cela en engendre, que ce soit au niveau de la consommation énergétique ou au niveau des performances. Le grand écran est sa définition sont en revanche un plaisir en navigation web ou en lecture de vidéos.
La technologie de l’écran est Super AMOLED, comme sur le Galaxy Note 4 et le Moto X 2014. Les angles de visions sont très bons, tout comme la profondeur des noirs qui n’est plus à prouver depuis longtemps sur ce type de d'écran, le noir étant obtenu avec les pixels qui s’éteignent.
Nexus 6 vs Huawei Ascend Mate 7, duel de géants
La comparaison avec le Huawei Ascend Mate 7 et son écran IPS-NEO était une évidence, l’occasion de mettre face à face les deux dalles. Au niveau des contrastes tout d’abord, les deux font jeu égal, ce n’est en revanche pas le cas sur les blancs, domaine dans lequel le Nexus 6 n’est pas le meilleur. Les blancs sont en effet moins éclatants et tirent un peu vers le jaune lorsque l’on baisse la luminosité.
Le rendu des couleurs est également trop saturé par défaut, ce qui est souvent le cas sur les écrans AMOLED. Si cela était réglable, le défaut serait moins gênant, ce n’est malheureusement pas le cas. Impossible donc d’obtenir des couleurs plus justes en passant par un calibrage. Le rendu de vos photos sera alors forcément faussé par ce défaut gênant.
Dans l’absolu, l’écran du Nexus 6 n’est pas une catastrophe, mais nous avons le droit d’être exigeant pour un smartphone qui se veut haut de gamme, d’autant plus sur un segment où ses concurrents directs comme le Galaxy Note 4 ou le Huawei Ascend Mate 7 s’en sortent bien mieux.
Un Snapdragon 805 qui assure d'excellentes performances
Les performances du Nexus 6 sont assurées par le puissant processeur quad-core Snapdragon 805 cadencé à 2,7 GHz, accompagné de l’Adreno 420 qui apporte une nette amélioration en terme de puissance graphique, ce qui ne sera pas de trop pour compensez la définition Quad HD, nettement plus gourmande que la Full HD. Au final, on se retrouve avec des SoC plus puissants, mais des écrans plus gourmands en ressource, ce qui équilibre les forces.
Sur le benchmark AnTuTu, le Nexus 6 affiche un score de 49682, ce qui est bien supérieur au Nexus 5 (et heureusement), mais également que le Ascend Mate 7 équipé d’un écran Full HD et d’un SoC Snapdragon 801. Les 1457 points sur Basemark OS II ainsi que les 4540 sur PC Mark confirme la grande puissance brute du dernier smartphone Nexus. Même chose en navigation web avec d’excellents résultats en HTML5, Metal et Multicore.
Pour ce qui est des performances graphiques, l’Adreno 420 s’en sort très bien. Seul le Nvidia Tegra K1 fait mieux, mais au prix d’une consommation énergétique plus importante. On note d’ailleurs qu’après une session de jeu de 30 minutes, le Nexus 6 ne chauffe pas trop, la dissipation thermique est donc bonne. Pour revenir aux benchmarks, Basemark X comme 3Dmark souligne la puissance brute du téléphone.
Epic Citadel donne une moyenne de 51,6 FPS en définition native et en mode Ultra High Definition. Dans la pratique, c’est surement un peu moins élevé lorsque vous jouez aux jeux les plus gourmands. Comptez alors sur une moyenne de plus ou moins 30 FPS sur les jeux Asphalt 8 Airborne ou encore Nova 3.
Android Lollipop, ses améliorations et ses manques
Android 5.0 Lollipop est enfin là, ce sont les Nexus 6 et Nexus 9 qui en profitent en premier. C’est une des plus grosses mises à jour d’Android, elle apporte un changement esthétique avec le Matérial Design, mais aussi technique avec le passage de la machine virtuelle Dalvik à ART ainsi que le support du 64 bits. Cela va se traduire par de meilleures performances, mais aussi d’une meilleure autonomie. Nous reviendrons également sur l’apparition d’un mode d’économie d’énergie dans la partie autonomie.
- À lire également : Quelles différence entre les machines virtuelles Dalvik et ART ?
Commençons par les notifications qui sont maintenant présentes directement sur l’écran de verrouillage, mais également en pop up lorsque vous prenez votre Nexus 6 en main, elles s’affichent alors un court instant sous vos yeux et noir et blanc afin de ne pas avoir à allumer complètement l’écran et ainsi économiser de la batterie.
Une fois sur l’écran de verrouillage, les notifications sont affichées sous l’heure. Faites alors un mouvement vers le bas pour toutes les afficher, mais également faire apparaitre la touche pour toutes les fermer d’un coup. Si vous faites de nouveau un mouvement vers le bas, ce sont les raccourcis rapides qui s’afficheront comme le WiFi, la lampe torche ou encore le mode avion. Il suffit d’appuyer deux fois sur une notification pour ouvrir l’application concernée et la glisser sur un côté pour la fermer, simple et intuitif.
L’affichage des notifications est totalement personnalisable. Vous pouvez par exemple faire le choix de ne pas afficher le contenu pour que des yeux indiscrets ne tombent dessus. Vous pouvez aussi les désactiver totalement, même s’il est dommage d’amputer votre Nexus 6 d’une de ses plus grosses nouveautés logicielles.
Une parenthèse sur les gros manques d’Andoid 5 Lollipop comme l’impossibilité de passer son smartphone en mode avion en restant appuyé sur le bouton d’allumage, ou encore l’affichage par défaut du pourcentage de batterie qui nécessite une manipulation pour s’afficher. Toutes les interfaces constructeurs le proposent aujourd’hui et on se demande comment Google peut ne pas le proposer.
Le reste de l’interface nous permet d’apprécier le Material Design qui se caractérise par une présentation sous forme de cartes superposées, le tout avec des couleurs bien marquées selon les applications et de nouveaux effets de transitions très réussies qui donnent un véritable coup de jeune à Android. On remarque également la possibilité de mettre cinq icônes d’applications les unes à côté des autres, ce qui est pratique et permet d’exploiter pleinement l’écran de 6 pouces et son énorme définition.
Passons maintenant au nouveau multitâche qui change la présentation des applications en cour d’exécution. Comme vous pouvez le voir, il s’agit d’un affichage sous forme de cartes, avec une option intéressante, l’épinglage d’écran. Cette option vous permet de bloquer une application sur l’écran, ce qui peut par exemple être pratique lorsque vous devez faire des présentations.
L’application YouTube est passée depuis peu au Material Design, l’occasion de constater l’interface colorée et très épurée des menus. On gagne en confort de lecture et en lisibilité, avec une identité forte pour chacune des applications Google, marquée par une couleur distincte.
La gestion des comptes utilisateurs fait également son arrivée avec Andoid Lollipop. Vous pouvez donc ajouter un utilisateur qui devra alors reconfigurer son espace personnel ou encore accéder aux paramètres. L’autre type de profil est l’invité, l’accès aux fonctions sensibles est alors restreint, seuls les contenus que vous souhaitez sont affichés, ce qui est pratique si vos enfants jouent avec le smartphone, par exemple.
La sécurité est également au coeur de Lollipop avec le chiffrement par défaut des données, du moins sur les produits Nexus. En effet, les données ne seront pas chiffrées sur les terminaux qui recevront une mise à jour du nouvel OS. Le gestionnaire d’appareil Android est également intégré pour permettre de déverrouiller le téléphone ou effacer ses données en cas de perte ou de vol. Pratique.
Une bonne qualité sonore et la 4G
La qualité des appels vocaux est bonne, le son est clair et l’accroche réseau est bonne. Même chose pour la 4G+ à 300 Mb/s grâce au modem de catégorie 6 qui permet de profiter du réseau très haut débit mobile, bien qu'il ne soit pas encore très répandu.
Ce réseau n’est peut-être pas encore très répandu, mais lorsqu’on achète un Nexus 6 à ce prix, on est en droit d’exiger qu’il soit au top de la connexion réseau, ce qui n’est pas forcément le cas ici. L’accroche GPS se fait sans problème, avec un premier fix en 12 secondes, ce qui est un bon résultat.
La partie audio du Nexus 6 est assuré par les deux haut-parleurs frontaux qui sont très puissants et proposent un son clair, même lorsqu’on les pousse assez loin. Un très bon point pour ceux qui veulent de petites enceintes d’appoint.
La prise casque 3,5 mm ainsi que les écouteurs intra-auriculaires fournis dans la boite offrent également un bon rendu, je nai constaté aucun défaut de ce côté. Une très bonne partie audio, secteur dans lequel le Galaxy Note 4 pèche un peu avec son haut-parleur au dos.
Un appareil photo convaincant
Commençons avec le test de l’application photo, cette dernière est toujours très simple, trop simple si on doit la comparer à ce que peut proposer la concurrence. Sans faire dans la surenchère, Google pousse peut-être un peu trop le côté simpliste et nous n’aurions pas été contre plus de réglages quand il s’agit de rendre le contrôle sur l’appareil photo. Il faut faire avec, mais cela n’empêche pas le Nexus 6 de prendre de très bonnes photos.
C’est un capteur Sony IMX214 de 13 mégapixels qui assure la prise des photos. Il s’en sort vraiment très bien, de jour comme de nuit. Les photos sont lumineuses, précises et permettent de faire de jolies photos avec un sujet au premier plan et un joli flou à l’arrière. Le mode HDR+ fait vraiment la différence lorsque la luminosité baisse ou quand vous êtes en contre-jour. La luminosité et le contraste des clichés est alors rehaussé pour un rendu convaincant.
L’appareil photo prend des clichés de très bonnes qualités, mais avec un déclenchement pas aussi rapide que ses meilleurs concurrents. De ce côté on lui préfère le Note 4 pour ne citer que lui. Concernant les photos de nuit, c’est loin d’être mauvais. L’image ne pixelise pas trop et elle reste suffisamment détaillée pour distinguer tous les éléments de la scène. Les photos macro sont également très réussies, avec un excellent niveau de détail.
Côté vidéo, le Nexus 6 assure l’essentiel, mais ne va pas aussi loin que ses concurrents sur le haut de gamme. Il est possible de filmer en 4K à 30 FPS, mais impossible d’augmenter le nombre d’images par seconde lorsqu’on filme avec une définition plus basse, comme le Full HD. Vous serez donc bloqué à 30 FPS, ce qui vous empêchera par exemple de faire des ralentis vidéos comme sur le mode Timeshift Burst du Sony Xperia Z3 par exemple.
Si faire un focus manuellement sur un sujet est un jeu d’enfant, le mode « Effet Focus » de l’application photo n’est pas évident à prendre en main et le résultat obtenu est plus que douteux. Vous pouvez après la capture choisir l’intensité du flou en arrière-plan, mais ce dernier à tendance à baver sur les bordures du sujet principal, comme on peut le voir sur la photo qui l’illustre.
Une autonomie dans la moyenne
C’est une batterie 3220 mAh qui équipe le Nexus 6, soit la même capacité que celle du Galaxy Note 4. Ce n’est pas de trop pour assurer l’endurance du téléphone avec un écran 6 pouces et une définition Quad HD. L’autonomie du Nexus 6 est bonne, sans atteindre celle de son concurrent que nous venons de citer. Dans une utilisation modérée, vous tiendrez une journée et demie avant de devoir le recharger.
Si vous voulez pousser à deux jours, il ne faudra pas trop le brusquer et faire attention à vos usages. Si en revanche vous êtes ce que l’on appelle un « utilisateur intensif », que vous avez la 4G activée toute la journée et que vous regardez pas mal de vidéos ou faites tourner des jeux, vous ne passerez pas la journée. C'est ce que nous avons pu constater lors de notre test du Nexus 6 qui a duré quelques jours.
Pour compenser ces quelques faiblesses, vous avez deux outils à vote disposition. Le premier est le mode d’économie d’énergie qui est maintenant par défaut sur Lolipop. Une fois activé, une partie de l’interface du Nexus 6 passe en orange pour vous le signifier. Les performances sont alors bridées et la connexion aux réseaux limités pour sauver le plus de batterie possible.
Le second outil est la technologie Quick Charge 2.0 compatible avec le processeur Snapdragon 805 qui allié au chargeur permet de récupérer environ 50% de la batterie en 30 minutes, le reste de la charge sera alors plus lent. Comptez un peu moins de 2h pour une recharge complète.
Une chose est certaine, le Nexus 6 ne pourra pas faire l’unanimité, même chez ceux qui aiment les smartphones Nexus. En faisant le choix d’un écran 6 pouces, Google a clairement joué la carte du téléphone XXL, quitte à laisser les autres de côté. Le mobile est lourd et imposant, difficile à utiliser à une main. Mais le design est, je trouve, plutôt réussi et le téléphone respire la solidité.
La qualité de l’écran est en revanche un peu décevante, surtout au niveau de la qualité des blancs et du calibrage impossible, contrairement à ses concurrents directs. Certains aimeront en revanche le grand confort de l’écran qui vous éloignera un peu plus de votre tablette, voire de votre ordinateur pour certains usages.
Android Lollipop apporte beaucoup de fraicheur et des fonctionnalités logicielles qui manquaient aux versions précédentes. Mais cela ne le rend pas forcément très complet face à ses concurrents qui proposent beaucoup plus d’applications parfois bien pratiques et que certains aimeraient ne pas avoir à chercher sur le Play Store. Le Note 4 et son stylet ont clairement une longueur d’avance en terme de fonctionnalités.
Pour le reste, le Nexus 6 est un téléphone très équilibré avec d’excellentes performances, un appareil photo convaincant, une très bonne partie audio et une autonomie correcte.