Test du Google Pixel 4 : voici le nouveau roi de la photo

Notre avis

Très attendu, le Google Pixel 4 est désormais officiel. Malgré ses défauts, le Pixel 3 avait réussi en 2018 à s'imposer comme le roi de la photo. Son petit frère part à la conquête du trône avec un double capteur photo attendu au tournant. Le Pixel 4 parvient-il à s’imposer comme la nouvelle référence en la matière ? Que vaut-il face à la concurrence ? Réponse dans notre test complet.

Comme chaque année, Google a choisi le début du mois d’octobre pour dévoiler ses nouveaux Pixel 4 et 4 XL. Cette date lui permet de laisser passer la folie iPhone et autres annonces remarquées comme celles des OnePlus 7T et 7T Pro. La conférence Made by Google était particulièrement attendue. L’année dernière, le géant américain a démontré tout son savoir-faire avec les Pixel 3 et 3 XL, salués pour leurs talents en photographie.

Qu’a bien pu nous réserver Google en 2019 ? Parmi les principales nouveautés du Pixel 4, on compte l’arrivée d’un double capteur photo et l’intégration d’une nouvelle technologie de reconnaissance faciale très prometteuse. Mais que vaut le successeur du Pixel 3 au quotidien ? Nous avons eu la chance de le tester pendant plusieurs jours. Voici notre test complet.

Prix et date de sortie du Pixel 4

Le Pixel 4 est disponible en France au prix de 769€ (version 64 Go) en un seul et unique coloris : simplement noir. Une petite déception puisque Google propose d'autres coloris plus séduisants ailleurs dans le monde : White et “Oh So Orange” (particulièrement sexy). En revanche, sur un marché où les tarifs augmentent chaque année, la baisse de prix par rapport au Pixel 3 est bienvenue. Par ailleurs, pour toute précommande passée avant le 23 octobre 2019 à 23h59, un Google Nest Hub est offert.

Fiche technique du Pixel 4

Pixel 4Pixel 4XL
Dimensions68,8 x 147,1 x 8,2 mm75,1 x 160,4 x 8,2 mm
Poids162 g193g
Ecran5,7" OLED 19:96.3" OLED 19:9
Définition90 Hz Full HD+ 444 ppp90 Hz QHD+ 537 ppp
Capteur d'empreintesNon Non
SoCSnapdragon 855Snapdragon 855
Mémoire interne64/128 Go64/128 Go
microSDNonNon
Double SIMOuiOui
RAM6 Go6 Go
Capteur photo principalDouble : 16 Mp ƒ/2,4 et 12,2 Mp Telephoto ƒ/1,7Double : 16 Mp ƒ/2,4 et 12,2 Mp Telephoto ƒ/1,7
- Zoom optiqueNCNC
Capteur photo secondaire8 Mp ƒ/1,78 Mp ƒ/1,7
OSAndroid 10Android 10
ConnectivitéWi-Fi 802.11 a/b/g/n/ac 2x2 MIMO 2,4 Ghz et
5 GHz
Bluetooth 5.0 + LE (codecs HD : AptX,
AptX HD, LDAC)
NFC
Google Cast
Wi-Fi 802.11 a/b/g/n/ac 2x2 MIMO 2,4 Ghz et
5 GHz
Bluetooth 5.0 + LE (codecs HD : AptX,
AptX HD, LDAC)
NFC
Google Cast
NFCOuiOui
Port infrarougeNonNon
Batterie2800 mAh3700 mAh
Recharge rapideoui, 18Woui, 18w
Recharge sans filOuiOui
Recharge sans fil inverséeNonNon

Un design dépassé mais original

Google et le design, c’est toute une histoire. Le géant américain a pris l’habitude de faire des choix discutables sur ce terrain, ce qui lui a valu quelques railleries. Le Pixel 4 ne déroge pas à la règle et arbore un look pour le moins dépassé. D’abord on ne comprend pas vraiment le choix de cet énorme module carré au dos alors que le Pixel 4 n’embarque que deux capteurs.

Alors que la plupart des constructeurs intègrent une coque en verre dépoli, Google opte pour du verre brillant (sur le modèle noir). Ce choix s’avère d’autant plus étrange que le design bi-ton du Pixel 3 était composé en grande partie de verre dépoli. Sans surprise, le Pixel 4 noir marque donc énormément les traces de doigts. Les deux autres coloris (White et “Oh So Orange”) sont bien constitués de verre dépoli mais ils ne sortiront pas en France. Bouh !

À l’avant, vous ne pourrez pas louper l’énorme front du Pixel 4. Google opte pour un format sans encoche avec les défauts que cela représente. Pour intégrer sa nouvelle technologie de reconnaissance faciale, le constructeur n’a pas eu d’autre choix que d’élargir la bordure supérieure. Sur un format aussi compact (147,1 x 68,8 x 8,2 mm), ce choix reste discutable. Néanmoins, l’écran épouse les coins arrondis du smartphone ce qui confère une certaine harmonie à l’ensemble.

Malgré ses éléments disgracieux, le Pixel 4 reste un smartphone agréable à regarder. Google joue la carte du minimalise et n’appose que son logo au dos. La disposition des boutons sur la bordure droite est parfaite. Mention spéciale à la touche d’alimentation de couleur blanche. Sur la bordure inférieure, l'USB-C 3.1 et les sorties haut-parleurs affichent une parfaite symétrie.

Sa légèreté (162 g), son format compact et son cadre en aluminium avec revêtement hybride à finition mate facilitent la saisie et l’utilisation à une main. Enfin, la certification IP68 et la protection Corning Gorilla Glass 5 rassurent quant aux risques de chutes.

Écran 90 Hz adaptatif

Bien que son intégration laisse à désirer, l’écran du Pixel 4 n’en reste pas moins réussi. La dalle OLED de 5,7 pouces au format 19:9 affiche les contenus en Full HD+ (résolution de 444 pixels par pouce). Google confirme son savoir-faire en matière de calibrage d’écran. Le Pixel 4 brille par ses contrastes élevés (rapport de 100 000:1), sa colorimétrie (16,77 millions de couleurs) et ses noirs profonds. Ambient EQ adapte la luminosité (par ailleurs excellente) en fonction de l’environnement de l’utilisateur (lumière et couleurs) afin de minimiser l’impact néfaste de l’écran sur les yeux. Très réussi. Enfin, la compatibilité HDR (certification UHDA) couronne le tout et dévoile son potentiel lors du visionnage de films et séries.

Vous en voulez encore ? Le Pixel 4 s’invite dans le club des smartphones avec écran 90 Hz. Mieux encore, il inaugure une nouvelle technologie d’affichage fluide. L’intelligence artificielle bascule automatiquement d’un taux de rafraîchissement de 60 Hz à 90 Hz selon l’utilisation en cours. Cela présente deux avantages : l’utilisateur peut profiter d’un écran de 90 Hz uniquement lorsque cela est nécessaire et il économise de l’énergie.

L’ensemble de ces choix techniques nous ferait presque oublier l’intégration douteuse de la dalle. L’écran du Pixel 4 n’a rien à envier à celui de l’iPhone 11 Pro, du Galaxy Note 10 ou du OnePlus 7T. Une pointure donc.

Performances : pas de Snapdragon 855+, et alors ?

Alors que la plupart des modèles haut de gamme lancés au second semestre 2019 embarquent un processeur Snapdragon 855+, Google opte pour le Snapdragon 855 (octocœur de 64 bits à 2,84 GHz et 1,78 GHz) de début d’année couplé au module de sécurité Titan M. Qu’importe ! Le Pixel Neural Core  (puce dédiée à l'intelligence artificielle) permet au Pixel 4 d’afficher d’excellents scores sur les benchmarks.

Sans surprise, le Pixel 4 assure dans toutes les situations et gère parfaitement le multitâche grâce à ses 6 Go de RAM LPDDR4x. La puce graphique Adreno 640 permet de profiter de tout le catalogue de jeux du Play Store, y compris les plus exigeants. PUBG Mobile, Fortnite ou Call Of Duty Mobile tournent à la perfection.

Comme les nouveaux iPhone 11 Pro, la première version du Pixel 4 intègre seulement 64 Go de stockage. Si la pilule a du mal à passer chez Apple, on le pardonne plus facilement à Google. L’iPhone 11 Pro coûte plus de 1000 euros, le Pixel 4 moins de 800 euros. Néanmoins, ce choix reste discutable. Sur ce segment de prix, la concurrence se montre plus généreuse : le OnePlus 7T par exemple (600 euros) intègre 128 Go de stockage. En 2019, avec 64 Go, on commence à se sentir à l'étroit.

Interface : Android 10 made by Google

Livré avec Android 10, le Pixel 4 hérite donc du Pixel Launcher des modèles précédents. Sans surprise, les services Google sont parfaitement intégrés. L’interface reste pure et manque toujours autant de paramètres avancés. Impossible par exemple d’optimiser l’affichage ou la qualité de son. On peut en dire autant des fonctions de personnalisation, toujours aussi rares.

Parmi les nouveautés majeures, on trouve le dark mode et les nouveaux gestes de navigation d’Android 10. Google Assistant prend encore un peu plus de place dans le système. Plus intelligent, il répond désormais en contexte : on peut enchaîner les requêtes sans répéter “Ok Google”. Le dictaphone avec retranscription en texte est la seule nouveauté réellement impressionnante. Mais elle n’est pas disponible en français. Snif.

Enfin, Google promet un suivi des mises à jour pendant trois ans et offre trois mois d’accès à Google One.

Face Unlock et Motion Sense

Google semble avoir concentré ses efforts sur la sécurité et son système de reconnaissance faciale. Il lui aura fallu cinq années pour développer Face Unlock et Motion Sense. Connue à l’origine sous le nom “Project Soli”, cette technologie s’impose comme le Face ID sous Android. Google comble ainsi un vrai manque dans l’univers du petit robot vert. Même si d’autres constructeurs avaient effectué quelques tentatives auparavant (on pense notamment au Huawei Mate 20 Pro et sa technologie 3D), aucun n’est parvenu à atteindre l’efficacité de Face ID.

Avec le Pixel 4, non seulement Google y parvient, mais il va même plus loin qu’Apple. Grâce aux multiples capteurs utilisés (dont un radar de pointe), le Pixel 4 peut reconnaître le visage de son propriétaire même si celui-ci n’apparaît que partiellement. Mieux encore, son angle de vision lui permet de déverrouiller le smartphone lorsqu’on le saisit sur une surface plate. Si à première vue cette nouveauté semble gadget, elle devient vite incontournable, à tel point que Face ID prend un petit coup de vieux.

Seul bémol, Face Unlock déverrouille le Pixel 4 même lorsque l’on a les yeux fermés. Une personne mal intentionnée peut accéder à tout votre contenu en vous identifiant pendant votre sommeil par exemple. Pas très rassurant, mais Google a d’ores et déjà promis une mise à jour pour corriger ce point.

Motion Sense complète Face Unlock et apporte une touche de fun au Pixel 4. Grâce à cette technologie, on peut contrôler le smartphone par des gestes à distance. Balayer votre main de droite à gauche permet de changer de musique par exemple. Pratique lorsque l’on cuisine, que l’on a les mains mouillées ou sales. Le même geste arrête une alarme ou coupe la sonnerie du téléphone lorsque l’on reçoit un appel.

Enfin, Google intègre des fonds d’écrans interactifs Pokemon : les gestes déclenchent des réactions des petits monstres. Si le constructeur a bien insisté sur ce détail, il se révèle inutile au quotidien et consomme énormément d’énergie. Après deux heures d’utilisation, nous avons changé notre fond d’écran.

En résumé, si Face Unlock impressionne, Motion Sense ne convainc pas. Malheureusement, Google n’a pas assez exploité cette technologie pourtant prometteuse. Par exemple, on aurait aimé pouvoir capturer une photo à distance d’un simple geste de la main, voire basculer entre les modes de prise de vue. On pourrait imaginer aussi contrôler la lecture de vidéo par des gestes ou encore contrôler le volume. Dommage, il y avait de l’idée.

Bonne qualité audio, sans plus

Sans figurer parmi les meilleurs du marché, les Pixel 3 et 3 XL restaient de très bons smartphones sur le terrain de l’audio. Le Pixel 4 s’érige comme leur digne successeur même s’il n’apporte pas de franche évolution. Grâce à ses deux haut-parleurs (un frontal et un sur la bordure inférieure), il délivre un son stéréo puissant et équilibré. Seules les basses se montrent discrètes, mais cela s’explique par son petit gabarit et donc sa petite caisse de résonance.

Dépourvu de jack 3,5 mm, le Pixel 4 peut accueillir des casques sans fil (Bluetooth 5.0 + LE) ou munis d’une terminaison USB-C. Dans les deux cas, l’utilisateur peut profiter d’une écoute en haute définition grâce à la prise en charge de codecs HD (aptx, aptx HD, LDAC). En revanche, on regrette l’absence de compatibilité Dolby Atmos ou équivalent, pourtant très en vogue chez les concurrents et particulièrement appréciable en vidéo.

Enfin, Google ne propose aucune fonctionnalité permettant de personnaliser l’écoute. Samsung par exemple intègre un égaliseur complet et une fonction Adaptive Sound (adapte le son à l’âge de l’utilisateur) sur des modèles plus abordables. Si Google rend une copie tout à fait acceptable, il se laisse distancer par la concurrence, plus proactive sur ce critère.

Autonomie décevante

Le Pixel 4 embarque une petite batterie de 2800 mAh. Google se montre prudent et promet “une autonomie allant jusqu’à 24 heures”. En effet, comme son grand frère, le Pixel 4 ne brille pas par son endurance. Notons que le fond d’écran interactif Pokemon a un impact non négligeable sur l’autonomie, nous l’avons donc désactivé pour effectuer nos tests. En utilisation polyvalente, nous n’avons jamais réussi à finir la journée (7h30 à minuit) sans passer par la case recharge. En moyenne, nous avons dû le brancher entre 17h et 19h selon l’intensité de notre usage. On est donc loin des performances d’un OnePlus 7T, d’un Huawei P30 Pro ou encore du dernier iPhone 11 Pro, nouveau roi de l’autonomie.

Google se rattrape avec son système de recharge rapide. Grâce à un chargeur USB-C de 18 W avec USB-PD 2.0, le Pixel 4 passe de 0 à 50% en moins de 30 minutes, et de 0 à 100% en à peine une heure. Ces résultats ne lui permettent pas de rivaliser avec les références du marché (Warp Charge 30T de OnePlus et VOOC d’Oppo) mais ils restent très bons. Posé sur un Pixel Stand (chargeur sans fil de Google) le temps de charge augmente, mais reste excellent (1h20 à 1h30 pour une recharge complète).

Appareil photo : longue vie au roi

Capable de prouesses folles avec un seul capteur (Pixel 3), Google double la mise avec le Pixel 4. Alors que la plupart des constructeurs multiplient le nombre de capteurs, Google propose deux modules :

Contrairement à Apple, le constructeur ne cède pas à la mode de l’ultra grand-angle adoptée depuis longtemps par d’autres marques. Dommage pour les adeptes de cette nouvelle tendance. Ils se consoleront rapidement en découvrant la qualité incomparable des clichés pris au Pixel 4. Google confirme son savoir-faire dans le développement d’algorithmes efficaces. Dans de bonnes conditions de lumière, les résultats sont tout simplement hallucinants. Les contrastes, la colorimétrie, le piqué et la plage dynamique sont excellents. Dans ce contexte, aucun smartphone, à part peut-être l’iPhone 11 Pro, ne peut rivaliser avec le Pixel 4.

Dans ce contexte seulement. Car pour le reste, Google écrase toute la concurrence. Les portraits gagnent encore en qualité avec une précision des contours impressionnante même avec des sujets difficiles (cheveux frisés et épars, poils de chat, arrière-plan aux mêmes teintes que le sujet, etc.). Surtout, Google a corrigé le principal défaut des portraits du Pixel 3 : le bokeh. Certains pouvaient lui reprocher son manque de naturel. Grâce au second capteur, le Pixel 4 applique un effet de flou progressif exemplaire. Qui aurait imaginé pouvoir réaliser de tels clichés avec un smartphone ?

Les ingénieurs ont apporté le même soin dans l’optimisation du téléobjectif. Si le zoom optique ne dépasse pas 2x, le zoom numérique fait parfaitement illusion. Ainsi, les photos prises en x2, x4 ou x8 brillent par leur niveau de détails et leur très bonne plage dynamique.

Zoom x2 de nuit

Enfin, Google améliore encore la qualité des photos de nuit. On se demande même comment le géant américain parvient à atteindre un tel niveau de précision. Bien évidemment, du bruit s’invite sur les photos, mais elles restent très bonnes. Là encore, le Pixel 4 distance la concurrence, y compris l’iPhone 11 Pro.

Google inaugure en plus une fonctionnalité qui vous permet de “capturer les étoiles”. En réalité, le mode nuit s’améliore et inclut une option astrophoto qui permet de capturer le ciel de nuit. Mais pour obtenir des résultats comparables à ceux présentés par Google lors de sa conférence, il faut respecter un temps de pose de 16 secondes et poser le Pixel 4 sur un trépied. Malheureusement, la grisaille du nord de la France en plein mois d’octobre nous a empêchés de tester cette fonctionnalité. Nous ne manquerons pas de mettre à jour ce test dès que le ciel sera dégagé.

Notons que la fonctionnalité Live HDR transforme complètement l’expérience photo. Le Pixel 4 affiche en temps réel le résultat que l’on obtiendra sur le cliché final. Google corrige ainsi l’un des principaux défauts de la photo sur smartphone. Et ça marche !

À l’avant, le constructeur mise sur un objectif grand-angle de 22 mm f/2 (champ de vision 90°) et un capteur de 8 mégapixels (photosites 1,22 μm). Là encore, le traitement logiciel fait des merveilles. Les selfies brillent par leur excellent piqué et un rendu réaliste. Les autoportraits vous ouvriront les portes du monde merveilleux des influenceurs (on plaisante, ou pas).

Autoportrait

Côté vidéo, le Pixel 4 peut filmer en 4K à 30 im/s, en Full HD à 30, 60 ou 120 im/s et en HD jusqu’à 240 im/s. Si les vidéos sont stables et de qualité, elles n’atteignent pas le niveau d’excellence de l’iPhone 11 Pro, indétrônable sur ce terrain.

Vous l’aurez compris, le Pixel 4 s’impose comme le nouveau roi de la photo, et de loin. Même si l’absence d’ultra grand-angle en chagrinera certains, ces clichés ne représentent qu’une petite partie de nos albums photos. À choisir, nous préférons la qualité photo du Pixel 4 quitte à se passer d’ultra grand-angle. Dans un monde idéal, nous aurions souhaité profiter des deux. Peut-être avec le Pixel 5 ?

Notre Verdict

Le Pixel 4 intrigue autant qu’il fascine. S’il ne répond pas aux codes esthétiques actuels, il n’en demeure pas moins original. On aime ou on déteste et Google a au moins le mérite de ne rien faire comme les autres. Si on déplore son autonomie trop juste, le Pixel 4 réunit tous les ingrédients d’un smartphone réussi : son écran est sublime, son interface bien pensée, il est performant et délivre une bonne qualité audio. Surtout, il s’impose haut la main comme le nouveau roi de la photo. Enfin, il inaugure une technologie de reconnaissance faciale unique au monde. Et Google se paie même le luxe de baisser son prix par rapport au Pixel 3. Que demande le peuple ?

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