Test Pixel 7a : Google peaufine sa recette

Notre avis

Selon une tradition désormais bien établie, Google lance quelques mois après ses modèles haut de gamme leur version « a » positionnée quelques centaines d’euros de moins sans pour autant d’énormes sacrifices techniques. Le nouveau Google Pixel 7a s’inscrit dans cette veine et se montre finalement assez proche de son prédécesseur, le best-seller Pixel 6a. Ce smartphone se montrera-t-il aussi convaincant ? C’est ce que nous allons tenter de déterminer au cours de notre test.

Test réalisé par Emmanuel Armanet

En optant depuis désormais deux millésimes pour des smartphones totalement maîtrisés puisque Google développe le design et le système d’exploitation ainsi que certaines fonctionnalités logicielles bien entendu, mais aussi les aspects matériels avec sa propre plateforme nommée Tensor ici dans sa seconde génération. Une stratégie finalement très proche de celle adoptée par Apple depuis longtemps.

L’idée est de proposer des terminaux optimisés à tous les étages pour offrir notamment une fluidité, une stabilité et une sécurité parfaites. Un programme ambitieux qui avait su convaincre la plupart des spécialistes, dont nous, l’année dernière avec des Pixels 6 qui constituaient alors certainement les smartphones Android de référence. Après les tests des versions 7 et 7 Pro, découvrons ensemble leur petit frère, le Pixel 7a, un mobile aux limites du milieu et du haut de gamme.

Prix et disponibilité

Le Google Pixel 7a débarque dès à présent sur le Google Store et chez les revendeurs partenaires du géant de Mountain View. Son tarif peut être qualifié de raisonnable, puisqu’il est proposé à 509 euros en une seule configuration mémoire : 8 Go de RAM et 128 Go de stockage interne. Face à lui il trouvera par exemple le Xiaomi Redmi Note 12 Pro+ ou encore le Samsung Galaxy A54.

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En revanche, le consommateur aura le choix entre quatre couleurs : les classiques anthracite et blanc, mais aussi un bleu clair nommé « sea » et un corail qui pourrait faire tourner bien des têtes sur son passage. Comme d’habitude, Google accompagne le lancement de son smartphone avec des coques de protection maison.

Une fiche technique sans surprise

Techniquement, le Pixel 7a adopte la même stratégie que le 6a en son temps puisqu’il reprend la même mécanique que les haut de gamme : même processeur, même circuit graphique et même configuration mémoire avec donc le tout nouveau Tensor G2. La différence se fera donc principalement autour de l’écran qui est plus petit (6,1 pouces contre 6,3 pouces pour le Pixel 7) et de la partie photo.

La taille plus compacte du smartphone devrait ravir les utilisateurs qui apprécient les modèles faciles à manipuler d’une seule main. Petite surprise, le Pixel 7a est certes plus petit que le Pixel 7 mais il parvient à ingurgiter une batterie d’une capacité très légèrement supérieure que celui-ci, 4385 mAh contre 4355 mAh (4410 mAh pour Pixel 6a). La partie radio est calquée sur celle des autres Pixel 7 avec le support de la 5G, y compris dans la bande de fréquences millimétriques. On retrouve aussi le Bluetooth 5.3 et le Wi-Fi 6E.

Design

Tout comme les Pixels 7 et 7 Pro, le design apparaît comme une évolution relativement subtile de celui de la précédente génération. L’originalité se concentre toujours sur la partie arrière du smartphone qui reprend le principe d’un bandeau coupant la coque transversalement et qui accueille les deux caméras et leur flash. Ce bandeau en verre sur le Pixel 6a est désormais en métal et joue la carte du ton sur ton et non de la couleur contrastante. En clair, on y gagne en discrétion, mais, force aussi de constater que la couleur anthracite de notre version de test fait un peu rentrer le smartphone dans le rang du point de vue stylistique. Le reste de la coque est en verre Gorilla Glass avec une finition glossy qui se montre sensible aux traces de doigts et qui attire la moindre poussière passant aux alentours. Dommage, mais peut-être que cela sera moins le cas si vous optez pour un Pixel 7a d’une autre couleur.

La partie avant fait la part belle à l’écran avec donc une marge de manœuvre réduite pour les designers. La dalle accueille un poinçon pour la caméra frontale ainsi que le lecteur d’empreinte digitale. Celui-ci fonctionne très bien et il est parfaitement positionné afin que le pouce vienne sur lui tout naturellement. Il est possible de compléter ce capteur biométrique par une reconnaissance faciale. Les deux systèmes se complètent bien à notre sens en fonction des circonstances.

La prise en main est très agréable y compris pour les personnes dotées de petites paluches. Le Google Pixel 7a est en effet un smartphone compact au regard de la tendance actuelle. Il mesure ainsi 152,4 x 72,9 x 9 mm soit très légèrement plus que le Pixel 6a : 152,2 x 71,8 x 8,9 mm. Des chiffres donc encore très raisonnables, mais un peu décevants tout de même lorsque l’on réalise que le Samsung Galaxy S23 doté lui aussi d’un écran de 6,1 pouces est nettement plus compact avec ses 146,3 x 70,9 x 7,6 mm. Même chose pour le poids. En effet, là où le Pixel 7a dépasse les 190 g, le mobile coréen demeure sous les 170 g.

Concernant la prise en main, les flancs en métal offrent un contact agréable, mais il faudra s’habituer à la disposition des boutons matériels rassemblés à droite. En effet, la touche de mise sous tension est au-dessus de ses homologues consacrées à la gestion du volume. Le reste est bien plus classique avec une prise USB Type-C, et c’est tout puisque le smartphone se passe de prise casque et d’emplacement pour une microSD. À gauche, nous trouvons la trappe pour la carte nanoSIM. Oui la carte, car le Pixel 7a ne propose qu’un slot. Pour utiliser deux abonnements, il faudra recourir à une eSIM.

La qualité de fabrication est excellente et n’a rien à avouer à des modèles plus onéreux. Le Pixel 7a répond à la norme IP67, alors que les Pixel 7 et 7 Pro pousse jusqu’à l’IP68. Il peut donc sortir sauf d’une immersion de 30 minutes sous 1 m d’eau douce.

Suivant la tendance du moment, Google ne fournit pas de bloc de charge dans la boîte. On trouve un câble USB Type-C et un adaptateur Type-C mâle vers USB Type-A femelle. Vous pourrez l’utiliser pour lire une clé USB directement depuis votre smartphone par exemple.

Écran

Google a opté pour une dalle OLED de 6,1 pouces au format 20/9e avec une définition de 1080 x 2400 pixels. Jusque-là c’est tout simplement exactement la même chose que sur le Pixel 6a. Nous avons face à nous un écran plutôt lumineux même s’il fait moins bien sur ce plan que le Pixel 7 Pro que nous avons utilisé conjointement. La différence se fera surtout ressentir en extérieur où les rayons de soleil mettront à mal la lisibilité de l’écran du Pixel 7a lorsqu’ils frappent trop directement.

Concernant le rendu des couleurs, Google est fidèle à son habitude en ne proposant pas une avalanche de réglages permettant aux utilisateurs avancés d’affiner l’affichage de leur mobile. On ne trouve ainsi que deux options : couleurs adaptatives ou couleurs naturelles. On perd donc le mode « Couleurs rehaussées » présent sur le Pixel 6a. Sans surprise, le mode couleurs naturelles offre le rendu le plus précis et proche de la réalité. C’est donc vers lui que notre préférence ira.

Alors est-ce exactement le même écran entre les deux générations ? Non, car Google a changé une chose : la fréquence de rafraîchissement maximale. En effet, alors qu’il fallait se contenter de 60 Hz sur le Pixel 6a, son successeur peut désormais atteindre les 90 Hz. C’est donc un réel progrès même si l’on aurait aimé que la marque américaine aille encore plus loin puisque l’on trouve facilement aujourd’hui des smartphones moins chers grimpant jusqu’à 120 Hz. La technologie LPTO qui permet de faire varier dynamiquement la fréquence de rafraîchissement pour réduire la consommation énergétique de l’écran n’est pas présente. L’utilisateur pourra simplement choisir manuellement entre 60 Hz et 120 Hz. Ce réglage se cache sous le nom d’affichage fluide : en activant cette option, la dalle passe à 120 Hz. Au final, le Pixel 7a a un bon écran sans surprise puisque Google est resté très sage, voire un peu conservateur, en la matière. Sa luminosité est correcte et les couleurs plutôt naturelles. Le contraste est bien entendu quasi infini du fait de l’utilisation d’une dalle AMOLED.

Interface

Logiquement, les smartphones Pixel bénéficient de l’expérience Android la plus pure qui soit. Nous retrouvons Android 13 dans une version tout simplement identique à celle présente sur les Pixels 7 et 7 pro mais aussi sur un Pixel 6a mis à jour. Esthétiquement, l’interface est très proche de celle d’Android 12 qui avait inauguré le Material You. Et c’est plutôt une bonne nouvelle puisque les possibilités de personnalisations sont nombreuses et l’esthétique des différents menus particulièrement séduisante.

 

Android 13 évolue dans l’invisible certainement avec une optimisation générale et du côté du visible, Google a décidé d’aller un peu plus loin dans le domaine de la sécurité de vos données personnelles, mais aussi de votre santé avec des fonctions d’appels d’urgence notamment. Android 13 sur le Pixel 7a est plutôt épuré et sans surprise. Nous n’avons constaté aucune erreur de traduction, aucune instabilité… Bref une partie logicielle solide et stable qui bien entendu embarque toutes les briques de l’écosystème Google et c’est tout : vous n’aurez donc pas de bloatwares à supprimer par la suite.

Audio

Les deux haut-parleurs proposent une puissance correcte avec un déséquilibre contrôlé entre les deux transducteurs, ce qui n’est pas si évident que cela. En effet, comme la plupart des smartphones actuels, les deux haut-parleurs ne sont pas identiques ni même placés au même endroit. En revanche, les basses sont aux abonnés absents et le rendu est clairement axé sur les médiums et les hauts médiums.

Performances

Comme les Pixels 7 et 7 Pro, le 7a est animé par la seconde génération de la plateforme maison Tensor dénommée tout simplement Tensor G2. Google n’a pas franchi le pas de la gravure en 4 Nm comme Qualcomm ou Apple, cette puce demeurant en 5 Nm. Une fois encore, il ne faut donc pas s’attendre à une révolution entre les deux générations. Nous trouvons une architecture très proche avec toujours en tête de gondole deux cœurs Cortex-X1 dont la fréquence passe cependant de 2,8 à 2,85 GHz. Viennent ensuite deux cœurs Cortex-A78 à 2,35 GHz qui viennent en lieu et place des Cortex-A76 à 2,25 GHz de la première mouture du Tensor. Les quatre cœurs basse consommation reviennent à l’identique : il s’agit de Cortex-A55 cadencés à 1,8 GHz. Armée de 8 Go de RAM, cette mécanique assure une excellente fluidité dans la plupart des utilisations avec cependant une chauffe que l’on parvient à ressentir à travers le verre de la coque du smartphone. Elle ne nuit que légèrement au confort, mais cela peut se traduire aussi par un abaissement des fréquences de fonctionnement appliqué automatiquement afin de refroidir le système.

À gauche les résultats du Pixel 6a et à droite ceux du Pixel 7a.

Google n’annonce pas de bouleversement en matière de performances et pour en avoir le cœur net nous avons confronté le Pixel 7a au Pixel 6a dans une série de benchmarks assez classiques. Comme vous pouvez le voir dans les captures écran, le nouveau venu s’en sort très bien avec AnTuTu et 3DMark Wild Life Extreme. Pour le premier, le nouveau venu devance son aîné de 13,10 % avec un score de 760 933 points contre 672 778 points. L’écart est surtout important sur la partie GPU (+ 20,94 %) : le circuit graphique Mali-G710 MP7 surclassant nettement le Mali-G78 MP20 du premier Tensor. Cela se confirme face à 3DMark Wild Extreme avec un avantage sérieux pour le Pixel 7a qui domine de 25,44 % le Pixel 6a.

À gauche les résultats du Pixel 6a et à droite ceux du Pixel 7a.

Google prétend avoir revu la partie IA avec une puce dédiée, le NPU, nettement plus performant. Difficile d’évaluer précisément cet effort. Nous avons tenté de le faire avec le module AI d’AnTuTu. Le nouveau fait alors à peine mieux que son prédécesseur…

Face à Geekbench, les deux millésimes se tiennent dans un mouchoir de poche à part pour la mesure dite Compute où le Pixel 7a est nettement dominé… Enfin pour finir, nous avons lancé PCMark Work 3,0 Performance : là aussi la différence entre les deux smartphones est ténue.

À gauche les résultats du Pixel 6a et à droite ceux du Pixel 7a.

Alors le verdict est clair : oui le Tensor G2 est clairement en matière de puissance brute à plusieurs longueurs derrière un Qualcomm Snapdragon 8 Gen 1 et a fortiori avec le Gen 2 qui équipe les ténors actuels. Si c’est un peu difficile à admettre sur le Pixel 7 Pro vendu à 900 €, c’est moins choquant sur le 7a commercialisé lui à 509 €. Nous avons pu mettre la main quelques heures sur le Xiaomi Redmi Note 12 Pro + proposé sensiblement au même tarif. Son processeur MediaTek Dimensity 1080 est largement dominé sous AnTuTu et sous Geekbench ou encore 3DMark.

Batterie et charge

Le Google Pixel 7a intègre une batterie d’une capacité de 4385 mAh soit sensiblement la même chose que son prédécesseur ou que le Pixel 7. Seul le 7 Pro survole les débats avec ses 5000 mAh. Pour info, notons que le Samsung Galaxy S23 se contente quant à lui d’une batterie de 3900 mAh. Bien entendu, l’autonomie va dépendre de quelques réglages comme la fréquence de rafraîchissement et surtout de l’intensité de votre utilisation. Dans le cadre d’une utilisation plutôt soutenue, qui correspond à nos yeux au public passionné adressé par les smartphones de Google, une grosse journée sans recharge est à la portée de Pixel 7a, mais pas beaucoup plus.

Un passage au stand quotidien s’impose donc malgré les promesses de Google au sujet de la capacité du mobile de tenir compte de vos habitudes pour optimiser la consommation énergétique. Pour être francs, après une semaine en compagnie du Pixel 7a, nous n’avons pas réellement ressenti d’améliorations. En revanche le mode Économiseur de batterie est plutôt efficace et peut vous sauver la mise si, par exemple, vous avez oublié votre chargeur lors d’un weekend. Les 72 heures potentielles annoncées par Google ne résistent pas vraiment à la réalité du terrain, mais il sera possible de tenir deux jours en limitant forcément ses interactions avec le smartphone.

Pour la recharge, le Pixel 7a se contente d’une puissance en entrée de 18 W comme le Pixel 6a. C’est chiche aujourd’hui où un modèle comme le Xiaomi Redmi Note 12 Pro+ propose 120 W ! Forcément le temps de charge en pâtit : il nous a fallu 1 h 45 environ pour une pleine charge avec un bloc secteur USB PowerDelivery de 20 W. Nous sommes loin de certains concurrents capables de se recharger en moins de 40 minutes. Le Pixel 7a se distingue de son prédécesseur par l’introduction de la charge sans-fil. Un plus pour le confort d’utilisation même si, là aussi, Google est plutôt timide en se cantonnant à une puissance de 7,5 W et en ne proposant pas la recharge inversée.

Photo & vidéo

Du côté photo, les Pixel 6a et 7a proposent la même architecture avec deux caméras : un grand-angle et un ultra grand-angle. Mais les deux modules s’appuient sur de nouveaux composants. La caméra principale troque le capteur de 12,2 mégapixels du Pixel 6a pour un gros bébé de 64 mégapixels. C’est même plus que les Pixel 7 et 7 Pro (50 mégapixels). Avec un tel chiffre vient sans surprise le pixel binning. Le smartphone regroupe donc les pixels par groupe de 4 pour produire au final une image de 16 mégapixels. Google ne vous laisse pas le choix d’opter éventuellement pour une prise de vue en 64 mégapixels, contrairement aux concurrents. La seconde caméra est donc un ultra grand-angle dont l’optique couvre un champ de 120° contre 82° pour le grand-angle. Le capteur gagne un mégapixel passant ainsi de 12 à 13 mégapixels.

Nous retrouvons les fonctions logicielles présentes sur les Pixels 7 et 7 Pro dont la plupart d’entre elles s’appuient sur l’Intelligence Artificielle ou tout du moins le machine-learning. : l’anti-flou, la gomme magique ou encore un mode nuit encore plus rapide et performant. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à vous replonger dans notre test du Pixel 7 Pro.

Notre test s’est déroulé sous une météo très contrastée avec un grand beau temps puis de la pluie avec le ciel gris qui va avec. Dans les deux cas, le grand-angle du smartphone de Google se montre très efficace, mais est-ce vraiment une surprise ? Les couleurs sont légèrement accentuées, mais sans tomber dans la caricature. En clair, un petit coup de boost la plupart du temps bienvenu. On peut le percevoir sur le bleu du ciel notamment.

La netteté est très solide, y compris en périphérie de l’image. Quelques textures très complexes mettront en difficulté le Pixel 7a. C’est comme souvent le cas des feuillages denses : cela passe sans problème sur l’écran du smartphone, mais sur un moniteur de grande taille c’est une autre histoire avec quelques amas de pixels. Mais la plupart des mobiles rencontrent les mêmes difficultés et le Pixel 7a s’en sort un peu mieux que la moyenne. Le zoom numérique x2 affiche une belle efficacité, du moins face à une scène bien éclairée.

L’ultra grand-angle montre une grande cohérence chromatique avec le grand-angle. Évidemment en y regardant de très près on perçoit un piqué légèrement en retrait, mais dans l’ensemble le smartphone de Google s’en sort là aussi très bien. La netteté est très bonne, y compris en périphérie de l’image, le talon d’Achille traditionnel des ultra grand-angle. De même, les algorithmes de Google parviennent à quasiment anéantir toute déformation optique. Du bel ouvrage, donc.

À l’intérieur, le smartphone se montre là aussi plutôt convaincant surtout avec sa caméra principale, car l’ultra grand-angle montre plus rapidement ses limites avec l’arrivée du bruit numérique. La photo de nuit est un atout phare des smartphones de Google et nous avions donc particulièrement hâte de confronter le Pixel 7a à son prédécesseur, mais aussi au Pixel 7 Pro.

Sur la première photo, la différence entre les clichés pris par les Pixel 7a et 7 Pro d’une part et par celui produit par le 6a d’autre part saute aux yeux. Les couleurs sont très différentes. La réalité se situe un peu entre les deux : la photo du Pixel 6a est plus froide que la réalité, mais celles de la nouvelle génération légèrement trop chaude. C’est certainement plus flatteur et agréable. Le niveau de détails obtenus par le Pixel 7a est un peu plus élevé qu’avec le Pixel 6a, le 7 Pro prenant la tête.

Sur la seconde série de photo, le Pixel 7a aboutit à une photo franchement trop chaude et le 7 Pro semble plus équilibré. Le Pixel 6a est lui toujours plus froid que ce nous yeux perçoivent. Les smartphones se comportent différemment et nous allons nous en rendre compte en regardant le fichier Exif des différentes photos. Par exemple sur la seconde série, le Pixel 7a se fixe sur 1123 d’ISO et une exposition de 1/25e alors que le 6a se contente de 385 ISO avec une exposition de 1/8e. Malgré cela, le piqué du 7a la nuit parvient à être visuellement supérieur : un petit exploit donc.

De nuit, l’ultra grand-angle du Pixel 7a surclasse celui du 6a même si on retrouve un manque de netteté flagrant en périphérie de l’image, ce qui n’est pas le cas en journée.

La caméra frontale du Pixel 7a s’appuie sur un capteur de 13 mégapixels contre 8 pour son prédécesseur. Cela se ressent lorsque l’on regarde de très près les selfies où le nouveau venu fournit davantage de détails. Pour le reste, nos deux protagonistes sont plutôt à l’aise.

Le Pixel 7a peut filmer en 4K à 60 fps avec sa caméra principale et à 30 fps avec son ultra grand-angle. Les vidéos réalisées affichent alors beaucoup de détails avec un autofocus réactif qui est capable de conserver la netteté face à des sujets en mouvement.

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Notre Verdict

Le Google Pixel 7a est un très bon smartphone qui, à nos yeux, laisse très peu de place au Pixel 7. En effet, il est animé par le même processeur pour des performances logiquement identiques. Son écran est de qualité et propose comme son grand frère une fréquence de rafraîchissement de seulement 90 Hz. On trouve deux caméras, les classiques grand-angle et ultra grand-angle, des modules photo certes techniquement différents, mais mus par les mêmes traitements « magiques » de Google pour finalement produire des clichés très proches en termes de qualité.

Enfin difficile de départager les deux smartphones au sujet de l’autonomie. Si les 0,2 pouce de moins de l’écran ne sont pas rédhibitoires pour vous, les 140 euros d’écart risquent peut-être de peser davantage. Alors oui, une fois encore la bonne affaire du moment dans la gamme Pixel, mais aussi face au marché global est bel et bien le Pixel 7a.

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