Test Pixel Watch 2 : la montre de Google séduit sur bien des plans… mais s’essouffle toujours aussi vite
- La qualité d’affichage, avec un écran précis et lumineux
- La légèreté de cette montre ronde, très agréable à porter
- La fluidité de navigation particulièrement plaisante
- La polyvalence ultra convaincante de la montre
- Les nombreuses options de suivi d’activités et santé
- La possibilité (et facilité) pour répondre à ses messages
- La richesse des fonctionnalités
- L’appli Fitbit Premium offerte 6 mois
- Le bracelet souple avec un système de fermeture efficace
- L’écran de seulement 1,2 pouce pour lire ses messages
- L’autonomie trop juste, pénible au quotidien
- Une montre assez chère dont le tarif grimpe encore
- Le tarif exorbitant des bracelets… propriétaires !
- Certaines fonctions inaccessibles sans Fitbit Premium
- Une montre réservée au monde Android
Avec son OS et son processeur de dernière de génération, la Pixel Watch 2 offre un fonctionnement extrêmement fluide. Mais progresse-t-elle suffisamment pour s’imposer comme l’une des meilleures montres connectées du moment ?
En même temps que ses nouveaux Pixel 8, Google vient de dévoiler une nouvelle version de sa montre connectée. Reprenant strictement la même apparence que le premier modèle de 2022, la Pixel Watch 2 profite cette année d’améliorations matérielles et logicielles, promesse d’une meilleure efficacité au quotidien.
Toujours épaulée par le savoir-faire de Fitbit (l’américain a été racheté par Google il y a plus de 2 ans), pour tout ce qui concerne le suivi de la santé et des activités sportives et de bien-être, la Pixel Watch 2 profite aussi de nouveaux capteurs. Ces compétences associées à des fonctions qui se veulent toujours plus intelligentes, font-elles de ce modèle l’une des meilleures montres polyvalentes du moment ? Nous avons porté la Pixel Watch 2 pendant plusieurs jours, afin d’explorer et tester ses nombreuses fonctions et nous vous livrons notre verdict.
Prix et disponibilité de la Google Pixel Watch 2
La Pixel Watch n’était pas spécialement bon marché et si vous espériez un prix plus abordable cette année, c’est raté. Toujours déclinée en deux versions Wi-Fi et LTE (c’est-à-dire 4G pour une utilisation indépendante du smartphone), elle accuse une augmentation de 20 euros. Voici les prix en détail :
- Pixel Watch 2 Bluetooth/Wi-Fi : 399 euros
- Pixel Watch 4G LTE+ Bluetooth/Wi-Fi : 449 euros
Précisons au passage que la Pixel Watch voit son prix baisser de 60 euros ! Disponible en magasins spécialisés, sur Amazon et bien sûr aussi sur le Google Store, la nouvelle montre de Google ne bénéficie pas d’offre promotionnelle de lancement à proprement parler. Elle profite, en revanche, de six mois d’abonnement gratuit à Fitbit Premium (qui permet d’exploiter pleinement les possibilités de la montre) et d’une offre découverte de YouTube Music Premium, soit un mois d’abonnement gratuit.
La Pixel Watch 2 est livrée avec un câble de recharge rapide USB-C qui se termine en socle magnétique (mais sans adaptateur secteur) ainsi qu’avec un bracelet sport. Plus généreux que Samsung et ses récentes Galaxy Watch 6, Google inclut un demi-bracelet version L pour ceux qui seraient à l’étroit avec le bracelet S. C’est tout bête, mais l’utilisateur est ainsi certain de pouvoir profiter de sa montre dès la sortie de boîte.
Que vous choisissiez la version Wi-Fi ou 4G, la Pixel Watch 2 est déclinée en quatre combinaisons colorées de boîtiers / bracelets sports : deux boîtiers en aluminium argent poli avec un bracelet Bleu azur ou un bracelet Porcelaine, un boîtier en aluminium noir mat avec bracelet Noir Volcanique (celui-là même que nous avons reçu pour test) et un boîtier en aluminium Champagne Doré avec un bracelet Vert Sauge.
Au-delà de ces versions de base, Google propose des bracelets supplémentaires sur son site, dans de nombreux coloris et matière pour customiser sa montre, du simple Bracelet sport (à 49 euros tout de même) jusqu’au bracelet à maillons métallisés vendu 209 euros ! Comme, on le verra plus loin, ces détails n’ont rien d’anodin.
Fiche technique de la Pixel Watch 2
Comme nous l’évoquions, la Pixel Watch 2 n’évolue pas beaucoup physiquement cette année. Elle conserve son petit écran Oled de 1,2 pouce, ainsi que son joli design tout en rondeur et en courbes. Elle se contente de passer de l’acier à l’aluminium, perdant au passage environ 5 grammes. Parmi les nouveautés, la montre est lancée avec WearOS 4.0 aux manettes.
Elle dispose d’un nouveau processeur Qualcomm, à la place de l’Exynos daté du modèle précédent, et de nouveaux capteurs :
- fréquence cardiaque;
- température cutanée;
- activité électrodermale (techno Fitbit de gestion du stress).
Enfin, sa batterie passe de 294 à 306 mAh.
Google Pixel Watch 2 | |
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Format boîtier | 41 mm |
Épaisseur | 12,3 mm |
Poids | 31 g |
Écran | 1,2 pouce Oled tactile |
Technologie | Oled |
Définition | 450 x 450 points |
Résolution | 320 ppp |
Système | Wear OS 4 |
Processeur | Qualcomm SW5100 |
Coprocesseur | Cortex M33 |
Connectivités | Wi-Fi n, Bluetooth 5.0, NFC (option 4G) |
Capteurs | Altimètre, boussole, mesure du SpO2, ECG, cardiofréquencemètre optique, accéléromètre 3-axes, gyroscope, baromètre, magnétomètre, capteur |
RAM/ Stockage | 2 Go / 32 Go |
Compatibilité | Android 9.0 ou plus récent |
Audio | Microphone et haut-parleur |
Batterie | 306 mAh |
Autonomie annoncée | 24 heures avec l’affichage Always-on |
Charge rapide | oui |
Recharge sans-fil | oui |
Couronne | Rotative physique |
Matériaux | Verre 3D Corning Gorilla Glass 5 et aluminium |
Accessoire fourni | Bracelet sport en fluoroelastomer |
La montre fonctionne avec l’application Google Watch pour l’installation, les fonctions de personnalisation et de sécurité ou encore les applis à télécharger. Pour les fonctions de santé, bien-être et suivi d’activités sportives, il faut télécharger Fitbit. Vous avez jusqu’en 2025 pour migrer un ancien compte Fitbit vers Google, mais vous serez rappelé à l’ordre lors de l’installation de l’appli.
Design : des changements assez marginaux
Si le design de la Pixel Watch 2 n’évolue pratiquement pas, il n’en reste pas moins plaisant visuellement, avec un port par ailleurs très agréable du fait de ses dimensions discrètes et de sa légèreté. Conserver cette montre au cadran rond à son poignet 24h/24 ne sera vraiment pas un problème. Google a fait cette année le choix de l’aluminium qui, plus léger, présente le mérite d’être 100% recyclé (la petite touche « verte » pour convaincre un peu plus les personnes sensibles à ce type d’arguments).
La Pixel Watch 2 est-elle pour autant plus robuste ? Difficile de l’affirmer, même après une semaine de test, mais Google a pris les mêmes précautions qu’avec sa première Watch. À savoir, une résistance maximale à l’eau et à la poussière avec une certification IP68 / 5ATM, ainsi qu’un écran en verre Gorilla Glass 5 de Corning, anti-rayures.
Le seul bémol de la montre, c’est qu’à l’heure où ses principales concurrentes disposent souvent de deux modèles, un petit et un grand format, Google reste non seulement bloqué sur un écran de 1,2 pouce, mais n’a, de plus, entrepris aucun effort pour limiter la large bordure qui le cercle. La principale rivale de la Pixel Watch est indubitablement la Galaxy Watch 6, elle aussi sous WearOS 4.0. Et la montre de Samsung, au format plus petit de 40 mm, dispose d’un écran pourtant plus grand de 1,31 pouce grâce à une bordure réduite. Sensiblement plus fine avec ses 9 mm d’épaisseur, cette Galaxy se paye même le luxe d’être équipée d’un verre Saphir, d’être plus légère… et surtout d’être sensiblement moins chère !
Malgré son joli design, la Pixel Watch 2 semble avoir quelques métros de retard. Google se rattrape avec un bracelet sport de bonne qualité, agréable au toucher et facile à boucler. Un système simple permet de l’ôter pour changer de bracelet facilement. Dommage, le système d’attache est propriétaire, il faudra donc se procurer des bracelets compatibles Pixel… Donc forcément plus chers.
Pour terminer les présentations, la montre de Google est équipée de deux boutons, dont un qui fait office de couronne rotative pour naviguer encore plus facilement dans les menus en les faisant défiler rapidement. Le bouton supérieur, d’une simple pression, donne accès aux applications récemment ouvertes et d’une pression longue ouvre l’Assistant. Le second (la couronne rotative) donne accès d’une pression à l’ensemble des applications et d’une double pression à Google Pay. On aurait juste apprécié le fait de pouvoir paramétrer ces boutons pour accéder rapidement à la fonction de son choix. Mais ce n’est a priori pas encore pour cette année.
Un écran petit, mais net et lumineux
Si le petit format peut poser problème lors de la lecture de messages un peu longs, la qualité d’affichage est bel et bien au rendez-vous. La technologie Oled séduit toujours autant avec ses couleurs vives et ses noirs profonds. La résolution de 320 ppp compte parmi les meilleures élèves, assurant une image toujours bien nette et des textes sans aucun effet d’escalier. Enfin, la luminosité (jusqu’à 1000 nits selon Google) garantit une utilisation en extérieur aisée. Lors de nos séances de marche et de running par temps très clair, grâce à un été qui jouait les prolongations, nous n’avons jamais été gênés par un écran trop sombre ou des reflets désagréables.
Les fonctions indispensables qu’on attend d’une montre haut de gamme sont présentes, du capteur de luminosité (pour préserver l’autonomie) au mode Always-on. On apprécie aussi le mode Ne pas déranger pour interrompre les notifications, qui est automatiquement synchronisé avec le smartphone, tout comme le mode cinéma qui éteint l’écran ou le mode coucher (paramétrable). Tous ces menus sont disponibles au travers de raccourcis auxquels on accède d’un glissement de doigt vers le bas.
Enfin, le cadran affiché peut être modifié d’une pression longue. Il suffit ensuite de naviguer parmi ceux qui sont stockés dans la mémoire de la montre d’un glissement de doigt latéral. Chaque cadran peut être personnalisé finement (couleurs, complications, etc.), il est même possible d’opter pour une photo personnelle. Google met à disposition de nombreux cadrans supplémentaires dans l’appli Watch, qui peuvent tous être adaptés à ses goûts et ses attentes fonctionnelles. Selon le choix retenu, la large bordure d’écran sera plus ou moins visible.
WearOS 4.0 pour une polyvalence accrue
Inaugurée sur la Galaxy Watch 6 il y a quelques semaines, la nouvelle version du système pour montres connectées de Google est bien sûr présente sur la Pixel Watch 2 et dans sa version la plus pure. Riche, WearOS 4.0 nécessite quelques heures d’exploration pour être à peu près domptée. Les menus mériteraient sans doute d’être un peu plus structurés, mais la matière est bien présente avec de nombreux paramétrages possibles et toutes les fonctions que l’on peut souhaiter ou presque. Payer, répondre à un appel ou à ses messages (SMS, Gmail, WhatsApp…), naviguer sur Google Maps…
Il est possible de se passer du smartphone dans bien des scénarii (complètement avec la version 4G de la montre ou en gardant son smartphone dans son sac avec la version Wi-Fi). Le son du haut-parleur n’est pas très puissant et un peu crachotant, il sera inutile de tenter de prendre un appel dans un lieu bruyant. Le clavier virtuel est un peu petit pour les doigts, mais grâce aux suggestions efficaces, il est possible de répondre par ce biais à un mail urgent. Le plus simple restant de dicter vocalement son message.
Malgré l’arrivée de Gmail et de l’Agenda en tant qu’application à part entière, tout n’est pas faisable. On ne peut pas consulter tous ses courriels ou encore ajouter directement un rendez-vous dans l’agenda, mais répondre, archiver, supprimer ses nouveaux messages ou consulter son calendrier est déjà épatant ! Avec WearOS 4.0, la navigation s’avère fluide et rapide, quelles que soient les tâches.
Le magasin d’application propose, quant à lui, bon nombre d’applications incontournables comme Spotify, WhatsApp, Komoot, etc. Rien à voir avec le Play Store pour smartphone, mais cela reste tout de même prometteur.
Fitbit : un suivi efficace à peaufiner encore
Pour le suivi de la santé, du bien-être, du sommeil et des activités sportives, Google s’est en grande partie reposé sur le savoir-faire de Fitbit au travers d’une application extrêmement épurée. C’est assez joli, mais un peu plus de couleur sur le tableau de bord n’aurait pas forcément nui à la lisibilité.
Si l’application vous donne accès à vos données, ce sont les capteurs intégrés à la montre qui enregistrent avec efficacité tous vos faits et gestes, notamment le nouveau cardiofréquencemètre, multipoint, le capteur de température cutanée et le capteur d’activité électrodermale (une techno Fitbit), pour la réponse du corps au stress. Tout n’est pas complètement irréprochable cependant. On retrouve quelques vieux travers de Fitbit. Un réveil nocturne de quelques minutes qui met fin au suivi du sommeil alors qu’on s’est rendormi 3 heures, par exemple.
Sur le lancement automatique du suivi de la marche, il n’y a pas de rétroactivité, on perd donc les premières centaines de mètres. Le suivi est géolocalisé, mais de façon assez grossière, avec une carte particulièrement chiche de détails. Dans l’ensemble, la prestation s’avère toutefois convaincante avec une quarantaine de sports suivis.
L’appli comprend trois onglets :
- « Aujourd’hui » pour le suivi quotidien des performances (mais aussi l’accès aux jours précédents);
- « Coach » pour profiter de sessions d’entraînement vidéo;
- « Vous » pour le paramétrage des objectifs, les récompenses obtenues (sous forme de badges).
Ce sont énormément de données à absorber, dans lesquelles on se perd un peu parfois. Certes, Google livre des clés de décryptage, mais il faut un certain temps pour comprendre.
On regrette surtout le fait de devoir passer par Fitbit Premium pour obtenir le maximum d’analyses à propos des données recueillies. Sans souscrire à cet abonnement qui coûte près de 80 euros par an ou près de 9 euros par mois, on se prive de l’analyse poussée du stress et du sommeil, de conseils personnalisés, de son score d’aptitude quotidien qui indique s’il faut se mettre au sport ou au contraire se reposer ou encore de vidéos complètes d’exercices et de méditations. Certes Google offre les six premiers mois, ce qui n’est pas si mal, mais vous vous retrouvez ensuite avec une montre qui n’offre plus son plein potentiel à moins de payer… Un surcoût dont on se passerait bien, étant donné le prix de la montre.
Autonomie : pas de franche progression
De 306 mAh cette année (une très légère augmentation), la batterie de la Pixel Watch 2 conserve la même promesse d’endurance que le modèle précédent, soit 24 heures. Google annonce toutefois que cette estimation est obtenue avec l’écran Always-On activé. En pratique, la durée réelle peut varier de façon assez importante selon l’usage fait de la montre.
Si vous recevez peu de messages et que vous n’avez pratiqué aucun sport, vous dépasserez sûrement un peu ces 24 heures. A contrario, vous pourriez frôler la panne sèche bien avant. Dans un cas comme dans l’autre, une autonomie d’environ une journée, même complète, est bien trop juste. Surtout si l’on veut être sûr de tracker sa nuit de sommeil ou bien de partir le matin avec assez d’autonomie pour la journée. WearOS offre de larges possibilités, mais reste très gourmand en énergie. Le même problème est présent sur la Galaxy Watch 6 équipée d’une batterie de 300 mAh. Le système Harmony OS de la dernière Huawei Watch GT4 1,32 pouce permet, lui, jusqu’à 5 jours d’autonomie bien tassés, mais se montre moins généreux en termes de fonctionnalités, notamment celles liées à la communication.
Avec la Pixel Watch 2 propose toujours la charge rapide, soit la promesse de récupération de 50% en 30 minutes, de 80% en 43 minutes ou de 100 % en 1h15.
Nous avons pour notre part mesuré des temps très proches (et même parfois un peu supérieurs) en utilisant le chargeur 30 W de Google, vendu une trentaine d’euros sur le Google Store ou Amazon. Il nous a fallu 15 minutes pour obtenir 26%, 30 minutes pour 54% et seulement 45 min pour 87 %. En revanche les derniers pour cent sont les plus longs, comptez presque 80 minutes pour le plein complet de 0 à 100 %. Soit les mêmes résultats qu’avec le modèle de 2022.
La montre est compatible avec la charge sans-fil, mais ne peut pas être rechargée en faisant appel à la fonction de batterie partagée des Pixel 8, ce qui est vraiment regrettable à ce niveau de prix.
Avec sa Pixel Watch 2, Google propose une montre connectée séduisante par bien des aspects, à commencer par son design réussi et son port très agréable. À dimensions égales, on aurait toutefois apprécié un écran plus grand grâce à des bordures plus fines, ou un second modèle grand format, pour mieux profiter des fonctions de communications. Car c’est dans ce domaine que la Pixel excelle, avec la possibilité de prendre des appels ou de répondre à ses messages, en se passant du smartphone. La montre assure également un suivi très satisfaisant de la santé, du sommeil, du stress et de nombreuses activités sportives au travers d’une appli Fitbit Premium complète (mais payante au bout de 6 mois) et de capteurs dernier cri. Il reste qu’en dépit d’un processeur de dernière génération, la Pixel Watch 2 sous Wear OS 4.0 se montre bien trop limitée en autonomie avec l’obligation d’une recharge quotidienne. Un défaut qui gâche un peu la fête, surtout pour une montre vendue 400 à 450 euros. Le prix à payer pour avoir au poignet le meilleur de Google.
- La qualité d’affichage, avec un écran précis et lumineux
- La légèreté de cette montre ronde, très agréable à porter
- La fluidité de navigation particulièrement plaisante
- La polyvalence ultra convaincante de la montre
- Les nombreuses options de suivi d’activités et santé
- La possibilité (et facilité) pour répondre à ses messages
- La richesse des fonctionnalités
- L’appli Fitbit Premium offerte 6 mois
- Le bracelet souple avec un système de fermeture efficace
- L’écran de seulement 1,2 pouce pour lire ses messages
- L’autonomie trop juste, pénible au quotidien
- Une montre assez chère dont le tarif grimpe encore
- Le tarif exorbitant des bracelets… propriétaires !
- Certaines fonctions inaccessibles sans Fitbit Premium
- Une montre réservée au monde Android