Test Honor Magic6 Lite : il peut casser des briques mais ne coûte pas autant

Notre avis

Le Magic5 Lite n’a pas encore soufflé sa première bougie que le Magic6 Lite débarque en France. Positionné au même prix que son prédécesseur, il bénéficie d’une stratégie similaire : séduire au premier regard et confirmer la bonne impression une fois en main. Est-ce que la magie opère cette année encore ? Réponse dans ce test complet.

Il y a pratiquement un an, le Magic5 Lite arrivait en France. Positionné entre le Honor 70 et le Honor 70 Lite, ce smartphone avait un objectif simple : apporter un peu plus de cachet visuel à la téléphonie « abordable ». À moins de 400 euros, le Magic5 Lite s’appuie sur un design très élégant, inspiré des terminaux haut de gamme de la marque, tout en bénéficiant d’une fiche technique équilibrée entre les différents importants : écran, batterie, puissance, photo.

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Un an plus tard, Honor remet le couvert. Le Magic6 Lite est visuellement un séducteur né et profite d’une fiche technique actualisée. Avec une petite touche supplémentaire : un écran qui relève tous les défis de solidité, avec un crash test que nous avons relayé dans nos colonnes il y a une semaine. Avec cette nouvelle fiche technique, la magie opère-t-elle encore ? C’est ce que nous allons découvrir dans ce test complet.

Prix et disponibilité

Le Magic6 Lite est proposé à 399,90 euros, soit le même prix que le Magic5 Lite. Il n’existe qu’une seule version du téléphone : elle dispose de 8 Go de mémoire vive et de 256 Go de stockage. À ce tarif, le Magic6 Lite se positionne face aux Galaxy A34 5G, au Poco X5 Pro 5G et au Redmi Note 12 Pro 5G, par exemple. Mais certains de ces modèles sont moins bien fournis, notamment au niveau du stockage.

Le Magic6 Lite se décline en trois coloris : noir, bleu/vert et orange (cette dernière étant exclusive à la boutique en ligne Hihonor). L'appareil est disponible depuis le 25 janvier 2024.

Dans la boite, vous retrouvez le smartphone et un câble USB-A vers USB-C. Il n’y a pas de chargeur dans la boîte ni de coque. Les accessoires sont de plus en plus rares dans les emballages des smartphones : c’est bien dommage.

Design

Démarrons ce test avec le design. Et première remarque évidente : il y a un air de famille évident entre le Magic6 Lite et le Magic5 Lite, mais certains smartphones de Huawei, comme le Mate 60 Pro, le Mate 40 Pro ou encore le Nova Y90. L’élément commun entre ces téléphones ? Le module photo circulaire bicolore : une partie centrale qui reprend la couleur de la coque et une partie extérieure noire où vous retrouvez l’ensemble des éléments techniques liées à la photographie.

Le module photo a été légèrement remanié par rapport au Magic5 Lite. D’abord, la partie centrale en couleur est beaucoup plus petite, pour donner plus de place à la photo. Ensuite, un cerclage métallique protège maintenant le module photo des chocs du quotidien. Ce cerclage est texturé et s’inspire de la marque d’horlogerie de luxe Rolex. L’effet visuel est immédiat. D’autant plus que les reflets de ce contour changent en fonction de l’orientation.

Les tranches et l’arrière du téléphone sont en polycarbonate, quel que soit le coloris que vous choisissez. C’est un matériau moins lourd que le verre et l’aluminium. Résultat : le Magic6 Lite pèse 185 grammes. Ce sont 10 grammes de plus que le Magic5 Lite. Cet écart s’explique par une augmentation des proportions entre les deux générations : le Magic6 Lite est plus haut et plus large. L’écran est également plus grand, passant de 6,67 pouces à 6,81 pouces. Un écran protégé qui arbore un lecteur d’empreinte digitale sous la partie inférieure, un poinçon au centre de sa bordure supérieure et des tranches latérales incurvées. Sans oublier sa capacité à résister aux aléas de la vie.

Vous remarquerez que le dos du téléphone est lui aussi incurvé pour une préhension très naturelle. La couleur de notre version est légèrement irisée et change en fonction de l’inclinaison. Une protection d’écran est également installée par défaut en usine pour protéger la dalle en verre, même si celle-ci est étudiée pour être à l’épreuve de la vie réelle. Sur les tranches, vous retrouvez tous les éléments habituels, sans surprise. Enfin, le Magic6 Lite est protégé contre les éclaboussures (certification IP53) et une très rapide immersion (moins de 15 secondes).

Écran

Restons en façade et observons l’écran, ici une dalle AMOLED. Comme nous l’avons vu dans la partie précédente, cette dalle est plus grande que celle du Magic5 Lite : elle gagne 0,14 pouce. L’espace est donc plus confortable pour regarder des films, des séries et des jeux. Mais cela n’est toujours pas optimal, parce que les courbures gênent l’affichage des contenus. Voilà pourquoi de nombreuses autres marques abandonnent les écrans incurvés.

Pour conserver une résolution satisfaisante, Honor a augmenté la définition de l’écran. Elle passe du Full HD+ au « 1,5K ». Comprenez 1200 pixels en largeur pour 2652 pixels en hauteur. La résolution augmente donc, de 395 pixels par pouce à 429 pixels par pouce. Voilà une bonne nouvelle pour ceux qui aiment lire sur leur smartphone. Le format de l’écran passe du 20/9e au 19,5/9e. L’écran semble donc un peu moins long.

Le Magic6 Lite est également compatible DCI-P3 et peut afficher 1,07 milliard de teintes différentes. Il y a toujours deux modes d’affichage des couleurs : normal ou vif. Nous avons testé notre sonde avec les deux modes. Et, sans surprise, le plus respectueux des couleurs est le premier. Le Delta E n’atteint que 2 et la température des couleurs monte à 6329°. Il y a très légèrement trop de bleu et de jaune. Le profil vif, activé par défaut, est moins bon. Il atteint un Delta E moyen de 4,2, avec une température moyenne de 7357°.

Si vous trouvez l’un de ces profils colorimétriques trop chaud ou froid, une roue chromatique est là pour rééquilibrer l’écran à votre gout. Le smartphone propose plusieurs options pour le confort des yeux. Le mode eBook pour lire. Le mode nuit avec l’affichage circadien pour limiter la lumière bleue. La gradation dynamique qui va moins faire scintiller l’image quand la luminosité est faible. Honor décline dans ses smartphones milieu de gamme les fonctions liées à la vision de ses modèles premium. C’est une très bonne idée.

Le taux de rafraîchissement maximal n’évolue pas : 120 Hz. Il y a plusieurs modes, permettant de fixer le taux à 60 Hz ou 120 Hz. En mode automatique, il peut descendre jusqu’à 40 Hz. Le nombre de paliers différents reste assez faible. Pour avoir une meilleure granularité, il faudra s’orienter vers un modèle plus onéreux. Honor annonce aussi avoir amélioré la luminosité maximale de l’écran de 50 %, passant de 800 nits à 1200 nits. Nous avons utilisé notre sonde pour mesurer la luminosité en mode automatique. Elle atteint entre 660 et 700 nits au maximum selon les profils. Ce qui est déjà très bien.

Interface

Sans surprise, le Magic6 Lite fonctionne sur l’interface maison de la marque Honor : MagicOS. Ici, vous retrouvez la dernière itération. Elle est numérotée 7.2. Elle remplace donc la version 7.1 que nous avons testée avec le Honor 90. Elle est toujours basée sur Android 13. Et les changements entre les deux interfaces sont minimes, puisqu’il s’agit principalement d’optimisation du système.

Dans l’ensemble, Magic OS est une interface propre, avec de belles qualités, même si ces dernières s’appuient encore et toujours sur celles d’EMUI. Les dossiers d’application élargis. Le carrousel des fonds d’écran. Les volets séparés pour les notifications à gauche et les réglages rapides à droite. L’assistant virtuel YOYO. L’application Honor Connect pour relier le Magic6 Lite à un MagicBook. Voilà quelques-unes des spécificités qui font de Magic OS une interface très sympa.

Nous retrouvons comme toujours quelques applications maison : My Honor qui sert autant de boutique que de lien avec le service client ; l’App Market qui peut parfois remplacer le Play Store (mais qui n’est surtout que l’App Gallery avec une moustache) ; la boutique de thèmes ; Honor Santé ; le Gestionnaire système avec antivirus intégré ; Game Center pour acheter, télécharger et gérer les jeux (mais qui ne va pas détecter ceux que vous avez installés par le Play Store), Honor Share, etc.

Vous retrouvez aussi quelques applications commerciales : Facebook, TikTok, Netflix, Trip.com, WPS Office, Booking.com et Liens avec Windows. Notez d'ailleurs que Honor active aussi par défaut Swiftkey, le clavier virtuel de Microsoft. Nous ne cautionnons pas cette stratégie de monétisation, mais la liste n’est ici pas très longue. En revanche, nous sommes un peu plus exigeants vis-à-vis des mises à jour. Ici, Honor promet 2 ans de mise à jour d'Android et 3 ans de patch de sécurité. Même si ce smartphone coûte 400 euros, nous aurions bien aimé un peu plus. D’autant qu’Android 14 est déjà sorti depuis plusieurs mois.

Performances

Passons maintenant sous le capot et étudions la plate-forme. Nous avons ici un Snapdragon 6 Gen 1 en remplacement du vieillissant Snapdragon 695. C’est notre première occasion de tester ce SoC. Gravé en 4 nm, il dispose de deux clusters : un premier avec quatre Cortex-A78 et un second avec quatre Cortex-A55. Ils sont accompagnés du GPU Ardeno 710, déjà aperçu dans le Snapdragon 7 Gen 2 et du modem X62 (compatible 5G bien évidemment) qui équipe tous les Snapdragon 7 récents.

Dans ce smartphone, nous retrouvons aussi 8 Go de RAM physique , quantité qui est étendue avec de la RAM virtuelle ponctionnée sur le stockage. Elle est activée par défaut. Et nous n’avons jamais réussi à la désactiver. L’option existe-t-elle seulement ?

Passons aux résultats de nos tests. Le smartphone, comme son prédécesseur, s’avère être assez peu puissant. Le score AnTuTu le confirme, puisqu’il se positionne en dessous des terminaux sous Snapdragon 778 ou 795 que nous avons testés ces dernières années. Or, ce sont justement des Snapdragon 7XX que vous retrouvez chez certains concurrents. Honkai Star Rail se positionne par défaut sur les graphismes moyens à 30 images par seconde. Il y a donc une petite déception, même si vous n’êtes pas un joueur. Pourquoi ? Parce qu’il y a d’autres usages un peu gourmands. Nous pensons notamment à l'intelligence artificielle dont les modèles génératifs demandent de grandes ressources. Avec un tel téléphone, seules les IA dans le cloud peuvent fonctionner. Une bonne connexion Internet est alors obligatoire.

Nous avons également testé la maitrise de la chaleur du SoC et la stabilité des performances. Les stress tests montrent que le Magic6 Lite offre des performances extrêmement stables sur la durée, avec des scores qui dépassent les 99 %. La puissance est donc faible au départ. Mais cela ne se dégrade jamais. En outre la température du SoC reste entre 35°C et 40°C. La chaleur ne gêne jamais.

Côté connectivité, le smartphone est compatible 5G, WiFi ac dual band, Bluetooth 5.1 et NFC. Son port USB-C supporte la norme USB 2.0. Ce ne sont pas là les connexions les plus avancées du marché, certes. Mais vous disposez de l’essentiel.

Batterie

L’une des améliorations apportées au Magic6 Lite, par rapport à son prédécesseur, concerne la capacité de la batterie. Celle-ci passe de 5100 mAh à 5300 mAh. Soit 4 % de plus. Voilà un petit cadeau appréciable, obtenu grâce à l’augmentation de l’espace interne du téléphone. Mais cela n’est évidemment pas le seul élément qui va influencer la consommation d’énergie de ce téléphone. Il y a aussi le nouveau processeur : le Snapdragon 6 Gen 1.

À l’usage, l’autonomie du Magic6 Lite est correcte, mais moins élevée qu’attendu. Le benchmark PC Mark nous indique que la batterie peut supporter jusqu’à 12 heures d’utilisation continue, que nous traduisons en plus d’une journée et demie en usage standard (mail, réseaux sociaux, web, streaming audio et vidéo, casual gaming). Pour les jeux, même si vous ne pouvez pas profiter d’une fluidité optimale sur les titres les plus gourmands, le Magic6 Lite offre une bonne autonomie. Comptez entre 3 et 6 heures en fonction de la qualité du jeu.

Une fois le smartphone déchargé, nous passons à la case recharge. Le Magic6 Lite ne propose ici qu’une seule option : la charge filaire. Il accepte une puissance pouvant monter jusqu’à 35 watts. La marque annonce une charge complète en 81 minutes. Soit un peu moins d’une heure et demie. Ce qui peut paraitre un peu long. D’autant plus que vous atteignez vraiment l’heure et demie à condition d’avoir un chargeur compatible. Cela n’est pas obligatoire, puisque Honor n’en fournit pas avec son téléphone. Avec un chargeur 80 watts de Huawei, nous avons rechargé entièrement le téléphone en 75 minutes. Soit quelques minutes en dessous de la promesse.

Grâce à cette charge peu puissante, Honor promet que la batterie conserve 80 % de sa charge après 1000 cycles de charge (soit trois ans d’utilisation si vous chargez tous les jours). Sachez toutefois qu’une usure de 20 % est considérable et que l’autonomie est fortement impactée. Magic OS propose aussi des outils pour soigner la batterie, comme la charge programmée et le gestionnaire de batterie intelligent qui évitent les surchauffes.

Audio

En audio, le Magic6 Lite ne brille pas particulièrement. Il dispose de deux micros sur ses tranches : un en bas pour les conversations téléphoniques et un en haut pour réduire le bruit ambiant. Comme partout ailleurs. La qualité des appels est bonne, pour vous comme pour votre correspondant. Il n’y a pas de troisième micro pour la captation vidéo.

Le Magic6 Lite profite d’un seul haut-parleur situé sur la tranche inférieure, une configuration assez standard. Le son qu’il propose est globalement bon pour qui n’est pas trop exigent : les basses vibrent trop et les aigües ne sont pas assez prononcés. Quand vous atteignez les 50 % du volume, le haut-parleur ne grésille pas. En revanche, la qualité sonore va se dégrader quand vous dépassez cette limite.

Le seul véritable atout du Magic6 Lite en audio est la compatibilité LDAC, un codec haute résolution signée Sony (que vous retrouvez donc dans les Xperia, mais aussi les écouteurs et les enceintes de la marque). Ce codec s’accompagne ici de profils sonores spécifiques à l’usage : Audio 3D, naturel et standard. Ces profils ne sont actifs que lorsqu’un casque compatible (filaire ou non) est appairé. Sinon, vous passez en qualité standard.

Photo

Dernière partie de ce test : la photographie. Le Magic6 Lite dispose de quatre capteurs : trois à l’arrière et un dernier à l’avant. Au dos, vous retrouvez un capteur principal qui se charge de pratiquement tout, un capteur ultra grand-angle quand il y a vraiment besoin d’un angle de vue très large et un capteur macro. En voici les détails :

Il n’y a dans cette configuration qu’un seul vrai changement : le capteur principal, qui passe de 64 mégapixels à 108 mégapixels. Par défaut, il prend des clichés de 12 mégapixels, en combinant neuf pixels en un seul, lequel mesure alors 1,92 micron de côté. Comme sur un iPhone 15, par exemple (qui dispose d’un capteur 48 mégapixels, mais travaille en pixel-bining pour former des pixels de 2 microns).

La qualité des clichés capturés par le capteur principal est bonne en journée. Ce composant offre un bon niveau de piqué, un bel équilibre de la lumière et des couleurs naturelles quand les conditions de luminosité sont généreuses et peu complexes. Les détails sont nombreux. Et le HDR n’est pas trop prononcé, même si quelques couleurs sont renforcées par l’IA. La prise de vue est plutôt rapide, mais l’autofocus ne fait pas toujours des choix pertinents : les sujets en mouvement sont parfois flous.

Capteur principal, mode automatique
Capteur principal, mode automatique, contre-jour
Capteur principal, mode automatique, test d'autofocus

Quand la scène est plus complexe, comme en contre-jour, les photos perdent en équilibre, en maitrise de la lumière et en niveau de détail. Il y a également quelques aberrations optiques causées par les rejets sur les lentilles. Mais l’ensemble reste généralement lisible. De nuit, le capteur principal Magic6 Lite révèle une facette étonnante : il est meilleur sans mode nuit qu’avec. Ce dernier tend à éclaircir plus que de raison la raison, révélant de nombreux détails dans les ombres, alors que le mode automatique va conserver un peu plus de naturel.

Capteur principal, mode automatique (mode nuit désactivé)
Capteur principal, mode automatique (mode nuit désactivé) à gauche, mode nuit à droite

Le zoom numérique, qui monte jusqu’à 8x, est également bien géré en journée. Il est très bon jusqu’au rapport 5x et reste très lisible au rapport 8x, même si le lissage se fait davantage sentir. En soirée, le zoom numérique reste très correct jusqu’à 2x. Le grain devient grossier à 5x, avec ou sans mode nuit.

Capteur principal, mode automatique, zoom 2x
Capteur principal, mode automatique, zoom 2x, 5x et 8x
Capteur principal, mode automatique, zoom 2x avec mode nuit
Capteur principal, mode automatique, zoom 2x, sans mode nuit à gauche, avec mode nuit à droite

Les portraits sont également bons, notamment en journée. Le détourage est assez précis et le bokeh est élégant. Les couleurs restent naturelles et chaudes. Le grain de la peau n’est pas lissé. Vous avez le choix entre deux focales : 24 mm ou 48 mm. Attention, de nuit, les portraits sont largement moins bons : couleurs ternes, lissages prononcés, manque de netteté. Le bokeh et les outils d’embellissements ne sont pas activés par défaut. Les selfies, en revanche, ne profitent pas du même traitement colorimétrique. Les couleurs sont plus froides. Heureusement les portraits restent bons, même si le bruit est un peu plus important. De nuit, les selfies deviennent brouillons. Ce capteur n’est pas compatible avec le mode nuit.

Capteur principal, mode portrait
Capteur principal, mode portrait, zoom 2x
Capteur principal, mode portrait, zoom 2x
Capteur selfie, mode portrait

Le capteur ultra grand-angle, pour les panoramas, souffre d’un double problème : il n’est pas très lumineux et il manque cruellement de netteté. En outre, les couleurs sont froides, voire délavées. Ces problèmes s’accentuent en soirée. D’autant que ce capteur est incompatible avec le mode nuit. Quant au capteur macro, nous préférons ne rien dire dessus… L’image ci-dessous parle d’elle-même.

Capteur ultra grand-angle, mode automatique
Capteur ultra grand-angle, mode automatique
Capteur macro, mode macro

En vidéo, le Magic6 Lite propose de filmer jusqu’en 4K à 30 images par seconde ou en 60 images par seconde jusqu’en 1080p. Le zoom numérique monte jusqu’à 8 fois, comme en photo. Le smartphone propose un mode multi-vidéo, qui filme avec deux capteurs en même temps. Mais il n’est pas possible de passer d’une caméra à une autre pendant une prise de vue, même entre le capteur principal et le capteur panorama. Vous devez choisir l’un ou l’autre. Cette limitation n’est cependant pas un si grand problème en soi, puisque le capteur ultra grand-angle est très décevant en vidéo.

Conclusion

Le Magic6 Lite est un téléphone agréable à regarder et à manipuler. Sa plate-forme est bien équilibrée et supporte les usages quotidiens habituels (réseaux sociaux, web, vidéo, musique, messagerie, etc.). Son écran est bien calibré, lumineux et très solide. Son autonomie est généreuse. Sa connectivité complète. Et son design inspiré de l’horlogerie de luxe est élégant.

C’est dans les détails que vous pourriez avoir quelques reproches. La durée des mises à jour. La nature peu qualitative de certains matériaux du châssis. La configuration mono en audio. La puissance très limitée de la plate-forme. Le temps de charge trop long de la batterie. La faible qualité des capteurs photo secondaires. L’absence de chargeur et de coque de protection. Mais pour moins de 400 euros, le Magic6 Lite fait le job. Et c’est ça qui compte.

Honor Magic6 Lite 256 Go Vert émeraude
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Notre Verdict

Le Honor Magic6 Lite est un smartphone très correct, qui flatte beaucoup le regard avec son beau design, son interface fluide et son écran premium. En revanche, quand on rentre dans le détail, le smartphone montre quelques faiblesses quand il est poussé dans ses retranchements, notamment sur la puissance de la plate-forme, la vélocité de sa recharge et la qualité de ses photos. C'est un smartphone qui sera donc parfait pour ceux qui ne recherchent ni un photophone ni un téléphone pour jouer, mais plutôt un bel objet pour frimer devant les copains.

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