Test HTC U12+ : toujours partant pour une bonne pression !
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Le parcours du taïwanais HTC est remarquable à plus d’un titre. Précurseur en matière de design, il a toujours eu à coeur de proposer des smartphones équipés de technologies novatrices. Mais empiler des caractéristiques haut de gamme à une époque où la compétition portait essentiellement sur les prix n'était pas judicieux à cette époque. Cette stratégie avant-gardiste (puisque désormais la concurrence l’a fait sienne, avec les marges juteuses qui l’accompagne) a failli lui être fatale. Toutefois, HTC bouge encore et propose régulièrement de nouveaux produits. On se souvient du HTC U11 de l’année dernière, produit intéressant qui fut décliné en trois versions mais qui n’eut pas en France l’écho positif tant espéré par la marque. Le HTC U12+ saura-t-il convaincre ? C’est une excellente question et nous vous remercions de l’avoir posée…
Avant de rentrer dans le vif du sujet, intéressons-nous quelques instants au patronyme du nouveau-né. Si l’on saisit parfaitement la signification du « 12 », l’ajout d’un “+”en suffixe nous a un instant laissé penser que l’appareil serait accompagné d’une version un chouïa moins haut de gamme (et donc moins chère). HTC nous jure la main sur le coeur qu’il n’en sera rien et que le U12+ sera son seul produit haut de gamme en 2018, le « + » signifiant qu’il doit être comparé à des produits tels que le Galaxy S9+ de Samsung ou le P20 Pro de Huawei et non pas à leurs déclinaisons standards.
Fiche technique du HTC U12+
Fiche technique du HTC U12 Plus | |
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Dimensions | 156.6 x 73.9 x 8.7 mm |
Poids | 188g |
Ecran | Super LCD6 de 6" (DCI-P3) |
Définition | 2880 x 1440 pixels |
SoC | Snapdragon 845 |
OS | Android 8.0 Oreo + HTC Sense |
RAM | 6 Go |
Mémoire interne | 64 ou 128 Go |
MicroSD | Oui jusqu'à 400 Go |
Photo | Arrière : 12 MP f/1.75+ 16 MP f/2.6 Avant : 8 + 8 MP f/2.0 |
Connectivité | Bluetooth 5.0, WiFi 801.11 a/b/g/n/ac 2,4 et 5 GHz |
NFC | Oui |
Capteur d'empreintes / reconnaissance faciale | Oui / Oui |
Résistance à l'eau | IP68 |
Batterie | 3500 mAh |
Port de charge | USB-C |
Recharge rapide | Oui |
Recharge Qi sans fil | Non |
Coloris | Noir, Bleu foncé, fuchsia |
Prix | ±799 euros |
Processeur SnapDragon 845, puce graphique Adreno 630, 6 Go de mémoire vive : le HTC U12+ embarque tout ce que l’on peut attendre d’un smartphone haut de gamme en ce milieu d’année 2018. Notre exemplaire de test comporte deux emplacements pour micro SIM, dont l’un peut accepter une carte Micro SD. Détail agréable, celle-ci peut être considérée comme un traditionnel support de stockage secondaire ou comme une extension de la mémoire de stockage interne. Dans ce cas, les 64 Go de base s’additionnent avec la capacité de la carte micro SD, rendant l’installation d’applications possible. Attention toutefois : si la carte est défaillante ou retirée, toutes les données de l’appareil deviennent inaccessibles.
Design
L’année dernière, HTC avait fièrement annoncé que les concepteurs de son smartphone vedette s’étaient mis au LSD. Et comme on ne change pas les bonnes habitudes, le LSD est aussi de la partie avec le U12+ ! Soyez toutefois rassurés : il ne s’agit nullement ici de faire l’apologie de substances illicites (la drogue, c’est mal), LSD étant l’acronyme de Liquid Surface Design.
Concrètement, le U12+ est fait de métal et de verre teinté dans la masse. Cela confère à l’appareil un aspect brillant et des courbes très agréables à l’oeil… tant qu’il n’est pas recouvert de salissures, la surface en verre captant avec application la main très empreinte de doigt. Nous vous recommandons particulièrement le modèle bleu de toute beauté et dont la face arrière translucide laisse voir les entrailles du smartphone.
HTC a de plus le bon gout de fournir une coque transparente de bonne qualité ne dénaturant pas l’aspect de l’U12+. La face arrière héberge le lecteur d’empreintes digitales, un flash LED bi-tons ainsi que le module photo-vidéo bi-objectifs sur lequel nous reviendrons en détail un peu plus loin.
Les flancs de l’appareil sont faits d’un métal teinté dans la masse. On y trouve un connecteur USB-C sur la face inférieure (pas de jack audio, il va falloir s’y habituer), un tiroir recevant les cartes SIM et Micro SD sur le flanc gauche tandis que le flanc droit abrite ce que nous pensions être trois touches mécaniques contrôlant le volume et la mise sous tension. Il n’en est rien puisque les commandes sont entièrement tactile, un moteur haptique émettant une légère vibration lorsqu’on les presse.
Cela n’a l’air de rien, mais la suppression des touches physiques fait de l’U12+ le premier smartphone disponible en France totalement dénué de pièces mécaniques (même l’iPhone conserve un commutateur afin de couper le son).
Cette particularité est un bénéfice collatéral de la technologie Edge Sense, ici présente dans sa version 2.0. Edge Sense, c’est un peu comme les épinards ou les brocolis : soit on aime dès le début, soit on ne s’y fera jamais. Cette technologie, inaugurée sur le HTC U11, rend les côtés de l’appareil sensible à la pression et autorise ainsi le déclenchement d’actions. Celles-ci sont au nombre de trois (presser, presser longuement et double-appui) auxquelles on pourra affecter l’une des actions prédéfinies (invocation de l’assistant vocal, lancement de l’appareil photo, capture d’écran, etc).
HTC misait beaucoup sur Edge Sense lors du lancement de l’U11 et avait annoncé dans la foulée qu’un kit permettrait l’intégration des commandes Edge Sense dans les applications des développeurs souhaitant s’en donner la peine. Manifestement, l’appel n’a pas eu les effets escomptés et HTC a donc changé sa stratégie en autorisant désormais l’utilisateur à définir lui-même le comportement des pressions Edge Sense application par application. Un assistant bien fait facilite la création d’actions, celles-ci se limitant à simuler la pression d’une zone de l’écran. On pourra par exemple dérouler un menu dans une app ou valider une zone de dialogue par une pression simple ou double (les deux seules actions disponibles par chaque application).
Avec Edge Sense 2.0, HTC fait preuve d’une indéniable créativité, mais est-ce vraiment suffisant pour imposer son produit ? Après une semaine d’un usage quotidien, nous nous sommes habitués à utiliser ce mécanisme de pression et y avons trouvé quelques avantages (notamment pour le lancement de l’appareil photo). Si vous ne vous y faites pas, Edge Sense est entièrement désactivable. La personnalisation application par application est une bonne idée qui n’est à notre avis pas poussée assez loin : on aimerait pouvoir enchainer plusieurs actions lors d’une simple ou double pression.
Ecran
Certains de nos lecteurs vont adorer l’écran de l’U12+ puisqu’il est l’un des rares du moment à ne pas céder à la mode de l’encoche. Il est ainsi composé d’une dalle SuperLCD de 6’’ au ratio 18:9 affichant 1440×2880 pixels (soit une densité de 537 ppp) protégée par une dalle de verre Corning Gorilla 5. L’emploi du LCD au lieu de l’OLED n’est ici pas un problème tant l’image affichée est propre.
On peut d’ailleurs changer son profil colorimétrique afin d’obtenir un affichage proche de la réalité ou aux tons plus chauds en sélectionnant respectivement les profils DCI-P3 ou sRVB. Bien sûr, des réglages manuels permettent d’affiner tout cela.
A l’utilisation, nous n’avons rien à reprocher à cet écran que nous trouvons fort abouti : les couleurs sont fidèles, la rémanence quasi inexistante et les contrastes parfaitement gérés. HTC démontre une fois de plus qu’un bon écran LCD vaut mieux qu’un écran OLED moyen.
Performances et interface
Le HTC U12+ est équipé d’un SnapDragon 845 épaulé par 6 Go de mémoire vive. Cela vous rappelle quelque chose ? A nous aussi puisque ce processeur et cette quantité de RAM se retrouvent dans la plupart des haut de gammes actuellement commercialisés (si l’on excepte Samsung avec l’Exynos et OnePlus qui frime avec 8 Go de RAM sur deux de ses trois modèles). Dès lors, on ne sera pas étonné de l’excellent niveau de performance offert par l’appareil qui fait à peu de choses près jeu égal avec la concurrence.
Android 8.0.0 est de la partie avec l’intégration des mise à jour de sécurité de mars 2018. Notre modèle étant une pré-série, espérons que la version définitive sera équipée des derniers patches de sécurité. HTC proclame fort officiellement que la mise à jour vers Android P (affectueusement baptisé Android Patate par la Rédaction, faute de nom officiel) sera fournie et nous n’avons aucune raison d’en douter. Reste à savoir quand celle-ci interviendra.
La surcouche maison HTC Sense tire partie de Edge Sense 2.0 en autorisant une personnalisation des actions liées à la pression. L’initiative la plus intéressante en la matière est à notre avis Edge Launcher, sorte de menu circulaire apparaissant lorsqu’on presse les bords du smartphone et qui donne accès aux apps, paramètres et contacts les plus souvent utilisés. Tout cela est personnalisable, tant pour la séquence de pression affichant le menu que sur son contenu. Très pratique, Edge Launcher devient vite indispensable pour peu que l’on adopte le mécanisme de pression des bords.
On apprécie aussi la gestion évoluée de la barre de navigation qui peut être ordonnée selon son désir et même étendue à une seconde barre, disponible par un glissement du doigt. Quelques fonctions utiles sont disponibles comme l’activation de l’enregistrement ou de la capture d’écran, l’affichage des paramètres rapides ou encore le mode « une main ».
Plutôt que de développer son propre assistant vocal, HTC reprend celui de Google et s’empare aussi d’Alexa, non disponible en français au moment de ce test. Le taïwanais ne laisse toutefois pas tomber l’idée de s’installer chez vous et continue de proposer Edge Companion qui fournit aide et conseils personnalisés sous la forme de cartes. On peut bien sûr complètement désactiver Edge Companion si on n’en voit pas l’utilité.
L’intelligence artificielle, argument choc de la concurrence (et utilisé par HTC pour ses produits précédents) est étrangement absente. Questionné à ce sujet, le constructeur se fait plutôt discret sur le sujet et explique que l’IA telle qu’elle est envisagée par la concurrence n’en est pas vraiment et qu’il s’agit – ô surprise – plutôt d’un artifice marketing que d’autre chose. Bref, Skynet n’est pas pour demain…
Avec l’EMUI 8 de Huawei / Honor, la surcouche logicielle concoctée par HTC nous semble être l’une des plus abouties du moment. Conjuguée à la puissance de calcul du processeur SnapDragon 845, elle offre une expérience d’utilisation fluide. Un vrai régal.
Audio
L’audio fait partie des marottes de HTC et le constructeur a toujours été imaginatif en la matière. L’U12+ n’échappe pas à la règle : il est ainsi équipé de la technologie BoomSound (diffusion stéréophonique).
Sans être « chamboulé » par la qualité du son produit (comme l’affirme le constructeur sur son site), nous devons reconnaitre que le résultat est plutôt convaincant en mode cinéma et un peu moins en mode musique où les basses, déjà peu présentes, s’effacent au profit des médiums. On privilégiera donc le premier au détriment du second. Quoiqu’il en soit, le HTC U12+ permettra de regarder dans de bonnes conditions une série, un clip ou un film.
Pour l’écoute au casque, pas question ici de réouvrir le dossier du jack-audio-disparu-qui-nous-manque-trop-et-c’est-la-fin-du-monde. En revanche, on ne peut que regretter l’absence d’un adaptateur USB-C vers jack 3,5mm qui fait désordre pour un produit de ce prix. Il faudra donc investir quelques euros supplémentaires dans cet appendice disgracieux ou faire avec les écouteurs USonic accompagnant le smartphone.
Et pour tout dire, ceux-ci constituent une excellente surprise tant le son qu’ils produisent est bon ! À la première utilisation, le smartphone propose la création d’un profil audio spécifique à la morphologie de votre système auditif. On ne rentrera pas ici dans les détails techniques et physiologiques mais le résultat est saisissant : le DAC intégré fait un excellent boulot, les écouteurs reproduisent correctement le spectre sonore, la spatialisation de la scène sonore est bonne et le système d’annulation de bruit (géré par le smartphone et non pas par les écouteurs) raisonnablement efficace.
Précisons au passage que la qualité d’écoute dépend bien entendu de celle de la source : une sources Hi-Res Audio (comme par exemple Qobuz, le service de streaming haute qualité que nous avons utilisé ici pour nos tests) donnera bien entendu un meilleur résultat qu’un MP3 compressé à 128 Mbps.
Photo et vidéo
(Vous ne trouverez malheureusement pas de captures d'écran de l'interface photo/vidéo, tous les raccourcis et applications tierces autorisant l'opération ne fonctionnant pas sur cette version de l'U12+.)
HTC a été l’un des premiers constructeurs à s’aventurer dans les modules photo dorsaux bi-objectifs avec l’EVO 3D sorti en 2011 (échec retentissant) puis le One M8 en 2014, bien plus convaincant à défaut d’être totalement réussi. A notre connaissance, l’U12+ est le premier smartphone commercialisé en France à être doté de deux modules bi-objectifs.
Le module bi-objectifs frontal est capable de produire des portraits proposant un flou d’arrière-plan artificiel. Il est pour cela constitué de deux capteurs 8 Mpxls, chacun étant équipé d’un objectif 28 mm f/2. Pas de zoom, donc (ce n’est de toute façon pas utile sur un appareil frontal, à moins d’avoir une passion pour la photographie de points noirs) mais des fonctions jugées indispensables par les amateurs de selfies : mode beauté, stocker en réalité augmenté, selfie panorama, HDR, etc.
Certains amateurs du genre vont rapidement atteindre l’extase, l’ensemble étant convaincant, simple à utiliser et produisant des images de qualité. Sans oublier la captation vidéo frontale, disponible en Full HD et qui fait le boulot.
L’appareil photo dorsal est équipé de capteurs 12 et 16 Mpxls, respectivement accompagnés de lentilles 25 mm f/1,75 et 50 mm f/2,6 (en équivalent 24×36), ce qui permet à HTC d’annoncer un zoom 2X sans perte. Au-delà, on pourra bénéficier (ou subir, selon le point de vue) d’un zoom hybride 10x numérique qui essaye tant bien que mal de ne pas trop détruire les détails des images shootées.
Une double stabilisation optique + numérique ainsi qu'autofocus hybride à détection de phase et laser participent grandement à la qualité photographique. Un mode Pro permet le débrayage des automatismes de prise de vue (sensibilité, correction d’exposition, balance des blancs, temps d’obturation et mise au point) tout en autorisant l’enregistrement d’images au format DNG RAW (l'équivalent numérique du bon vieux négatif, particulièrement apprécié des photographes chevronnés).
Les modes scènes sont étonnamment absents. Il faudra se contenter de la prise de vue automatique ou passer en en prise de vue Pro où sont bizarrement logés les modes nuit, action et macro.
Le mode portrait est assez efficace en bonne luminosité et un poil moins lorsqu’elle baisse. Nous avons réussi à shooter de jolis portraits ou scènes dotés d’un flou d’arrière-plan très convaincant à défaut totalement exempt de défauts. Le bokeh peut être géré automatiquement ou ajusté par le photographe au moment de la prise de vue, aucune modification de son intensité n’étant possible a posteriori.
La qualité des images est bonne, voire même très bonne en luminosité convenable, tant en grand-angle qu’en téléobjectif. L’autofocus tient sa promesse de rapidité et procure une mise au point précise. On l’aura compris, l’U12+ est un appareil photo intéressant tant que l’on n’est pas accro aux filtres créatifs ou aux modes scènes, quasiment absents. Les images produites sont très honorables, ce qui positionne l’U12+ en concurrent crédible de Samsung et Huawei, ténors en matière de photographie.
HTC a particulièrement soigné la captation vidéo puisqu’il est possible d’enregistrer des séquences en 4K UHD 60 im/s avec stabilisation optique (limitées à six minutes par prise). La captation Full HD monte jusqu’à 240 im/s afin de produire de jolis ralentis et on pourra même s’adonner aux joies simple de l’hyperlapse, déclinaison sophistiquée et stabilisée du timelapse.
En captation traditionnelle, on pourra zoomer assez facilement et sans à-coups depuis l’interface grâce à une curseur virtuel plutôt bien foutu, le zoom numérique étant nettement plus acceptable sur des images animées. Signalons aussi la fonction Focus Acoustique qui autorise une sorte de « zoom audio » sur la scène en train d’être filmée afin d’atténuer les bruits environnants.
Autonomie
L’autonomie de l’U12+ est correcte, mais pas extraordinaire. En utilisation intensive, on atteint tout juste une journée sans passer par la case ravitaillement, ce qui semble peu surtout compte-tenu de la capacité très honorable de la batterie (3500 mAh).
Est-ce dû à un manque d’optimisation du processeur, d’Android ou des deux ? Difficile de le dire, mais il est vrai qu’un nombre non négligeable de smartphones équipés d’un SnapDragon 845 souffrent du même problème. Il est toutefois possible d’améliorer un peu l’autonomie en activant le mode « économie d’énergie » dans les paramètres et en réduisant la résolution de l’écran.
Afin de charger la batterie, il faudra se contenter du chargeur USB-C QuickCharge 3.0, l’U12+ étant dénué de la recharge par induction. « ET ALORS ??? » nous hurle dans les oreilles Romain qui s’est fendu il y a peu d’une chronique anti-iQ (avec laquelle nous ne sommes pas du tout d’accord). Et alors, nous continuons de penser que la recharge à induction (aussi imparfaite soit-elle) est un atout, notamment lors d’une utilisation semi sédentaire où brancher-débrancher un câble plusieurs fois dans la journée devient vite fastidieux. Et comme son implémentation ne fait pas véritablement monter le coût d’un smartphone (surtout lorsqu’il est équipé d’un dos en verre), nous regrettons ici son absence.
Prix et date de sortie
Présenté à la presse le 23 mai dernier, le HTC U12+ sera disponible à partir du 27 juin au prix de 799 € (hors abonnement). Il sera distribué par les enseignes habituelles (Amazon, Fnac, Darty, Boulanger, etc) . Parmi les opérateurs, seul Orange a pour l’instant officiellement confirmé qu’il le proposerait à ses clients.
800 € pour un smartphone comme le HTC U12+, est-ce bien raisonnable ? A taille d’écran et équipement similaires, il se positionne face au Galaxy S9+ de Samsung ou au P20 Pro de Huawei avec un prix catalogue inférieur (et sans encoche, pour ceux qui n’apprécient pas cette mode).
Malheureusement, HTC n’a plus sa notoriété d’antan auprès des acheteurs potentiels et ses ventes risquent de pâtir d’un tarif que nous trouvons un peu trop élevé. C’est d’autant plus dommage qu’il possède de nombreux atouts.
Les dernières infos sur le HTC U12+ :
A l'issue de ce test, nous sommes à la fois ravis et tristes.
Ravis car le produit est bon, voire même très bon sur bien des aspects. L'audio et la vidéo sont des atouts maitres de l'U12+, tout comme la photographie grâce à deux modules bi-objectifs très convaincants. Bien sûr, il manque des filtres photos applicables en temps réel et quelques autres broutilles peuvent agacer (comme la limite de 6 minutes consécutives d'enregistrement vidéo), mais ce n'est pas grand-chose. Autres sujets d'enthousiasme, l'interface Sense, l'exploitation de la technologie Edge et la qualité de l'écran.
Pourquoi sommes-nous tristes, alors ? Malgré tous ces points positifs, l'U12+ risque de ne pas connaitre le succès qu'il mérite car il est cher (même s'il est meilleur marché que certains de ses concurrents directs, mieux installés sur le marché) et arrive bien trop tard dans l'année pour se faire véritablement connaitre. Certes, Apple arrivera nettement plus tard... mais la pomme californienne jouit d'une telle notoriété que la planète entière entendra parler du futur iPhone.
- Design réussi
- Qualité de l'écran
- Performances
- Qualité audio (avec et sans écouteurs)
- Mode portrait convaincant
- Captation vidéo
- Double caméra avant
- Surcouche Sense efficace
- Pas d'encoche (certains apprécieront)
- Autonomie un peu juste
- Pas de charge à induction
- Prix un peu trop élevé
- Pas d'encoche (certains le regretteront)
- Pas de jack audio (au grand désespoir des amateurs de vieilleries)