Test Huawei Freebuds 5i : le son HD démocratisé et bien restitué

Notre avis

Les Freebuds 5i de Huawei arrivent sur le marché français. Comme à l’accoutumée pour le constructeur chinois, l’objectif est de séduire des consommateurs exigeants, mais qui recherchent surtout un bon rapport qualité/prix sous la barre symbolique des 100 euros. Par rapport à la génération précédente (Freebuds 4i), ils sont certifiés LDAC et donc capables d’accepter un son haute définition. L’acoustique est-elle à la hauteur ? L’autonomie n’est-elle pas explosée ? Les réponses sont ici et nulle part ailleurs.

Ecouteurs sans fil à réduction de bruit Bluetooth Huawei Freebuds 5i Île Bleu

Après les Redmi 4 Pro de Xiaomi, c'est au tour d'un autre leader chinois de commercialiser ses écouteurs HD. Il existait déjà un modèle avec un son haute définition HD chez Huawei, les Freebuds Pro 2, mais leur prix ne les rendait pas nécessairement accessibles à toutes les bourses. Avec les Freebuds 5i, le constructeur entend démocratiser le son haute définition. Avec l’embargo des États-Unis, la concurrence des spécialistes de la HiFi ou de l’électronique, réussir à séduire le grand public est un véritable casse-tête chinois pour Huawei. Le test des Freebuds 4i nous avait pourtant fait forte impression au printemps 2021. Malheureusement, la complexité d’installation de l’app (uniquement Android) et sa rusticité grevaient sensiblement son apothéose.

Prix et disponibilité

Les écouteurs true wireless Huawei Freebuds 5i sont disponibles en France au prix de 99,99 euros à partir du 11 janvier 2023 sur le site officiel de Huawei. En dehors du site, on retrouvera également les écouteurs chez Fnac et Darty en février 2023.

Les Freebuds 5i sont disponibles en France dans les trois coloris suivants :

Fiche technique des Freebuds 5i

Huawei Freebuds 5i
ColorisNebula Black,Isle Blue,Ceramic White
PoidsÉcouteurs : 4,9 g (x 2)
Boitier : 33,9 g
DimensionsÉcouteurs : 30,9 x 21,7 x 23,9 mm (x 2)
Boitier : 48,2 x 61,8 x 26,9 mm
BatterieÉcouteurs : 55 mAh (x 2)
Boitier : 410 mAh
Réduction de bruit activeoui
Codec AudioAAC, SBC, LDAC
ConnectivitéUSB-C, Bluetooth 5.2
Certification IP54

Design du boitier

Huawei a cherché à se distinguer d'Apple et de Samsung. Ce n’est ni un étui ordinaire d’Airpods avec rangement vertical, ni un modèle écrin à bijou à la coréenne. Le boitier de ces Freebuds 5i ressemble encore à celui de son vénérable aïeul Freebuds 4i, mais le constructeur chinois à encore arrondi la ligne. Le boitier ressemble à un galet.

Cette perception est encore plus flagrante avec notre modèle de test « bleu ile ». C’est un gris clair tirant sur le bleu, moucheté de minuscules pointes de noires et gris clair. Un galet comme on en trouve sur la plage. L’équipementier de l’Empire du Milieu a tout de même aplani son dos pour éviter que le boitier ne roule… jusqu’à la mer. Le boitier est fabriqué en plastique lisse, mat. La version blanche est en plastique brillant alors que la version noire est mate. Pour chercher la petite bête, on relèverait que l’étui fait peut-être un peu « plastoc » et qu'il ne plaira pas à tous. Mais des gouts et des couleurs, il ne faut discuter…

 

Huawei annonce une réduction de 18% du volume par rapport à la génération précédente. Pour être plus objectifs, sur notre balance, nous constatons qu'il pèse 3,4 g de moins que celui des Freebuds 4i, déjà très fluets. La fermeture avec des microaimants est excellente, mais assez sonore. D’autres aimants maintiennent soigneusement les écouteurs à la verticale. Les contacteurs sont dorés pour une meilleure conductivité. Même en cas de chute, les risques que l’étui s’ouvre et que les écouteurs s’échappent sont donc minimes.

Sous le logo Huawei, on distingue une minuscule LED. Quand on ouvre le clapet, elle s’allume en vert (batterie de l’étui à plus de 30%) ou en orange (moins de 30%). Cette diode électroluminescente indique également la détection Bluetooth lors de l’appairage. Un petit bouton sur le côté droit est dédié justement à l’appairage.

Design des écouteurs

Les Freebuds 5i reprennent la forme caractéristique des écouteurs Huawei : un « bourgeon » oblong sur lequel est greffée une barre rectangulaire de 2,85 cm de long. Un mélange de forme organique au contact du pavillon de l’oreille avec une protubérance rectiligne pour la communication. Là encore, on adore ou on déteste. Ce type de dispositif avec béquille ou tige a le mérite d’orienter les microphones en direction de la bouche pour une meilleure communication vocale. Ce n’est pas pour rien si c’est justement le design adopté par Apple, les pionniers des écouteurs true wireless. Les écouteurs true wireless sont de la même couleur que l’intérieur des boitiers : un plastique brillant.

Comme pour le boitier, les écouteurs ont subi une petite cure minceur. Environ 0,6 g éliminé par rapport aux Freebuds 4i. On est encore loin des Airpods 2e génération, mais on s’en rapproche. Désormais, ces écouteurs sont certifiés IP54. Vous ne pourrez pas vous baignez avec ou même les faire tomber dans l’eau. Toutefois, ce dispositif sonore (et non le boitier) résiste aux éclaboussures d’eau (non salée) et à la transpiration modérée.

Ergonomie des écouteurs

La légèreté des Huawei Freebuds 5i ne doit toutefois pas faire oublier que ces écouteurs ont tendance à glisser de nos esgourdes. Habituellement, les embouts standards (taille moyenne) conviennent et ne bougent pas. Ici, ils s’échappent. Avec des embouts de taille supérieure, le problème disparait quand on est statique. Cependant, pour les sportifs cette mésaventure pourrait arriver au plus mauvais moment. Ces écouteurs sans-fil ont le mérite d’être très confortable. On les oublie à ses oreilles très facilement. La tige ne permet pas seulement de diriger les micros vers la bouche. Elle contient un dispositif de contrôle tactile sur lequel nous nous étendrons davantage dans le paragraphe suivant.

App et fonctionnalités

Huawei subit l’embargo commercial des États-Unis depuis 2019. Aussi, l’application pour contrôler les Freebuds n’existe pas sur le portail d’apps de Google Play Store. Il est nécessaire d’installer AI Life, en passant par le portail d’apps de Huawei AppGallery ou en téléchargeant directement le fichier APK  depuis le site Huawei. Le plus simple est de scanner le QRcode se trouvant sur la boite. Il dirige vers le portail AppGallery, mais heureusement la création d’un compte AppGallery ou Huawei n’est pas requise. L’application Ai Life est un logiciel généraliste, qui permet de connecter tous les appareils de la galaxie du constructeur.

L’app AI Life sur Android ressemble à Xiaomi Earbuds, elle-même inspirée des Airpods. Une interface claire et bien structurée. Elle indique sous forme de pourcentage la capacité de la batterie de chacun des écouteurs et du boitier. Comme la plupart des applications pour écouteurs nous direz-vous… Eh bien pas tout à fait. Pour une raison indéterminée, la charge des Freebuds 5i n’est pas strictement incrémentielle (de 1 en 1), mais par palier (de 5 en 5). Elle donne l’illusion d’une autonomie supérieure à la réalité. C’est assez troublant.

AI Life sur Pixel 6a
AI Life sur iPhone

Comme le mode double connexion est un des atouts de ces écouteurs Huawei, l’application indique les différents appareils connectés ou connectables aux Freebuds 5i. Elle autorise la déconnexion d’un smartphone ou tablette. L’application est exploitable depuis un appareil appairé autre que celui diffusant vos musiques. Ça n’a l’air de rien, mais c’est assez pratique. On peut ainsi modifier ses réglages.

Pour rester sur la partie contrôle, intéressons-nous désormais à la gestion tactile. La logique de fonctionnement est plutôt bien étudiée : un panneau par geste. Et pour chaque geste, la personnalisation existe pour l’appel téléphonique, mais également pour chacun des écouteurs.

Les contrôles tactiles sur Android
Les contrôles tactiles sur iPhone

Ainsi, tapoter deux fois l’écouteur permet de :

Appuyer et maintenir appuyé :

Glisser le doigt :

Les gestes et contrôles sont ainsi bien exploités. On est juste surpris que la mise en pause/lecture nécessite deux tapotages alors que sur la plupart des écouteurs à gestion tactile, un seul suffit.

Le reste des fonctions est conventionnel. On trouve ainsi la détection des écouteurs en cas de perte. Cette fonctionnalité lit un son au volume maximal, et non crescendo comme beaucoup d’autres écouteurs. On trouve également un test de port d’embout, pompeusement dénommés H-Protect. Pour la petite histoire, il a évalué que les embouts standards étaient corrects alors qu’ils tenaient mal dans les oreilles. Le test avec les mêmes oreilles et des embouts plus grands était aussi positif…

Dans la section Paramètres, on trouve l’option permettant de suspendre la lecture lorsque les écouteurs sont retirés de vos écoutilles. Une option autorise également de réduire la latence. C’est pratique pour les jeux vidéo ou pour regarder des films. Sur les Freebuds 4i, ce paramètre n’était opérationnel que pour les smartphones ou tablettes sous EMUI 11 ou version ultérieure. Désormais, tous les appareils Android et même iOS en profitent.

AI Life sur Android
AI Life sur iPhone

À la différence de son compatriote Xiaomi, Huawei a fait l’effort de produire une version d’AI Life pour les appareils Apple sous iOS, en français s’il vous plait. En clair, les possesseurs d’iPhone ou d’iPad profitent de la réduction active du bruit et des raffinements découlant de l’app. Un atout massue sur les écouteurs Xiaomi, mais également sur tous les écouteurs d’autres constructeurs ancrés à l’écosystème Android. Les différences avec l’app Android sont peu notables. L’interface graphique est à peu de chose près la même.

Même les trois niveaux d’ajustement de réduction du bruit sont identiques. Huawei a poussé le bouchon à exploiter l’assistant vocal Siri à la place de Google ! De plus, AI Life indique la qualité du son (SQ pour standard Quality et HQ pour High Quality) alors qu’IOS ne supporte que l’AAC et non pas le codec LDAC… À part cela, toutes les fonctions (localisation, test des embouts, détection de port, faible latence audio…) proposées sur Android sont disponibles sur iOS. C’est assez rare pour le remarquer.

Recherche LDAC désespérément (enfin presque)

À propos du LDAC, nous avons été confrontés à des phénomènes inexpliqués. Rien à voir avec Stranger Things ou X-Files ; la vérité est ailleurs. Alors que notre Pixel 6a de test supporte le LDAC (déjà testé sur les Xiaomi Redmi Buds 4 Pro), les Huawei Freebuds 5i refusaient de fonctionner avec ce codec (même après passage en mode développeur) et se cantonnaient au codec SBC ou AAC, avec une qualité maximale d’échantillonnage de 44,1 kHz sur 16 bits. Rien à voir avec du son HD. En revanche, le LDAC « passait » sur de vieux Samsung S7 ou Xiaomi Redmi Note 7.

Après plusieurs tentatives, le Pixel 6a a enfin autorisé la diffusion audio HD en LDAC avec un taux d’échantillonnage maximal de 96 kHz sur 32 bits et un débit de 990 kbit/s. Malgré les passages manuels sur d’autres codecs (SBC, AAC), l’activation du son HD LDAC n’a plus posé de problème, sans explications. Pour l’anecdote, même quand les paramètres audio étaient configurés en LDAC/Audio HD, AI Life indiquaient une qualité du son « SQ » pour Standard Quality… Bref ça doit encore être un coup des illuminati et Mulder & Scully ont du boulot.

Réduction active du bruit

Huawei se targue d’être passé d’une réduction de bruit de -22 dB sur les Freebuds 4i à -42 dB sur les Freebuds 5i. L’écart est immense… et probablement exagéré. Certes, l’ANC (Active Noise Control) est puissant, mais il n’égale pas celui de modèle haut de gamme (Samsung Buds2 Pro ou Sony S). On est toutefois dans la même gamme d’élimination du bruit que les Xiaomi Redmi Buds 4 Pro plafonnant à -43 dB. Huawei se vante d’utiliser une armée de réseaux neuronaux pour annuler les bruits extérieurs et filtrer les voix.

En pratique, la réduction active du bruit est satisfaisante sur les voix vous entourant. Lors de transports, le bruit blanc des trains ou les grincements de bus/métro sont plutôt bien éliminés, mais ils sont encore perçus à faible volume. Les bruits sourds et graves comme le grondement d’un bateau sont moins bien réduits. Comme sur les Xiaomi Redmi Buds 4 Pro, les Freebuds 5i disposent de trois modes ANC. Le mode cosy est « idéal pour les endroits ou il y a peu de bruit ». Le mode général convient pour les endroits ou il y a du bruit. Le mode Ultra est « idéal pour les endroits où il y a beaucoup de bruits ». En pratique, nous avons conservé le mode Ultra pendant nos tests car il est le plus performant.

Acoustique

Sur les écouteurs d’entrée et même moyenne gamme, la musicalité des écouteurs n’est pas malheureusement la priorité des constructeurs… ou des acheteurs. Sur ces Huawei Freebuds 5i nous avons été plutôt surpris. Si on est encore loin de modèles haut de gamme, la dynamique ou même la restitution de différentes plages de fréquences est très bonne. Comme à l’accoutumée, les médiums (dont les voix) sont bien reproduits, mais les aigus ou les graves sont également bien restitués, avec le codec SBC ou mieux AAC. Évidemment, on ne va pas tutoyer les graves des Samsung Buds2 Pro ou Sony S, mais on dépasse les Xiaomi Redmi 4 Pro dans la même zone tarifaire. Huawei a semble-t-il conservé la recette des 4i avec des haut-parleurs dynamiques de 10 mm palpitant de concert avec un diaphragme en composite polymère.

Avec de la musique HD en streaming (Spotify Premium, Deezer Plus…) ou en local (FLAC, AAC+, OGG…), le résultat est encore meilleur puisque les Freebuds 5i tirent parti de la certification LDAC. Rappelons que ce codec de transmission (à ne pas confondre avec celui de production comme MP3 ou WAV), développé par Sony, est capable de diffuser vos sons avec une qualité de 96 Khz (contre 44,1 Khz sur un CD) échantillonnés jusqu’en 32 bits avec un débit maximal de 990 kbit/s. En clair, ce codec HD promet plus du double de la qualité standard d’un CD et encore plus pour un codec avec perte comme le MP3. Toutes les subtilités de vos chansons préférées, dans les aigus comme dans les graves sont restituées grâce à ce son haute définition. Mais supporter le codec LDAC et en tirer profit sont deux choses différentes. Les Xiaomi Redmi Buds 4 Pro supportaient ce codec, mais l’acoustique (matérielle et logicielle) ne pouvait l’exploiter. Sur ces Huawei Freebuds 5i, la symbiose est opérée.

Comme nous vous le rappelons systématiquement chez Phonandroid, disposer d’un appareil certifié HD c’est bien, mais c’est une coquille vide si vos sources audio (et vidéo) ne le sont pas également. Les offres gratuites de plateformes de streaming diffusent à un débit bridé de 160 kbit/s (Spotify) à 320 kbit/s (Deezer) et une qualité dégradée (puisque la compression de la musique s’effectue avec une perte de qualité). Donc, les Freebuds 5i ne vont pas transformer un pauvre MP3 (128 kbit/s) ou une musique en streaming standard en expérience pour mélomanes puisqu’il n’existe aucun logiciel pour upscaler (=augmenter) la qualité comme l’UHQ (Ultra High Quality) sur les smartphones Samsung, ni d’égaliseur manuel.

Il faudra se contenter d’un égaliseur automatique boostant les graves ou les aigus. Pour profiter pleinement de ces écouteurs HD, il conviendra de passer à la caisse et prendre une offre payante sur des plateformes classiques, ou mieux spécialisées (le français Qobuz ou l’américain Tidal, par exemple). Idéalement, pour éviter d’exploser votre forfait data, écoutez vos musiques en local (sur mémoire interne, externe, WiFi) avec le codec FLAC/ALAC.

Autonomie et charge

En général, le passage d’une qualité standard à une qualité haute définition est plaisant pour les oreilles, moins pour la batterie. Les Huawei Freebuds 5i ne font pas exception à la règle. Certes, en écoute standard (AAC 44,1 kHz, sans ANC), les écouteurs se passent d’une charge pendant 8h30. Mais, elle tombe à 7h30 en activant la réduction active du bruit. C’est légèrement moins bien que la génération précédente, mais ça reste meilleur que les Apple Airpods de 3e génération. Il est vrai que Huawei a conservé la même capacité (55 mAh) pour chaque écouteur alors que le module de compression/décompression est plus performant puisque Haute Définition.

En activant le codec LDAC, avec le débit et codage maximum, l'autonomie chute drastiquement. Il faut tabler autour de 3h30 en lecture HD en qualité optimale (taux d’échantillonnage à 96 kHz, 32 bits par échantillon, débit à 990 kbit/s) avec ANC activé. Sinon, 4h30 de lecture HD avec ANC désactivé. C’est beaucoup mieux que les Xiaomi Redmi 4 Pro, avec ou sans ANC. Avec le mode transparence (Perception), l’autonomie atteint 8h30. Nous avons noté des autonomies similaires sur Android et iOS. Précisons que sur iPhone et iPad, le codec LDAC n’étant pas pris en charge, l’autonomie sera celle de l’écoute standard (SD en AAC).

Cependant, l’estimation discontinue de l’autonomie est malaisée. Comme nous vous l’annoncions dans le paragraphe consacré à l’app, la jauge n’est pas décrémentielle, mais par palier. Il existe donc une marge d’erreur de 5% pour les deux écouteurs et le boitier. Ce constant est heureusement nuancé par la rapidité de la charge des écouteurs. En 5 min, les Huawei Freebuds 5i sont chargés à 25%, soit 1h45 d’écoute avec ANC ou 2h15 sans réduction active du bruit. Pas mal. En 50% de charge en 10 min et charge complète en 30 min.

La charge des écouteurs consomme environ 25/30% de la batterie du boitier. Le constructeur chinois a eu la bonne idée de pratiquement doubler la capacité de celle-ci, par rapport aux Freebuds 4i. Avec 410 mAh embarqué, on est plus proche des 2,5 charges avec le boitier que de 3. Aussi, avec les écouteurs déjà chargés, on peut espérer 18h en écoute standard avec ANC et 28h sans ANC, avec un volume moyen. En écoute HD (LDAC), ce sera plutôt aux alentours de 12h15 avec ANC et 15h45 sans réduction du bruit.

Le boitier ne supporte pas la charge rapide. Avec un chargeur ultra rapide (25W), le boitier atteignait juste 10% en 5 min, 25% en 15 min, 50% en 35 min et 100% en 1h20. Il est d’ailleurs intéressant de remarquer que la charge des écouteurs commence quand le boitier est déjà chargé à 50% environ.

Notre Verdict

Les Freebuds 5i offrent un excellent rapport qualité/prix. Pour moins de 100 euros, ils offrent des prestations haut de gamme comme le son HD (LDAC), des contrôles tactiles, une très bonne autonomie (LDAC désactivé) ainsi qu’une réduction active du bruit paramétrable. Celle-ci est encore perfectible mais déjà en net progrès. Contrairement à d’autres écouteurs HD, l’acoustique est également de qualité, même si les graves manquent un peu d’ampleur. En revanche, ces écouteurs profitent d’une app Android et iOS (sans son HD) avec plusieurs fonctions communes. Si l’on fait exception de leur look, ces écouteurs true wireless ont donc tout pour plaire au plus grand nombre, et devraient devenir un best-seller.

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