Test du Huawei P40 5G : compact et champion de la photo, dommage qu’il ne soit pas tout public
-
109€
-
111.99€
-
112.99€
-
120€
-
130€
-
133.58€
-
141€
-
146.73€
-
151.11€
-
155€
-
162.37€
-
178.09€
-
200.82€
-
219.53€
-
240.34€
-
240.34€
-
248€
-
319.99€
-
399.99€
-
569.99€
Si le P40 de Huawei se veut le “petit” frère du P40 Pro, le smartphone n'a pourtant pas à rougir face à son aîné. Même SoC 5G, même RAM, même capteur photo principal, et même design à l'arrière. Mais alors, qu'est-ce qui différencie les deux modèles, à part la taille ? Nous avons testé l'appareil sous toutes les coutures pendant une dizaine de jours et voici nos conclusions.
En cette période de l'année soumise au confinement, Huawei prend le risque de sortir quatre nouveaux smartphones : les P40 Lite, P40, P40 Pro et P40 Pro+. Le pari peut paraître insensé, les ventes de smartphones étant en berne, mais Huawei ne déroge pas à sa règle de lancer ses nouveaux flagship toujours à peu près à la même période de l'année, quoi qu'il advienne. D'autant qu'il lui faut occuper le terrain en attendant de trouver une solution face à l'embargo états-unien, la concurrence ayant même réussi à lui dérober une place au classement mondial des ventes de smartphones.
Le P40 testé ici est donc un smartphone haut de gamme, qui affiche un design soigné, qui possède l'un des SoC les plus puissants à l'heure actuelle et qui bénéficie de capteurs photo dorsaux à faire pâlir la concurrence, qu'elle se nomme Apple, Google ou Oppo. En revanche, tout comme le P40 Pro et le Mate 30 Pro encore avant lui, le P40 ne bénéficie d’aucun service Google. Par conséquent, tout l’environnement dont les utilisateurs Android ont l’habitude s’en trouve considérablement restreint : il n’est pas possible de télécharger une application via le Google Play Store, de consulter sa messagerie à l’aide de Gmail ou de gérer son espace domotique via Google Home.
De prime abord, c’est franchement rédhibitoire et on se dit qu’on va vite se tourner du côté d’un autre smartphone, un modèle qui aura tout ce qu’il faut. Sauf que ce n’est pas si simple : certes, les GMS (Google Mobile Services) font cruellement défaut sur le P40 au premier démarrage. Mais Huawei offre plusieurs méthodes pour contourner le problème. Alors que vaut l'appareil à l'usage ? Peut-on réellement se passer des services Google ? Et en matière de photo, le couple Huawei/Leica fait-il toujours des prouesses ? En route pour le test de l'un des best-sellers de l'année.
Fiche technique du Huawei P40
Huawei P40 | |
---|---|
Dimensions | 148.9 x 71.06 x 8.50 (mm) |
Poids | 175g |
Ecran | 6.1" OLED FHD+ | 2340 x 1080p | 422ppi |
Chipset | Kirin 990 5G |
OS | Android 10 + EMUI 10.1 |
RAM | 8 Go |
Stockage | 128 Go |
microSD | Non (NM Card) |
Capteur principal | 50MP, f/1.9 + 16MP, f/2.2 + 8MP, f/2.4 |
Capteur secondaire | 32MP, f/2.0 |
Batterie | 3800 mAh (SuperCharge 22,5W) |
5G | Oui |
Biométrie | Scanner d’empreinte sous l'écran et reconnaissance faciale |
Résistance à l'eau | IP53 |
Design
D’entrée de jeu, on remarque que le P40 se destine en priorité à celles et ceux qui n’ont que faire d’un smartphone de grande taille et qui préfèrent, par habitude et par praticité, un téléphone compact. À l’heure actuelle, il s’agit sans nul doute du plus gros challenger du Galaxy S20 de Samsung.
Sur la face avant, pas de bords incurvés comme sur le grand frère, le P40 Pro. Le smartphone est assez classique et ressemble beaucoup au P30 sorti l'an passé. Face au précédent modèle, on note cependant deux petites différences : d’une part la présence d’un double capteur à l'avant, plutôt que d’un seul. Celui-ci est désormais situé sur la partie gauche de l’écran, et non en son centre. D’autre part, les bordures haute et basse sont plus fines sur le P40. De quoi lui offrir une taille d’affichage un tout petit peu grande, sans pour autant modifier sa définition.
Première constatation, et on s’y attendait : l’appareil est nettement plus compact que le P40 Pro, même s'il en conserve la “plaque de cuisson” à l'arrière. Il ne mesure « que » 14,89 x 7,11 x 0,85 cm, contre 15,82 x 7,26 x 0,9 cm pour son grand-frère. Il est aussi plus léger puisqu’on passe de 209 grammes dans le cas du P40 Pro à 175 grammes dans celui du P40. En revanche, sur les deux appareils, on ne peut s’empêcher de remarquer la présence d’un volumineux slot destiné à accueillir les capteurs photo à l’arrière.Pourtant, le P40 n’y gagne pas en nombre de modules photo face au P30 : les deux appareils profitent de trois capteurs chacun. Alors pourquoi Huawei n’a-t-il pas opté pour un slot identique à celui de l’an passé ? Tout simplement pour « uniformiser » sa nouvelle gamme d’appareils. Le P40 Pro et, à plus forte raison le P40 Pro+, ayant besoin d’un plus large et plus épais emplacement destiné à accueillir tous les capteurs photos, le P40 écope du même design. Une coque de protection viendra résoudre le problème et permettra d’offrir à l’appareil une meilleure stabilité lorsqu’il est posé à plat sur une table (oui, nous avons beaucoup de personnes dans notre entourage qui utilisent un smartphone de cette façon au bureau ou à la maison, même si ce n’est pas franchement l’idéal il faut bien l’avouer).
En revanche, et contrairement au P40 Pro qui est certifié IP68, le P40 est certifié IP53 : Huawei explique donc que « l'appareil a été testé dans un environnement contrôlé et certifié pour résister aux éclaboussures, à l'eau et à la poussière dans des situations spécifiques (répond aux exigences de la classification IP53 telles que décrites par la norme internationale IEC 60529). »
Écran et audio
En termes d’écran, on reste sur du 6,1″, comme pour le P30 Pro de l’an passé. La définition est toujours la même : 2340 x 1080 pixels en 422 ppi. De ce côté, rien ne change. En revanche, on note deux petites différences : d’une part les bordures noires en haut et en bas sont plus fines que sur le P30. Et d’autre part, le module du capteur photo frontal est désormais logé à gauche de l’écran, comme nous l'avons déjà évoqué plus haut. Ce même module s’enrichit au passage d’un second capteur, un module ToF 3D dédié à la reconnaissance faciale. Le résultat est un peu moins discret que pour le P30, mais cela ne nous a pas gênés outre mesure lors de nos tests.
Contrairement au P40 Pro, ici pas de fréquence de rafraîchissement à 90 Hz. Rien de réellement gênant, la technologie ne changeant pas fondamentalement les usages que l’on a d’un smartphone. Côté confort d'affichage, la luminosité a été revue et corrigée par rapport au P30 : les couleurs sont plus douces, la luminosité moins poussive. Parfait pour la consultation Web ou l'utilisation d'applications sérieuses. Ce qui ne veut pas dire que les jeux et le streaming de vidéos sont sans saveur, bien au contraire. Et si la balance colorimétrique ne vous convient pas à l'écran, il est toujours possible de la régler au mm près : via le module affichage et luminosité, Huawei propose un outil permettant de régler avec précision la chaleur ou la froideur des couleurs.
Enfin, la partie audio est assurée par un seul haut-parleur. Si le son qu'il propage est de qualité satisfaisante pour une écoute occasionnelle, les plus mélomanes lui reprocheront son manque de basse (comme toujours), mais surtout sa résonance un peu trop “plastique”, même lorsque le volume est réglé seulement à la moitié de sa capacité. Enfin, un seul haut-parleur à l'heure où un concurrent comme Xiaomi annonce un Mi 10 Pro pourvu de deux modules, c'est un peu léger. Huawei peut et doit mieux faire dans ce domaine, c'est certain.
Performances
Côté performances, on a droit ici à un Kirin 990 5G en guise de SoC, à 8 Go en guise de RAM et 128 Go en guise d’espace de stockage. À l’instar du P40 Pro, il n’existe qu’une seule configuration. Si l’on souhaite ajouter de l’espace, il convient de se tourner du côté des NM Card, ces toutes petites cartes inventées par Huawei et qui ne sont d’ailleurs compatibles pour l’instant qu’avec les smartphones de la marque.
Comme on s’y attendait après avoir testé le P40 Pro et le Mate 30 Pro, qui disposent aussi d’un Kirin 990, on s’aperçoit que ce dernier offre de belles performances. le SoC de Huawei n'est peut-être aussi puissant qu'un Snapdragon 865, mais il en est quand même très proche. Et il ne chauffe pas beaucoup non plus, contrairement à l'Exynos 990 de Samsung par exemple, lequel a la fâcheuse tendance à vite dégager un peu trop de chaleur, surtout lors d'une prise de vue prolongée.
En matière d’autonomie, le P40 gagne une batterie de 3800 mAh, contre un module de 3650 mAh pour le P30. Huawei maîtrisant depuis plusieurs années le sujet de l’autonomie, vous pouvez faire confiance au P40 pour tenir un peu plus d’une journée et demie sans broncher. C’est ce qui ressort de nos tout premiers tests. Néanmoins, en cette période de confinement, nous n’avons pu réaliser nos tests d’autonomie habituels. Le faible recours à une connexion 4G en situation de mobilité et la non-utilisation du GPS (que nous éprouvons normalement durant une heure par jour) ne nous ont pas permis de tester comme à l’accoutumée la gestion de la batterie de ce P40. Nous ne manquerons pas de mettre à jour ce test dès que la situation sera revenue à la normale. Notez en outre que, si le P40 Pro supporte la recharge sans fil, ce n’est pas le cas du P40. Dommage, mais on ne peut pas tout avoir.
Enfin, le modem 5G du P40 lui permet de profiter en théorie d’une bien vitesse de connexion et d’une stabilité accrue. Disons bien en théorie, car nous ne sommes pas en mesure à l’heure actuelle de tester le réseau 5G, le peu de point d’accès et le confinement ne nous permettant pas d’établir de réelles de comparaison avec la 4G.
Android 10 + EMUI 10.1 = et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants ?
En sortie d’usine, le P40 est pourvu d’Android 10 et de la surcouche EMUI dans sa toute nouvelle version, la 10.1. Le duo fonctionne à merveille et regorge de fonctionnalités plutôt bien vues. EMUI a fait ses preuves : par son interface tout d’abord, laquelle relooke très légèrement Android sans en modifier la moelle épinière. Par les nombreuses fonctionnalités qu’il propose ensuite, et qui permettent d’aller encore plus loin dans la gestion du smartphone.
La surcouche d'EMUI s'associe d'autant mieux à Android que, dans sa version 10.1, elle propose plusieurs fonctionnalités bien vues et utiles. On y trouve par exemple un nouvel assistant vocal Celia (activable, mais non disponible encore officiellement – voyez-le pour l'instant comme une simple préversion). On y profite également un mode permettant de caster l'écran, sans passer par Chromecast. Huawei y a également intégrer MeeTime, une alternative à Google Duo et qui vient pallier l'absence des applications Google. Enfin, Huawei a eu la bonne idée d'intégrer à EMUI 10.1 un mode écran partagé natif et intelligent. Au passage, notez que EMUI 10.1 est exclusif aux P40, P40 Pro et P40 Pro+, mais que près d'une trentaine de smartphones et tablettes vont en profiter dans le courant de l'année.
Aucun service Google, et alors ?
Si vous n’avez pas consulté notre test du P40 Pro publié récemment, voici un petit résumé de ce qui vous attend lorsque vous faites l’acquisition d’un téléphone récent signé Huawei. À cause de l’embargo imposé par les États-Unis, la marque chinoise n’a plus le droit de faire de commerce avec les principaux acteurs nord-américains de la tech. Cela signifie entre autres que Huawei n’a plus le doit d’embarquer de solutions Google dans ses appareils, à l’exception d’un système comme Android, lequel est disponible en Open Source. Les surcouches de sécurité dispensées par Google ne sont donc pas présentes sur ce téléphone. Autre inconvénient, et il est de taille : on n’y trouve aucune application Google, qu’il s’agisse du Play Store, de Chrome, de YouTube, de Maps ou encore de Gmail. Les adeptes du clavier Gboard devront se rabattre sur Swiftkey, du moins s’ils utilisent leur téléphone en tant que nouvel appareil, sans passer par une phase de migration depuis leur ancien smartphone.
Cette dernière précision a énormément d’importance. Car c’est justement par cette phase de « migration » ou de « clonage » que Huawei fait en sorte que ses utilisateurs ne soient pas non plus totalement dépaysés. Via l’application Phone Clone, il est possible de récupérer les applications, les paramètres et les fichiers multimédias dont on disposait sur son ancien smartphone. Et il n’est pas indispensable d’avoir un appareil de marque Huawei : si vous disposez d’un Samsung, d’un Xiaomi, d’un OnePlus ou de toute autre marque, l’opération marche dans les mêmes conditions.
Le clonage permet donc de récupérer une très grosse partie des applications que vous utilisiez jusqu’à présent. Dans notre cas, cela nous a permis de retrouver 75% environ de nos apps et jeux. En revanche, prenez garde : vous ne profiterez plus d’aucune mise à jour de ces applications, à moins qu’elles ne soient référencées dans l’AppGallery.
Mais qu’est-ce que l’AppGallery ? Cette application, les possesseurs d’un smartphone Huawei ou Honor la connaissent déjà : il s’agit du store alternatif embarqué sur l’ensemble des smartphones des deux marques. Si l’AppGallery pouvait paraître jusqu’à présent comme le parent pauvre des magasins d’applications pour les Européens que nous sommes (il est beaucoup mieux achalandé dans sa version chinoise), la boutique commence s’étoffer. Certes, on est encore bien loin du Play Store en termes de quantité, mais Huawei fait tout depuis quelques mois pour convaincre les éditeurs de porter leurs applications sur l’AppGallery. On y profite donc aujourd’hui d’Instagram, de Snapchat, de Twitter, et même d’applications signées Microsoft, comme Office, Microsoft News ou Microsoft Translator. On bénéficie également de liens permettant de télécharger des applications comme Facebook ou WhatsApp lorsque celles-ci ne sont pas directement accessibles depuis l’AppGallery.
Bien évidemment, l’AppGallery vous paraîtra peu garni si vous le comparez au Play Store de Google. Nous n’avons pas réussi à nous en contenter pendant plus de 3 jours. Il nous a fallu nous tourner du côté d’Aptoide, un autre store alternatif qui propose quant à lui de retrouver une très grosse partie des applications du Play Store.
Enfin, si vous êtes réticent à l’idée d’utiliser Aptoide, il est aussi possible de faire appel au store d’Amazon. On a tendance à l’oublier, mais ce store sécurisé propose lui aussi des milliers d’applications et de jeux populaires, parmi lesquels on trouve Hearthstone, Minecraft, Twitch, Plex, Facebook, Prime Video (évidemment), etc. En revanche, les applications ne sont pas toujours présentes dans leur version la plus récente.
Un ténor de la photo
Comme évoqué précédemment, le P40 profite de trois capteurs à l’arrière et de deux à l’avant. Commençons par l’avant tout d’abord. On y trouve un module de 32 MP (ouverture f/2.0) et un capteur ToF 3D. À l’arrière, on profite d’un capteur principal de 50 MP (ouverture f/1.9), tandis que le capteur ultra-grand-angle est de 16 MP (ouverture f/2.2). Enfin, on dispose d’un zoom optique x3 de 8 MP (ouverture f/2.4). Comme pour tous les flagship Huawei, les capteurs du P40 ont été travaillés en partenariat avec Leica.
Le capteur arrière principal est un véritable petit bijou technologique. Alors que le P30 offrait déjà un rendu et un piqué d’image remarquables, Huawei et Leica ont trouvé le moyen d’améliorer encore et encore la prise de vue. Tout comme son prédécesseur, la matrice du capteur principal n'exploite pas le classique RGB, mais se base sur du RYYB. Pour faire simple (en réalité c'est un peu plus compliqué que cela), lors de la prise de vue, le capteur fait fi du vert pour se concentrer sur le jaune.
Face au P30, le P40 voit ses clichés améliorés, notamment en termes de couleurs et de contraste. Les photos respectent davantage les couleurs ambiantes et les noirs sont légèrement plus prononcés. Si On y perd très légèrement en niveau de détails dans les zones les plus sombres sombres, on y gagne en qualité générale sur un cliché.
Le zoom optique x3 fait également des merveilles, comme le démontrent les photos ci-dessous. L'image et les couleurs sont hyper détaillées, on ne fait pas les frais d'un quelconque flou ou de zones trop pixelisées. L'image est parfaitement stabilisée, les couleurs sont vives et parfaitement restituées, sans être baveuses ni trop forcées. Bref, là encore, le P40 est à la hauteur de toutes les espérances.
L'appareil profite également d'un mode hybride x10 et peut monter jusqu'en x30 en numérique. En x10, le smartphone délivre là encore de très belles prises de vue. Si on y perd en piqué par rapport au x3 (et c'est tout à fait normal), les clichés restent parfaitement exploitables pour une utilisation sur le Web, par exemple. En revanche, en x30, les photos deviennent difficilement réutilisables, même si les sujets restent malgré tout visibles, comme sur l'exemple ci-dessous.
À noter que, et cela vous sera bien utile si vous adorez vous servir du zoom, tout comme son grand frère le P40 Pro, le P40 bénéficie d’une nouvelle fonctionnalité pour la prise de vue : un niveau horizontal. Grâce à lui, dites adieu aux photos prises de travers.
En faible luminosité, l'appareil fait, encore une fois, des prouesses. Huawei a trouvé, une fois de plus, le moyen d'améliorer la luminosité des sujets et des décors que l'on est amené à prendre en photo la nuit ou à la tombée de la nuit. Nous avons comparé les clichés obtenus entre un P30 et un P40 avons constaté quelques petites différences au niveau de la restitution des couleurs (meilleure dans le cas du P40), ainsi que dans la gestion des reflets et des halos lumineux. Même l'obscurité totale ne lui fait pas peur, c'est dire. Et, comme pour le P40, le mode Cliché nocturne n'est pas toujours utile. Un cliché pris en mode photo classique suffit la plupart du temps.
Notez au passage que le P40 permet de filmer en 4K (2160p) à 60 fps, ou en Full HD (1080p) à 30 ou 60 fps. Le stabilisateur fait convenablement son travail, et lors d'un traveling à main levée (sans steadicam), l'image n'est quasiment pas saccadée.
Conclusion
Si le P40 est officiellement disponible au prix de 799 euros, Huawei propose une réduction pendant la période de lancement de 150 euros. Si vous décidez de l’acquérir avant le 20 avril prochain, l’appareil ne vous reviendra donc qu’à 649 euros. En outre, toujours jusqu’au 20 avril, Huawei offre une montre connectée Watch GT 2 pour tout achat de P40 ou de P40 Pro. De quoi réduire considérablement la facture si vous décidez de ne pas garder la montre et souhaitez la revendre dans la foulée. Vous pouvez donc retirer encore 150 euros environ et vous obtenez donc un flagship à seulement 500 euros. Une excellente affaire, à condition bien évidemment d’accepter de vous passer des services Google et de tout faire à l’aide de l’AppGallery (ah ?) ou d’Aptoide (c’est déjà mieux !).
Si le P40 Pro nous a réellement séduits, son petit frère le P40 en a lui aussi sous le pied et constitue une belle alternative. C'est même l'appareil idéal pour qui souhaite un smartphone compact, agréable à prendre en main et permettant de réaliser des photos d'excellente qualité, dans tout type de situation. Tout comme son grand frère, on lui reprochera bien évidemment l'absence des Google Mobile Services et une AppGallery encore trop limitée, même si la pertinence et le nombre d'applications de ce store ne cessent de s'étendre. Mais à l'aide d'un magasin d'applications alternatif comme Aptoide (il en existe d'autres), il y a moyen de retrouver un smartphone fonctionnel à 99%. Un bon smartphone, mais qui n'est pas réservé aux plus dilettantes et se destine à celles et ceux qui se sente de mettre un peu la main à la pâte.
- La qualité de la photo (encore et encore)
- La compacité et le design de l’appareil
- Les performances et l'autonomie
- EMUI 10.1
- Le prix pendant la période de lancement (pourvu que ça se prolonge au-delà)
- Le design du module photo arrière
- Pas de services Google et l'AppGallery est encore trop limitée
- Un seul haut-parleur