Ce smartphone pliable est vendu moins de 1000 euros, et on comprend pourquoi. Notre test du Motorola Razr 50
- Son design
- Ses écrans, interne et externe
- Sa partie logicielle
- Ses performances un peu faiblardes
- Sa partie photo tout juste correcte
- Sa chauffe
- Son prix, un poil trop élevé
Le Motorola Razr 50 vise à devenir une référence sur le marché des smartphones pliables grâce à son prix, fixé à moins de 1000 euros. Mais est-il alors le meilleur rapport qualité-prix du marché ? C’est ce que nous allons voir dans ce test.
Motorola, spécialiste des smartphones pliables depuis maintenant quelques années, a lancé il y a quelques semaines une nouvelle génération : les Razr 50 et 50 Ultra. Le Motorola Razr 50 est le successeur direct du Razr 40 que nous avions testé l’année dernière.
Doté d’un écran externe plus grand et d’un design bien différent de ses concurrents, ce nouveau modèle veut, comme son prédécesseur, s’imposer comme une référence sur le marché. Il fait partie des quelques smartphones de ce type à moins de 1000 euros, mais ce prix plus abordable que la moyenne signifie que Motorola a dû faire des choix pour baisser la facture. Alors que vaut vraiment ce Razr 50 ? C’est ce que nous allons voir dans ce test.
Prix et disponibilité
Cette année, malgré les nombreuses améliorations que nous détaillerons juste après, Motorola n’a pas augmenté ses tarifs. Le Razr 50 est proposé à 899 euros dans sa configuration unique avec 8 Go de RAM et 256 Go de stockage. 3 coloris sont au choix : Koala Grey, Beach Sand et Spritz Orange. C’est ce dernier que nous testons ici.
Pour ce qui est de l’expérience d’unboxing, si la plupart d’entre elles se ressemblent, Motorola a essayé de la rendre spéciale. La boîte du Motorola Razr dégage un parfum assez agréable, mettant ainsi notre nez à contribution pendant le déballage. À l’intérieur, le contenu de la boîte est assez généreux. On retrouve comme d’habitude le smartphone, les notices, un câble USB-C vers USB-C et un éjecteur de SIM. La bonne surprise est surtout de voir que Motorola offre une coque de protection et même une lanière, pour suspendre le smartphone autour de votre cou. Cependant, l’adaptateur secteur sera à acheter séparément.
Fiche technique
Motorola Razr 50 | |
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Chipset | MediaTek Dimensity 7300X |
Ecran interne | pOLED FHD+ (2 640 x 1 080 pixels) 6,9 pouces LTPO 120 Hz 3000 nits |
Ecran externe | pOLED (1056 x 1066 pixels) 3,63 pouces LTPS 90 Hz 1700 nits |
OS | Android 14 Hello UI |
RAM | 8 Go LPDDR4X |
Stockage | 256 Go UFS 2.2 |
MicroSD | Non |
Photo | Capteur principal 50 MP (f/1,7, 0,8 µm ou 12,6 MP Quad Pixel 1,6 µm) Capteur ultra grand-angle / Macro 13 MP (f/2.2, 1,12 µm) |
Selfie | 32 MP (f/2.4, 0,7 µm) |
Batterie | 4200 mAh Recharge rapide filaire 30W Recharge sans fil 15W |
5G | Oui, eSIM |
Biométrie | Lecteur d'empreintes digitales sur la tranche |
Certification pour la résistance à l'eau | IPX8 |
Suivi logiciel | 3 ans de mises à jour Android 4 ans de correctifs de sécurité |
Design
Motorola a manifestement prêté attention à chaque détail du design du Razr 50. Les côtés en aluminium du téléphone offrent une sensation de robustesse, tandis qu’on retrouve la marque Razr gravée sur le dos en cuir de l’appareil. Le cuir occupe toute la partie inférieure, et s’étend jusqu’à une petite barre horizontale en haut avant l’écran externe.
La véritable attraction de ce smartphone véritable est cet écran extérieur. D'une taille de 3,6 pouces, il éclipse totalement l'écran de 1,5 pouce de l'année dernière et promet des fonctionnalités nettement améliorées sans avoir à ouvrir l'appareil.
Le côté droit du smartphone abrite deux boutons de volume et un bouton d'alimentation avec un capteur d'empreintes digitales intégré. Ce dernier s’est montré plutôt fiable tout au long de notre essai, même s’il faut un certain temps pour s’habituer à son emplacement si vous possédiez avant un appareil avec un lecteur d’empreintes digitales sous l’écran.
Sur la gauche, vous trouverez le plateau SIM, qui peut accueillir une seule carte SIM physique, mais le smartphone est tout de même compatible eSIM. Un total de trois microphones sont visibles sur les tranches supérieures et inférieures. Le smartphone est coupé en deux par une charnière en acier inoxydable, nettement plus fine que celle de son prédécesseur, signe que Motorola a fait des progrès en matière de technologie pliable.
Et en effet, c’est avec son mécanisme de pliage que le Razr 50 brille vraiment. L'ouverture et la fermeture du téléphone sont assez satisfaisantes, avec un « pouf » caractéristique lorsque l’écran se referme. La différence est flagrante par rapport aux modèles précédents, ou même avec le Galaxy Z Flip 6 de Samsung. Finis les clics, les grincements et les bruits mécaniques qui affectaient les téléphones pliables précédents.
Au lieu de cela, le Razr 50 offre un mouvement fluide, et vous pourrez même être en mesure d’ouvrir le smartphone à une main avec un peu d’entraînement. La faible résistance de la charnière améliore considérablement l'utilisation d'une seule main, un facteur crucial pour un appareil conçu pour des interactions rapides. Malgré cela, le smartphone est certifié IPX8 pour la résistance à l'eau, et peut donc théoriquement résister à une immersion dans de l'eau claire.
Une fois déplié, le Razr 50 révèle un écran AMOLED de 6,9 pouces protégé par du Gorilla Glass Victus. Le pli, qui est souvent un point de discorde dans les téléphones pliables, est à peine perceptible, tant visuellement qu'au toucher. Motorola a maintenant beaucoup d’expérience avec les smartphones pliables, et la marque le prouve une fois de plus avec ce design réussi. Malgré tous ces changements, le smartphone pèse toujours la même chose sur la balance : 188 grammes seulement.
Écran interne
Avec sa taille de 6,9 pouces, l’écran pOLED du Razr 50 peut sembler très grand sur le papier, mais cela est à nuancer. Ce dernier offre un ratio de 22:9, ce qui veut dire qu’il est un peu moins large qu’un smartphone traditionnel avec un écran similaire.
Motorola a doté son Razr 50 d’une dalle avec une définition FHD+ (2640 x 1080 pixels), et on a droit à la technologie LTPO. Celle-ci permet de faire varier dynamiquement le taux de rafraichissement de 1 Hz à 120 Hz, suivant le contenu affiché à l’écran. La luminosité maximale monte selon Motorola jusqu’à 3000 nits, mais en pratique, vous n’attendrez jamais vraiment ces valeurs. La luminosité maximale manuelle atteindra environ 500 nits. Notons aussi que l’écran est compatible HDR10+.
Dans les paramètres, vous aurez le choix entre trois modes : couleurs naturelles, couleurs lumineuses ou couleurs éclatantes. Ces derniers font exactement ce qu’ils disent faire. Si vous préférez des couleurs respectées, c’est vers le mode naturel qu’il faut aller, tandis que ceux qui préfèrent les couleurs plus vives ou même saturées se tourneront vers les deux autres.
Motorola a donc doté son smartphone d’un bien bel écran, mais il est tout de même dommage de voir que celui-ci est entouré par d’imposantes bordures noires. Celles-ci protègent bien l’écran pliable, plus fragile qu’un écran conventionnel, mais son si grosses qu’elles ont permis à Motorola de mettre un haut-parleur bien visible dans la bordure supérieure.
Écran externe
L’écran externe du Motorola est ce qui a tout de suite attiré notre œil lorsque nous avons vu le smartphone pour la première fois, et pour cause, il est beaucoup plus grand que son prédécesseur. Il est passé de 1,5 à pas moins de 3,63 pouces. Même s’il n’occupe pas toute la face arrière comme celui du Motorola Razr 50 Ultra, il est tout de même plus grand que ceux de la plupart des smartphones pliables que nous avons pu voir ces dernières années.
On a toujours droit à une dalle OLED, mais celle-ci passe à une définition de 1056 x 1066 pixels et à un taux de rafraichissement de 90 Hz. La technologie LTPO n’est plus non plus de la partie, ce qui rendra la fonctionnalité Always-On un peu moins utile.
Ce qui est intéressant avec cet écran externe, c’est que comme sur le modèle Ultra, il vous permet d’accéder à l’intégralité des fonctionnalités de votre smartphone. Vous pouvez ici ouvrir n’importe quelle application ou jeu. C’est donc beaucoup plus pratique que sur le Samsung Galaxy Z Flip 6, où l’on doit jouer des coudes pour forcer la plupart de ses applications à s’afficher sur l’écran secondaire. L’écran externe fait véritablement se transformer le Motorola Razr en petit smartphone carré lorsqu’il est plié.
Logiciel
Motorola utilise une surcouche assez proche d’Android stock, ici Android 14, appelée Hello UI. Dès le premier allumage, vous aurez donc droit au tiroir d’application en glissant vers le haut, au volet de notifications en glissant vers le bas ou encore à l’écran Discover en glissant vers la droite.
Avec Hello UI, Motorola préinstalle quelques-unes de ses applications, au nombre de 7, comme Moto Secure qui vous aide à améliorer la sécurité de votre appareil, ou encore Notes Moto pour dessiner ou prendre des notes. On retrouve aussi quelques applications de partenaires : Opera, Facebook ou encore TikTok. Bref, les applications préinstallées sont un peu plus d’une dizaine, mais elles seront un peu plus nombreuses si vous ne choisissez pas de réduire leur nombre dès le premier paramétrage de l’appareil.
Le principal changement ici est l’absence d’application de galerie photo propriétaire, Motorola n’utilisant que Google Photos. D’ailleurs, les autres applications Google sont également mises à l’honneur : Motorola intègre Gemini, le nouvel assistant du géant américain, directement sur l’écran d’accueil. Google Lens a, lui aussi, droit à un bouton dédié dans l’application Appareil Photo. Google est assurément présent en force sur ce smartphone.
Comme sur le Motorola Razr 50 Ultra, l'interface utilisateur HelloUI est très intelligente : elle s'adapte à la façon dont vous tenez l'appareil. Il ne s'agit pas seulement de savoir si l'écran est ouvert ou fermé ; l'orientation du téléphone joue également un rôle important.
Le Razr a quatre “poses” principales. Il y a le mode “livre”, dans lequel il se tient sur le bord gauche. Ensuite, il y a le mode “ordinateur portable” lorsque le téléphone est posé sur le dos, avec l'écran intérieur plié face à vous. Relevez-le comme une petite tente et vous serez en mode “tente”. Et lorsque vous souhaitez utiliser l'écran extérieur ? C'est le mode “stand”, avec le téléphone reposant sur son dos en cuir végan.
Chacune de ces positions permet de déverrouiller différentes fonctionnalités. Vous pouvez voir une horloge, des applications en écran partagé ou l'utiliser pour des appels vidéo. Motorola a même ajouté une touche de nostalgie avec un mode “caméscope”. C'est plutôt sympa, puisqu’il vous permet de filmer en utilisant la moitié de l'écran intérieur comme viseur et l'autre moitié comme commandes. C'est comme un retour dans le passé, mais avec une technologie bien meilleure.
Pour ce qui est des mises à jour, il y a une bonne nouvelle. Motorola passe à la vitesse supérieure. Il promet désormais trois ans de mises à jour Android majeures, contre deux auparavant. Et pour ce qui est correctifs de sécurité, vous en bénéficierez pendant quatre ans au lieu de trois. Nous ne sommes toujours pas au niveau de Samsung et de ses 7 ans de mises à jour, mais c’est déjà une bonne amélioration par rapport à l’année dernière.
Performances
Alors qu’on retrouve généralement des processeurs signés Qualcomm dans les smartphones pliables à près de 1000 euros, ce n’est pas le cas ici. Motorola a misé sur une puce de MediaTek, le Dimensity 7300X, pour propulser son smartphone. Il s’agit ici d’un processeur gravé en 4 nm, et il est accompagné par 8 Go de RAM LPDDR4X et 256 Go en UFS 2.2. On est donc ici sur des anciennes générations de mémoire vive et de stockage, beaucoup plus lentes, probablement pour faire quelques économies.
Nous avons ici affaire à une puce de milieu de gamme, et cela se ressent dans les benchmarks. Il s’agit là d’un des smartphones pliables les moins rapides que nous avons pu tester. Le MediaTek Dimensity 7300X est très loin du million de point sur AnTuTu, et certains benchmarks tels que 3D Mark Steel Nomad Light, ne tourne qu’à 2 FPS.
Cette faible puissance se ressent surtout en jeu. Sur Warzone, réputé pour être l’un des jeux les plus gourmands disponibles sur mobile, le Motorola Razr 50 patine. Même avec des graphismes réglés au minimum et en utilisant la fonction Turbo qui est censée améliorer les performances au maximum, le smartphone ne permet pas d’obtenir un gameplay fluide. Ce smartphone pliable n’est donc clairement pas un smartphone fait pour les jeux vidéo, à moins que ceux-ci ne soient pas très gourmands.
Comme c’est généralement le cas sur les smartphones pliables, ceux-ci ont tendance à beaucoup chauffer, et c’est aussi le cas ici. C’est la partie supérieure de l’appareil, là où se trouve le processeur, qui chauffera le plus. Lorsque vous utilisez le smartphone à l’horizontale pendant de longues périodes, vous vous retrouverez alors souvent à tenir l’appareil par la partie inférieure. Néanmoins, même en jeu, le smartphone n’a jamais chauffé au point de devenir trop désagréable, probablement grâce aux performances assez limitées de la puce.
Autonomie de la batterie et recharge
Nous avions eu une excellente autonomie avec le Razr 50 Ultra, mais c’est un peu moins le cas sur cette version. Pourtant, elle dispose d’une batterie plus grande, avec une capacité de 4200 mAh, contre 4000 mAh pour son grand frère, ainsi que d’un écran externe plus petit.
Au cours de notre essai, l’autonomie du Razr 50 ne nous a pas vraiment impressionnée, même s’il est tout de même possible de terminer la journée avec un peu de jus. Il faudra presque à chaque fois le recharger le soir si vous avez beaucoup utilisé votre smartphone pendant la journée. Lors d’un usage mixte comprenant un peu de réseaux sociaux, de la navigation par GPS, du streaming vidéo, de la navigation sur Internet et un peu de gaming, nous obtenons une autonomie d’environ 7 heures.
Malheureusement, le chargeur n’est pas inclus, contrairement au modèle Ultra. Le chargeur 68W est proposé à 40 euros sur Amazon, donc c’est peut-être à prendre en compte dans vos calculs si vous comptiez vous offrir le smartphone, à moins que vous n’ayez déjà un chargeur à la maison. De toute façon, le Razr 50 est limité à 30W en filaire et à 15W en sans-fil.
Nous avons alors mis à l’essai cette recharge de 30W. En partant de 1%, vous pourrez compter sur :
- 20% en 10 minutes
- 54% en 30 minutes
- 78% en 45 minutes
- 96% en 60 minutes
- 100% en 65 minutes
C’est donc un peu plus rapide que le Galaxy Z Flip 6 de Samsung et sa recharge rapide limitée à 25W.
Audio
Pour la partie audio, on retrouve deux haut-parleurs sur ce smartphone, un en haut juste au-dessus de l’écran dans la bordure noire, et un dans la tranche inférieure de l’appareil. Nous avons donc un son stéréo, et du Dolby Atmos en prime.
Nous avons ici un son plutôt équilibré en haut et en bas, mais avec un énorme inconvénient : la quasi-absence de basses. On se retrouve ainsi avec une partie audio assez peu convaincante à cause de haut-parleurs qui manquent de graves.
Appareil photo
À première vue, les spécifications des caméras semblent prometteuses. L'appareil photo principal est doté d'un capteur de 50 MP avec une ouverture de f/1,7, complété par un objectif ultra-large de 13 MP offrant un champ de vision de 120°. Pour les amateurs de selfie, une caméra frontale de 32 mégapixels est intégrée à l'écran interne.
L'appareil photo principal est comme souvent le plus performant, et c’est aussi le cas ici. Dans de bonnes conditions d'éclairage, il capture des images aux couleurs éclatantes, et parfois trop, notamment sur les teintes vertes, et avec une bonne exposition. Les clichés s’avèrent peut-être un peu trop nets, ce qui rend certains d’entre eux peu naturels. La plage dynamique est un autre domaine dans lequel le Razr 50 pourrait s'améliorer : les hautes lumières peuvent exploser, tandis que les ombres manquent souvent de la nuance que l'on peut espérer à ce niveau de prix.
Le capteur principal du Motorola Razr 50 Edge est capable de zoomer jusqu'à 10X, uniquement de manière numérique. L'appareil photo peut maintenir un niveau de détails correct jusqu'à 2X, mais dès que l'on pousse le zoom un peu plus loin, on obtient rapidement des clichés très pixelisés.
Du coté de l’ultra grand-angle, celui-ci parvient à produire des couleurs décentes au centre du cadre, mais les coins souffrent d'une perte significative de détails. On a ici affaire à une caméra ultra grand-angle assez moyenne, qui donne tout de même des clichés exploitables.
Les amateurs de selfie seront peut-être un peu déçus par l'appareil photo frontal. Malgré son nombre élevé de mégapixels, il peine à capturer les détails de la peau, et les couleurs sont assez peu naturelles.
Pour ce qui est de la photographie de nuit, le bilan est aussi mitigé. Le capteur principal n’arrive pas bien à capturer toutes les couleurs lorsque la luminosité est très faible, mais arrive assez bien à gérer le bruit. Pour ce qui est du capteur ultra grand-angle, il produit des clichés assez verdâtres, comme vous pourrez le constater ci-dessous.
Le mode portrait du Razr 50 se montre lui assez polyvalent. L’application Appareil Photo vous laisse le choix entre du 24 mm, du 35 mm ou du 50 mm, suivant la distance de votre sujet. Pour ce qui est des résultats, Motorola est assez agressif dans son approche, parfois un peu trop. Certaines parties des vêtements de votre sujet sont floues alors qu'elles ne devraient pas l'être, le détourage est souvent raté, et les cheveux peuvent paraître anormalement découpés par rapport à l'arrière-plan. Nous ne sommes pas au niveau de ce que l’on attend pour un appareil à 900 euros.
Motorola a aussi intégré un mode macro à son capteur ultra grand-angle, rendant l’appareil photo plus polyvalent. Les clichés de près sont assez précis, un bon point pour un élément habituellement mis de côté par de nombreux fabricants.
Les capacités vidéo sont correctes, avec des options 4K UHD à 30 FPS et Full HD à 60 FPS. Cependant, l'absence de stabilisation optique de l'image est évidente, ce qui se traduit par des séquences saccadées même lorsque l'on essaie de capturer des scènes relativement stables. La caméra est utilisable pour un usage occasionnel, mais les vloggers et les vidéastes plus sérieux pourraient avoir besoin d'une autre caméra.
La possibilité d'utiliser l'écran externe comme viseur pour les selfies avec l'appareil photo principal est évidemment l’un des points forts des appareils pliables. Si le capteur selfie déçoit, vous avez toujours la possibilité d’utiliser le capteur principal à la place, qui vous permettra d’obtenir des clichés bien meilleurs.
Alors, on achète ?
Que ce soit en matière de design ou d’expérience utilisateur, Motorola prouve de nouveau qu’il sait y faire avec les smartphones pliables, et surtout qu’il sait se différencier de ses concurrents. Le Razr 50 s’éloigne beaucoup de ce que propose Samsung ou d’autres fabricants avec son smartphone pliable, que ce soit au niveau de l’écran externe ou encore de la finition de l’appareil.
Le Razr 50 peut même se vanter d’être moins cher que ses rivaux, mais le revers de la médaille sont les choix de Motorola pour réduire les coûts. Avec son processeur de milieu de gamme et son format qui n’aide pas à bien dissiper la chaleur, le Razr 50 n’est pas en mesure d’atteindre des performances cohérentes avec son tarif. Bien que celui-ci soit placé sous la barre des 1000 euros, on le trouve encore un peu trop cher pour pouvoir le recommander les yeux fermés. Cependant, si ce dernier se retrouvait en promotion, il deviendrait alors un choix intéressant à considérer.
Le Motorola Razr 50 est un bon smartphone pliable, mais il ne conviendra probablement pas aux utilisateurs qui ont besoin d’un appareil puissant. Ses faibles performances, sa partie photo juste correcte et ses 3 ans de mises à jour n’en feront sûrement pas le premier choix pour ceux qui cherchent un smartphone à conserver longtemps. Mais son design réussi, ses jolis écrans et sa partie logicielle soignée feront peut-être pencher la balance si vous souhaitez tenter l’expérience pliable à un tarif moins élevé que la moyenne.
Le Motorola Razr 50 est un bon smartphone pliable, mais il ne conviendra probablement pas aux utilisateurs qui ont besoin d’un appareil puissant. Ses faibles performances, sa partie photo juste correcte et ses 3 ans de mises à jour n’en feront sûrement pas le premier choix pour ceux qui cherchent un smartphone à conserver longtemps. Mais son design réussi, ses jolis écrans et sa partie logicielle soignée feront peut-être pencher la balance si vous souhaitez tenter l’expérience pliable à un tarif moins élevé que la moyenne.
- Son design
- Ses écrans, interne et externe
- Sa partie logicielle
- Ses performances un peu faiblardes
- Sa partie photo tout juste correcte
- Sa chauffe
- Son prix, un poil trop élevé