HTC est de retour dans l’univers des tablettes après plusieurs années d’absence. C’est en collaboration avec Google que le constructeur taïwanais a décidé de revenir sur le devant de la scène en produisant la nouvelle Nexus 9 qui a la lourde tâche de succéder à l’excellente Nexus 7, mais aussi introduire la nouvelle version de notre OS mobile préféré, Android 5.0 Lollipop. HTC est-il à la hauteur de la tache ? On vous dit tout maintenant dans notre test complet de la Google Nexus 9 !

Commençons avec la fiche technique, très solide. Cette fois, Google a fait le choix de ne proposer qu’une seule diagonale de 8,9 pouces au format 4:3, à mi-chemin entre les écrans 7 et 10 de ses ardoises précédentes. La définition est de 2048 x 1536 pixels, ce qui lui confère une densité de pixels de 289 ppp, ce qui est bon, sans être exceptionnel. Le processeur embarqué est un dual-core Nvidia Tegra K1 64 bits cadencé à 2,3 GHz, associé à 2 Go de RAM.

• Ecran : IPS LCD de 8,9 pouces  format 4:3, définition QXGA de 2048 x 1536 pixels (289 ppp), protection Gorilla Glass 3.
• Processeur : dual-core Nvidia Tegra K1 64 bits Denver cadencé à 2,3 GHz
• Puce graphique (GPU) : Kepler GK20A
• Mémoire vive : 2 Go de RAM
• Stockage : 16 Go ( 11 Go disponible) ou 32 Go
• MicroSD : carte non prise en charge
• Appareil photo arrière : 8 mégapixels f/2.4
• Appareil photo avant : 1,6 mégapixels f/2.4
• Connectivité : Wifi, NFC, Bluetooth 4.1, GPS
• Connectique : micro USB 2.0, prise casque 3.5 mm
• Batterie : 6700 mAh (non amovible)
• Dimensions : 153,68 x 228,25 x 7,95 mm
• Poids : 425 grammes (Wi-Fi), 436 grammes (4G LTE)
• Étanche à l'eau et à la poussière : non
• OS : Android 5.0 Lollipop
• Couleurs : Noir bleuté, Blanc lunaire, Sable

Le SoC est attendu au tournant sur sa puissance, annoncée comme exceptionnelle, ce que nous verrons plus loin dans la partie benchmark. Pour le reste, on retrouve une batterie de 6700 mAh, un appareil photo de 8 mégapixels avec flash LED et bien sûr Android 5.0 Lollipop sans aucune surcouche. On note également l’absence de support pour carte microSD, ce qui est regrettable, mais pas surprenant pour un produit Nexus.

Design

Dans la boite de notre version test, un chargeur secteur HTC, un câble de rechargement USB-micro USB 2.0. La boite est assez sobre, blanche, avec le chiffre 9 gravé dessus, ou un 6 si vous prenez la boite à l’envers. Première impression assez positive lorsque l’on prend la Nexus 9 en main pour la première fois (ici dans sa version blanc lunaire). Ce n’est certes pas un poids plume avec ses 425 grammes et la prise à deux mains reste la meilleure option.

Sur la face avant, on remarque tout de suite les bordures noires autour de l’écran qui ne sont pas énormes, mais pas spécialement fines non plus. Le format 4:3 renforce également cette sensation de tablette imposante malgré une taille d’écran de 9 pouces. À titre de comparaison, la Xperia Z3 Tablet Compact de Sony et son écran 8 pouces 16 :10 paraissent beaucoup plus petits.

Sur la partie supérieure de l’écran se trouve la caméra frontale de 1,6 mégapixel f/2.4 et de chaque côté de la tablette les haut-parleurs stéréo dont les fentes accueillent très facilement la poussière. Nexus oblige, aucun bouton physique sur la face avant, cela se passe sur l'écran.

À l’arrière, la coque en plastique soft touch ne marque pas trop les doigts sur cette version blanche. Les logos Nexus et HTC viennent habiller le dos de l’ardoise. L’appareil photo de 8 mégapixels f/2.4 se trouve dans le coin supérieur gauche, avec son flash juste en dessous. L’occasion de constater que seule une partie du capteur est intégré à l’appareil, le reste ressortant. Un petit détail pour certains, un manque de finitions pour d’autres.

On constate également que la coque s’enfonce légèrement lorsqu’on appuie au centre de tablette. Rien de très méchant, mais cette sensation de creux sous la coque montre que cette dernière n’est peut-être pas conçue dans une matière assez solide, ou simplement pas assez épaisse. Encore un point qui montre des finitions perfectibles.

La tranche droite accueille un microphone, mais également les touches de mise sous tension et de contrôle du volume. Si l'on ne peut qu’apprécier le cadre en aluminium qui renforce le côté premium (une première pour une tablette Nexus), les boutons ne sont pas exempts de défauts. En effet, la touche pour augmenter le volume est déjà légèrement enfoncée comme si la tablette était déjà usée par le temps.

Cela ne joue pas en faveur de la qualité de fabrication lorsqu’on sent une partie du bouton qui répond bien et l’autre qui est en partie enfoncée dans la tablette. Vraiment dommage sur ce point. La tranche gauche n’accueille aucun bouton. Au-dessus, la prise casque 3,5 mm et le capteur photo que l’on voit ici clairement dépassés. La tranche inférieure de la tablette comprend un second micro et la prise micro USB 2.0.

Vous l’aurez compris, la Nexus 9 a un design réussi, mais plusieurs défauts de conception qui l’empêchent de se hisser au niveau de certaines de ses concurrentes. Si l’arrivée d’un cadre en aluminium est appréciable et que l’esthétique est accrocheuse, la tablette que nous avons testée avait encore quelques défauts de finitions.

Google Nexus 9 vs Sony Xperia Z3 Tablet Compact

Comme nous l’avons fait dans notre test de la Sony Xperia Z3 Tablet Compact, voici des photos comparatives avec la Nexus 9. L’occasion de confronter les deux ardoises qui ont des diagonales d’écran proches, mais aussi un prix similaire. Il vous faudra surement faire un choix entre ses deux et la Galaxy Tab S si vous cherchez une tablette haut de gamme de 9 pouces maximum pour Noël.

En terme de conception, de finitions et de gabarits, notre préférence va tout de même à la tablette Sony qui inspire la solidité en plus d’être très fine et légère. Comme vous pouvez le constater dans la galerie photo suivante, il y a surtout une vraie différence de format et de gabarit. Continuons notre test de la Nexus 9 et vous donnez de nouveaux critères de sélection avant de vous lancer ou non !

Ecran

Venons-en à la qualité de la dalle IPS LCD. Lorsqu’on allume la tablette pour la première fois, on peut déjà constater des fuites de lumières lors de l’écran de démarrage noir. En effet, dans les angles de la tablette, on remarque ces petites fuites que l’on remarque immédiatement pourvu qu’on y porte un peu attention. Un défaut qui fait un peu tache sur une tablette qui veut se positionner sur le haut de gamme.

Concernant les angles de visions, ils sont assez bons, rien de gênant à signaler de ce côté. La profondeur des noirs est également bonne, comme vous pouvez le voir face à la Xperia Z3 Compact Tablet qui possède un excellent écran. En revanche, la luminosité nous a laissé un gout amer. Si la tablette s’en sort plutôt bien au niveau de la luminosité maximum, les blancs ont tendance à tirer vers le jaune. Un constat fait sur les deux versions de la Nexus 9 que nous avons eu en main et qui est encore plus flagrant à côté de la dernière tablette Sony.

Les couleurs ne sont pas mauvaises, mais leur température laisse tout de même à désirer. La encore, rien de vraiment rédhibitoire et on ne peut pas dire que l’écran est catastrophique, mais pas vraiment au niveau auquel on l’attendait. Certaines tablettes au même prix et même moins cher ont une meilleure qualité d’affichage.

Pour terminer sur l’écran, parlons de son format 4:3 et de sa définition QXGA de 2048 x 1536 pixels (289 ppp) . Le format ne plaira pas forcément à tout le monde. Si cela est vraiment très confortable en navigation web ou la plupart du temps aucun zoom n’est nécessaire, cela aura également pour conséquence de rajouter des bandes noires horizontales lorsque vous regardez des vidéos au format 16:9. C’est donc une question de préférence, avantage à la Nexus 9 pour la bureautique et le web, mais pas forcément en lecture de vidéos.

Benchmarks

La Google Nexus 9 est-elle aussi puissante qu’on l’attendait ? Oui, sans aucun doute. L’ardoise fabriquée par HTC est équipée de la version 64 bits du Nvidia Tegra K1 Denver cadencé à 2,3 GHz. Certes, il n’a que deux coeurs, mais le SoC est tout de même un monstre de puissance, comme on peut le constater dans les différents benchmarks où il surclasse littéralement toute la concurrence.

Commençons avec AnTuTu benchmark qui affiche tout de même un score de 54179 points, ce qui est vraiment excellent. Sur Basemrak OS II, le score global est de 1713, avec une partie graphique qui se démarque clairement avec 8602 points ! Excellents scores également sur PC Mark avec 5880 au compteur et en navigation web avec Vellamo.

Rappelons que la partie graphique est assurée par le puissant GPU Kepler GK20A. Nvidia n’a plus rien à prouver pour ce qui est de la conception de puces graphiques extrêmement puissante. Basemark X vient confirmer cela avec un résultat de 37071 en réglage moyen et 27146 en réglage élevé.

À titre de comparaison, tous les benchmarks que nous avons réalisés placent la Nvidia Tegra K1 de la Nexus 9 devant le SoC Snapdragon 805 du Galaxy Note 4 qui est lui même extrêmement performant.

Sur 3D Mark, la Nexus 9 affiche 25354 points contre 11651 pour le GPU Adreno 420 du Galaxy Note 4. Epic Citadel frôle également les 60 FPS de moyenne en réglage « Ultra High Quality” avec la définition native de l’écran de 2048 x  1536 pixels. Impressionnant.

Nous avons joué à plusieurs jeux dont le gourmand Real Racing 3 ou encore Nova 3. Les jeux tournaient extrêmement bien, mais la tablette a tout de même une fâcheuse tendance à chauffer, et pas uniquement lors de sessions de jeux.

La partie en haut à droite au niveau de l’appareil photo chauffe en effet très vite, y compris en navigation web. Surement la faute à une dissipation thermique mal maitrisée de la part de Nvidia pour son Tegra K1. De quoi se poser des questions sur la fiabilité du produit à long terme.

Interface

La Google Nexus 9 est le produit à accueillir officiellement Android 5.0 Lollipop sans aucune surcouche constructeur. Nous vous avons déjà détaillé toutes les nouveautés de cette nouvelle version de l’OS, mais nous allons profiter de ce test pour vous en présenter quelques une plus en détail.

Commençons avec les notifications qui peuvent maintenant s’afficher directement sur l’écran de verrouillage. Un vrai gain de temps, surtout avec la possibilité de taper deux fois sur l’écran de la Nexus 9 pour le réveiller. Pour l’éteindre, il faudra en revanche passer par le bouton sur la tranche.

Un mouvement vers le bas depuis une notification vous affichera un peu plus son contenu (comme une capture d’écran ou encore un mail) avec par exemple la possibilité de partager l’information s’il s’agit d’une news. Un deuxième mouvement vers le bas affichera alors la barre du haut avec les réglages rapides comme le WiFi, le Mode Avion ou encore la lampe torche ! Vous avez également accès au réglage de la luminosité et au bouton paramètres, sans avoir à déverrouiller l’écran.

Une nouveauté intéressante concerne les permissions pour les notifications. Un simple appui long sur l’une d’entre elles permet de gérer cette famille de notification. À vous ensuite de décider de les faire passer en “prioritaire”, “sensible” ou simplement les bloquer. Une option bien pensée.

Concernant le verrouillage de l’écran, plusieurs options s’offrent à vous. Vous pouvez ne pas en mettre et simplement faire glisser votre doigt. Mais vous pouvez également définir un schéma, utiliser la reconnaissance faciale (pas infaillible), ainsi qu’un autre « Appareil fiable ». Cette dernière option est très intéressante.

Il s’agit de définir un appareil que vous avez sur vous et qui par sa présence permet de ne pas avoir à déverrouiller votre tablette. Par exemple, vous pouvez connecter votre montre Android Wear via Bluetooth, tant que cette dernière est connectée à la tablette, la Nexus 9 estimera que c’est bien vous qui utilisez la tablette ou que vous êtes à côté. Vous pouvez également connecter d’autres appareils via NFC. Là encore une trouvaille bien pratique.

Le design de l’interface Android 5.0 Lollipop fait la part belle au flat design avec des icônes rondes et plates, un style épuré vraiment très réussi qui nous fait penser que les surcouches des constructeurs sont de moins en moins nécessaires (certains en sont convaincus depuis longtemps). On constate par exemple l’apparition du pourcentage de batterie dans la barre d’état, mais uniquement lorsque l’on ouvre des réglages rapides…

Google Now est maintenant intégré à part entière au bureau qui se trouve sur la gauche.  Cela était déjà le cas sur Google Now Launcher, on retrouve donc cela sur Lollipop. Il est bien sûr toujours possible de l’activer grâce au bouton central en restant appuyé dessus, puis en faisant un mouvement vers le haut.

Pour ceux qui ne le savent pas, Google cache comme toujours un « Easter Egg » dans chacune de ses versions d’Android. Cette fois pour Lollipop il s’agit d’un mini jeu clairement inspiré de Flappy Bird (ou Piou Piou contre les cactus pour les puristes). Pour y accéder, il suffit d’appuyer plusieurs fois sur le numéro de version pour faire apparaitre une sucette géante, puis appuyer de nouveau pour jouer.

Le menu des paramètres a lui aussi subi un lifting avec Android Lollipop, il est beaucoup plus épuré et maintenant sous forme de rubriques. Le lanceur d’applications est quant à lui sur fond blanc et les widgets sur fond noir/gris.

Le multitâche fait lui aussi peau neuve. Terminé les applications affichées sous forme carrée les uns en dessous des autres, elles sont maintenant sous forme de carte bien plus grandes. Cela permet à la fois d’en voir plus, mais aussi d’afficher en plus grand les applications en cours d’exécution. On remarque que l’affichage est identique à celui que l’on retrouve sur le Galaxy Note 4 qui est encore sous Android KitKat à l’heure ou j’écris ses lignes, bien que Samsung travaille déjà activement sur la mise à jour.

Android met aussi le cap sur la sécurité de vos données personnelles. Ses dernières sont chiffrées, et votre appareil peut exiger la saisie d’un motif avant d’afficher les informations sensibles comme  les appels, les messages ou encore les notifications. Mais ce n’est pas la seule mesure prise par Google.

La gestion des comptes utilisateurs est également une des grandes nouveautés, toujours dans le but de plus de sécurité, mais aussi de praticité. Ainsi, vous devez être administrateur de l’appareil pour effacer le contenu et réinitialiser l’appareil. Dans certains cas sensible, une nouvelle saisie de votre mot de passe peut vous être demandée.

Il existe donc plusieurs niveaux pour la création de comptes sur Android Lollipop. Le premier est utilisateur, vous pouvez ajouter une personne qui a la possibilité de disposer de son propre espace et installer les applications qu’il souhaite. L’autre est un invité dont les droits sont moindres.

En tant qu’administrateur, vous pouvez restreindre ses profils afin qu’il n’ait accès qu’à certains contenus et fonctionnalités. Pratique pour protéger ses données, et certains utilisateurs de la Nexus 9 comme vos enfants.

Pour le reste, toutes les applications sont passées au Material Design. Il faut l’avouer, c’est assez réussi. Au passage, l’application email est toujours présente, mais vous redirige automatiquement vers Gmail pour la migration. À l’heure de Google Inbox, la veille application email n’est plus et il faudra au moins passer par Gmail pour continuer à utiliser le service Google.

Son et Appareil photo

La partie sonore est assurée par deux haut-parleurs frontaux qui offrent un son stéréo puissant. Au niveau de la qualité, cela reste correct, mais attention à ne pas la pousser dans ses retranchements sous peine de perdre en clarté. Si vous tenez la tablette à l’horizontale vous devrez faire attention à ne pas couvrir les haut-parleurs avec vos mains. Ces derniers ont également la fâcheuse tendance à stocker toute la poussière qui passe. Une fois des écouteurs branchés sur la prise casque, le rendu est très bon.

L’application photo est simpliste, mais efficace. On ne retrouve pas autant de modes que sur les produits Samsung Sony ou HTC, mais pour une tablette, nous n’en demandons pas tant. Ainsi on retrouve les modes Panorama, Photo Sphere et Effet Focus en plus de Photo et Vidéo classique. Une fois dans les paramètres vous pouvez régler la taille des photos, des vidéos ainsi que la résolution des panoramas et la qualité d’image de l’effet focus.

L’appareil photo est un 8 mégapixels f/2.4. Comme nous le disons souvent, la qualité photo parfaite n’est pas forcément le critère premier pour une tablette multimédia de 9 pouces. Mais la Nexus 9 s’en sort honorablement dans de bonnes conditions de luminosité. Ce n’est clairement pas le meilleur capteur du marché, mais il fera l’affaire pour dépanner. La présence d’un flash est également un atout, toutes ses concurrentes ne le proposant pas.

L’effet focus permet un effet de flou autour d’un sujet donné . La capture photo pour réussir ce mode est loin d’être infaillible et le rendu est assez aléatoire. C’est parfois réussi et d’autres fois beaucoup moins. Une option permet de régler le niveau de flou souhaité.

Autonomie

C’est une batterie conséquente de 6700 mAh qui équipe la Nexus 9. Avec l’optimisation logicielle d’Android 5.0 Lollipop et sa nouvelle fonction d’économie d’énergie, nous nous attendions à de très bons scores. Nous avons été un peu déçus sur ce point. L’autonomie est loin d’être mauvaise, mais selon les usages, elle peut fondre comme neige au soleil.

Si vous vous contentez de navigation web et de lecture d’email, elle se montrera assez endurante. Si en revanche vous faites des sessions de jeux chaque jour, ce qui est très tentant avec une tablette équipée du Nvidia Tegra K1, vous allez devoir la recharger assez souvent. Vous ne jouerez pas plus de 3h avant de chercher la prise électrique.

Le mode d’économie d’énergie intégré à Android 5.0 Lollipop restreint les données en arrière-plan, la luminosité et les performances de la tablette. Le SoC passe ainsi de 2,3 GHz à 1 GHz en mode économie, pas de quoi jouer dans de très bonnes conditions donc. Notons également que les bandes noires de l’interface passent à l'Orange lorsque le mode économie d'énergie est activé.

Le test PC Mark a tenu 7h58 minutes, ce qui est loin d’être excellent. L’optimisation et la consommation du processeur Nvidia sont peut-être à mettre en cause dans ses résultats. L’autonomie est donc bonne, mais pas exceptionnelle.