Test Nothing Ear : des petits riens qui améliorent l’expérience
- Design toujours iconique et ludique
- Ecouteurs confortables
- La réduction de bruit active très efficace
- Son de qualité
- Application complète et intuitive
- Un égaliseur précis et la possibilité de partager ses profils
- Le prix attractif
- Code couleur pas forcément évident
- Plastique transparent qui vieillit mal
- Press Touch, amélioré mais toujours moins pratique que le touch control
- Mode son environnant perfectible
Nothing revient avec de nouveaux écouteurs true wireless : les Nothing Ear. Succédant aux Ear (2), ils veulent corriger ses défauts, mais aussi proposer une expérience haut de gamme. Plus encore, ce modèle 2024 signe nouveau départ pour la partie audio de la marque britannique. Pari réussi ?
Nothing met à plat sa gamme d’écouteurs true wireless. Pour cela, la marque a imaginé un découpage simple. Il y a désormais deux modèles : les Nothing Ear (a), un produit de milieu de gamme, ainsi que les Nothing Ear, qui visent le marché du haut de gamme. Ce sont ces derniers que nous testons aujourd’hui.
Les Nothing Ear, sans numéro derrière, sont l’équivalents des Ear (3). Le chiffre disparaît pour une appellation plus universelle qui, nous promet-on, restera. Seule la mention de l’année permettra de différencier les versions.
Ces Ear 2024 veulent séduire avec leur design toujours hors du commun, mais aussi grâce à une partie audio maîtrisée. C’est également l’occasion pour Nothing de corriger les erreurs du passé. On nous promet une meilleure autonomie que sur les Ear (2), un son plus soigné mais aussi et surtout un système de press touch ajusté. De belles promesses que nous allons vérifier dans notre test.
Prix et disponibilité
Les Nothing Ear sont disponibles sur le site de Nothing et chez les revendeurs partenaires (Boulanger, Fnac, Amazon, Darty, LDLC). Ils sont vendus à partir du 22 avril 2024 au tarif de 149 euros. Les Nothing Ear (a), pour leur part, sont affichés à 99 euros.
Un design original qui fait la grande force du produit
Les Nothing Ear reprennent le design si particulier des Ear (2). S’il y a eu de micro-ajustements ici et là, notamment au niveau des dimensions et du poids (55,5 x 55,5 x 22 mm pour 52 grammes), il est difficile de faire la différence entre les deux modèles. Un choix assumé par Nothing qui veut continuer à miser sur un visuel iconique reconnaissable entre mille. On retrouve donc ce boîtier carré qui adopte cet effet de transparence si propre à la marque. Pas question d’afficher les composants à l’intérieur comme c’était la mode à la fin des années 1990 ; un gros travail a été fait sur ce qui apparaît sous la coque, que ce soit au niveau des textures ou du visuel, et cela fait toujours sensation.
En plus d’offrir un design qui sort des sentiers battus, Nothing se montre malicieux dans sa construction. On remarque le retour de la petite cavité sur le capot, pile poil à la taille du pouce. Une trouvaille bien pensée, puisque le boîtier peut donc servir d’antistress ! On aime le faire tourner entre nos doigts en travaillant, sans y penser, tel un hand spinner. Malin et ludique.
Sur les côtés, on retrouve le port USB Type-C ainsi que le bouton d’appairage. Ce dernier a le mérite de ne pas ressortir du châssis, ce qui évite les appuis accidentels. Une idée maligne. Un câble de charge est évidemment fourni dans le carton.
La boîte des Ear s’ouvre et se ferme grâce à des aimants. C’est un point qui a été amélioré par rapport à l’année dernière, ceux des Ear (2) étaient en effet un peu lâches. Cette fois, plus de crainte de voir l’emballage s’ouvrir par mégarde dans votre sac, tout tient bien ! Même chose pour les écouteurs, eux aussi bien aimantés dans leur alcôve. Un bon point.
Les écouteurs ne diffèrent que très peu des Ear (2) au niveau du visuel. Légèrement plus lourds (4,6 grammes), ils arborent toujours cette longue tige transparente dans laquelle on aperçoit des bouts de composants savamment agencés ainsi que les trois micros. C’est original, bien pensé, et disons-le, joli à l’œil.
La partie intra auriculaire se termine par un embout en silicone qu’il est possible de changer (trois tailles sont disponibles dans la boîte). Puisque Nothing ne fait rien comme tout le monde, nous n’avons pas d’indications L et R pour savoir dans quelle oreille les mettre, mais un code couleur (rouge pour la droite, blanc pour la gauche). Un peu déroutant quand on n’a pas l’habitude, mais on s’y plie vite. Encore un choix esthétique fort qui distingue les produits de la marque britannique de la concurrence.
Les Nothing Ear reprennent donc ce qui a fait le succès des précédents modèles, en ajustant deux ou trois petites choses par-ci par-là. Une recette qui fonctionne et qui rend ces écouteurs uniques sur le marché. Une chose est certaine, ils sont reconnaissables au premier coup d’œil. Le seul écueil de cette conception, c’est qu’elle vieilli assez mal, le plastique étant sujet aux rayures. En témoignent nos Ear (2) que nous utilisons quotidiennement depuis 2023.
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Des écouteurs très confortables
Les Nothing Ear se montrent extrêmement agréables au quotidien. Le maintien est garanti (à condition d’avoir choisi le bon embout) même dans des conditions difficiles, comme la course ou les voyages dans le métro parisien. Plus encore, ils sont certifiés IP55, ce qui les rend utilisables pour courir sous la pluie.
En plus d’un excellent maintien, les Ear offrent un confort optimal. Une fois placés à nos oreilles nous ne les sentons plus. L’application permet d’ajuster correctement leur positionnement, ce qui peut en rassurer plus d’un. Les mettre est un plaisir, tout comme les ranger dans leur boîte. Bien aimantés, ils trouvent rapidement leur niche, ce qui est pratique quand on veut les ranger à a volée dans la rue.
L’un des gros défauts des Ear (2) était l’inclusion d’un système de press control sur les tiges. Concrètement, cela signifie qu’il ne faut pas simplement toucher l’écouteur pour mettre en pause une chanson ou répondre à un appel, mais presser le tube avec les deux doigts. Malheureusement, les Ear reprennent ce système. La bonne nouvelle, c’est que Nothing a fait de gros efforts sur le sujet.
Désormais, les pressions sont mieux reconnues. Plus besoin de s’y reprendre à six fois pour une manipulation. Ce n’est toujours pas le système le plus intuitif selon nous (nous avons encore quelques ratés et préférons ce bon vieux touch control), mais il ne nous donne plus envie de jeter nos écouteurs par la fenêtre. Bien évidemment, toutes les manipulations sont personnalisables via l’application Nothing X. Bref, ce n’est pas la folie, mais c’est praticable, malgré un certain temps d’adaptation.
Enfin, signalons que les Ear intègrent la double connexion Bluetooth. Il est ainsi possible d’appairer ses écouteurs à son smartphone, mais aussi à son PC puis de jongler de l’un à l’autre. Pratique quand on écoute de la musique sur l’ordinateur et qu’on reçoit un appel.
Un son de qualité
Il est maintenant temps de parler du cœur des Nothing Ear : le son. Les écouteurs disposent de hauts-parleurs dynamiques de 11 mm ainsi que d’un nouveau diaphragme en céramique. Leur atout est d’avoir la réduction de bruit active (ANC), jusqu’à 45 décibels. Sur le papier, c’est séduisant, surtout à ce tarif.
La réduction de bruit active montre son efficacité une fois la musique lancée ; on est parfaitement isolé du monde extérieur. Présentement, votre serviteur écrit avec les écouteurs sur les oreilles dans un open space bruyant. Même sans musique, seul un bruit de fond lointain, étouffé, se fait entendre (avec la réduction au maximum). L’ANC de Nothing a l’avantage d’être réglable si vous ne souhaitez pas totalement être hors du monde. Plus encore, un mode adaptatif permet d’ajuster de manière dynamique cet aspect, l’ANC se faisant plus présent quand du bruit nous entoure. Malin et efficace.
Un mode « bruit environnant » est évidemment disponible, ce qui permet de garder une oreille autour de vous. Concrètement, les micros captent le son et le retranscrivent dans les écouteurs. Si ce mode effectue son travail avec les voix, sa faiblesse reste cependant les autres bruits. Par exemple, les moteurs restent quasiment inaudibles avec un peu de musique dans les oreilles. Pour marcher dans la rue, ce n’est pas idéal ! Dommage. Sur ce point, la concurrence, comme Samsung, fait mieux. Bien mieux.
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Concernant le son en lui-même, celui-ci s’avère équilibré et agréable pour tous types de musique. On apprécie particulièrement l’agressivité des basses (activables dans l’application) assez impressionnante, surtout dans des morceaux de metal ou d’électro. La distorsion est bien présente à haut volume, mais beaucoup moins que sur les Ear 2. Bref, les petits soucis qui existaient ont été corrigés. Si nous ne sommes pas au niveau de qualité de Galaxy Buds Pro 2 ou des Airpods Pro, les Ear restent un produit de qualité.
Une partie logicielle qui permet une personnalisation très poussée
L’application Nothing X est de retour pour gérer les écouteurs de la marque britannique. On retrouve ainsi l’interface simple mais complète que nous avions déjà avec les précédents modèles. On peut personnaliser le press touch, la réduction active de bruit mais aussi renforcer les basses pour un résultat que l’on mentionne plus haut.
Bien entendu, l’égaliseur est de retour, avec un schéma simple que même ceux qui ne maîtrisent pas les arcanes du son peuvent comprendre. Avec ces Ear, Nothing introduit un égaliseur avancé, beaucoup plus précis. De fait, on peut entièrement personnaliser ses écouteurs par fréquence et sauvegarder des profils. Plus encore, il est possible de partager et de télécharger des préférences d’autres utilisateurs. Si vous n’êtes pas très à l’aise avec ces réglages, adoptez donc ceux des experts ! Une excellente idée. Bref, une application toujours aussi plaisante et qui gagne en profondeur au fil du temps.
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Une autonomie améliorée
L’un des gros points noirs des Nothing Ear (2), c’était leur autonomie famélique. Nothing promet de corriger ce souci avec les Ear, annonçant même une amélioration de 40%. Promesse tenue. En effet, lors de nos tests, nous avons constaté que les écouteurs pouvaient tenir jusqu’à 9 heures sans ANC grâce à leur batterie de 46 mAh, pour un total de 40 heures avec le boîtier (500 mAh). Pour l’écoute avec l’ANC, l’autonomie est forcément réduite. Le produit tient tout de même un peu plus de 5 heures avant d’avoir besoin d’être remis dans le boîtier, pour un total de 25 heures. C’est bien !
Notons que nous avons obtenu ces résultats avec l’ANC placé en moyen. En l’utilisant au maximum et en renforçant les basses, nous perdons environ une heure, soit quatre heures d’écoute non-stop. C’est correct. Ce ne sont pas les meilleurs du marché sur ce segment, mais Nothing a fait du bon boulot.
Alors, on achète ?
Les Ear sont les meilleurs écouteurs de l’histoire de Nothing. Nous avions été largement déçus par les (2) à cause de leurs trop nombreux défauts, et nous sommes satisfaits de voir que ces derniers ont été corrigés avec cette version. Certes, il reste encore quelques errances, comme un press touch pas forcément intuitif ou encore un mode son environnant perfectible, mais dans l’ensemble, la copie rendue est bonne. Plus encore, Nothing propose un son de qualité, ce qui est le plus important.
De fait, les Nothing Ear sont aujourd’hui les meilleurs écouteurs sur leur segment de prix (150 euros). Un produit qui est non seulement agréable, mais qui a aussi le mérite d’afficher un design qui sort des sentiers battus. Une réussite.
Avec les Ear, Nothing livre des écouteurs de qualité. Dotés d’un design original, ils sont en plus confortables à l’oreille et délivrent un son de qualité. Les défauts des précédents modèles, les Ear 2, ont été corrigés. On pense notamment à l’autonomie, améliorée sur cette version. Des écouteurs true wireless qui séduisent, tout simplement les meilleurs sur ce segment de prix.
- Design toujours iconique et ludique
- Ecouteurs confortables
- La réduction de bruit active très efficace
- Son de qualité
- Application complète et intuitive
- Un égaliseur précis et la possibilité de partager ses profils
- Le prix attractif
- Code couleur pas forcément évident
- Plastique transparent qui vieillit mal
- Press Touch, amélioré mais toujours moins pratique que le touch control
- Mode son environnant perfectible