Test Shield TV 2019 : la meilleure box Android 4K est signée Nvidia
- Le design et la compacité
- Idéal pour relire tous vos programmes vidéo
- Remplace parfaitement la box TV de votre FAI
- L'environnement Android TV toujours au top
- Les possibilités de stream de jeu vidéo
- L'amélioration de l'upscaling quand il fonctionne
- Un peu juste en espace de stockage (carte SD obligatoire)
- L'amélioration de l'upscaling n'est pas toujours visible
Avec sa Shield TV édition 2019, Nvidia a entrepris de gros travaux de rénovation : nouveau design, nouvelle télécommande, nouveau processeur, nouvelle fonctionnalité d'upscaling… Et nouveau prix ! Mais l'appareil peut-il réellement remplacer la box TV de votre FAI ? Et est-il toujours aussi performant en matière de jeu vidéo ? La réponse à toutes ces questions se trouvent ici même, dans notre test complet de la nouvelle Shield TV.
Voici déjà la 3e édition de la Shield TV, ce petit boîtier multimédia lancé par Nvidia en 2015. En réalité, il faut désormais parler du « stick » multimédia, car l’appareil a bien évolué depuis son lancement. Certes, il existe toujours un boîtier, appelé Shield TV Pro, mais la version classique se présente désormais sous la forme d’un bâtonnet doté en tout et pour tout d’un port HDMI, d’un port microSD, d’une prise Ethernet Gigabit et d’une prise d’alimentation. La Shield TV dans son édition 2019 gagne en compacité et en discrétion. C’est cette version de l’appareil que nous avons testée ici. Alors que vaut l’édition 2019 de la Shield TV ? Nous vous livrons toutes nos impressions, tous nos tests, et toutes nos conclusions.
Fiche technique
Nvidia Shield TV Pro | Nvidia Shield TV | |
---|---|---|
Dimensions | Hauteur : 9,8 cm Largeur : 15,9 cm Épaisseur : 2,59 cm | Hauteur : 16,5 cm Diamètre : 4 cm |
Poids | 654 g | 137 g |
Processeur | Nvidia Tegra X1+ | Nvidia Tegra X1+ |
RAM | 3 Go | 2 Go |
Vidéo | 4K HDR Dolby Atmos-Vision | 4K HDR Dolby Atmos-Vision |
Audio | Dolby Atmos DTS Dolby TrueHD | Dolby Atmos DTS Dolby TrueHD |
Système d'exploitation | Android TV | Android TV |
Stockage | 16 Go | 8 Go |
Assistants vocaux | Google Assistant/Alexa | Google Assistant/Alexa |
Connectivité | Bluetooth 4.1/BLE WiFi 802.11ac 2x2 MIMO 2.4 GHz and 5 GHz Wi-Fi | Bluetooth 4.1/BLE WiFi 802.11ac 2x2 MIMO 2.4 GHz and 5 GHz Wi-Fi |
Connectique | Gigabit Ethernet USB 3.0 HDMI 2.0 | Gigabit Ethernet USB 3.0 HDMI 2.0 |
Design : une Shield en forme de tube ?
C’est avec une régularité extrême que Nvidia sort une mise à jour de sa Shield TV. Après une première version en 2015, puis une deuxième en 2017, voici que l’appareil profite en 2019 d’une troisième édition. Mais plutôt que de sortir deux box finalement très similaires en termes de design, Nvidia a décidé cette fois de totalement relooker son appareil dans sa version standard, l’édition pro gardant quant à elle la même apparence que la Shield TV 2017 que nous avions testée à l'époque et qui avait remporté tous les suffrages.
La Nvidia Shield TV 2019 se présente désormais sous la forme d’un petit tube de couleur noire, toute la connectique étant logée aux extrémités. Le bon point, c’est que l’appareil se révèle d’une discrétion extrême. Vous pouvez le placer sur votre meuble TV ou même par terre, derrière ce même meuble. C’est d’ailleurs le placement que semble favoriser le fabricant.
L’appareil pèse 138 grammes, et mesure 16,4 cm de hauteur et 4 cm de diamètre. Il est donc très facilement transportable, mais ne tient pas forcément dans la poche, contrairement à un Chromecast de Google ou un Fire TV Stick d’Amazon. En outre, et contrairement à ces deux produits concurrents, il ne peut pas se connecter à un port USB pour être alimenté. Néanmoins, l’appareil ne disposant d’aucun bloc d’alimentation, un simple câble suffit à le relier au secteur.
Tegra X1+ : un gain de puissance, mais…
Le cœur de l’appareil fait peau neuve par rapport à la précédente mouture. La Shield TV se dote désormais d’un Tegra X1+ et d’un GPU Nvidia 256 cœurs. Le SoC est très proche de l'ancienne version, à la différence près qu'il est désormais gravé en 16 nm, au lieu de 20 pour la Shield de 2017. C'est aussi ce même SoC dont on profite théoriquement sur la Nintendo Switch Lite que nous avons testée récemment et sur la dernière génération de Switch, même si Nvidia se refuse à toute confirmation officielle. Pour mémoire, la Shield TV première génération disposait d’un Tegra K1 (puissance de calcul de 365 GFLOPs), tandis que la deuxième bénéficiait d’un Tegra X1 (puissance de calcul de 1024 GFLOPs). Selon Nvidia, cette nouvelle technologie permet de gagner jusqu’à 25% de puissance.
Dans les différents jeux que nous avons testés, que ce soit sur GeForce Now ou ceux du Google Play Store, nous n'avons pas constaté de réelles différences dues à ce nouveau chipset. Nous avons également soumis l'appareil à l'application 3DMark (Antutu quant à elle ne veut plus fonctionner avec cette nouvelle mouture de la Shield TV). Comparés à la précédente version, les résultats sont toujours très bons, mais là encore, nous n'avons noté aucun écart exponentiel dû à la présence du Tegra X1+. Interrogé sur ce point, l'un des porte-paroles de Nvidia a confirmé que le gain de puissance était essentiellement lié au traitement vidéo, et pas forcément aux calculs 3D complexes. Ceci explique donc cela.
Stockage : de la nécessité d'une carte microSD
Côté mémoire, on dispose de 2 Go de RAM et de 8 Go d’espace de stockage. Les 2 Go de RAM ne sont pas réellement gênants : Android sait parfaitement gérer ce genre de limitation en mettant sur pause toutes les applications lancées en tâche de fond, afin de se consacrer sur celle que vous installez à un instant T. Pas de souci au niveau du multitâche, donc. En revanche, on se sent rapidement à l’étroit avec les 8 Go de stockage, d’autant que le système en prend déjà 3 Go. Après avoir installé une dizaine d’applications et 2 jeux, dont Asphalt 8, nous nous sommes retrouvés avec moins de 900 Mo d’espace à notre disposition. Contrairement à la version Pro, la Shield TV 2019 ne possède aucun port USB. Fort heureusement, il est possible d’accroître l’espace disponible via une carte microSD, le port adéquat étant situé juste à côté du connecteur HDMI. À moins de ne faire que du streaming via GeForce Now, il est donc essentiel de prévoir l’achat d’une petite carte SD, laquelle pourra aussi vous servir à stocker de la musique, des vidéos et des photos en cas de panne de connexion (lorsque vous êtes en vacances, par exemple).
Une télécommande revue et corrigée
Nvidia a totalement rénové sa télécommande, qui adopte désormais une forme triangulaire. L'accessoire est livré avec la Shield TV de dernière génération, mais aussi peut être acquis séparément par celles et ceux qui auraient l'ancien modèle de box pour 30 €.
La nouvelle télécommande dispose des boutons suivants :
- Mise sous tension / extinction
- Paramètres (nous allons y revenir)
- Roue de navigation
- Arrière
- Accueil
- Avance rapide
- Déclenchement du micro
- Lecture / pause
- Volume +
- Retour rapide
- Volume –
- Netflix
Comme vous le constatez, la télécommande possède désormais son propre bouton permettant de lancer immédiatement Netflix. Pas forcément indispensable, mais pratique quand même. En outre, vous avez peut-être aussi remarqué la présence d’un bouton d’accès aux « paramètres ». En réalité, cette fonction vous permet de définir une action favorite : grâce à ce petit bouton, vous pouvez accéder aux réglages de l’upscaling, faire une capture vidéo, couper le son, fermer toutes les applications d’arrière-plan, etc. A vous de spécifier l’action que vous souhaitez lancer à chaque fois que vous pressez le bouton et le tour est joué.
La télécommande dispose également d’un petit micro, lequel permet d’interroger par défaut Google Assistant. Dès lors, vous pouvez effectuer une recherche sur le Web, ouvrir une application, lancer une vidéo sur Netflix, etc. En revanche, le type de requête est plus limité que sur un Google Home : impossible de lancer directement un morceau spécifique sur Deezer, par exemple. Notez au passage que vous avez aussi la possibilité de recourir à Alexa d'Amazon, laquelle n'est pas cependant pas installée par défaut.
Disposant à la fois d’un capteur Bluetooth, mais également d’un autre en IR, le dispositif fait aussi office de télécommande “presque” universelle (seul le réglage de volume est accessible). Testée entre autres sur un téléviseur Samsung FullHD datant de 2008, la Shield TV a immédiatement reconnu notre modèle.
Enfin, dernier point concernant la télécommande : celle-ci profite d’une fonction permettant de la retrouver quand elle est perdue dans la maison. Combien de fois avez-vous pestées contre cet accessoire complètement indispensable, mais que vous avez égaré sous un coussin du canapé ou sur l’un des meubles du foyer ? L’application Nvidia Shield TV, en plus d’offrir un contrôle total de l’appareil, vous permet également de faire biper votre télécommande jusqu’à ce que vous la retrouviez.
La Shield TV fait de l'upscaling en temps réel
La nouvelle Shield TV, tout comme la Shield TV Pro, profite d’un nouveau mode de rendu, basé sur l’intelligence artificielle du Tegra X1+ et dédié à l’upscaling d’une vidéo. Pour mémoire, cette méthode d'affiche consiste à “mettre à l'échelle” une image de manière à utiliser toute la surface de l'écran ou presque (en fonction du ratio d'une vidéo, des bandes noires peuvent être affichées).
Concrètement, comment fonctionne l'IA d'upscaling signée Nvidia ? L’appareil traite une vidéo en temps réel et offre un meilleur niveau de détails en fonction du téléviseur sur lequel la séquence est relue (HD, FullHD et 4K). Nvidia explique sa méthode de traitement de la manière suivante : « Nous avons formé un réseau de neurones à convolution pour prédire la différence entre une vidéo linéaire et mise à l’échelle, et une réelle vidéo en 4K (qualité de référence). Une fois entrainé le réseau de neurones avec des tonnes de contenu vidéo, celui-ci s’est avéré très efficace pour prédire la différence entre deux vidéos. Dès lors, lorsqu’il ne reçoit que le contenu vidéo mis à l’échelle, il peut appliquer la prédiction et produire des résultats proches de la 4K. Après l’avoir entrainé de la sorte, le réseau de neurones fonctionne en temps réel. »
En théorie, cela permet d’améliorer sensiblement une vidéo SD ou HD, et de profiter d’un meilleur niveau de rendu sur un téléviseur FullHD ou 4K. En pratique, qu’en est-il ? Nous avons soumis différentes sources vidéo à la petite box de Nvidia : effectivement, nous avons constaté une légère amélioration dans certains cas. Les vidéos en 720p diffusées sur un téléviseur 4K gagnent en précision, même si ce n’est pas flagrant dans toutes les scènes. En revanche, lorsqu’on lance un film en 1080p, toujours sur ce même téléviseur 4K, l’amélioration devient difficilement perceptible.
Par ailleurs, l'IA fonctionne sur tout type d'écran, nul besoin d'avoir un écran 4K pour en profiter. Sur un téléviseur Full HD, nous avons également noté une amélioration depuis une vidéo en 360 ou en 720P. Le traitement ne fait pas des miracles sur les vidéos mal encodées ou provenant d'une mauvaise source (une cassette VHS, par exemple), mais nous avons observé un meilleur niveau de détail dans tous les cas de figure. Notez enfin que l'upscaling fonctionne avec tout type de lecteur vidéo. Nous avons pu y faire appel sous YouTube, Netflix, Amazon Prime Video, Plex ou Kodi.
Signalons en revanche quelques limitations liées à ce traitement vidéo. Tout d’abord, il est indispensable de disposer d’une vidéo à moins de 30 i/s. En clair, l’upscaling AI de Nvidia fonctionne avec les vidéos, mais pas avec les jeux. Par ailleurs, la source ne doit pas avoir été encodée en RGB. Dans tous les cas de figure, l’upscaling s’active et se désactive à l’aide du bouton d’action favorite. Si rien ne se passe quand vous le pressez, c’est que la vidéo en cours de lecture n’est pas prise en charge.
Connexion et mise en route
La configuration de l’appareil est d’une facilité déconcertante. Branchez-le, connectez-le à votre réseau filaire ou Wi-Fi, et le tour est joué. Notez au passage que pour appairer la télécommande à la Shield TV, il est nécessaire de « maintenir » appuyé le bouton central, et non d’appuyer une unique fois dessus (ce qui n’est pas très explicite dans les indications données à l’écran).
Lorgnant indubitablement du côté de la vidéo et des services du Play Store, aucune manette n’est livrée avec l’appareil. En revanche, que les plus joueurs d’entre vous n’aient aucune inquiétude : la Shield TV est compatible avec bon nombre de contrôleurs de jeux, à commencer par celui de la Shield TV originelle. On peut également y connecter un contrôleur de jeu Android, mais également ceux de la Xbox One ou de la PlayStation 4. Le tout pouvant se relier sans fil, il va sans dire. Pour notre test, nous avons connecté une manette sans fil Xbox One à l'appareil. Le contrôle de jeu de Microsoft a été reconnu sans aucune difficulté à la Shield TV, mais les premiers temps, il a fallu recommencer l'opération de détection de l'appareil à chaque fois que nous éteignons, puis rallumions la manette. La quatrième fois a été la bonne et la manette a été définitivement appairée à l'appareil de Nvidia.
Un environnement accessible dès les premières secondes
Comme toutes les Shield TV créées jusqu’à présent, la nouvelle version fonctionne sous Android TV. Il s’agit ici de la version 9.0 (Android Pie) du système d’exploitation, lequel est aussi disponible sur les anciennes versions de la Shield depuis juillet 2019, et arrive à un excellent degré de maturité. L’ensemble est clair et hyper réactif. On peut personnaliser son écran d’accueil en ajoutant, déplaçant ou supprimant les raccourcis vers les applications. Et on peut accéder à l’ensemble des applications installées en maintenant une pression sur le bouton d’accueil. On dispose également, pour des applications comme Netflix, YouTube ou Molotov, de suggestions en relation avec ce que l’on a déjà regardé. L’ensemble est clair et hyper réactif. De quoi reléguer au rayon des antiquités n’importe quelle box TV livrée par un FAI.
La Shield TV permet par ailleurs de diffuser un contenu sur l’appareil via le protocole Chromecast de Google. Vous pouvez donc caster le contenu de votre téléphone directement sur la Shield TV, sans passer par la case « transfert de fichier ». Autre petite nouveauté : il est désormais possible de faire correspondre la fréquence d’images. En clair, cette fonctionnalité, actuellement en bêta, offre le moyen d’éviter la désynchronisation de l’image par rapport au framerate, et donc de se retrouver dans la foulée avec une désynchronisation audio / vidéo.
Un grand choix d'applications compatibles
Sur le Play Store d’Android TV, on trouve actuellement plus de 5000 applications compatibles. Certes, ce nombre peut paraître faible, mais rassurez-vous, il y en a pour tous les goûts. Rappelons qu’on est bien loin du nombre d’applications accessibles sur le Play Store d’Android pour smartphones et tablettes, lequel compte actuellement plus d’un million d’applications. Mais ce n’est pas l’objectif et chaque application doit être de toute façon adaptée à l’environnement du téléviseur. Un jeu ou une application purement tactile n’aurait aucun intérêt à être porté sur un tel appareil.
Nvidia jouant la carte de la lecture vidéo, certaines applications sont mises en avant : bien que non installées, on trouve leur raccourci sur l’écran d’accueil dès le premier démarrage. C’est le cas notamment de Molotov, qui permet de visionner en direct et via le Web une très grande partie des chaînes TV, qu’il s’agisse des chaînes classiques (TF1, FR2, FR3, etc.) ou de celles de la TNT. L’appareil prend également en charge les services de SVoD les plus populaires en France : Netflix, Amazon Prime Video, OCS, SFR Play, RMC Sport, My Canal… Tous répondent à l’appel. Et il sera compatible avec Disney+, si l’on en croit l’une des présentations qui nous ont été dévoilées par Nvidia. Selon le principal intéressé, l'appareil sera également compatible 4K et La Shield TV 2019 permet également d’accéder au contenu de YouTube ou à celui d’Allociné. Côté audio, on retrouve les grands classiques que sont Deezer, Spotify ou YouTube Music.
La Shield TV joue parfaitement son rôle d’appareil multimédia, surtout si on l'utilise avec des applications comme Plex ou Kodi (notre préférée des deux). L'accès aux fichiers en local ou sur le réseau se fait avec une facilité déconcertante.
Un appareil dédié au stream du jeu vidéo avant tout
La Shield TV exploitant Android TV, il est bien évidemment possible de profiter des jeux disponibles sur le Play Store prévus pour fonctionner sur ce genre d’OS. Gardez cependant en mémoire que vous ne retrouverez pas l’intégralité de la ludothèque Android, mais on y trouve néanmoins quelques bons titres comme The Wolf Among Us, Subdivision Infinity 3D Space Shooter, Batman The Enemy Within, Star Wars KOTOR ou encore The Walking Dead Season Two, pour ne citer qu’eux.
Mais si vous cherchez vraiment du lourd en matière de jeux vidéo, il faudra alors vous tourner du côté de GeForce Now. Comme avec les précédents modèles de la Shield TV, on dispose sur ce modèle du service de streaming de Nvidia. Il s’agit bien du même service dont on peut aussi profiter sur son smartphone ou sa tablette, et qui prend même en charge depuis peu la technologie RTX (Ray Tracing en temps réel). Mais sur grand écran et avec une manette entre les mains, c’est encore mieux. Notez cependant qu'une très bonne connexion (ADSL proche du DSLAM ou fibre optique, c'est encore mieux) reste nécessaire.
Un prix finalement correct ?
Commercialisée 159 euros, la Shield TV est certes plus onéreuse qu’un Chromecast ou un Fire TV Stick, tous deux vendus 39,99 € hors période promotionnelle. Mais ses possibilités sont nettement plus intéressantes et sa puissance de feu incomparable face aux deux appareils concurrents. Compatible Dolby Vision, Dolby Atmos et Dolby Digital Plus, l’appareil fait à la fois office de lecteur multimédia, mais également de petite console de jeu. Il remplace avantageusement la box TV de votre FAI et peut se substituer temporairement à une console ou un PC de jeu (même si rien ne remplacera un « vrai » PC de jeu, les puristes que nous sommes ne contrediront personne sur ce point).
Par ailleurs, au vu des nombreuses mises à jour qu’ont connues les deux précédentes versions de la Shield TV, on peut se montrer rassurer. Nvidia ne laissera pas tomber son appareil du jour au lendemain. De quoi lui assurer une belle longévité quant aux mises à jour du système, de l’amélioration de son interface, ainsi que de la prise en charge des formats audio et vidéo.
Si vous ne possédez pas d’appareil pour lire vos vidéos sur le téléviseur de la maison, regarder les chaînes retransmises en IPTV ou même pour jouer en streaming à des titres PC, la Shield TV 2019 peut s’imposer comme le choix numéro 1.
Et que faire si vous possédez déjà une Shield TV ? La compacité, le gain de puissance et éventuellement le traitement d’upscaling par AI peuvent justifier une migration vers la nouvelle édition. Si vous ne cherchez pas des performances extrêmes et une meilleure compacité, vous pouvez néanmoins conserver votre ancienne édition. Quoi qu’il arrive, les précédentes moutures de la Shield TV continuent à être mises à jour, donc il n’y a pas de quoi s’inquiéter pour l’instant.
Nul doute que cette nouvelle édition de la Shield TV constitue l'un des produits phare en cette fin d'année. Malgré quelques petites incertitudes quant au réel intérêt de l'upscaling par IA, la Shield TV 2019 reste un excellent lecteur multimédia et un bon moyen de jouer en streaming, à condition bien évidemment de disposer d'une très bonne connexion internet. Alors oui, pour moitié moins cher, on peut aussi mettre en place sa propre box à base de Raspberry Pi. Mais on ne disposera pas pour autant d'un design aussi discret et léché, d'un environnement avec ses applications pré-installées aussi abouties, et d'une puissance de feu aussi intéressante. Probablement le meilleur player "tout-en-un" que nous ayons testé à ce jour.
- Le design et la compacité
- Idéal pour relire tous vos programmes vidéo
- Remplace parfaitement la box TV de votre FAI
- L'environnement Android TV toujours au top
- Les possibilités de stream de jeu vidéo
- L'amélioration de l'upscaling quand il fonctionne
- Un peu juste en espace de stockage (carte SD obligatoire)
- L'amélioration de l'upscaling n'est pas toujours visible