Test Redmi Pad Pro : voyez grand, payez petit
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Commercialisée à moins de 300 euros, la Redmi Pad Pro offre une grande surface d’affichage à tout petit prix. Entre son processeur de dernière génération et sa batterie de grande capacité, serait-ce l’ardoise bon marché parfaite ?
Il y a les petites tablettes que l’on achète pour leur prix abordable et les tablettes plus grandes, plus professionnelles, que l’on achète dans un but précis (vidéo, dessin, prise de notes…). La Redmi Pad Pro fait partie de ces dernières. Malgré son grand écran, son moteur de dernière génération, il n’est pas nécessaire de vendre un rein pour l’acquérir. Pour 300 euros, elle est à vous.
Xiaomi sait y faire au niveau des tablettes. Les Redmi Pad SE ou Redmi Pad constituaient des ardoises numériques à petits prix mais avec des specs allégées. Sur cette Redmi Pad Pro, les composants sont au-dessus de la moyenne alors que la tablette reste très accessible financièrement.
Fiche technique
Redmi Pad Pro | |
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Poids | 571 g |
Dimensions | 280 x 181,85 x 7,52 mm |
Ecran | IPS LCD 12,1pouces 2560 x 1600 pixels 120 Hz |
Photo arrière | Capteur 8 MP (f/2) |
Photo (avant) | Capteur 8 MP (f/2) |
OS | Android 14 Hyper OS |
SoC | Snapdragon 7s Gen 2 |
stockage | 128 / 256 Go |
microSD | non |
RAM | 6 / 8 Go |
Batterie | 10000 mAh |
Recharge rapide | 33 Watts |
Prix et disponibilité
La Redmi Pad Pro est déjà en vente sur le site officiel du constructeur et chez les détaillants habituels au prix public de 330,20 euros pour la version 6 Go de mémoire vive et 128 Go de stockage. A l’heure où nous écrivons ces lignes, une offre de lancement la propose même à 299,90 euros. Une autre version plus musclée avec RAM 8 Go et espace mémoire de 256 Go est également disponible au tarif conseillé de 380,20 euros.
On a l’habitude d’avoir des tarifs encore plus agressifs sur la gamme Redmi que Xiaomi, mais c’est vraiment très intéressant comme prix pour renouveler une tablette vieillissante. La Xiaomi Pad 6 avait été lancée pour 100 euros de plus avec un « petit » Snapdragon 870, il y a un peu plus de 9 mois. La comparaison avec la Redmi Pad SE n’est pas pertinente tellement cette dernière était fruste par rapport à cette Pad Pro.
La comparaison avec la concurrence est également à l’avantage de Redmi. Avec son stylet (50 euros environ), la Redmi Pad Pro est une alternative Android avec l’iPad Pro. Une alternative quatre fois moins chère. Sur ce segment des grandes tablettes de plus de 12 pouces, on ne trouve que l’Honor Pad 9 au même tarif, mais elle est moins bien équipée, sauf en mémoire (RAM et ROM). Toutes les autres tablettes (Lenovo P12, Samsung Galaxy Tab S9FE, Xiaomi Pad 6 Pro) sont beaucoup plus chères.
Le constructeur propose plusieurs accessoires pour le lancement du Redmi Pad Pro. Pour écrire ou même peindre et dessiner, ajuster des photos, il existe le stylet Redmi Smart Pen (environ 50 euros). Pour protéger l’ardoise, on trouve une housse de type cover (30 euros). Celle-ci enchâsse le corps du Redmi Pad Pro et le recouvre d’un fin triptyque plastifié. Pour saisir plus commodément du texte, le Redmi Pad Pro Keyboard incorpore un clavier Bluetooth (70 euros) et deux espaces pour stylet.
Design
Pas évident de se distinguer dans le microcosme des tablettes. Xiaomi optait pour les arêtes franches, carrées sur les Pad 6 et Pad 6S Pro, sur la Redmi Pad Pro, les flancs sont toujours plats, mais se terminent en courbes. Elle est donc beaucoup plus agréable à manipuler, avec ou sans housse. Nue, elle pèse déjà 571 grammes, c’est déjà plus léger que sa cousine Xiaomi Pad 6 (11 pouces) mais c’est encore un peu plus lourd (+16 grammes) que sa concurrente Honor Pad 9, également équipée d’une dalle de 12,1 pouces.
Autre différence flagrante : le bloc photo. Sur Xiaomi, c’est un ilot en forme de squircle, sur Redmi Pad Pro un large disque (18 millimètres) pour chaque capteur photo. Ce design vous rappelle quelque chose ? C’est normal, c’est le même look que les derniers Redmi 13 et Redmi 13C. Les optiques auront tendance à frotter contre le support. L’étui est donc obligatoire pour préserver votre ardoise dans la durée.
Pour le reste, on demeure dans un ascétisme en matière de design. L’écart entre la dalle et le châssis est d’environ 8 millimètres. La caméra selfie ne perce pas l’écran. Il existe pourtant un peu de fantaisie dans la couleur. A la différence de la tristoune grande cousine Xiaomi Pad Pro, la Redmi Pad Pro arbore plusieurs robes différentes : bleu océan, gris graphite et vert menthe.
Une différence nous a toutefois ennuyées. Le port USB type C n’est pas centré dans l’épaisseur, mais placé très bas. Ainsi, en branchant un câble USB-C avec un port mâle épais, la connectique risque de se tordre légèrement. Cette mauvaise utilisation semble heureusement réduite avec une housse. Contrairement à la majorité des grandes tablettes du marché, on trouve encore une prise audio micro-jack. Le constructeur a préféré la placer à côté du port USB-C. On l’aurait plutôt vue sur le flanc supérieur.
Ca reste moins important sur tablette que sur smartphone, mais la Redmi Pad Pro n’est pas certifiée contre l’immersion dans l’eau ou même les projections de poussières et d’eau. Donc ne partez pas cet été faire du snorkeling dans les gorges du Verdon ! Pour le moment, le design unibody des iPad sert toujours de référence à l’esthétique des ardoises numériques.
Écran
Un écran est déjà un composant important sur un téléphone, sur une tablette c’est l’élément principal. Avec déjà une Xiaomi Pad 6 équipée d’un écran 11 pouces et un Xiaomi Pad 6S Pro équipés d’un écran de 12,4 pouces, Xiaomi a opté pour une taille intermédiaire (12,1 pouces) pour la Redmi Pad Pro. Un modèle Pro se doit d’avoir une grande dalle puisqu’elle sera potentiellement utilisée par des graphistes et autres professionnels utilisant des logiciels métier avec une grande surface d’affichage.
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Une telle diagonale est plaisante pour regarder une vidéo ou même pour se transformer en PC portable, avec l’étui Redmi Pad Pro Keyboard. C’est une surface d’affichage supérieure aux 11 pouces classiques. Toutefois, l’iPad Pro détient encore la plus grande diagonale avec 13 pouces. De plus, la firme à la pomme propose une dalle OLED 2752 x 2064 pixels alors que la Redmi se contente d’une dalle LCD IPS avec une définition de 2560 x 1600 pixels. Alors oui, la densité de pixels du Redmi est moindre (249 ppp contre 264 ppp), le taux de contraste est moindre (1500:1 contre 2000000:1), la luminosité est moindre (600 nits contre 1000 nits)… mais on je joue pas dans la même gamme de prix. Un iPad Pro 13’’ est plus de 4 fois plus cher que son équivalent Redmi Pad Pro (RAM 8Go et 256 Go de stockage).
Ainsi, cette tablette n’a pas de quoi rougir de la comparaison. La technologie OLED démocratisée sur les téléphones propose une saturation des couleurs incroyable, mais la technologie LCD de cette Redmi Pad Pro assure une profondeur de 12 bits, soit 68,7 milliards de couleurs, bien plus que ne peut percevoir l’œil humain. Au niveau du rafraichissement de l’affichage, le Redmi Pad Pro fait aussi bien que l'iPad Pro avec un maximum de 120 Hz.
En termes de paramétrages, la tablette sur HyperOS, reprend des options déjà vues sur les téléphones. Ainsi, pour rester sur le « taux d’actualisation », selon la dénomination Xiaomi, le taux de rafraichissement est par défaut en mode dynamique. En d’autres termes, l’écran s’adaptera aux contenus diffusés et passera d’un éventail de 60 à 120 Hz. Ce mode est plus pratique et généralement plus économique qu’un taux de rafraîchissement fixe. Il existe toutefois un mode personnalisé avec le choix entre 60, 90 et 120 Hz. Le mode 120 Hz n’étant utile que sur certains jeux vidéo nécessitant beaucoup d’images.
Interface et connectivité
La tablette fonctionne sous Android 14. Redmi a, comme prévu, actualisé son interface utilisateur. Ce n’est plus MIUI comme sur le récent Xiaomi Pad 6, mais bien Xiaomi HyperOS 1.0.4, comme tous les produits livrés par le conglomérat depuis le début de l’année 2024. Bien que les paramètres soient toujours riches en menus et que de nombreuses applications soient préinstallées, les utilisateurs fidèles de la marque chinoise ne seront pas déconcertés.
HyperOS 1 n’a pas beaucoup évolué extérieurement par rapport à MIUI 14. Tout comme sa petite cousine Xiaomi Pad 6, la génération précédente, la Redmi Pad Pro n’est pas équipée d’un lecteur d’empreintes digitales, laissant le choix entre un code PIN ou la reconnaissance faciale pour la sécurisation.
Concernant la connectivité, cette tablette ne prend pas en charge les réseaux téléphoniques mobiles (4G/5G), contrairement à certaines versions d’iPad Pro. On remarque cependant l'emplacement (non accessible) prévu pour une carte SIM. La connexion à Internet se fait via le WiFi 6. À la différence des derniers smartphones de Xiaomi qui utilisent le Bluetooth 5.4, la Redmi Pad Pro se contente de la version 5.2 pour les connexions à courte portée.
Audio
Concernant l'audio du Redmi Pad Pro, la configuration reste similaire à celle de la génération précédente (Redmi Pad SE), avec deux haut-parleurs situés sur les bords supérieur et inférieur, soit quatre au total pour un vrai son stéréo puissant. Grâce au partenariat avec Dolby, l'expertise américaine est toujours exploitée. L'inscription “Dolby Vision Atmos” est visible sur le bord supérieur. Il est important de rappeler que la technologie Dolby Atmos optimise et amplifie le son. Lorsque cette technologie est désactivée, le son est étouffé, mais une fois activée, les musiques et vidéos bénéficient d'une clarté et d'une ampleur significatives. Certains fabricants omettent cette fonctionnalité pour réduire les coûts, mais l'amélioration sonore est indéniable.
La plupart des tablettes, qu'elles soient d'entrée ou milieu de gamme, négligent souvent l'aspect sonore, privilégiant la partie vidéo. Pourtant, elles sont fréquemment utilisées comme second écran à la maison, pour regarder des vidéos ou écouter de la musique, avec ou sans haut-parleurs externes. Justement la Redmi Pad Pro est l’une des rares tablettes à posséder encre une prise jack 3.5 mm.
Bien que la Redmi Pad Pro soit une ardoise numérique et non une enceinte dotée de grands haut-parleurs, elle offre une puissance sonore supérieure à la moyenne. Quel bonheur de pousser le volume à fond, sans percevoir de distorsion du son, contrairement au Xiaomi Pd 6. Les voix sont parfois noyées dans les aigus et les graves mais la qualité ou puissance sonore n’a rien à envier avec une petite enceinte portable. Grâce à HyperOS 1, il est possible de choisir parmi huit différents profils audio (rock, jazz, classique…) dans l'égaliseur graphique pour accentuer certaines bandes de fréquences. Les amateurs de musique peuvent créer leurs propres réglages sonores dans le mode personnalisé.
L'expérience sonore est encore améliorée avec des écouteurs ou un casque Bluetooth. Si votre matériel audio est compatible HD, le Redmi Pad Pro diffusera vos musiques et vidéos en haute définition, prenant en charge les codecs LDAC et LDDC (jusqu'à la version 5). Pour les autres types d'écouteurs, la tablette prend également en charge les codecs aptX HD, aptX Adaptive et aptX TWS+ grâce à la puce Qualcomm.
Performances
A la différence du Xiaomi Pad 6 et son vieillissant Snapdragon 870, Redmi a intégré un puissant et récent Snapdragon 7S Gen 2. Même les anciennes tablettes Redmi se contentaient d’une gravure en 6 nanomètres. En passant à une gravure de 4 nanomètres, on devrait donc obtenir des bénéfices remarquables. Le Snapdragon 7S Gen 2 ne nous est pas inconnu. Il est déjà présent sur les Xiaomi Note 13 Pro 5G, les Poco X6 ou les Realme 12 Pro Plus.
Voilà pour la partie théorique. Pour la partie pratique, nous avons quelques surprises. Le benchmark généraliste Antutu affiche 610868 points avec la Redmi Pad Pro. Un score très en dessous de sa grande sœur Xiaomi Pad 6 et de son vieux Snapdragon 870. Ces inquiétudes sont confirmées sur Geekbench 6. Bien entendu, en puissance brute, les scores sont largement supérieurs au petit Snapdragon 6 gen 1 de l’Honor 9.
Le Snapdragon 7S Gen 2 est un SoC avec une architecture octocoeur autour de 4 Cortex A78 @2,4 GHz et 4 Cortex A55 @1,95 GHz. La technologie de gravure est récente, mais il n’en demeure pas moins que la fréquence d’horloge des Cortex est plus faible que sur un Xiaomi Pad 6 ou même un Honor Pad 9 (aussi en 4 nanomètres). D’où ces écarts en puissance brute sur la partie CPU et GPU. La technologie plus ancienne de la mémoire vive (LPDDR4X) n’aide pas non plus. Comme souvent sur les tablettes chinoises, une partie de la mémoire de stockage est transformée en mémoire vive (plus lente que celle d’origine). Cette mémoire virtuelle varie entre 2 et 6 Go. Par défaut, elle est paramétrée sur 2 Go.
En revanche, sur la partie affichage, la Redmi Pad Pro se montre meilleure que sa petite soeur Xiaomi Pad 6. Pourquoi ? La réponse est simple. Le chipset vidéo est un Adreno 710 alors que la Xiaomi se contentait d’un ancien Adreno 650. Même si Qualcomm ne communique pas sur les vitesses d’horloge de ses GPU, on peut légitimement supposer que la nouvelle génération est non seulement plus économe, mais également plus rapide que la précédente.
Aussi, en lançant Genshin Impact, nous n’avons pas été surpris quand le jeu proposait seulement faible en qualité de graphisme par défaut. Cependant, nous sommes montés jusqu’en qualité maximum sans peine. Avec le game booster activé en mode performance, le jeu tournait correctement sans trop chauffer.
Batterie et charge
Avec un grand écran de 12,1 pouces et un gros moteur Snapdragon 7s Gen 2, Redmi ne pouvait se contenter de la batterie 8000 mAh du Redmi Pad SE. Alors le constructeur s’est aligné sur son grand cousin Xiaomi Pad 6S Pro, ou l’iPad Pro 13’’ avec un accumulateur de 10 000 mAh. Le rapport batterie/consommation est donc plus avantageux qu’avec le Redmi Pad SE ou même les cousins Xiaomi. C’est également beaucoup mieux que le concurrent direct Honor Pad 9, qui n’est équipée que d’un modeste accumulateur de 8 300 mAh.
Le Redmi Pad Pro propose une autonomie de 11 heures 9 minutes (WiFi activé) en effectuant une simulation de tâches bureautiques sur Work 3 (rétroéclairage à 50%, volume sonore à 50%). Avec le WiFi désactivé, on peut gagner encore quelques minutes supplémentaires. En fixant le taux de rafraîchissement de l’écran à 60 Hz, on doit encore grappiller quelques minutes d’autonomie. L’autonomie est supérieure à un Xiaomi Pad 6, mais la différence n’est pas remarquable.
Pour proposer une tablette dernier cri à moins de 300 euros, le constructeur a procédé à quelques ajustements budgétaires. D’une part, la charge maximale admise est de seulement 33 Whatt quand la grande cousine Xiaomi Pad 6S Pro affiche 120 Wh. L’Honor 9 était déjà à cette puissance électrique. D’autre part le chargeur n’est plus inclus dans la boite, contrairement au Xiaomi Pad 6.
Charge avec chargeur 20 W (non fourni) :
0 mn : 0 %
30 mn : 20 %
60 mn : 40 %
90 mn : 60 %
120 mn : 80 %
150 mn : 100 %
Photo et vidéo
Terminons ce test par la partie photo et vidéo. Prendre des photos avec une tablette n’est pas pratique et les constructeurs persistent pourtant à le proposer d’office sur toutes les tablettes, entrée comme haut de gamme. Pour la Redmi Pad Pro, le fabricant n’a pas voulu dépenser des fortunes. L’objectif était visiblement de casser les prix. Le capteur principal est en effet un modeste 8 mégapixels avec une ouverture de f/2. Si vous êtes lecteur assidu de Phonandroid, vous savez que le nombre de pixels n’est pas obligatoirement synonyme de qualité photo.
En général, la tendance actuelle est de procéder au pixel binning. En d’autres termes, plusieurs pixels physiques sont utilisés pour former un seul pixel visible. L’image est généralement plus lumineuse. Ici, pas de pixel binning puisque le capteur est de seulement 8 mégapixels. Pour rappel Xiaomi Pad 6 affichait 13 mégapixels. Même Apple, qui ne court pas après les pixels, propose tout de même 12 mégapixels sur son dernier Ipad Pro M4. Donc, ces 8 millions de pixels ont de quoi inquiéter.
De jour, la qualité laisse déjà désirer. Les couleurs sont dénaturées ou sursaturées. Les clichés manquent de détails et même de netteté. Le tableau n’est déjà pas avantageux en 1x, mais en utilisant le zoom numérique, ça va de Charybde en Scylla. Déjà pas de grand angle possible ensuite le zoom plafonne à 5x. Et dès le 2x, l’image est pixélisée, sans lissage numérique visible.
De nuit, la piètre qualité du capteur et du traitement de l’image est encore plus visible. Non seulement on a du mal à discerner du détail et du contraste, mais la netteté est discutable. Au-delà de 1x, l’appareil photo est inutile. Sur Xiaomi Pad 6, il y avait moult filtres et effets pour twister les clichés. Sur Redmi Pad Pro, les filtres sont plus gadgets. Heureusement, il y a encore le tiltshifting pour des photos créatives.
La partie vidéo n’est pas non plus enthousiasmante. Alors que la plupart des smartphones proposent du 4K, on reste sur du 108Op en 30 images par seconde. L’image est délavée, digne d’une caméra de vidéosurveillance.
On avait déjà apprécié la Xiaomi Pad 6, Redmi réussit le tour de force de faire encore mieux pour moins cher. Certes la partie photo laisse à désirer, la puissance brute est moyenne, et alors ? Il y a toujours le téléphone pour réaliser de meilleures photos et plus confortablement. Les apps tournent correctement, même les jeux les plus gourmands. La navigation web sur une ou deux fenêtres est un bonheur. Pour écouter de la musique avec ses haut-parleurs internes ou regarder une vidéo, elle est parfaite. Pour 300 euros, difficile d’être critique. Pour les dessinateurs, graphistes amateurs ou même pro, elle fait correctement le job, sans sourciller.
- Rapport qualité prix
- Design classique mais réussi
- Grand écran
- Qualité des haut-parleurs
- Prise micro jack
- Charge lente
- Puissance moyenne