Test Roborock Qrevo MaxV : un aspirateur-robot qui offre la totale pour moins de 1000 €
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Dans la savante construction de son immense gamme de robot-aspirateurs, Roborock n’en finit pas de multiplier les références. Le Qrevo MaxV fait le lieu entre le milieu et le haut de gamme, toujours représenté par la série S. Un modèle performant et bourré de fonctionnalités qui vient un peu brouiller les cartes ou la frontière avec les appareils de la série S.
Test réalisé par Emmanuel Armanet
- Disponibilité
- Un design classique
- Une puissance d’aspiration en hausse et un lavage encore plus efficace
- Une station encore plus complète pour une hygiène impeccable
- Une installation rodée
- Rocky, l’invité surprise
- Une application toujours aussi complète
- Une robot-aspirateur pas très rapide
- Une aspiration très efficace…
- …et un lavage qui l’est un peu moins
- Une autonomie correcte
- Une station complète qui fait bien son travail
- Commentaires
Après le Q Revo testé par nos soins, Roborock a annoncé au CES de Las Vegas deux nouvelles références complétant cette série qui marque notamment l’arrivée chez le constructeur asiatique de serpillières rotatives. Il s’agit du Q Revo Pro et du Q Revo MaxV. C’est cette dernière déclinaison que nous vous proposons de découvrir avec nous.
Disponibilité
Le Q Revo MaxV vient couronner la série Q Revo avec un prix de 999 €, soit 150 € de plus que le Q Revo standard. Cette itération devrait être proposée uniquement en blanc.
Se pose ensuite inévitablement la question des consommables. Pas de problème pour la brosse latérale puisqu’il s’agit de la même sur tous les modèles de la marque ou les sacs largement répandus eux-aussi. Mais les choses se compliquent pour les deux serpillières circulaires spécifiques à la série Q Revo. La boutique officielle de la marque n’en propose tout simplement pas, alors que le premier Q Revo date de plusieurs mois maintenant. Il faudra donc recourir à des produits compatibles que l’on trouve sur Amazon ou sur des sites asiatiques comme AliExpress. Même chose pour la brosse centrale.
Un design classique
Si vous vous attendiez à une révolution en termes de design avec cette version MaxV du Q Revo, vous allez certainement rester sur votre faim. En effet, nous retrouvons les lignes classiques des appareils de la marque… voire même de certains concurrents. Le Qrevo MaxV reprend le format circulaire qui demeure le plus largement répandu, mais il est un peu plus haut que le Q Revo standard : 102 mm contre 96,5 mm. La différence n’est pas énorme, mais cela peut suffire parfois pour que l’appareil ne passe plus sous un meuble. Les autres dimensions ne changent pas avec 350 x 353 mm. Sur le dessus, la tourelle accueillant une partie du système de navigation Laser LDS dépasse donc sensiblement.
On retrouve aussi un capot, derrière lequel se cache le bac à poussière en plastique transparent qui se vide automatiquement dans la station. Il affiche une capacité de 330 ml contre 350 ml pour le Qrevo et il dispose classiquement d’un filtre interchangeable. Le réservoir d’eau affiche de son côté un volume de 80 ml, mais l’utilisateur n’en a pas l’accès. Toujours derrière le capot prend place le QR code pour faciliter la connexion entre le robot-aspirateur et l’application ainsi qu’une LED signalant la connexion Wi-Fi et le bouton Reset. Le dessus de l’appareil dispose de deux boutons, le troisième dévolu à la fonction de nettoyage localisée demeurant réservé aux haut de gamme de la marque. Une pression sur le premier fait revenir le robot à sa base et le second le lance avec les réglages définis dans l’application.
Sur la tranche du robot-aspirateur, il y a du neuf. En effet, une caméra RGB prend place à l’avant. Elle permet de reconnaître et d’identifier 62 types d’obstacle répartis en 20 catégories, s’aidant pour cela de l’intelligence artificielle. C’est la fameuse technologie Reactive AI, qui est efficace sur des obstacles mesurant 50 x 30 mm au minimum. La caméra est également mise à contribution pour voir en temps réel ce qui se présente devant le robot-aspirateur et pour effectuer des appels vidéo. Roborock met en avant la possibilité de communiquer ainsi avec son animal domestique avec un appel vidéo et des interactions vocales. Notons au passage que l’appareil arrête automatiquement sa brosse principale lorsque votre chat ou votre chien est détecté puis il essaie de le contourner silencieusement afin de ne pas l’effrayer.
Les dessous du Roborock Q Revo MaxV sont toujours aussi occupés. Outre les brosses, il y a bien entendu toujours les capteurs pour détecter le vide pour éviter que le robot ne tombe dans des escaliers. Des capteurs à ultrason sont là quant à eux pour identifier les tapis.
Une puissance d’aspiration en hausse et un lavage encore plus efficace
Les entrailles de l’engin abritent un nouveau moteur qui atteint une puissance d’aspiration très élevée : 7000 Pa, contre 5500 Pa pour le Q Revo tout court ou encore 6000 Pa pour le S8. Une puissance solide donc que nous avons hâte de voir en action. La brosse centrale entièrement en caoutchouc semble reprise du premier Q Revo tout comme son homologue latérale. Celle-ci est vissée et non clipsée comme sur la plupart des concurrents, mais vous n’aurez pas, dans un premier temps tout du moins, à jouer du tournevis, car elle est montée à l’usine.
Il y a également du neuf du côté du lavage. En effet, ce nouveau modèle se distingue par sa capacité à relever ses deux serpillières de 10 mm, contre 7 mm précédemment, mais également sa brosse centrale pour ne pas salir un tapis. Les deux pads serpillières en microfibre semblent identiques à celle du Q Revo. Ils tournent à la même vitesse maximale de 200 tours par minute. Mais la marque nous réserve une petite surprise avec sa technologie FlexiArm Design. À l’instar du Dreame L20 Ultra, le patin de droite est monté sur un bras qui lui permet d’excentrer pour venir au plus près d’une plinthe ou du bord d’un meuble. Robrock annonce une couverture des bords de 98,8 % avec une marge de précision de 1,85 mm.
Une station encore plus complète pour une hygiène impeccable
De prime abord, la station qui accompagne le robot-aspirateur semble assez proche de celle de son prédécesseur. On retrouve par exemple la façade en plastique mate présentant des ondulations. Elle est toutefois légèrement moins haute, 521 mm contre 561 mm, pas de quoi s’extasier donc. On trouve sur le dessus les réservoirs d’eau propre et d’eau sale de respectivement 4 et 3,5 litres. Plus bas, un tiroir accueille le sac à poussière de 2,7 litres dans lequel viendra se vider le robot-aspirateur. La marque évoque 7 semaines d’utilisation en toute autonomie. Bien entendu, ce chiffre varie énormément en fonction de chacun.
Cette station sèche les deux pads serpillières avec de l’air chauffé à 45°, une fonction déjà présente sur son homologue dédiée au Q Revo. Mais elle va aller encore plus loin en venant laver les serpillières avec de l’eau chaude. L’eau à 60° permet un nettoyage bien plus efficace avec à la clé, selon Roborock, 99,7 % des bactéries éliminées, le tout sans utiliser de détergent. Pas mal, non ? Le système de lavage ne change pas avec les deux serpillières qui tournent rapidement sur une série de picots.
Mais ce n’est pas tout. Le système est capable de déterminer le niveau d’encrassement des deux serpillières pour éventuellement effectuer un second cycle de lavage si le premier n’a pas suffi.
Une installation rodée
En matière de facilité d’installation, Roborock maîtrise son sujet. Il ne faut que quelques minutes pour positionner la station. Il faut simplement une prise électrique pas trop loin, sachant qu’il est possible de ranger l’éventuel surplus de câbles. Pour faciliter la vie du robot-aspirateur lorsqu’il va revenir à sa base, la marque préconise toujours de laisser un espace de part et d’autre de celle-ci, mais dans les faits, nous n’avons jamais connu de problème, y compris en plaçant la station dans un angle. Le remplissage de l’eau propre est rapide, un logo permettant de distinguer le réservoir d’eau propre de celui qui recevra plus tard l’eau sale. Le sac est déjà installé. En ce qui concerne l’appareil en lui-même, la brosse latérale est déjà en position tout comme la brosse centrale. Il ne reste plus qu’à positionner les deux pads serpillières qui sont maintenus par un jeu d’aimants.
La suite se déroule classiquement depuis l’application qui porte le nom de la marque. Une fois un compte utilisateur créé, si ce n’est pas déjà le cas, il f
aut ajouter le Q Revo MaxV, soit en passant par le QR code caché sous le capot supérieur, soit en le choisissant manuellement. L’étape suivante est la traditionnelle mise à jour du logiciel interne. Ensuite, nous avons pris l’habitude de régler directement l’aspirateur pour qu’il nous parle en Français. Le réglage se trouve désormais dans la section Assistant vocal des réglages de l’appareil. Transition toute trouvée.
Rocky, l’invité surprise
En effet, la nouveauté principale de ce nouveau modèle est l’arrivée de Rocky. Il s’agit d’un assistant vocal qui va permettre de contrôler le Q Revo MaxV uniquement à la voix. L’idée dernière ce développement est d’offrir plus d’options et une plus grande pertinence que les systèmes généralistes tels que Google Home ou Amazon Alexa. Une efficacité accrue qui s’expliquerait par le fait que cet assistant appelé en prononçant « Hello Rocky » n’a à interpréter que des commandes liées aux robot-aspirateurs compatibles de la marque.
Les possibilités sont nombreuses et Roborock a eu la bonne idée de lister les commandes disponibles dans l’app. Elles sont classées en 5 catégories : Nettoyer, Contrôle de la station, Pause et reprise, Paramètres du robot et enfin Nettoyage de la pièce. Quelques exemples d’ordres : « Commence à nettoyer », « Retourne à la station », « Sèche la serpillière », « Aspire plus fort » ou encore « Nettoie le salon ».
C’est le robot-aspirateur qui va vous écouter grâce aux micros qu’il intègre. Lorsque le Q Revo MaxV est positionné sur sa station, il interprète parfaitement les ordres si vous vous en tenez précisément à la nomenclature proposée. Rassurez-vous, il y a une petite marge de manœuvre et au final nous avons toujours obtenu ce que nous voulions. Malheureusement c’est un peu moins le cas lorsque le robot-aspirateur est en fonctionnement. Nous avons tenté en vain de le faire arrêter une séquence de lavage pour qu’il retourne à la station. Nous pensons que l’explication est simple : le bruit de l’aspiration gêne la compréhension des commandes vocales.
Une application toujours aussi complète
L’application Roborock demeure une référence en matière de richesse fonctionnelle et d’ergonomie. L’utilisateur peut paramétrer précisément le fonctionnement de son robot-aspirateur. Cela commence avec l’ajustement de la puissance d’aspiration sur quatre niveaux (Silencieux, normal, turbo et maximum). Pour le lavage, le réglage n’opère pas sur la vitesse de rotation des deux plateaux serpillières, mais sur le volume d’eau utilisé. L’app propose trois positions (faible, moyen et élevé), mais aussi un mode personnalisé avec cette fois pas moins de 30 niveaux d’eau.
L’utilisateur peut aussi choisir de réaliser deux lavages consécutifs ou encore d’opter pour un parcours rapide, logiquement un peu moins efficace en matière de nettoyage. Si votre robot-aspirateur évolue dans plusieurs pièces de la maison, il peut traiter celles-ci dans l’ordre logique ou dans l’ordre défini par l’utilisateur. Bien entendu, il y a possibilité de lui demander de laver ou d’aspirer seulement. L’onglet « Usage », qui fait son apparition ici, propose des scénarios correspondant à des séquences et à des préférences de nettoyage personnalisées. Les consommateurs avertis peuvent créer leur propre scénario, mais la marque en propose déjà tous faits comme « Après les repas », « En profondeur » ou encore « Balayage intensif ». Il est aussi possible de créer des zones que le robot évitera.
Dans le menu « Paramètres » se trouvent de nombreuses autres possibilités de personnalisation. C’est notamment là que vous trouverez la gestion des cartes ou de la programmation du nettoyage, à des jours et aux heures définies par vos soins. La détection des obstacles bénéficie de plusieurs réglages avec par exemple la possibilité de faire automatiquement une photo des obstacles rencontrés ou encore d’ajuster son comportement face aux animaux domestiques. La gestion des tapis est aussi personnalisable. Le robot pourra les éviter tout simplement, une option pratique pour les tapis épais, ou les aspirer en poussant sa puissance au maximum.
Nous retrouvons la possibilité de traiter les parquets dans le sens des lattes. La station bénéficie également de son menu pour ajuster la durée du séchage ou l’intensité du lavage des serpillières. Le Q Revo MaxV peut attendre les heures creuses pour se recharger.
Nous retrouvons aussi la fonction de contrôle à distance, à l’intérêt certainement plus ludique qu’autre chose, ainsi que la retransmission de ce que la caméra frontale voit. Là aussi c’est sympathique, mais une fois la démonstration faite aux geeks de son entourage, nous ne sommes pas certains que vous lancerez la vidéo tous les jours.
Une robot-aspirateur pas très rapide
Nous avons fait évoluer le Roborock Q Revo MaxV dans notre zone de test habituelle. Une entrée et un couloir donc, qui constitue un espace de 22 m2 avec un sol constitué de deux types de carrelage, un détail qui aura son importance plus tard, et de deux tapis absorbants. Nos animaux domestiques sont évidemment toujours là ainsi que quelques meubles.
Nous optons pour une aspiration à la puissance normale avec un niveau d’eau sur moyen avec un parcours standard. Des options somme toute assez classiques.
Dans ces conditions, le robot a traité 13 m² en 17 minutes en moyenne. C’est assez long puisque le premier Q Revo avait fait la même opération en 13 minutes. En optant pour le mode parcours rapide, le temps passe à 9 minutes et la surface nettoyée à 10 m2 (contre respectivement 8 minutes et 11 m2 pour le Q Revo). Le MaxV semble donc un peu plus lent que son prédécesseur.
Le parcours n’est pas le même, puisqu’ici l’appareil commence par traiter le périmètre de la pièce en utilisant notamment sa nouvelle fonction FlexiArm Design. La serpillière ressort franchement et le nettoyage des bordures, mais aussi de certains coins étroits, se montre nettement plus poussé. Nous avons constaté qu’avec les réglages standards, le Q Revo MavX avait une politique un peu plus « agressive » en n’hésitant pas à frotter quelques plinthes. Il a aussi tenté de « grimper » sur la soucoupe d’un pot de fleurs, alors que son prédécesseur l’éviter précautionneusement. Pour empêcher cela si votre pièce comporte des objets fragiles par exemple, nous vous conseillons dans le menu « Évitement d’obstacles Reactive » de choisir l’option « Sensible » dans la section « Moins de collision ».
La navigation est précise et c’est très facilement que le robot parvient à distinguer les deux pièces dans lesquelles il est amené à évoluer. La reconnaissance des obstacles est plutôt efficace : une rallonge électrique ou une chaussure seront identifiées sans mal. Les objets plus petits comme la lanière d’un sac à d’eau ou un câble USB posent forcément plus de mal. Le câble par exemple est venu s’enrouler autour de la brosse centrale. Le Q Revo MaxV appelle alors à l’aide et en une minute il pourra repartir.
Une aspiration très efficace…
Le robot-aspirateur propose une aspiration très efficace. Le gain de puissance se fait sentir par exemple face aux petites feuilles d’un ficus qui posent problème à la plupart des autres modèles. Elles ont été avalées sans difficulté.
Nos tapis ont été détectés : l’appareil passe alors en vitesse max et il nettoie impeccablement lesdits tapis. Du beau travail. Petit bémol, une partie de la zone d’évolution est constituée d’un carrelage plutôt rustique aux joints relativement larges et profonds. Face à lui, le Q Revo MaxV s’est parfois trompé en y voyant l’arrivée d’un tapis. Il a donc pris la décision de relever la serpillière. Les capteurs semblent donc un peu trop sensibles, aujourd’hui en tout cas, car une mise à jour logicielle serait susceptible de corriger ce petit défaut. L’appareil se montre un peu plus bruyant que son prédécesseur, mais il produit un son relativement grave qui n’est pas agressif. C’est certainement aussi le prix à payer pour une puissance d’aspiration en nette augmentation.
…et un lavage qui l’est un peu moins
Passons au lavage. Le système rotatif demeure, à nos yeux, un peu moins efficace que la serpillière vibrante des Roborock de la série S, comme le S8 Pro Ultra que nous avons testé il y a tout juste un an. Les traces du quotidien sont effacées, mais lorsqu’il s’agit de tâches un peu incrustées et sèches, c’est une autre paire de manches surtout que le Q Revo MaxV ne distille pas de détergent. Il faudra s’en remettre à la seule action mécanique des deux pads humides.
Une autonomie correcte
À l’instar de la plupart des robots aspirateurs, le Roborock Q Revo MaxV embarque une batterie de 5200 mAh. La marque annonce classiquement une autonomie de 180 minutes en mode silencieux. Le mode le plus économe en énergie.
En pratique, les 17 minutes de fonctionnement dans notre zone de test et avec nos paramètres ont ponctionné en moyenne 12 % de batterie. En appliquant une règle de trois, cela donne une autonomie d’un peu plus de 140 minutes (2 h 20). Mais cela demeure théorique, car le robot n’ira jamais jusqu’au bout de sa batterie, afin de conserver suffisamment de marges pour regagner sa station. En ramenant ces chiffres à un espace, cela donne un peu plus de 100 m2. L’autonomie du Q Revo MaxV est largement suffisante, sans être exceptionnelle. Saluons au passage sa recharge rapide puisqu’un peu plus de trois heures suffisent pour faire le « plein ».
Une station complète qui fait bien son travail
Comme souvent, pour ne pas dire toujours, le vidage du bac à poussière de l’aspirateur dans la station est une opération particulièrement bruyante. Mais cela en vaut la peine, car le système est particulièrement efficace et rapide. Après une douzaine de jours d’utilisation quotidienne, le bac transparent du robot est tout simplement impeccable. Même chose pour le filtre alors qu’un chien et deux chats combinent leurs efforts pour déposer un maximum de poils et de terre. Le nettoyage des deux pads serpillières fait lui aussi un peu de bruit, mais rien de véritablement dérangeant. Avec l’aide de l’eau chaude, le résultat final est un peu plus convaincant que sur la précédente génération.
En ce qui concerne l’aspect bactéricide mis en avant par la marque, difficile pour nous de juger l’efficacité de l’eau seule à 60°. Nous avons effectué quelques recherches et le plus souvent les scientifiques s’accordent autour de températures supérieures à 65°… En tout cas force est de constater que la microfibre est plus nette, mais si elles ont affronté des tâches grasses le passage en machine demeure incontournable. Le séchage, dont la durée est réglable (2, 3 ou 4 heures), est plutôt efficace au bout des trois heures proposées par défaut.
La partie inférieure de la station, de la rampe d’accès du robot-aspirateur à la zone de nettoyage des patins, se salit logiquement, mais plutôt moins rapidement que sur le premier Q Revo. Le nettoyage est facile, un coup d’éponge suffit la plupart du temps, et ce d’autant plus que la partie grise où les serpillières se nettoient se démonte rapidement. En revanche, l’accumulation de poussière au fond du bac d’eau sale est toujours là. Cela nous semble plutôt inévitable. Un rinçage sous pression voire un petit passage d’un écouvillon en viendra à bout très rapidement.
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Cette évolution de la première génération de Q Revo sonne comme une réelle amélioration de la plupart des points importants de ce type d’appareils. La puissance d’aspiration est plus élevée et cela se ressent à l’usage. Le lavage progresse aussi grâce à la technologie Flex Arm qui permet d’aller dans les coins tandis que les deux pads serpillères bénéficient désormais d’un lavage plus efficace dans la station grâce à l’utilisation d’eau chaude. Bien entendu, le Q Revo MaxV échappe à la perfection. Les tâches incrustées résistent encore et il arrivera encore que de petits objets ne soient pas détectés, malgré l’arrivée d’une caméra et de l’IA, et finissent autour de la brosse centrale.
- Le nettoyage de la serpillère à l’eau chaude
- Évitement des obstacles plutôt efficace
- L’application ultra-complète
- Une aspiration très efficace
- Autonomie satisfaisante
- Lavage dans les coins et en bordure
- Station complète et efficace
- Pas de miracle pour les tâches incrustées
- Détection des petits objets imparfaite
- Un appareil plutôt bruyant
- Utilisation de la caméra pour la vue en direct gadget
- Pas de distributeur de détergent