Test Samsung Galaxy A25 5G : plus endurant qu’intelligent
- Qualité des images (sans zoom)
- Autonomie élevée (60 Hz)
- Finitions très soignées
- Logement MicroSD
- 5 ans de mise à jour
- Chauffe peu
- Enregistrement vidéo à 480 images/seconde
- Qualité des images de nuit
- Design inchangé
- Absence de chargeur dans la boite
- Pas de charge rapide
- Puissance limitée (notamment IA)
Un téléphone Samsung d’entrée de gamme a-t-il encore sa place en 2024 ? Face à des constructeurs chinois qui tirent les prix vers le bas et montent en gamme, le fabricant coréen se concentre sur les smartphones premium. Le Samsung Galaxy A25 5G est-il encore un bon plan pour les consommateurs qui préfèrent la praticité durable aux gadgets superflus ? Réponse dans ce test.
Samsung met en lumière principalement ses smartphones premium dans ses pubs, tels que ceux de la gamme Galaxy S ou Galaxy Z. Toutefois, ce sont les téléphones de la série Galaxy A qui dominent ses ventes. Ces appareils, plus accessibles en termes de prix, adoptent le design et certaines fonctionnalités des modèles haut de gamme, ce qui en fait des choix populaires dans le catalogue Samsung.
Le Galaxy A25 5G que nous passons en revue aujourd'hui incarne cette approche. Petit frère du Galaxy A35 5G et proposé à un prix compétitif, il aspire à conquérir les consommateurs grâce à un design élégant, une performance photographique affinée et l'intégration de l'écosystème Samsung. Est-il réellement le meilleur rapport qualité-prix sur le marché ? C'est ce que nous allons découvrir.
Fiche technique
Samsung Galaxy A25 5G | |
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Ecran | Super AMOLED 6,5 pouces FHD+ 120 Hz 2340 x 1080 pixels |
Processeur | Samsung Exynos 1280 |
OS | Android 14 + One UI 6.1 |
RAM | 6 / 8 Go |
Stockage | 128 / 256 Go |
microSD | Oui (jusqu'à 1 To) |
Capteur principal | - 50 MP grand angle (f/1.8) - 8 MP ultra grand angle (f/2.2) 2 MP macro (f/2.4) |
Capteur selfie | 13 MP |
Batterie | 5000 mAh Recharge filaire 25 Watts |
Biométrie | Scanner d’empreinte sous l'écran |
Résistance à l'eau | - |
Sans fil | - Wi-Fi 802.11 ac (Wifi 5) - Bluetooth 5.3 - NFC |
Réseau | - 5G - 4G/4G+/4G LTE |
Connectique | USB Type-C |
Dimensions | 161 x 76,5 x 8.3 mm |
Prix et disponibilité
Le Samsung Galaxy A25 5G est commercialisé au prix de 319 euros pour la version dotée de 6 Go de RAM et 128 Go de stockage, tandis que la version avec 8 Go de RAM et 256 Go de stockage est proposée à 379 euros. Dans cette gamme de prix, on trouve également des concurrents tels que le Honor Magic 6 Lite, le Motorola G84, Nothing Phone 2a, le Poco X6 ou encore le Xiaomi Redmi Note 13 Pro+ 5G.
Il est disponible dans une palette de couleurs comprenant le bleu, le bleu nuit, le lilas et le lime. En plus d'être vendu sur le site et dans les magasins officiels Samsung, vous pouvez le trouver dans toutes les enseignes habituelles (Fnac, Darty, Amazon, Boulanger, etc.), ainsi que chez les principaux opérateurs.
Vidéo Comparative des Samsung Galaxy A de 2024 :
Design
Fini l’époque ou les téléphones haut de gamme tranchaient avec les autres par leur look original et sophistiqué. Samsung opté désormais par le nivellement par le haut. En d’autres termes, les changements esthétiques entre le premium S24 et l’accessible Galaxy A25 5G sont vraiment tenus. Une homogénéisation du design qui profite, bien sûr, aux budgets les plus modestes.
Les différences extérieures entre A35 et générations précédentes étaient déjà faibles, mais celles entre Galaxy A25 5G et A35 5G sont infimes. 12 grammes en moins et quelques dixièmes de millimètres séparent un Samsung Gaalxy A25 5G de son grand frère. Les optiques dépassent à peine de 1 millimètre de la coque.
Avec un écran omniprésent de face, le dos rassemble généralement les caractéristiques esthétiques d’un smartphone contemporain. Avec cette gamme Galaxy Ax5, la ligne est toujours la même. Les capteurs caméra sont toujours organisés en colonne. Le revêtement « Haze Finish » est toujours aussi chatoyant : un micro quadrillage irisé qui scintille à la moindre lumière.
Comme sur les modèles plus haut de gamme de la série Galaxy A, on retrouve un cadre en plastique métallisé à la couleur du dos, bleu sur notre téléphone de test. Comme le Galaxy A24 5G (et contrairement au Galaxy A35 5G), l’emplacement de la carte SIM/microSD et/ou SIM2 se trouve sur le haut de la tranche gauche alors que les boutons de volume et ON/OFF sont sur la tranche opposée. Le flanc supérieur n’abrite qu’un microphone, identifié par l’orifice en tête d’épingle.
Le flanc inférieur rappelle le positionnement entrée de gamme de ce téléphone. En effet, il incorpore une prise jack 3.5 pour brancher des écouteurs ou casques filaires. On retrouve un autre microphone tête d’épingle à côté du jack, un port USB Type C et une ouïe aux faux airs de slot MicroSD pour le haut-parleur.
Alors que la caméra selfie était un poinçon pour le Galaxy A35 5G, c’est encore une encoche d’environ 6 millimètres de diamètre pour le Galaxy 25 5G. Les bords latéraux sont semblables à ceux du modèle supérieur, environ 3mm. En revanche, le « menton » (espace bas entre écran et cadre) est beaucoup plus grand, environ 6 millimètres. On aurait apprécié une certification d’étanchéité. On se contentera d’une bonne réparabilité avec un indice de 8,4 sur 10.
Écran
A titre introductif, rappelons que Samsung est leader dans la fabrication de dalles et que ses smartphones sont généralement bien lotis. Qu’en est-il ici ? À première vue, la dalle équipant le Galaxy A25 5G est la même que celle équipant son prédécesseur. En effet, la diagonale et définition sont toujours identiques : 6,5 pouces, c’est-à-dire 164,2 millimètres pour un maillage de pixels de 1080 x 2340 pixels. On perd juste 0,1 pouce sur le modèle supérieur, mais la technologie reste la même Super AMOLED.
En rentrant plus dans les détails, le Samsung Galaxy A25 5G présente la même luminosité (en pic) que la génération précédente, c’est-à-dire 1000 nits. C’est très bien, suffisant pour voir correctement son téléphone au soleil, mais on reste en retrait de certains smartphones comme le Poco X6 et ses 1800 nits par exemple. Mais Samsung ne réutilise pas les mêmes dalles que pour le Galaxy 34. Le fabricant coréen s’est mis au niveau de la concurrence chinoise pour la réactivité de l’écran. En effet, ce modèle d’entrée de gamme ne plafonne plus à 90 Hz, mais à 120 Hz. C’est toujours plus agréable pour jouer, mais sur un téléphone petit budget avec une puce donc « économique », l’intérêt est discutable.
Pour continuer la comparaison avec la concurrence, le Samsung Galaxy A25 5G fait maintenant partie des « petits écrans ». 6,5 pouces est vraiment une petite diagonale en 2024. À part le Google Pixel 7a ou Xiaomi 14, tous les constructeurs cherchent à maximiser la taille d’affichage. Plus gênant, la densité de pixels stagne à 396 pixels par pouce quand les autres constructeurs dépassent les 400 pixels. Samsung compense ces faiblesses matérielles par du logiciel. Introduit par le Galaxy S22 Ultra, la technologie Vision Booster va ainsi améliorer l’affichage des teintes claires et sombres pour garder du détail en toutes circonstances.
Interface et connectivité
Comme le Galaxy A35, le Samsung Galaxy A25 5G est sans surprise mu par Android 14. Les amateurs de la marque coréenne profiteront de l’interface graphique maison OneUI 6.1. Au-delà des spécifications techniques, c’est l’ergonomie Samsung qui séduit et fidélise les consommateurs. Le constructeur asiatique incite à créer un compte Samsung, mais il n’est pas obligatoire. L’utilisateur peut tirer parti de l’ensemble des richesses de OneUI.
Pour l'instant, OneUI 6.1 ne se démarque pas particulièrement… mais cela pourrait bien changer avec la prochaine mise à jour. Dans la version 6.1.1, Samsung prévoit d'introduire l'intelligence artificielle, offrant des fonctionnalités telles que la traduction en temps réel, la capacité de résumer des articles web ou même d'effectuer des recherches en encerclant un élément affiché à l'écran. Samsung pourrait ainsi prendre l'avantage sur ses concurrents, non pas grâce au matériel, mais grâce au logiciel.
En revanche, pas de fausse joie : l'utilisation de l'IA requiert beaucoup de ressources, et le SoC Exynos 1280 du Galaxy A25 5G n'est pas aussi puissant que celui d'un S24. On a déjà pu voir que la gamme supérieure intégrant le Galaxy A35 5G n’était pas taillée pour l’IA. De plus, cette mise à jour pourrait même avoir un impact négatif sur l'autonomie du smartphone. Il est donc fort probable que le A25 5G ne profite pas des atouts de l'IA générative, malgré la mise à jour de OneUI 6.1.1.
Coté connectivité, le remplaçant du Galaxy A24 acquiert la 5G en plus de la 4G. C’est une bonne nouvelle de profiter d’u réseau mobile à très haut débit sur un smartphone économique. Pour se connecter à internet, il existe également une puce compatible WiFi 5 (802.11 ac). Pas la dernière mouture donc. Pour les communications à plus faible distance, outre le Bluetooth version 5.3, on trouve également le NFC pour utiliser son téléphone comme carte de paiements ou titre de transport.
Audio
L’acoustique est par essence invisible. Elle est rarement ambitieuse pour les smartphones, les constructeurs préférant parler de puissance, d’écran ou de capteur photo. C’est donc un peu à reculons que nous abordons cette rubrique. Comme les autres téléphones de la gamme, le Samsung Galaxy A25 5G possède deux haut-parleurs. Une très discrète fente entre le cadre et le bord de l’écran supérieur et une ouverture en forme de slot MicroSD à droite du port USB type C.
Étonnamment, le volume sonore est puissant. Le haut-parleur supérieur ne délivre que 20% du volume global, mais il n’est pas anecdotique comme sur certains smartphones. Le haut-parleur principal n’est pas des plus mélomanes, mais il a vraiment du coffre pour un smartphone économique. Il sature très rarement, quels que soient les styles musicaux. Il est plus à l’aise pour reproduire les médiums et les aigus que les graves. On peut donc se passer d’enceinte Bluetooth pour ambiancer une pièce.
Au-delà des caractéristiques matérielles, l’acoustique profite de quelques raffinements logiciels. Comme sur le Galaxy A35 5G, on trouve ainsi un égaliseur graphique avec plusieurs profils musicaux préétablis, ainsi qu'un convertisseur UHQ pour améliorer la qualité audio des fichiers de musique de faible qualité. En outre, la fonction Adapt Sound permet une personnalisation audio en fonction de l'âge de l'utilisateur ou de l'utilisation d'écouteurs pour une expérience audio sur mesure et agréable. Comme chez son grand frère, ce smartphone bénéficie également de l’expertise sonore de Dolby et sa technologie Atmos.
En Bluetooth, le Samsung Galaxy A25 5G supporte la version 5.3 du protocole sans fil. Évidemment, AAC et SBC (codec Samsung) sont disponibles. Pour un smartphone bon marché, LDAC et SSC (Samsung Seamless Codec) assurent également la diffusion du son en haute définition.
Performances
Contrairement à la génération d’avant qui exploitait une puce Mediatek, le Samsung Galaxy A25 5G intègre une puce maison, un Exynos 1280. C’est une version allégée du SoC Exynos 1380 équipant les Galaxy A35 5G. Ainsi, l’architecture perd 2 gros Cortex A78, mais gagne 2 « petits » Cortex A55. En d’autres termes, les unités de traitement rapides (2,4 GHz) sont deux fois moins présentes sur le Exynos 1280 alors que les processeurs économiques (2 Ghz) sont 1,5 fois plus denses sur ce chip. Samsung a calibré une puce pour durer, pas pour faire des étincelles. Malgré tout, cet Exynos est gravé en 5 nanomètres (contre 6 pour son aïeul) et devrait donc fournir un meilleur gain énergétique.
Quand on regarde l’ensemble des benchmarks, qu’ils proviennent de 3DMark, PCMark, Antutu ou GeekBench, le constat n’est a priori pas très glorieux. L’Exynos 1280 affiche des scores 10 à 20% en dessous de son grand frère 1380 disponible sur le Galaxy A35 5G. En même temps, c’est logique. Samsung installe toujours un SoC un peu plus puissant sur sa ligne de smartphone. En valeur absolue, les chiffres sont aussi très bas. Pour moins de 320 euros, on ne s’attendait pas non plus à une bête de course. Est-ce donc une puce suffisante pour un smartphone accessible en 2024 ?
Pas besoin de garder le suspense : oui, l’Exynos 1280 est bien adapté à ce type de téléphones. Au démarrage, à l’usage, dans les paramètres, nous n’avons jamais constaté de ralentissements, alors qu’Android 14 est plus gourmand en ressources que ses prédécesseurs. Pour un tel tarif, il ne faut cependant pas être trop ambitieux. Nous parlions plus avant de l’imminente sortie de OneUI 6.1.1. Cette surcouche logicielle promet de nouvelles expériences grâce à l’IA. Or l’intelligence artificielle est vraiment médiocre sur l’ensemble des benchmarks.
Une IA au moins 50% plus faible sur GeekBench ML et même 6 fois plus faible sur AiTuTu. Mais il est important de nuancer ce tableau sombre du Galaxy A25 5G. Si on le compare avec son ancêtre. Le gain en puissance est très sensible. Pour de la bureautique, la progression est de 46% sur PCMark par rapport au Galaxy A24. Sur le jeu vidéo, le gain est considérable. On est autour de 40 à 50% de bénéfice par rapport à la génération précédente. Les chiffres restent bien en dessous de la moyenne des smartphones actuels. Encore une fois, ce n’est pas aussi rapide qu’une Ferrari, mais ça coute beaucoup moins qu’une Ferrari. Et une Ferrari est inadaptée pour la majorité des utilisateurs dans leur vie quotidienne.
D’où vient ce gain extraordinaire ? Pas la peine de chercher du côté du SoC Exynos 1280, la différence se trouve dans la carte graphique. le Samsung Galaxy A25 5G intègre un Mali G68 alors que son aïeul embarque un Mali G57. Déjà la finesse de gravure est meilleure (6 nanomètres contre 7), assurant plus de puissance pour moins de chaleur. En outre, les unités d’exécution et d’ombrages (pour les textures) doublent entre Gaalxy A24 et A25. Enfin, la mémoire cache est multipliée par 6. Résultat, Genshin Impact tourne par défaut en mode de graphisme faible, mais supporte le mode très élevé, occasionnant évidemment de la chauffe, mais très acceptable.
Batterie et charge
Selon Samsung, le Galaxy A25 5G est équipé d'une batterie d'une capacité de 5000 mAh, tandis que l'application Aida64 indique 4905 mAh. La batterie a duré 10 heures et 44 minutes en simulant une activité bureautique soutenue avec Work 3. On peut donc estimer une journée et demie de travail dans un usage normal. Si l’autonomie est comparable à celle du Galaxy A35 5G, elle est très inférieure de celle d'un Nothing Phone 2a (17 heures et 12 minutes), par exemple. Certes, on pourrait arguer que ce sont des « petits smartphones » avec des composants plus simples. Mais même le Realme C55 ou le Poco C65 atteignent respectivement les 15 h 23 mn et 13 h 36 mn dans les mêmes conditions.
Le Galaxy A25 5G ne serait donc pas un smartphone à recommander pour sa vaillance ? C’est une illusion. Déjà, il y a un très léger gain par rapport à la génération précédente. Samsung indique 21h de lecture vidéo (locale) contre 19h sur le Galaxy A24 5G. C’est d’autant plus remarquable que le Galaxy A35 5G avait diminué en autonomie par rapport à son aïeul. Or ce dernier activait par défaut, l'option “fluidité des mouvements” sur “adaptative”, ce qui signifie que l'écran peut être rafraîchi de 60 à 120 images par seconde.
Sur le Samsung Galaxy A25 5G, le mode adaptatif n’existe plus. Le rafraîchissement est réglé d’une autre manière… et fausse les benchmarks. Par défaut, il est paramétré sur « élevé », c’est-à-dire que la fréquence d’actualisation de l’affichage est bloquée à 120 images par seconde. Or, cette fréquence est rarement nécessaire à l’usage. Elle est essentiellement utile dans des jeux vidéo avec beaucoup d’actions. Or afficher à 120 Hz consomme presque deux fois plus d’énergie qu’à 60 Hz. L’autonomie en est directement impactée.
Ainsi, nous avons obtenu 14h51 mn avec le mode économie et le mode standard (60 Hz), soit plus de 4h en plus ! Les autres smartphones avec une autonomie supérieure profitent en fait un rafraîchissement adaptatif… et affichent majoritairement à 60 Hz. D’ailleurs le mode Economie d’énergie bascule en 60 Hz. Il se déclenche automatiquement en dessous de 20% de batterie.
Passons à la recharge. Le Galaxy A25 5G accepte un chargeur jusqu’à 25W. Avec ce chargeur rapide, 1 h30 est nécessaire pour faire le plein. En 15 minutes de charge rapide, vous pouvez obtenir seulement 21 % de charge. Samsung reste ainsi à la traîne dans la charge pour ses modèles bas et moyenne gamme. Les Chinois de OnePlus ou Xiaomi font beaucoup mieux.
Samsung a emboîté le pas à Apple : la marque coréenne ne propose pas de chargeur dans la boîte. Il est nécessaire d'acheter à part un adaptateur 25W (environ 20 euros)… Le constructeur fournit toutefois un câble de charge de type USB Type-C. Bonne nouvelle pour l’utilisateur, les deux extrémités sont type C. En d’autres termes, l’utilisateur pourra facilement transférer ses données entre son ancien smartphone et le Galaxy A25 5G à l'aide du câble en question.
Chargeur rapide (25 W)
- 0 mn : 0%
- 15 mn : 21%
- 30 mn : 51%
- 45 mn : 72%
- 60 mn : 90%
- 75 mn : 97%
- 90 mn : 100%
Photo et vidéo
Samsung a longtemps profité d'une excellente réputation en matière de qualité photo. À juste titre encore aujourd'hui ? Quoi qu'il en soit, en tant que fournisseur de capteurs photo pour de nombreux fabricants de téléphones, les attentes sont élevées. Avec l'arrivée d'une nouvelle puce, on s'attend également à une amélioration du traitement numérique des images. Comme indiqué précédemment dans la section sur le design, la disposition des capteurs reste strictement identique à celle de la génération précédente.
Voici les détails complets :
- Un capteur principal de 50 mégapixels, avec une ouverture f/1.8, offrant un zoom numérique allant jusqu'à 10x et une stabilisation optique standard.
- Un capteur ultra grand-angle de 8 mégapixels, avec une ouverture de f/2.2.
- Un capteur Macro de 5 mégapixels, avec une ouverture de f/2.2.
- Un capteur frontal de 13 mégapixels, avec une ouverture f/2.4.
De prime abord, on peut constater que Samsung améliore la dotation photo du Galaxy A25 5G. Si le capteur principal, selfie ou macro garde les mêmes caractéristiques, le capteur ultra-angle gagne 3 millions de pixels. Mais le constat le plus intéressant réside dans le fait que les capteurs sont les mêmes que sur la Galaxy A35 5G.
On peut considérer que c’est bénéfique. Malheureusement, la puissance de calcul du Galaxy A25 5G est beaucoup plus faible que celle du Galaxy A35 5G. La qualité photo est-elle vraiment au rendez-vous ?
À première vue, le Samsung Galaxy A25 5G n’a pas à rougir de la comparaison avec son grand frère. Avec le capteur principal (1x) ou même le capteur ultra angle, la qualité d’image est très satisfaisante. Si les photos souffrent parfois d'une saturation un peu trop prononcée (voir photos ci-dessous), on trouve néanmoins du détail et de la netteté sur les clichés. Merci la stabilisation optique.
Malheureusement, dès 2x, la qualité se dégrade. Le lissage numérique est trop marqué. En 4x, on est déjà dans l’impressionnisme numérique avec des taches de couleurs. Le capteur macro reste un gadget inutile et sans intérêt avec ses 5 mégapixels.
Ces inquiétudes dans le traitement des photos sont encore plus flagrantes sur les photos nocturnes. La luminosité des optiques compense quand il y a un peu de lumière et sans zoom numérique. Mais rapidement, l’image est peu flatteuse, sans netteté et sans détails. L’IA ne compense pas les défauts matériels des capteurs. Dans le même segment, le Xiaomi Redmi Note 13 Pro+ 5G réussit de meilleurs clichés.
En vidéo, mêmes conclusions. On notera toutefois que Samsung propose l’enregistrement 4K sur un téléphone à moins de 350 euros. Encore plus surprenant, l’enregistrement à basse vitesse (slow motion) grimpe à 480 images par seconde sur le Galaxy A25 5G contre 240 ips pour le Galaxy A35 5G. Le petit frère fait mieux que le grand frère !
Malgré un processeur maison moins puissant, particulièrement en intelligence artificielle, le Samsung Galaxy A25 5G n’a pas grand-chose à envier à son grand frère Galaxy A35 5G. Certes, la partie photo laisse à désirer dès qu’on utilise le zoom ou prend des photos en basse lumière. Toutefois, l’écran et le son sont satisfaisants pour un smartphone d’entrée de gamme. C’est même un bon téléphone basique avec son autonomie élevée, ses mises à jour et sa réparabilité. Il n’est pas calibré pour le jeu vidéo, mais ne se montre non pas ridicule. À défaut d’avoir le coup de cœur, le Galaxy A25 5G constitue une bonne surprise pour les petits budgets.
- Qualité des images (sans zoom)
- Autonomie élevée (60 Hz)
- Finitions très soignées
- Logement MicroSD
- 5 ans de mise à jour
- Chauffe peu
- Enregistrement vidéo à 480 images/seconde
- Qualité des images de nuit
- Design inchangé
- Absence de chargeur dans la boite
- Pas de charge rapide
- Puissance limitée (notamment IA)