Test Samsung Galaxy A26 5G : des améliorations louables, mais pas assez pour égaler la concurrence

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- Design
- Performances suffisantes
- 6 ans de maj OS et sécurité
- IP 67
- Compatible microSD
- Qualité des photos en grand angle et zoom 2x (de jour)
- Luminosité d’affichage limitée
- Faible autonomie
- Encoche en goutte d’eau dans l’écran
- Recharge filaire lente
- Disparition de la prise casque
- Incompatible eSIM
- Prix et disponibilité du Galaxy A26 5G
- Un design amélioré mais toujours vieillot
- Un affichage peu lumineux
- Un faible niveau de performances, souvent suffisant néanmoins
- Quand l’IA se fait très discrète
- Des photos correctes en plein jour
- Autonomie moyenne et recharge lente
- Conclusion : on achète ou pas ?
- Commentaires
Sensiblement plus grand que son prédécesseur, le nouveau smartphone « d’entrée de gamme du milieu de gamme » de Samsung change également de processeur et devient totalement étanche. Si l’ensemble s’avère convaincant, il manque toutefois au Galaxy A26 le petit truc en plus, indispensable pour se démarquer de la concurrence, féroce dans cette tranche de prix.
Test réalisé par Xavier Regord
Beaucoup plus abordables que leurs cousins de la gamme Galaxy S, car vendus entre 200 et 500 €, les smartphones de la gamme Galaxy A de Samsung tentent d’offrir un rapport équipement / prix le plus attractif possible. Le Galaxy A26 est l’un des moins chers des quatre nouveaux modèles de 2025. Ses différences, avec le Galaxy A25 de l’année dernière, résident principalement dans un design modifié, une résistance améliorée (IP67), un processeur plus véloce et un écran plus grand. Sans oublier une politique de mises à jour plus généreuse, ce qui est toujours appréciable si on envisage de conserver son smartphone plusieurs années. Voyons si le Galaxy A26 est à la hauteur de ses grands frères, les Galaxy A36 et Galaxy A56, et de ses concurrents.
Prix et disponibilité du Galaxy A26 5G
Alors que le Samsung Galaxy A26 n’est disponible que depuis quelques semaines seulement, il est d’ores et déjà proposé – en deux versions – avec une petite réduction par rapport à son prix de lancement :
- Avec 6 Go de mémoire et 128 Go d’espace de stockage : 289 €
- Avec 8 Go de mémoire et 256 Go d’espace de stockage : 349 €
Ces prix sont inférieurs de 30 € aux prix des deux Galaxy A25 5G équivalents, lors de leur lancement l’année dernière, qui étaient respectivement vendus 319 € et 379 €. On note que dans sa version dotée de 8 Go de Ram et de 256 Go de stockage, le Galaxy A26 5G est à peine moins cher que le Galaxy A36 5G équivalent, commercialisé en ce moment à 369,99 € sur le site du constructeur. Le Galaxy A26 5G n’est donc particulièrement intéressant que dans sa version de base, équipée de 6 Go de mémoire (pour peu que le prix ne remonte pas sur le site de Samsung).
Parmi les différents concurrents, que l’on peut trouver entre 300 et 350 €, on peut mettre en avant les modèles suivants :
- Le Honor Magic 7 Lite, vendu actuellement 302 € (8 Go / 256 Go)
- Le Nothing Phone (3a), vendu 349 € (8 Go / 128 Go)
- Le Xiaomi Poco X7 Pro, vendu 343 € (8 Go / 256 Go)
Le smartphone est disponible en trois couleurs – noir, blanc et vert d’eau – alors que le Galaxy A25 était disponible en quatre couleurs : bleu clair, bleu marine, violet et vert/jaune.
Galaxy A26 | |
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Ecran | Super AMOLED 6,7 pouces FHD+ 120 Hz |
Processeur | Exynos 1380 |
RAM | 6 Go |
OS | Android 15 + One UI 7 |
Stockage | 128/256 Go |
5G | Oui |
Capteur principal | 50 MP grand angle 5 MP ultra grand angle 2 MP macro |
Capteur selfie | 13 MP |
Batterie | 5000 mAh Recharge filaire 25 Watts |
Biométrie | Scanner d’empreinte sous l'écran |
Résistance à l'eau | IP67 |
Couleurs | Vert, noir, blanc |
Prix | 319euros (128 Go) 379 euros (256Go) |
Un design amélioré mais toujours vieillot
Le poids du Galaxy A56 5G est quasiment le même que celui de son prédécesseur. En effet, il ne pèse que 3 grammes de plus (200 grammes au lieu de 197 grammes). Il en va de même pour ses dimensions : 16,4 x 7,75 cm (contre 16,1 x 7,65 cm pour le Galaxy A25). Et ce malgré un écran plus grand. En revanche, il s’avère légèrement plus fin, avec une épaisseur de seulement 0,77 cm (contre 0,83 cm).
Le Galaxy A26 arbore un dos en verre brillant (alors que celui du Galaxy A25 était réalisé en plastique). Seul petit souci esthétique : les poussières et les empreintes digitales y sont particulièrement visibles (en tout cas sur le modèle noir que le constructeur nous a fourni). D’autre part, son cadre est réalisé en plastique. L’ensemble s’avère donc légèrement moins qualitatif (et surement moins résistant !) que le cadre en titane du Galaxy S25 Ultra, ou même que celui en aluminium du Galaxy S25 et du Galaxy A56.
Bon point, les rayures ne devraient pas faire leur apparition rapidement, grâce au revêtement Gorilla Glass Victus+ qui protège l’écran et le dos. De plus, le smartphone peut abriter deux cartes nano SIM, dont un pouvant recevoir une carte mémoire microSD (cela permet éventuellement de se procurer le modèle doté de 128 Go d’espace de stockage et de pouvoir étendre cette capacité en quelques secondes en cas de besoin). En revanche, certains pourront regretter la disparition de la prise jack du Galaxy A25, qui permettait l’année dernière d’utiliser un casque audio filaire, et l’impossibilité d’utiliser une carte eSIM (contrairement à ses deux grands frères, les Galaxy A36 et Galaxy A56).
Pour le reste, Samsung a fait évoluer le bloc optique du Galaxy A25 pour donner au Galaxy A26 un style qui lui est propre. Ce faisant, le nouveau smartphone abandonne le design à la Galaxy S (pas de bloc optique avec des objectifs placés les uns à côté des autres), pour passer à un look « à la iPhone 16 / 16 Plus », avec un bloc optique vertical excentré.
Malgré cela, le design demeure quelque peu vieillot, avec une encoche en forme de goutte d’eau, des bords d’écran assez larges (surtout celui où se trouve le port USB C !) et un lecteur d’empreintes digitales latéral (même si ce dernier s’avère tout aussi efficace que celui qui est intégré sur l’écran OLED de la plupart des smartphones, comme le Galaxy A36 !).
Un autre changement majeur, par rapport au Galaxy A26, concerne l’étanchéité. En effet, le Galaxy A26 est désormais certification IP67, ce qui garantit une imperméabilité totale à la poussière et à l’eau (eau douce seulement ! à faible profondeur et pendant 30 minutes maximum).
Un affichage peu lumineux
Comme nous l’avons déjà indiqué, Samsung a décidé d’agrandir l’écran OLED de son Galaxy A26. Ce dernier a désormais une diagonale de 6,7 pouces, au lieu de 6,5 pouces sur le Galaxy A25. La définition d’affichage, quant à elle, n’évolue guère. Elle demeure de 2340 x 1080 pixels, ce qui suffit dans le cadre d’une utilisation bureautique / multimédia de tous les jours.
Le taux de rafraichissement maximum est toujours de 120 Hz. Mais, étrangement, on n’a le choix qu’entre le mode Standard (60 Hz) et le mode Fluidité élevée (120 Hz). Aucun mode offrant une fréquence adaptative (bascule automatique, réalisée par le système, entre les modes 60 Hz et 120 Hz, en fonction de l’application utilisée) n’est au programme !
La luminosité maximale de l’écran, annoncée par Samsung, est de 1000 nits (en mode Luminosité adaptative). Cette valeur (théorique) n’est pas très élevée selon les critères de 2025. En effet, bon nombre de smartphones sont censés offrir (toujours en théorie) une luminosité maximale dans ce mode de 1200 nits (Galaxy A36), 1300 nits (Nothing Phone 2a), voire 1400 nits (Xiaomi Poco X7 Pro).
Selon nos mesures, effectuées à l’aide de notre sonde Calibrite Display Pro HL, nous avons mesuré la luminosité à environ 350 nits par défaut, ce qui est trop peu pour offrir une bonne lisibilité en plein soleil. Il faut, dans ce cas, activé l’option Luminosité adaptative, qui permet à l’écran de booster sa luminosité, au point d’atteindre un maximum de 745 nits, aussi bien en SDR qu’en HDR.
Si ce résultat s’avère plus satisfaisant, il demeure toutefois quelque peu limité par rapport aux mesures que nous avons réalisées sur certains smartphones récents, comme le Nothing Phone (3a) ou le Xiaomi Poco X7 Pro, dont la luminosité maximale grimpe – respectivement – jusqu’à 1300 nits et 1220 nits (en HDR). L’utilisation du Galaxy A26 sous le soleil risque donc de poser quelques problèmes.
Dans les paramètres d’affichage, figurent deux profils colorimétriques, nommés Vif et Naturel. Nous y avons mesuré des Delta E moyens de 4,49 et 5,29. Dans les deux cas, les couleurs affichées ne sont donc pas très réalistes (dans l’idéal, il faudrait que le Delta E moyen soit inférieur à 3). Rien de dramatique toutefois. Sauf si on est particulièrement sensible à la fidélité des couleurs affichées.
En revanche, la température des couleurs est bonne, car très proche de la valeur 6500 K qui symbolise une colorimétrie parfaitement neutre. En effet, avec le profil Vif et un réglage Chaud, la température moyenne mesurée est de 6441 K.
Un faible niveau de performances, souvent suffisant néanmoins
Si le Galaxy A26 intègre un processeur plus performant que son prédécesseur, il n’y a tout de même pas de quoi s’extasier. En effet, on passe de la puce Samsung Exynos 1280 (Galaxy A25) au modèle Exynos 1380. Celui-là même qui équipait l’année dernière le Samsung Galaxy A35. Rappelons qu’il s’agit d’une puce à huit cœurs, cadencés à 2.0 / 2.4 GHz. Il est complété par 6 Go de Ram, sur le modèle doté de 128 Go de stockage, et de 8 Go, sur celui dont la capacité de stockage est de 256 Go.
Les différents résultats obtenus avec les benchmarks sont supérieurs à ceux du Galaxy A25 et identiques à ceux du Galaxy A35, ce qui est parfaitement normal. En pratique, la puce permet d’obtenir une bonne réactivité, dans le cadre d’une utilisation de tous les jours (Web, mails, photos, vidéos, réseaux sociaux, etc.).
En revanche, le GPU Mali G68 MP5 ne fait pas de miracle. En effet, si ses performances s’avèrent suffisantes pour faire fonctionner des jeux sophistiqués, comme Fortnite ou Genshin Impact, ce n’est qu’avec un maximum de 30 images par seconde, ce qui ne permet pas d’obtenir des animations suffisamment fluides pour bénéficier d’une réactivité optimale.
Signalons d’autre part que, pour une raison inconnue, le jeu Fortnite était injouable lors de nos tests, en raison d’un bug graphique qui parasitait fortement l’affichage (quelle que soit la fréquence d’affichage utilisée). C’est d’autant plus étonnant que le phénomène n’était pas apparu lors de précédents tests, comme celui du Galaxy A35.
Quand l’IA se fait très discrète
A l’instar de tous les smartphones récents, le Galaxy A26 5G fonctionne bien sur sous Android 15. Le système d’exploitation de Google est complété par les options de l’interface One UI 7 de Samsung. On retrouve par exemple la Now Bar, qui permet d’accéder aux applications ouvertes sans déverrouiller le smartphone. Il devient ainsi possible de piloter sa musique, d’accéder à l’enregistreur vocal ou encore voir certaines données fournies par l’application Samsung Health quand on fait du sport.
Bon point, le constructeur garantit un suivi régulier des mises à jour d’Android et des patchs de sécurité pendant pas moins de six années. En revanche, l’intégration de l’IA sur ce Galaxy A26 s’avère des plus timides. On a fortement l’impression que Samsung distille deux ou trois fonctions plus ou moins pratiques ici et là, juste pour pouvoir dire que l’IA débarque sur ses smartphones de milieu de gamme.
A lire aussi – Test Samsung Galaxy A56 : il a une belle gueule, mais qu’en est-il du reste ?
On retrouve donc la fonction Entourer pour chercher, de Google, et la fonction Sélection IA, que l’on peut activer depuis la barre d’outils flottante. Il est également possible de demander la lecture à haute voix des pages Web. Et si cette opération s’effectue en français, certes, on entend toutefois qu’il reste encore du travail pour que la lecture soit naturelle.
Les autres fonctions IA sont regroupées dans les outils de retouche photo. Par exemple, chacun peut créer ses filtres personnalisés, afin de modifier la colorimétrie des photos avant de les prendre. De plus, l’effaceur d’objet, toujours aussi efficace, est présent, ainsi que les principales suggestions de retouche (flouter l’arrière-plan ou remasteriser). En revanche, l’option Best faces n’est proposée que sur le Galaxy A56. Il n’est donc pas possible de l’utiliser pour réussir à coup sur ses photos de groupe. Espérons que certaines fonctions des Galaxy S seront déclinées sur le Galaxy A26 lors des futures mises à jour.
Des photos correctes en plein jour
Pour la photographie, on prend les mêmes et on recommence. En effet, on retrouve la très classique configuration à trois objectifs dorsaux, qui était déjà présente sur le Galaxy A25 :
- Objectif grand angle, équivalent à un 27 mm (ouverture de f/1,8), avec capteur 50 mégapixels équipé d’un dispositif de stabilisation optique.
- Objectif ultra grand angle, équivalent à un 16 mm (ouverture de f/2,2), avec capteur de 8 mégapixels.
- Objectif macro (assez inutile), avec capteur de (seulement) 2 mégapixels.
Le tout est complété par un capteur frontal, pour les selfies, de 13 mégapixels.
Lorsque les conditions d’éclairage son favorables, l’objectif et le capteur grand angle arrivent à capturer des images d’assez bonne qualité. Les couleurs sont fidèles à la réalité et le piqué est précis, la plupart du temps. En intérieur, on constate – surtout si on regarde les clichés sur un grand écran – une perte de précision certaine. Celle-ci n’est pas dramatique, mais un œil averti la repèrera sans trop de problème.
Bien sûr, compte tenu de son petit prix, le smartphone ne dispose pas de téléobjectif (quoi que le Nothing Phone (3a) soit à peine plus cher et intègre un téléobjectif 2x !). Il faut donc avoir recours à un zoom numérique, jusqu’à 10x, si on désire se rapprocher – sans bouger – de son sujet.
Lorsqu’on fait appel au zoom numérique 2x, les images capturées demeurent de qualité suffisante pour être partagées avec ses proches, qui les regarderont sur leur smartphone.
Avec le zoom numérique 4x, la qualité baisse encore d’un cran. Le lissage appliqué aux images est alors plus visible, réduisant d’autant la netteté générale. Celles-ci peuvent encore toutefois faire illusion. Mais ce n’est plus le cas si on pousse plus loin le zoom numérique.
L’ultra grand angle, quant à lui, s’avère de qualité très approximative, avec des clichés qui s’avèrent moyennement précis, et souvent flous sur les bords.
Le mode macro, pour sa part, réalise des photos en assez basse définition (1600 x 1200 pixels). Toutefois, lorsqu’on arrive à prendre les photos dans de bonnes conditions, les résultats peuvent procurer satisfaction. Pour les amateurs de très gros plans !
Rappelons que le Galaxy A35 de l’année dernière et que le nouveau modèle, le Galaxy A36, embarquent – eux aussi – un capteur macro. Cependant, le leur bénéficie d’une meilleure définition : 5 mégapixels.
La qualité des photos réalisées avec le capteur frontal n’est pas extraordinaire non plus. Sur les selfies effectués avec le mode Portrait, on constate que le détourage est peu précis, avec – comme souvent – l’effacement systématique des cheveux qui dépassent un peu.
Malgré les deux à trois secondes d’exposition, le mode Nuit permet d’obtenir des photos satisfaisantes, sans plus. En effet, leur précision est toute relative, même si des sources lumineuses se trouvent à proximité ! Passons sur les médiocres prestations du mode ultra grand angle lorsque la luminosité est très limitée. Idem pour le zoom 2x.
Au final, le Galaxy A26 offre un service minimum en matière de photos, avec des performances en mode grand angle / zoom 2x plutôt convaincantes. Et pour les vidéos, le smartphone n’offre pas une qualité bouleversante, puisqu’on a la possibilité de réaliser des séquences en 4K, mais avec seulement 30 images par seconde.
Autonomie moyenne et recharge lente
Comme le Galaxy A25 et le Galaxy A35, le Galaxy A26 est doté d’une batterie de 5000 mAh, qui ne lui permet pas d’atteindre des sommets en termes d’autonomie. En effet, si on utilise le test intégré à l’application PC Mark, avec une luminosité de 250 nits et en mode 120 Hz, le smartphone fonctionne 9 heures et 1 minute seulement. C’est peu ! Et si on fait passer le taux de rafraichissement de l’écran en 60 Hz (fréquence Standard), les choses s’arrangent un peu, puisque l’autonomie passe à 11 heures et 25 minutes. Celle-ci reste toutefois faiblarde.
Nous avons également évalué l’autonomie du Galaxy A26 pour le streaming vidéo (toujours en 250 nits et avec une fréquence de 60 Hz). Nous avons alors constaté une baisse du niveau de la batterie de 9 %, après avoir lu un film de deux heures, en Wi-Fi. Puis, celui-ci est passé à 81 % après 4 heures de lecture et à 70 % au bout de 6 heures. Grosso modo, la batterie du smartphone a donc perdu environ -10 % de charge par tranche de deux heures. On peut donc extrapoler à environ 20 heures l’autonomie totale en streaming vidéo, avec une batterie pleinement chargée. Un résultat dans la moyenne somme toute.
Pour la recharge de la batterie (filaire uniquement !), on peut utiliser un adaptateur secteur d’une puissance de 25 W (il n’est pas fourni). Aucun changement de ce côté par rapport aux Galaxy A de la précédente génération. On peut regretter que le constructeur n’ai pas opté pour la même vitesse de recharge que le nouveau Galaxy A36 (45 W). En pratique, la batterie est rechargée à hauteur de 51 % au bout d’une demi-heure. Puis, après une heure de recharge, le niveau de la batterie est remonté à 88 %. Un quart d’heure de plus, et le niveau atteint 95 %. 100 % au bout d’une heure et demie.
Conclusion : on achète ou pas ?
Comme nous l’avons vu, les améliorations apportées par le Galaxy A26 par rapport à son prédécesseur sont assez nombreuses et appréciables. Mais… le smartphone ressemble désormais à s’y méprendre au Galaxy A35 : même processeur, même écran OLED 120 Hz à bords assez épais, mêmes capteurs photo (à part le capteur macro, mieux défini sur le Galaxy A35, mais bon…), même batterie et même vitesse de recharge filaire, même résistance à l’eau et à la poussière. Les seules différences résident dans le design du bloc optique, l’écran plus grand de 0,1 pouces (!), une meilleure longévité logicielle et le lecteur d’empreintes, latéral sur le Galaxy A26 et sous l’écran pour le Galaxy A36.
Surtout, le Galaxy A26 est plus abordable. Quoi que… si le Galaxy A35 fut lancé à 400 € (tout comme le Galaxy A36 de cette année !), il est aujourd’hui encore disponible – par exemple sur Amazon – à 299 € (avec un chargeur 25 W s’il vous plait !). Donc, autant se procurer le dernier modèles en date. Mais, un petit bonus, comme la recharge en 45 W (comme le Galaxy A36) aurait été le bienvenu.
Avec le Galaxy A26, l’IA déboule sur les smartphones de milieu de gamme de Samsung. Mais, cette arrivée ne se fait pas en fanfare ! Le nouveau smartphone du constructeur comporte des améliorations notables par rapport à son prédécesseur, comme un écran plus grand (dommage pour ceux qui apprécient les « petits » smartphone) et une étanchéité totale. Rien de vraiment transcendant cependant par rapport au Galaxy A35, qui est aujourd’hui disponible au même prix. De plus, le Galaxy A26 doit faire face à une concurrence redoutable, comme le Xiaomi Poco X7 Pro , vendu à partir de 319 €, qui ne manque pas d’atouts (processeur nettement plus performant, batterie de plus grande capacité, certification IP68 et recharge filaire beaucoup plus rapide), ou encore le Nothing Phone (3a), qui – pour 349 € - comporte un téléobjectif 2x, un processeur (légèrement plus performant) et un design très original.
- Design
- Performances suffisantes
- 6 ans de maj OS et sécurité
- IP 67
- Compatible microSD
- Qualité des photos en grand angle et zoom 2x (de jour)
- Luminosité d’affichage limitée
- Faible autonomie
- Encoche en goutte d’eau dans l’écran
- Recharge filaire lente
- Disparition de la prise casque
- Incompatible eSIM