Test du Galaxy A5 : quand Samsung mise tout sur le design
-
33€
-
64.9€
-
78.9€
-
82€
-
85€
-
87.99€
-
89€
-
99€
-
99€
-
99€
-
105.98€
-
107.53€
-
110.29€
-
150.27€
-
159.16€
-
205.97€
-
245.38€
Samsung est de retour avec un nouveau tour ! La marque coréenne inaugure ce début d’année avec sa nouvelle gamme A. Nous vous proposons aujourd’hui un test du Galaxy A5, un mobile qui se place entre le A3 et le A7 (logique imparable) et qui mise beaucoup sur son design. Ce qui n’est pas sans rappeler l’« Alpha » lancé par la marque l’année dernière.
Samsung propose ici un milieu de gamme avec un design en métal qui vient sacrifier la coque amovible de ses prédécesseurs. Proposé au prix élevé d'environ 400€, le dernier né de cette nouvelle gamme signe-t-il un vrai retour en force du coréen après une année 2014 compliquée ? Voici notre verdict sur la question !
- À lire : Test du Samsung Galaxy A5 2016
Pour situer ce A5 dans la gamme au niveau du gabarit, il faut savoir que son écran de 5 pouces le place entre le A3 avec 4,5 pouces et le A7 avec 5,5 pouces. Vous pouvez retrouver une prise en main vidéo des Galaxy A3, A5 et A7 ici. La fiche technique est également différente. Ici l’écran a une définition de seulement 1280 x 720 pixels, un Snapdragon 410 64 bit, 2 Go de RAM, un capteur photo de 13 mégapixels et une batterie de 2300 mAh pour assurer l’autonomie. Le tout dans 6,7 mm d’épaisseur et 123 grammes.
- Écran : Super AMOLED 5 pouces, définition 1280 x 720 pixels (293 ppi)
- Processeur : quad-core Snapdragon 410 à 1,2 GHz (64 Bits), architecture Cortex A53
- GPU : Adreno 306
- RAM : 2 Go
- Stockage : 16 Go
- MicroSD : oui, jusqu’à 64 Go
- Appareil photo : 13 mégapixels f/2.0
- Caméra avant : 5 mégapixels
- Connectivité : A-GPS, Wi-FI 802.11, NFC, Bluetooth 4.0 LE, GLONASS, 4G/LTE catégorie 4 (150/50 Mb/s).
- Connectique : microUSB, prise casque 3.5 mm, Nano SIM, microSD
- Batterie : 2300 mAh
- Dimensions : 139,3 x 69,7 x 6,7 mm
- Poids : 123 grammes
- OS : Android 4.4.4 KitKat
- Couleurs : Noir, blanc
Un design en métal qui peine à convaincre
La boite change de look pour cette gamme A, elle est désormais bleue, frappée en blanc par la première lettre de l’alphabet et le nom du produit. À l’intérieur, le téléphone est accompagné de sa notice, du câble de rechargement avec sa prise, des écouteurs avec leurs embouts, une petite clé pour ouvrir les trappes. Oui, le design unibody condamne la coque amovible, l’accès à la nano SIM et à la microSD se fait donc sur le côté.
La première prise en main est agréable. Le Galaxy A5 est plutôt compact avec ses 5 pouces (un peu moins que l’Alpha tout de même) et son cadre en aluminium lui donne une vraie sensation de solidité. Au-dessus de l’écran, les traditionnels capteurs à côté de la caméra de 5 mégapixels. En dessous, le bouton physique central (sans lecteur d’empreinte), et les touches tactiles retour et multitâche de chaque côté. Avec les reflets de la lumière, on distingue des pettes paillettes irisées sur la face avant. Cela reste très discret, pas d’ambiance disco non plus !
Passons à la coque arrière de ce Galaxy A5. Nous avons pu tester la version noire qui est visuellement assez réussie. Nous avons tout de même du mal à reconnaitre la matière métallique située au dos du smartphone. S’il s’agit bien de métal, le revêtement mat placé par dessus donne une sensation moins haut de gamme, donnant l’impression de toucher du plastique, un comble pour un mobile qui mise énormément sur le design métal.
Le capteur de 13 mégapixels est entouré du flash et du haut-parleur. Ce dernier ne se place donc plus sur la tranche inférieure comme c’est le cas sur l’Alpha. Sur ce même bord se trouve la prise casque 3,5 mm, le connecteur micro USB 2.0 et le micro. Un second micro se trouve haut dessus pour la réduction du bruit active afin d’améliorer la clarté des appels.
Sur la droite, c’est assez fourni avec le bouton d’allumage, qui tombe bien sous le pouce, et les deux trappes pour la nanoSIM et la carte microSD. Les deux emplacements sont parfaitement intégrés et assez discrets. Sur la gauche la touche du volume. L’occasion de constater les bordures en biseau qui laissent apparaitre le métal, le reste étant lui aussi recouvert de cette peinture opaque qui atténue l’effet premium voulu.
Un écran de qualité avec une définition un peu juste
Équipé de la technologie Super AMOLED de Samsung, l’écran du Galaxy A5 a toutes les qualités que l’on connait déjà sur les derniers terminaux de la marque. En le comparant au Galaxy S5, on constate des contrastes tout aussi bon, tout comme les angles de vision et une luminosité suffisante, même si elle n’atteint pas le niveau des cadors dans le domaine, l’écran du Sony Xperia Z3 pour ne citer que lui.
Pour les couleurs, vous avez toujours la possibilité de les calibrer si leur température vous semble un peu trop chaude par défaut. Affichage adaptatif, Cinéma, Photo ou Basique, à vous de voir le rendu que vous préférez. Mais le principal défaut de cet écran se trouve ailleurs.
Une définition de 1280 x 720 pixels sur un écran de 5 pouces, cela commence à être un peu limite, surtout aux prix fixés par Samsung. La résolution de 293 ppp n’est certes pas une catastrophe, mais vu le prix demandé la pilule a du mal à passer. Avec un tarif similaire, le HTC Desire Eye propose du Full HD et pour 100 euros de moins le Honor 6 l’a également sur sa diagonale de 5 pouces. On ne dit pas que le Galaxy A5 pique les yeux, mais la finesse d’affichage aurait pu (aurait dû) être meilleure.
Le strict nécessaire en terme de performances
Un Snapdragon 410 et 2 Go de RAM, voilà sur quoi compte le Galaxy A5 pour assurer ses performances. À l’usage, le téléphone est parfaitement fluide et nous n’avons rencontré aucun ralentissement lors de notre test, la quantité de RAM aidant bien. Dans les benchmarks, il n’y a pas vraiment de quoi se réjouir. Avec un petit score de 21518 points sur AnTuTu, nous sommes assez loin de ce que propose un Honor 6 ou même un Galaxy Alpha.
Pour les performances graphiques, c’est le GPUS Adreno 306 qui est sollicité. Ce dernier n’est clairement pas fait pour les gamers mobiles. 4390 points sur 3D Mark au test « Ice Storm Unlimited et seulement 1921 points sur Basemark X. Epic Citadel donne une indication de 30 FPS avec la définition 720p native de l’écran, mais cela n’est pas toujours le cas.
En effet, sur le jeu Asphalt 8 Airborne, nous sommes très souvent en dessous des 30 FPS dès que les éléments à l’écran sont trop nombreux et que la vitesse des bolides est à son maximum. Ne vous attendez pas à mettre tous les détails au maximum sur vos jeux, ils n’apprécieront vraiment pas. L’écran « seulement » HD est donc ici un moindre mal, un écran 1080p aurait nécessité un meilleur processeur. On ne peut s’empêcher de penser que pour presque 400€ Samsung aurait pu faire mieux.
Du TouchWiz allégé, toujours sous Android Kitkat
Samsung TouchWiz est bien sûr de la partie, dans une version un peu plus light que ce à quoi nous étions habitués, ce qui n’est pas plus mal. Avant de revenir dessus, on remarque l’absence de Lollipop. Alors que Samsung a commencé le déploiement de la dernière version d’Android sur certains de ses produits, le constructeur sort une nouvelle gamme de produits avec une ancienne version de l’OS. La mise à jour viendra à n’en pas douter, mais quand ?
L’interface TouchWiz est donc la même que celle que nous avons pu tester sur le Galaxy Note Edge par exemple (les fonctionnalités de l’écran courbe en moins). L’affichage du multitâche est une nouveauté inspirée de Lollipop, bien que l’on soit ici sur KitKat.
On note la possibilité de choisir entre plusieurs thèmes qui vont radicalement changer l’apparence de votre interface TouchWiz. Pour cela, faites simplement un appui long sur un espace vide du bureau. Une fois que vous avez cliqué sur l’icône, cinq thèmes s’offrent à vous, changeant ainsi l’écran de verrouillage, le fond d’écran, mais aussi toutes les icônes des applications. Si la personnalisation n’est pas aussi poussée sur l’interface de certains de ses concurrents chinois, l’initiative est appréciable.
Les applications préinstallées se font moins présentes, ce qui est appréciable. Samsung a dû se rendre compte que pousser à tout prix ses services n’était pas forcément très bon. On retrouve donc les partenariats comme Dropbox ou encore Flipboard qui s’occupe du bureau Magazine UX pour le flux d’informations. S-Voice est bien sûr de la partie, tout comme l’application studio, ainsi que le mode simple, le mode privé ou fenêtres multiple. Du TouchWiz classique en somme.
Une qualité Audio passable
Contrairement au Galaxy Alpha, le Galaxy A5 a son haut-parleur au dos, juste à côté du capteur photo. Le son délivré est assez médiocre. Inutile de mettre le volume à fond, cela ne fera qu’accentuer la saturation et l’étouffement du son. La prise casque elle ne souffre d’aucun défaut particulier, vous pouvez donc y brancher votre casque préféré sans problème pour profiter d’un meilleur son. L’application musique reste inchangée, vous pourrez donc jouer avec un égaliseur audio pour affiner les réglages.
Appareil photo : la bonne surprise
L’application photo du Galaxy A5 est complète. Par défaut, les clichés sont capturés avec 9,6 mégapixels pour un format 16:9. Si vous voulez profiter des 13 mégapixels, ce sera au format 4:3 plus carré. Quelques filtres applicables en temps réel sont proposés, tout comme les options plus poussées, dont la présentation est très claire, rendant l’ergonomie de l’application excellente.
Valeur d’exposition, mode de mesures, balance des blancs et bien sûr les ISO sont autant de paramètres disponibles pour affiner le rendu de vos photos. Le capteur photo de 13 mégapixels du Galaxy A5 s’en sort très bien. Il capte très bien la lumière grâce à son ouverture f/2.0. Les photos sont précises, avec léger manque de détails sur les extrémités.
Les couleurs sont justes et le capteur n’est pas souvent pris en défaut pourvu que la lumière ambiante soit suffisamment présente. Pas de mode HDR par défaut, mais vous pouvez corriger certaines scènes en contre-jour grâce aux modes de mesure. En basse lumière, du bruit apparait logiquement, montrant les faiblesses du capteur. Le mode nuit apporte un rendu plus lumineux, au prix d’un bruit encore plus visible.
La caméra frontale de 5 mégapixels est là pour assurer la visioconférence ainsi que les selfies. Samsung a d’ailleurs pensé à tout avec un mode selfie « classique » et un autre panorama afin de prendre plusieurs personnes en même temps sans avoir à s’encastrer les uns dans les autres (pas de mauvais esprit). Pour capturer facilement une photo avec la caméra avant, il vous suffit de montrer votre main face au capteur, ce qui enclenchera le retardateur,vous laissant quelques secondes pour bien cadrer.
Autonomie : mention passable
Avec son écran 5 pouces HD et sa batterie de 2300 mAh, vous vous doutez bien que le Galaxy A5 ne va pas battre des records d’autonomie. Dans le cadre d’un usage mixte avec pas mal d’applications web et de réseaux sociaux, un peu de vidéo et une heure d’appel, vous tiendrez la journée. Si vous êtes un gros consommateur de vidéos (dans les transports en 4G par exemple), vous devrez surement le recharger avant. Si vous jouez, même chose, n’en attendez pas trop.
Les modes d’économies d’énergie que l’on connait bien chez Samsung sont toujours de la partie. De la limitation des performances, à la restriction de la connexion réseau, en passant par le mode noir et blanc ou ultra d’économie d’énergie, vous avez de quoi faire. Si cela peut aider, vous n’allez malheureusement pas doubler l’autonomie avec ça.
Le Galaxy A5 est une tentative ratée de la part de Samsung qui n’arrive pas à proposer un smartphone vraiment convaincant sur le milieu de gamme. Il mise beaucoup sur le design qui est plutôt réussi, mais n’arrive pas à séduire totalement au niveau de sa coque arrière. Pour les bons points, on notera la qualité de l’écran Super AMOLED, l’interface TouchWiz qui n’en fait pas trop et un capteur photo efficace.
Malgré tout, nous avons toujours quelque chose à redire sur tous ses points. Le métal aux fausses allures de plastique, l’écran de 5 pouces qui a une définition un peu juste et l’absence de Lollipop sur un produit lancé en février 2015. Les performances très modestes et l’autonomie tout juste correcte finissent de gâcher la fête pour ce Galaxy A5 qui ne remplit pas toutes ses promesses. Nous sommes d’autant plus exigeants que son tarif est prohibitif.