Test Samsung Odyssey G7 : l’un des meilleurs écrans gaming du marché
-
375€
-
375€
-
379.99€
-
426.76€
-
463.68€
-
543.9€
-
553.67€
-
579.99€
-
605.99€
-
605.99€
-
646.89€
-
649€
-
654.47€
-
659€
-
663.67€
-
663.77€
-
664.66€
L’Odyssey G7 de Samsung veut frapper fort sur le marché des moniteurs. Écran ultra incurvé, définition en 1440p, dalle QLED et surtout taux de rafraîchissement de 240 Hz, il cherche à proposer les meilleures innovations du moment pour moins de 750 euros. Aligner les fonctionnalités séduisantes en fait-il un bon produit pour autant ? C’est ce que nous allons voir.
Samsung a marqué les esprits en juin dernier en présentant sa nouvelle gamme de moniteurs PC : les Odyssey. Le plus haut de gamme, l’Odyssey G9, propose une immense dalle de 49 pouces au format 32 :9 et dépasse les 1000 euros à l’achat. L’Odyssey G7, que nous testons aujourd’hui, se veut plus raisonnable, puisque son prix est calé en dessous des 750 euros et qu’il propose un format plus classique de 27 ou 32 pouces en 16 :9.
Tous deux partagent des caractéristiques communes séduisantes, à savoir une courbure de 1000R, une dalle QLED, le HDR (600 pour le G7, 1000 pour le G9) ou encore une définition en 1440p. Mais le principal atout de ses deux moniteurs reste leur taux de rafraîchissement calé à 240 Hz. Un point ô combien important pour les joueurs PC. Notons que début novembre, Samsung a également présenté l’Odyssey G5, à moins de 300 euros, mais doté d’un taux de rafraîchissement de 144 Hz « seulement » et d’une dalle non QLED.
Plus que des performances, cet écran veut aussi être un objet agréable à l’œil avec un design tout en rondeur et parsemé de Leds. Reste maintenant à savoir si ce cocktail, séduisant sur le papier, est efficace à l’utilisation. Signalons qu’ici, nous testons la version 27 pouces du produit, mais qu’il existe également en 32 pouces.
Prix et disponibilité
L’Odyssey G7 est disponible sur le site de Samsung et chez les revendeurs partenaires. Le modèle de 27 pouces, que nous testons aujourd’hui, est vendu 649 euros sur le site du constructeur, mais il est trouvable moins cher ailleurs.
Le modèle de 32 pouces est logiquement plus onéreux, puisqu’il est proposé à 749 euros sur le site constructeur (moins ailleurs). Des prix un peu élevés par rapport à la concurrence, mais qui sont justifiés par les innovations proposées par Samsung.
Fiche technique
Le Samsung Odyssey G7 dispose d’une dalle mate QLED de 27 pouces ou de 32 pouces. Il adopte une définition de 2560 x 1440 pixels dans un format 16 :9. Samsung promet également une luminosité maximale de 600 cd/m² ainsi qu’un taux de contraste de 2500 : 1, ce que nous allons vérifier dans ce test. L’écran dispose d’un taux de rafraîchissement de 240 Hz (taux de réponse de 1 ms), très utile dans les jeux compétitifs. Il est compatible HDR600 et G-Sync, très intéressant si vous avez une carte Nvidia.
Ecran | Samsung Odyssey G7 |
---|---|
Taille | 27" ou 32" |
Dalle | QLED |
Courbure | 1000R |
Format | 16:9 |
Résolution | 2560 x 1440 pixels |
Angle de vue | 178 degrés |
Taux de rafraîchissement | 240 Hz |
Connectique | 2 Ports DisplayPort 1.4 1 port HDMI 2 ports USB 3.0 Alimentation |
Prix | 27" : 649 € 32" : 749 € |
Enfin, il est impossible de ne pas évoquer la courbure, qui est ici de 1000R. Cela signifie un rayon de 1000 mm. Plus ce chiffre est bas, plus l’écran est courbé, et le G7 dispose du chiffre le plus bas du marché. Sur le papier, Samsung propose donc un excellent écran qui promet énormément. Mais transforme-t-il l’essai ? Nous allons le voir dans ce test.
Un design futuriste
L’Odyssey G7 arbore un design que l’on croirait tout droit sorti d’un film de science-fiction. Plus que l’écran incurvé, c’est l’aspect cranté à l’arrière, son pied au look agressif, mais surtout son utilisation intelligente des Leds qui donnent cette impression. L’un des points qui le rend reconnaissable entre mille, c’est cet « orbe » lumineux qui prend place à l’arrière de l’écran, nous y reviendrons en détail. On retrouve également des Leds dans les deux encoches anguleuses situées sous l’affichage. Ce ne sont pas des enceintes (l’écran en est dépourvu), mais bien un effet de style.
L’écran est soutenu par un pied massif qui s’équilibre grâce à deux longs appendices à l’avant. Le tout se montre imposant et il faut prévoir de la place sur votre bureau. Au maximum, nous avons mesuré une hauteur de 58 centimètres et au minimum 44 centimètres selon la position de la dalle. En profondeur, il fait 30 centimètres tandis qu’en largeur, nous avons des pieds espacés de 56 centimètres. Son poids total dépasse les 7,3 kilos. Une belle bête.
À lire aussi – Test du Galaxy Z Fold 2 : cette fois, c’est la bonne !
Le pied en lui-même est en métal et propose des rigoles pour y caler vos fils. Le tout peut être camouflé par un cache en plastique fourni. Ce dernier dispose même d’une petite encoche pour poser votre casque. Un vrai plaisir pour les obsédés du cable managment, puisqu’il est possible de n’en laisser dépasser.
Le pied est attaché à l’écran au niveau de l’orbe. L’affichage propose une flexibilité très appréciable. Il est possible de la placer en mode paysage ou portrait selon votre configuration, mais aussi de l’élever ou la baisser à hauteur de 12 centimètres, ce qui est énorme. Nous pouvons même l’incliner en avant et en arrière sur 20 degrés. Bref, un écran très flexible.
L’orbe que nous évoquons au fil de ses lignes est au centre du design de l’Odyssey G7. Composé de deux morceaux de plastique transparents clipsés entre eux lors du premier montage, il se place sur les leds situés à l’arrière de l’écran et sert en même temps de jointure entre la dalle et le pied. Une fois l’écran allumé, il s’illumine et donne un côté futuriste à l’ensemble, épaulé par les deux leds tamisées en façade. À noter qu'un support Vesa est aussi fourni dans le carton si vous voulez accrocher l'Odyssey au mur.
Il est bien entendu possible de régler la couleur de cet orbe. En appuyant sur le bouton de navigation analogique situé en dessous du logo Samsung, vous pourrez accéder au menu dédié au Core Lightning. D’ici, il sera possible de choisir sa couleur dans la palette proposée, voire même d’opter pour certains effets, comme le clignotement ou le défilement arc-en-ciel pour ne pas avoir à décider. Cependant, les lumières ne s’adaptent pas à ce qu’il se passe à l’écran, comme le fait l’Ambilight, par exemple, un tout petit peu dommage.
Les menus, justement, sont très bien conçus. La page principale affiche directement ce dont vous avez besoin de savoir, par exemple le taux de rafraîchissement actuel ou encore si le G-Sync est activé. D’ailleurs, il est possible de régler tous les aspects de son écran, comme choisir un profil visuel parmi plusieurs proposés. Cela a pour conséquence de changer certains aspects de l’image (nous y reviendrons). Il est aussi possible de régler soi-même certains détails si vous en avez envie. Des menus très bien fait, clairs et intuitifs, ce qui n’est pas toujours le cas sur les moniteurs.
Enfin, évoquons la partie branchement. En plus de son port secteur, le G7 dispose de deux ports USB 3.0 Type-A, de deux ports DisplayPort 1.4 et d’un port HDMI. Le tout est placé à l’arrière et il faudra un peu jouer des coudes pour y accéder et les apercevoir, ceux-ci n’étant pas vraiment accessibles. La partie où se situe cette connectique peut être camouflée va un cache en plastique, comme avec le pied. Cependant, il faudra y aller au forceps, puisqu’il n’est pas très pratique à accrocher et que faire passer les fils dans le trou prévu n’est pas des plus simple.
Dans l’ensemble, le design de l’Odyssey G7 est une grande réussite. Mis à part cette petite histoire de cache pour les branchements, nous avons là un écran travaillé à l’extrême sur ce point, ce qui est habituel de la part de Samsung. Plus que ça, il offre un design travaillé et futuriste qui le rend unique.
Une dalle ultra personnalisable
La partie écran est bien évidemment la plus importante, et elle est très réussie. Elle propose plusieurs modes qui s’adaptent aux besoins du joueur à l’instant T, ce qui est très appréciable, mais pas vraiment une nouveauté dans le monde des moniteurs. Les bords d’écrans de 5 mm se montrent relativement discrets, mais restent visibles. Le bord inférieur est lui plus large pour des soucis de design. Le ratio écran/façade reste très élevé à 81%, ce qui est bien.
Nous avons passé une sonde sur l’écran et nous avons obtenu des résultats variables selon les profils choisis dans les options, mais toujours en adéquation avec l’utilisation. Dans tous les cas, le contraste tourne autour des 2500 : 1, ce qui est excellent pour un moniteur PC. Les noirs sont profonds et les blancs éclatants. Le respect des couleurs affichées à l’écran est variable. En mode jeu de rôle, l’écran a tendance à les rendre plus fades à l’œil nu. Le Delta E moyen dans ce mode a été mesuré par nos soins à 4,8 (en dessous de 3, les couleurs sont très fidèles). La température est également un peu en dessous de la norme vidéo, à 6085K, afin de ne pas fatiguer les yeux pendant de longues sessions.
Le mode FPS, change du tout au tout, proposant des couleurs très fidèles avec un Delta E moyen de 3. Seuls les bleus sont plus « vibrants ». La température est plus élevée, mais reste très bonne puisque mesurée à 6863 K. La luminosité est aussi moins haute, à 380 cd/m². Notons que le mode cinéma propose lui des couleurs plus vibrantes avec un Delta E moyen à 6, mais garde une température autour des 6860K. Le contraste est également grandement amélioré, mesuré à un taux de 2700 : 1, idéal pour les scènes sombres.
Il faut signaler que l’écran propose d’autres profils très intéressants, comme un mode RTS, un mode sRVB voire un mode haute luminosité. Il faudra logiquement choisir soi-même cet aspect dans les options, l’écran ne s’adaptant pas automatiquement. Les plus avertis pourront opter pour le mode personnalisé, permettant de régler sa dalle comme ils le souhaitent. Dans tous les cas, l’écran propose une excellente luminosité, allant jusqu’à 500 cd/m², épaulé par une dalle matte peu sujette aux reflets. En intérieur, ce qui est l’usage « conseillé » de ce type d’écran, l’utilisateur n’aura aucun souci de visibilité. Une excellente dalle, donc, même si nous regrettons l’absence d’un mode fidélité qui propose un Delta E très bas et une température à 6500K. C’est possible d’y arriver, mais il faut le faire par soi-même à l’aide d’une sonde ou trouver des profils sur le net.
L’écran parfait pour le jeu, pas pour la photo
En jeu, l’écran Odyssey G7 de Samsung est synonyme de plaisir. La dalle en 1440p s’adapte parfaitement à tous les modes de jeu, nous l’avons dit. Que ce soit sur un RPG, un FPS ou même un jeu d'aventure, le produit est calibré pour une fois que vous sélectionnez le mode dans les menus.
L’un des principaux intérêts de ce produit, c’est bien évidemment sa courbure. Dans les premiers temps, avoir une dalle si « pliée » peut déconcerter. En réalité, cela sert réellement le jeu, notamment sur les titres « immersifs » comme les FPS. Les jeux de course (comme Forza Horizon) bénéficient également beaucoup de cet aspect. Lors de nos tests, c’est tout de même Star Wars Squadrons qui nous a le plus impressionné sur ce point. Oui, la courbure de l’écran sert réellement l’immersion dans ce titre. Les autres jeux moins “immersifs”, comme Death Stranding ou World of Warcraft, profitent aussi de cette courbure, même si la chose est moins palpable. À noter qu'il faut logiquement être bien en face de l'écran au risque de voir l'image déformée.
L’autre gros point fort de l’Odyssey G7, c’est aussi son taux de rafraîchissement de 240 Hz au maximum. Sur ce point, cette fonctionnalité représente vraiment un game changer, surtout sur des titres très compétitifs comme Overwatch ou Valorant. Cela permet d’afficher jusqu’à 240 images par seconde (ce qui est compliqué à atteindre, déjà) au lieu des 60 sur les écrans « classiques ». Les mouvements sur la dalle sont plus fluides et cela peut vraiment aider le joueur dans les moments très nerveux en retirant ce « flou » parfois trop visible. Couplé avec le 1440p, c’est un vrai plus pour les compétiteurs, ou tout simplement ceux qui cherchent plus de confort en jeu. Le HDR 600 est aussi bien présent et fait des merveilles. Cela renforce encore plus l’immersion de certains jeux plus « posés » à l’image de Sea of Thieves, qui est le titre qui utilise le mieux cette technologie. Le HDR est même bluffant à certains moments.
La courbure très exagérée de l’écran n’est pas un avantage dans toutes les situations. En effet, elle déforme l’image à certains égards, notamment au niveau des lignes droites. Cela ne gêne pas vraiment lors de la navigation sur Windows, lors de visionnage de vidéo voire même lors de sessions d’écriture. Mais c’est tout de même un sacré inconvénient dans une activité telle que le traitement des photos. Difficile en effet d’être très précis quand chaque ligne est arrondie. Si vous êtes amené à faire de la retouche d’image, nous ne saurons donc trop vous conseiller d’adopter un second écran pour le faire si vous voulez vous équiper de l’Odyssey G7 pour le jeu. Mais dans l’ensemble, toutes les technologies apportées par le produit de Samsung servent l’aspect gaming. C’est un véritable plaisir de jouer sur un G7.
Le Samsung Odyssey G7 est sans conteste l’un des meilleurs écrans gaming actuellement. Pouvant être calibré à l’envie, doté d’un taux de rafraîchissement très haut et disposant d’une courbure qui sert le jeu, il se paye en plus le luxe d’adopter un design aussi original qu’efficace. Une réussite quasi-totale qui en fait l’un des incontournables du marché, malgré son prix élevé.
- Design réussi
- Profils préétablis justes
- Courbure qui immerge le joueur
- Taux de rafraîchissement de 240 Hz
- Massif
- Connectique difficile d’accès.
- Pas pratique pour des activités comme le traitement photo
- Pas de haut-parleurs intégrés