Test Samsung S90C : une télé idéale pour les joueurs et à un prix modéré
- Le rapport qualité / prix
- L'écran extrêmement fin
- Toutes les qualités de la technologies OLED
- La luminosité élevée pour une dalle OLED
- La réflectance très faible
- La compatibilité HDMI 2.1 des quatres ports
- La complétude de la connectivité
- Le Gaming Hub
- La télécommande rechargeable par énergie solaire
- L'absence de Dolby Vision
- La colorimétrie par défaut très froide
- Le design du pied pas très pratique pour les barres de son
- La consommation d'énergie assez élevée
- L'absence de rétroéclairage sur la télécommande
En 2023, Samsung a renouvelé son offre OLED avec deux télévisions : la S95C et la S90C. Si la S95C combine l’ensemble des savoir-faire de la marque coréenne en termes d’expérience, la S90C fait quelques concessions techniques afin de baisser le prix de vente. Ces concessions sont-elles importantes ? L’expérience globale reste-t-elle bonne ? Quels usages sont adaptés à ce téléviseur ? Réponse dans ce test.
Samsung est, depuis de nombreuses années, le leader du marché des télévisions. 3 télévisions sur 10 vendues dans le monde sont produites par la firme coréenne. Mais celle-ci n’est pas vraiment sereine. D’abord les ventes baissent, notamment sur le segment OLED. Ensuite l’agressivité caractéristique des marques chinoises bouscule l’ordre établi. Si Samsung parvient à conserver sa place de leader, TCL et HiSense, qui ont déjà éclipsé LG, grappillent régulièrement des parts de marché.
Lire aussi – Test Sony Bravia XR X90L : une dalle Full LED est-elle suffisante pour jouer ?
En 2023, comme en 2024, la stratégie de Samsung a relativement peu bougé. Elle s’appuie toujours sur un double catalogue avec d’un côté les modèles QLED (ou Neo QLED), en 4K ou en 8K, et de l’autre les modèles OLED (ou QD-OLED) en 4K seulement. Dans cette seconde catégorie, vous retrouvez en 2023 la S90C et la S95C, la première étant plus abordable que la seconde, car elle fait l’impasse sur certaines fonctionnalités. Ces concessions impactent-elles vraiment l’usage quotidien ? C’est ce que nous avons mesuré à l’occasion du test complet de la version 65 pouces.
Prix et disponibilité
La Samsung S90C se décline en trois tailles, comme toujours : 55 pouces, 65 pouces et 77 pouces. Nous avons une préférence pour la version 65 pouces qui offre une taille d’affichage suffisante pour tous les contenus et une résolution suffisante pour ne pas être gêné par le grain de l’image.
La S90C est disponible puis le printemps 2023, mais vous pouvez la retrouver très facilement chez tous les distributeurs, ainsi que la boutique en ligne officielle de Samsung. Cette dernière ne propose que les deux tailles les plus petites. Pour acheter la troisième, vous devrez donc aller sur un autre site marchand, voire en boutique.
Le prix public maximum conseillé de la S90C s’échelonne de 1599 euros pour la version 55 pouces à 3999 euros pour la version 77 pouces, en passant par 2199 euros pour la version 65 pouces. Ces prix ont largement baissé depuis le lancement officiel du S90C. Les deux plus petites tailles se négocient désormais avec plusieurs centaines d’euros de rabais, même hors période promotionnelle. Et la version 77 pouces est passée sous la barre des 3000 euros.
Les deux principales concurrentes de la S90C sur le marché des télévisions OLED sont, de notre point de vue, la G3 de LG et la Bravia A80L de Sony. Pour des alternatives plus variées, vous devez abandonner la technologie OLED et passer sur des dalles LED : Bravia X90L chez Sony, C805 chez TCL, U8KQ chez Hisense ou QNED86 chez LG, par exemple. Les prix seront souvent moins élevés pour une taille d’écran identique.
Design
Démarrons ce test avec le design du téléviseur avec l’aspect extérieur. En façade, il n’y a pas vraiment de surprise : ce téléviseur OLED profite de bordures supérieures et latérales extrêmement fines. L’affichage s’étire jusque dans les coins. La bordure inférieure est légèrement plus large pour héberger quelques éléments techniques (dont le capteur de luminosité ambiante et le capteur infrarouge de la télécommande.
L’épaisseur de la dalle est extrêmement faible. Contrairement à la S95C, le modèle qui vient au-dessus de la S90C, la finesse n’est pas égale sur toute la hauteur du téléviseur. En effet, la S90C est plus large sur la partie basse qui héberge les connecteurs, les haut-parleurs et l’alimentation. La S95C profite d’un boitier One Connect qui combine toutes les connectiques, laissant au téléviseur l’unique mission d’afficher les images. C’est l’un des compromis cités précédemment.
Le cadre de la S90C est en aluminium avec un effet brossé très esthétique. La partie du téléviseur qui accueille la connectique est en polycarbonate. C'est aussi ici que se trouvent les différents emplacements standard pour les vis qui servent à fixer la télévision à un mur.
Le pied du téléviseur est central. Il est constitué de trois parties : deux équerres très minces fixées à la télévision et un support plat qui va faire la jonction entre les deux équerres. Ce support est aussi profond que les équerres, apportant une bonne stabilité. L’avantage de cette solution est d’être adaptable à tout type de meuble, même les plus réduits en largeur. Mais ce type de pied s’adapte moins facilement aux barres de son. En effet, vous ne pouvez pas en placer une devant le téléviseur à cause de la hauteur des équerres. Donc, vous en êtes réduits à la placer derrière. Et ce n’est évidemment pas idéal.
Connectique et connexion sans fil
À l’arrière du téléviseur, vous retrouvez deux alcôves pour les branchements. Celui de droite est dédié au câble d’alimentation. Et celui de gauche concentre tous les connecteurs pour vos appareils. L’éventail de la S90C est assez large, mais sans surprise. Vous retrouvez des prises pour les antennes hertziennes et satellitaires, un double tuner numérique pour la TNT, une sortie audio optique, un port Ethernet à brancher directement sur votre Box, deux ports USB, un emplacement pour une carte CI+ (pour les bouquets payants), et enfin quatre ports HDMI.
La bonne surprise, en comparaison de Sony par exemple, est la compatibilité HDMI 2.1 de tous les ports. Plus loin encore, tous les ports supportent la 4K jusqu’à 144 Hz (au lieu des 120 Hz inclus dans la norme HDMI 2.1). En outre, vous profitez sur les quatre ports des technologies modernes liées aux taux de rafraichissement : VRR, Freesync, ALLM et HFR. En revanche, un seul des ports est compatible eARC. Vous savez donc sur quel port il faut brancher votre barre de son pour la contrôler avec la télécommande du téléviseur.
La S90C reconnait nativement certains appareils que vous connectez aux ports HDMI. C’est le cas pour une barre de son, même si celle-ci n’est pas signée Samsung. C’est le cas d’une console de jeu vidéo, que ce soit une PS5 ou une Xbox. C’est le cas du décodeur d’une Box. Et c’est le cas aussi d’un PC sous Windows. Et la S90C est capable de passer d’un mode à un autre pour s’adapter au contenu diffusé par l’appareil.
En revanche, le téléviseur peine à reconnaitre les accessoires connectés en chaîne. Un exemple : si vous branchez une console à une barre de son, qui va servir d’intermédiaire, et que vous connectez ensuite la barre de son à la S90C, la télévision ne va pas comprendre que le flux vidéo vient d’une console. En outre, si vous décidez de changer l’appareil branché sur un port, la télévision ne le comprend pas toujours : dans le menu, c’est toujours marqué PS5, alors que c’est votre décodeur TV.
Évoquons également toutes les connexions sans fil. Cela comprend le WiFi, ici en version ac (ou WiFi 5) et le Bluetooth (en version 5.2) pour associer un casque audio, une manette de jeu (pour jouer en streaming). À cela s’ajoute la prise en charge du AirPlay 2 pour ceux qui ont un environnement Apple à la maison.
Télécommande
La télécommande de la S90C joue la carte de la simplicité. En comparaison des télécommandes que Samsung fournissait il y a 10 ans, cette austérité fait beaucoup de bien. En revanche, nous sommes un peu déçus par les atours de cette télécommande. Elle est entièrement en plastique et elle n’est pas rétroéclairée. En revanche, Samsung se rattrape avec une fonctionnalité inédite : la recharge solaire grâce à un petit panneau photovoltaïque à l’arrière. C’est très pratique. Et si vous tombez vraiment à cours d’énergie, vous avez toujours la possibilité de recharger la télécommande par son port USB-C.
Vous avez désormais une petite douzaine de touches, accompagnées d’une croix directionnelle pour la navigation dans les menus. Et puis c’est tout. Quelles sont ces touches ? Tout en haut, vous avez trois boutons pour la mise en marche, l’accès au menu de réglage (mais pas le menu paramètres de Tizen) et la recherche vocale. En dessous, vous avez les touches directionnelles, positionnées de façon circulaire, avec un bouton central pour la validation.
En dessous encore, vous avez trois boutons pour accéder à l’écran d’accueil de Tizen, revenir en arrière et lancer (ou mettre en pause) un contenu. Puis viennent les deux touches classiques pour le volume et les chaînes. Et enfin, vous avez quatre raccourcis vers des services de SVOD populaires : Netflix, Disney+, Prime Video et Samsung TV+. Samsung complète cette télécommande avec un microphone pour les commandes et la recherche vocales.
Qualité d’affichage
Parlons maintenant de la dalle et de la qualité de l’affichage de la S90C. Cette télévision s’appuie donc sur une dalle QD-OLED 4K. Et plus précisément sur une dalle QD-OLED de seconde génération. Il y a donc théoriquement plus de maitrise sur la reproduction des couleurs, sur la luminosité émise par les diodes et sur la fluidité de l’image. Comme la génération précédente, chaque pixel de cette dalle est constitué de trois sous-pixels pour les couleurs primaires, dont le vert est le plus gros et le bleu est le plus petit.
Nous retrouvons toutes les caractéristiques spécifiques à l’OLED dans ce téléviseur. Tout d’abord des noirs profonds et des taux de contraste infinis. Ensuite une rémanence imperceptible et un retard à l’affichage très limité. Enfin, un effet clouding inexistant. N’oublions pas non plus une perte en qualité visuelle très réduite pour les utilisateurs qui ne sont pas en face du téléviseur : les couleurs et la luminosité ne sont pas altérées si vous n’êtes pas pile en face de l’écran. Ce sont là certains des avantages de L’OLED. Le contraire aurait été décevant.
Sans surprise non plus, Samsung propose de très nombreux réglages pour adapter la colorimétrie, la balance des blancs, la netteté, le contraste, etc. Si vous êtes un expert, vous allez vous régaler à trouver les réglages qui vous conviennent le mieux. En revanche, si vous ne voulez pas y passer du temps, la S90C vous propose quelques profils spécifiques, dont certains s’activent automatiquement en fonction du contenu. Attention, il n’y a pas de mode spécifique pour Netflix ou Prime Video par exemple.
Il y a deux espaces colorimétriques fixes (normal et natif), ainsi qu’un mode automatique et un mode personnalisé. Les deux premiers n’offrent pas, selon notre sonde, des couleurs très fidèles. D’une part, le Delta E dépasse les 4. Et d’autre part, la température moyenne des couleurs dépasse les 7200 degrés. Le blanc tire vers le bleu. Et cela se voit à l’œil nu. En revanche, le mode automatique respecte beaucoup plus les couleurs. Nous vous conseillons de le conserver.
Côté HDR, les rendus sont excellents. Outre le standard HDR10, le S90C est compatible avec les technologies HDR10+ et HLG qui vont améliorer les rendus. Nous remarquons que le Dolby Vision n’est pas pris en charge, alors que Samsung offre à ce téléviseur la compatibilité Dolby Atmos, comme nous le verrons dans la partie audio de ce test. La luminosité produite par la dalle est bonne puisqu’elle passe localement au-dessus de 1000 nits en HDR et avec le rétroéclairage au maximum (nous n’avons pas atteint avec notre sonde les 1300 nits promis par la marque). Notez que la S95C produirait plus de lumière encore. C’est bien pour les pièces plus lumineuses. Sinon, la concession est facilement acceptable.
Côté réflectance, celle du S90C est étonnamment faible. Certes, les reflets sont encore présents, notamment si le téléviseur est, comme ici positionné à côté d’une grande fenêtre. Mais, en comparaison des téléviseurs OLED précédents de Samsung, ainsi que de certains concurrents, ils sont peu nombreux. Ainsi il n’y a, à l’usage, que très peu de gêne due à la lumière extérieure. Sachez toutefois que Samsung a présenté un nouveau filtre antireflet encore plus efficace. Il arrivera en France dès cette année…
Notez enfin que la S90C n’est pas très économe en énergie. En moyenne, Samsung annonce une consommation d’énergie de 96 watts. Cela peut monter jusqu’à 320 watts au maximum, en HDR, la luminosité à fond. En veille, elle descend à 0,5 watt. La classe énergétique du téléviseur est F en SDR et G en HDR, sauf pour la version 55 pouces qui monte à G dans tous les cas.
Interface
Sans surprise, la S90C fonctionne sur Tizen, le système d’exploitation propriétaire de Samsung. Dans l’ensemble, cette interface n’est pas si éloignée de Google TV que vous retrouvez chez TCL ou Sony. L’écran d’accueil présente une sélection de programmes en tête et une brochette d’applications juste en dessous. Dans cette brochette, vous retrouvez aussi des raccourcis vers les appareils connectés à vos ports HDMI. Puis, vous avez les recommandations de programme (nouveautés, thématiques, etc.) en provenance des services de VOD installés.
Sur la partie gauche de l’interface, vous avez un menu avec plusieurs onglets : TV est l’onglet par défaut. Au-dessus vous retrouvez dans l’ordre le Hub Gaming, puis le mode Ambiant (pour laisser la télévision allumée avec un beau fond d’écran), le moteur de recherche et les paramètres de sécurité. Sous l’onglet TV/Médias, vous retrouvez l’accès aux périphériques connectés physiquement ou sur le réseau WiFi, puis les paramètres généraux de la télévision.
Si Samsung TV Plus est largement mis en avant, la S90C embarque de nombreux autres services de VOD par défaut. Netflix. Prime Video. Disney+. Apple TV+. Youtube. Canal+. OCS. Les bouquets de certains opérateurs (Bouygues, Free). Vous pouvez en rajouter d’autres dès la phase d’initialisation du téléviseur, soit après. Spotify est également préinstallé dans le téléviseur, sans oublier deux assistants vocaux : Bixby de Samsung et Alexa d’Amazon. Vous devez en choisir un dès le départ. Mais vous pouvez changer d’avis par la suite. Notez d’ailleurs que la S90C est compatible avec Google Assistant.
Le Gaming Hub est certainement l’atout le plus important de ce téléviseur. Il active d’une part les réglages gaming du téléviseur pour réduire la latence d’affichage, augmenter le taux de rafraichissement et améliorer la colorimétrie. Il permet d’accéder directement à une console de jeu quand elle est en veille. Et il propose plusieurs services de jeu en streaming. GeForce Now. Luna. Ou encore Xbox Cloud Gaming. Ce dernier vous permet de lancer un jeu en streaming depuis la télévision… Avec la S90C, plus besoin de console pour jouer !
Pour configurer le téléviseur, vous n’utilisez pas Google Home, mais l’application SmartThings de Samsung, disponible sur iOS et Android. Passer par l’application est beaucoup plus pratique que d’utiliser la télécommande. Ne serait-ce que pour configurer le réseau WiFi et entrer vos identifiants pour les différents services proposés. L’application intègre également une télécommande virtuelle pour accéder aux services de VOD, trouver un programme et naviguer dans Tizen. C’est très pratique.
Audio
Finissons ce test avec la partie audio. La S90C est équipée de plusieurs haut-parleurs positionnés sur la tranche inférieure. Un système 2.1 avec deux tweeters sur les côtés, pour les médiums et les aigus, et un subwoofer central, pour les basses. Ces dernières sont étonnamment plus puissantes qu’attendu. Attention, si la S90C prend en charge le Dolby Atmos, ce n’est pas le cas des haut-parleurs natifs : la télévision n’active ce codec qu’avec les systèmes audio externes (qui doivent également être compatibles).
L’ensemble délivre une puissance de 40 watts, à comparer avec les 70 watts offerts par les 8 haut-parleurs (système 4.2.2) installés dans la S95C. La puissance n’est pas la seule concession sur l’audio consentie par la S90C par rapport à la S95C. Grâce aux huit haut-parleurs, celle-ci est compatible avec la fonction OTS+ (Object Tracking Sound) qui va produire le son en fonction de son origine dans l’image. Cela améliore l’immersion dans le contenu. La S90C profite d’une version « lite » moins qualitative. Mais, pour nous, ce n’est pas un « deal breaker ».
Le système audio intégré à la S90C convient donc bien pour regarder une série quelconque. Pour une expérience plus qualitative, il est clairement conseillé d’utiliser une barre de son. Mais pas n’importe quelle barre de son si vous souhaitez profiter de l’ensemble de l’expérience. Opter pour un modèle signé Samsung, et sorti après 2020, a un gros avantage : Q-Symphony. Derrière ce nom se cache une fonction permettant de synchroniser les haut-parleurs internes du téléviseur avec ceux d’un système audio externe (barre de son, home cinéma). Résultat : la spatialisation est mieux gérée, le son est plus puissant et précis, le calibrage est plus optimisé.
Que ce soit avec ou sans barre de son, la S90C est équipée de l’Active Voice Amplifier. Cette fonction renforce dynamiquement les fréquences propres aux voix tout en réduisant l’impact des autres sons. Résultat : vous entendez mieux les dialogues dans les films et les séries. Autre technologie intéressante : Adaptative Sound+. Il permet d’égaliser le son du téléviseur en fonction du contenu, mais également de l’environnement du téléviseur.
Outre le Dolby Atmos, la S90C propose aussi le Dolby Digital Plus (jusqu’au système audio 5.1). Grâce à la connexion Bluetooth, vous pouvez connecter un casque audio… et même deux pour partager le visionnage d’un film avec quelqu’un. Si vous utilisez des Galaxy Buds, vous pouvez profiter de la connexion et de la déconnexion automatique, comme avec un Galaxy Book ou un Galaxy S, par exemple. Une bonne idée d’intégration dans l’écosystème de la marque.
Conclusion
La S90C est une très bonne télévision OLED. Il a de nombreux atouts pour lui, que ce soit la complétude de son offre fonctionnelle, la richesse de ses réglages, la qualité de son affichage et un design sobre et facile à intégrer dans un salon. En outre, les quelques concessions faites par rapport à la S95C (boitier One Connect, finesse du design, luminosité de la dalle, puissance sonore) ne sont pas si gênantes.
Bien sûr, la S90C n’est pas parfaite. La forme de son pied pour les propriétaires d’une barre de son. La température moyenne des couleurs affichées. L’absence de Dolby Vision. La consommation électrique assez élevée, notamment pour un modèle OLED. L’absence de rétroéclairage sur la télécommande. Tout cela peut fâcher. Mais il y a le prix. À son lancement, elle était déjà très intéressante sur son segment. Quelques mois plus tard, elle est redoutablement efficace face à la concurrence. Voilà une belle solution pour ceux qui veulent jouer avec une TV OLED, mais qui ont un budget modéré.
La S90C est un très bon téléviseur OLED, parfait pour jouer ou regarder des contenus vidéo. Si elle n'est pas parfaite (colorimétrie par défaut, consommation, Dolby Vision et rétroéclairage de la télécommande), elle se révèle être une meilleure affaire que la S95C qui est certes meilleure sur certains points, mais qui est également plus chère. Hormis sur l'audio, les concessions de la S90C sont faciles à accepter au regard de l'économie sur la facture. Surtout en 2024, à la veille de l'arrivée de sa remplaçante...
- Le rapport qualité / prix
- L'écran extrêmement fin
- Toutes les qualités de la technologies OLED
- La luminosité élevée pour une dalle OLED
- La réflectance très faible
- La compatibilité HDMI 2.1 des quatres ports
- La complétude de la connectivité
- Le Gaming Hub
- La télécommande rechargeable par énergie solaire
- L'absence de Dolby Vision
- La colorimétrie par défaut très froide
- Le design du pied pas très pratique pour les barres de son
- La consommation d'énergie assez élevée
- L'absence de rétroéclairage sur la télécommande