Test Sony Linkbuds S : le donut à trou remplacé par une brioche plus classique

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Avec les premiers Linkbuds, Sony s’adressait à tous les télétravailleurs qui voulaient profiter de leur musique tout en restant attentif à leur environnement. Mais leur design en donut atypique ne convainc pas toujours. Optant pour un design en brioche plus classique, les Linkbuds S se veulent être une déclinaison plus abordable des fameux XM4. Avec quel résultat ? Verdict dans ce test complet.

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La série WF-1000 est devenue, avec l’apparition du XM3, la référence absolue sur le marché des écouteurs intra-auriculaires TWS pour les mélomanes. Il existe d’autres marques audio qui offrent une belle expérience avec des produits similaires. Nous pensons notamment à Bose, Devialet ou Sennheiser, pour n’en citer que trois. Mais les XM3 ont établi les jalons sur lesquels toute la concurrence va s’appuyer pour créer leur propre produit. Que ce soit en termes d’autonomie, de confort, de réduction de bruit et surtout de qualité audio dans un tout petit format.

Les XM3 ont depuis été « remplacés » par les XM4, même si les premiers sont restés dans le catalogue pour offrir une solution plus abordable. Et jusqu’à fin 2021, l’offre de Sony sur le marché des écouteurs TWS était concentrée sur la gamme WF-1000. Mais, cet hiver, la marque japonaise a créé un nouveau segment dans son catalogue : les Linkbuds. Avec leur design ouvert qui rappelle les donuts préférés de Homer Simpson, les Linkbuds ne s’adressent plus (exclusivement) aux mélomanes, mais aux télétravailleurs.

Si la qualité audio est toujours de mise, ce sont le confort et les services additionnels qui sont mis en avant par Sony. Nous avons testé le produit et avons été plutôt convaincus par le concept… mais pas dans toutes les situations. Face à ce constat, Sony revient avec une nouvelle proposition : les Linkbuds S. La cible est toujours la même, mais le design est différent et plus classique, avec des écouteurs en forme de brioche et, surtout, la réduction de bruit active. Nous avons passé 10 jours avec ces écouteurs dans les oreilles. Voici notre verdict.

Prix et disponibilité

Les Linkbuds sont disponibles à 199 euros, prix public conseillé. C'est exactement le même prix que les Linkbuds, un choix extrêmement étonnant de la part de Sony (qui aurait dû les lancer quelques dizaines d'euros plus cher selon les bruit de couloir), mais aussi très ambitieux. Les Linkbuds S viendront remplacer les vieillissants (mais toujours aussi bons) XM3 dans le catalogue de Sony qui ne comptera donc plus que trois modèles : XM4 et les deux Linkbuds.

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A moins de 230 euros, les Linkbuds S vont concurrencer naturellement les AirPods Pro d’Apple. A l’image des Linkbuds vendus au prix des AirPods 3, il parait presque évident que les Linkbuds S ont été développé pour offrir une alternative aux écouteurs « Pro » d’Apple, pour un prix quasi identique. Dans cette gamme, vous y retrouvez aussi les Gemini de Devialet, par exemple. Pour quelques dizaines d’euros de moins, vous retrouvez les marques de téléphonie, comme Samsung et Oppo. Et pour quelques euros de plus, vous arrivez sur le terrain des XM4.

Dans la boîte, vous retrouvez un câble de chargement USB type-A vers USB type-C, ainsi que quatre paires d’embouts : de super small à large, en passant par medium et small. La paire d’embouts medium est préinstallée. L’emballage est, comme pour les Linkbuds, produit en carton recyclé : il n’y a aucun élément en plastique.

Design des écouteurs

Commençons ce test en observant les écouteurs. Visuellement leur design en brioche reste assez classique, même si nous ne sommes pas sur un châssis typé AirPods. Les Linkbuds S rappellent beaucoup les XM4 et se rapproche des Devialet Gemini ou encore des Momentum TW3 de Sennheiser. Vous retrouvez donc une partie intra-auriculaire, qui intègre le diaphragme et un microphone interne, et un « abdomen » assez large et plat, où vous retrouvez la batterie, la surface tactile et quelques capteurs.

Vous découvrez ici la couleur dorée (mais, en vrai, c'est pas vraiment doré…). Mais les écouteurs existent aussi en blanc et en noir. La coque est en polycarbonate recyclé à partir de pièces détachées de voiture. La coque est mate et douce sous les doigts. La construction est excellente et profite même d’une certaine étanchéité, puisqu’ils sont certifiés IP54 (contre la poussière et les éclaboussures).

La partie intra-auriculaire est assez standard, avec un angle d’une trentaine de degrés vers l’avant. Sur cette partie, vous retrouvez un microphone pour la réduction de bruit active. Il est placé juste au-dessus de l’extrémité de la partie intra-auriculaire. Cet élément va écouter ce que vous entendez pour aider à isoler la musique, tout en détectant votre voix (pour les appels et le Speak-to-Chat que nous aborderons). La partie abdominale est très ronde, avec une partie tactile vers l’extérieur. Sous cette dernière, vous retrouvez une grille où se trouve le micro principal.

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Sur la partie interne de l’abdomen, vous retrouvez les trois connecteurs pour la recharge, ainsi qu’un capteur de proximité. Vous pouvez lire le côté où va chaque écouteur (L pour gauche et R pour droite). Et l’écouteur gauche possède un détrompeur (cette toute petite excroissance en plastique sous le capteur de proximité).

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Pour insérer un Linkbuds S, il faut d’abord incliner l’abdomen vers le bas à 45° environ avant d’entrer l’écouteur dans l’oreille. Puis vous remontez l’abdomen afin qu’il se cale sur le pavillon de l’oreille. C’est beaucoup plus facile qu’avec les premiers Linkbuds. Une fois bien installés, les Linkbuds S sont très agréables à porter et profitent d’un très bon maintien. Ils sont légers (4,8 grammes chacun) et cela se ressent.

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Design du boitier de chargement

Parlons maintenant du boitier, accessoire indispensable pour tous les écouteurs TWS, que ce soit pour les ranger, les charger et les associer à un smartphone. Ici, le boitier remplir ces trois fonctions. Le coloris du boitier répond bien évidemment à celui des écouteurs, ici en doré. Le matériau utilisé est également le même : des pièces auto en plastique recyclé. Et la finition est évidemment la même.

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Le boitier est en hauteur, comme de très nombreux modèles d’écouteurs TWS sur le marché, notamment les marques de téléphonie. Pour les Linkbuds classiques, Sony avait opté pour un rangement à plat. Le couvercle n’est pas automatisé ici : il n’y a pas de petit bouton en façade qui ouvre le couvercle et dévoile les écouteurs. Nous avions bien aimé cette fonctionnalité dans le boitier des Linkbuds. Dommage.

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Pour ranger les écouteurs, il faut leur tourner la tête vers le bas. Dans chaque emplacement, vous retrouvez les trois connecteurs pour la charge et un espace noir qui agit sur le capteur de présence et force la mise en veille des écouteurs. Vous pouvez aussi voir le petit espace pour le détrompeur de l’écouteur gauche. Le boitier compte également des aimants dans son châssis pour fixer les écouteurs. Et la force des aimants est raisonnable.

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Sous le couvercle, vous retrouvez une LED colorée qui indique le niveau de charge des écouteurs (quand ils sont rangés) ou du boitier (quand il est vide). Si la LED clignote en rouge, les écouteurs sont en charge. Et si la LED clignote en blanc, le boitier est en mode appairage. C’est simple. Enfin, à l’arrière, vous retrouvez le port USB type-C pour la charge et le bouton mécanique pour activer le mode appairage. C’est un design classique, mais très fonctionnel.

Qualité d’écoute

A l’intérieur de chaque écouteur, Sony a installé un diaphragme de 5 mm, à comparer avec le diaphragme de 6 mm des XM3. Cette réduction, qui n’est pas anodine, pourrait faire craindre d’une baisse en qualité audio. Et ce n’est pas le cas. Le son produit par les Linkbuds est vraiment très correct, avec de belles rondeurs dans les basses et du détail dans les médiums. Quand la fréquence augmente, la précision fluctue beaucoup et les voix sont un peu moins présentes. Les aigus sont de bonnes qualités.

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Parlons également de la réduction de bruit active. C’est l’une des grandes nouveautés de ce modèle, puisque les Linkbuds classiques en sont dépourvus compte tenu du design en donut. Les Linkbuds S profitent d’une réduction de bruit qui est elle aussi très correcte, même si elle manque de précision. Les sifflements du vent sont bien atténués. Le brouhaha général est bien géré, mais certains bruits plus « violents » sont totalement oubliés. Et dans les transports en commun, vous aurez parfois besoin d’augmenter le volume sonore pour profiter de votre musique.

Bien sûr, la réduction de bruit active est ici accompagnée d’un mode « transparence » qui permet d’entendre l’environnement. Pratique pour parler avec quelqu’un sans retirer les écouteurs ou pour entendre la circulation en marchant dans la rue et rester en sécurité. La restitution des bruits environnants est très naturelle. C’est une nette amélioration vis-à-vis des XM3 que ses écouteurs veulent remplacer.

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La puissance des écouteurs est dans la bonne moyenne, sans être très élevée. Par rapport à des XM4, vous aurez besoin de pousser le volume un peu plus pour obtenir la même puissance sonore. Cela n’aurait pas été souci si la réduction de bruit active avait été aussi précise que celle des XM4. Mais comme elle manque justement de précision, vous devrez augmenter le volume… et perdre un peu d’autonomie. Nous reviendrons sur ce point.

Autre point important lié à l’audio et à l’autonomie : les codecs. Les Linkbuds S sont compatibles Hi-Res Audio. Le contraire aurait été étonnant de la part de Sony. Et, plus loin encore, la marque s’appuie à nouveau sur le codec LDAC, lequel offre une qualité d’écoute exceptionnelle en Bluetooth, car la perte d’informations est très réduite entre le signal original et le signal en sortie. Encore faut-il que le téléphone et votre application musicale supporte ce codec. Et ce n’est pas toujours le cas, bien au contraire. Nous aurions préféré que Sony choisisse l’aptX HD de Qualcomm qui est intégré à tous les coprocesseurs audio des Snapdragon récents.

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Les Linkbuds sont également compatible DSEE Extreme, le codec qui améliore sensiblement les sources audio de qualité standard pour les rapprocher de la qualité Hi-Res, avec un résultat très satisfaisant, mais inégal en fonction de le fichier d’origine. Cette option est activée par défaut dans l’application de contrôle des écouteurs. En outre, les Linkbuds S sont compatibles 360 Reality Audio. Mais, comme toujours, cette technologie, au demeurant très intéressante, n’est accessible qu’avec une poignée de services musicaux (dont Spotify, heureusement).

Evoquons également dans cette partie audio l’expérience offerte par les Linkbuds S durant un appel audio. Expérience pour celui qui porte les Linkbuds S, mais aussi pour son correspondant. Les écouteurs offrent une bonne isolation phonique et, avec la réduction de bruit, vous entendez très bien votre correspondant. Pour votre interlocuteur, l’expérience dépend de plusieurs facteurs. Dans des environnements légèrement bruyants, votre voix est bien isolée et l’échange est qualitatif. Dans les transports en commun, l’efficacité est moins probante. En outre, si vous activez la réduction de bruit active, des interférences peuvent apparaitre et masquer votre voix.

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Les Linkbuds proposent une latence classique de quelques dixièmes de seconde. C’est un symptome rencontré avec tous les écouteurs TWS du marché. Vous le ressentez moins avec des applications musicales ou vidéos parce que le système compense le décalage en retardant l’affichage des images. Mais en jeu, cette technique est impossible… pour l’instant. Un codec appelé Bluetooth LE Audio sera bientôt disponible. Et Sony annonce dès à présent que les Linkbuds S prendront en charge cette fonction grâce à une mise à jour qui arrivera… dans le courant de l’année 2022. Espérons que la promesse sera tenue.

Fonctionnalités et interactivité

Dans cette partie du test, nous aborderons toutes les fonctions à valeur ajoutée des Linkbuds S qui ne sont pas liés à l’audio. Cela veut dire le contrôle des écouteurs, notamment avec la surface tactile que nous avons croisée dans la partie design de ce test. Mais également la connectivité et la capacité des écouteurs à analyser leur environnement pour adapter l’écoute.

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Commençons avec les contrôles tactiles des écouteurs. Il y a une bonne et une mauvaise nouvelle ici. La bonne, la surface tactile est parfaitement sensible : ni trop, ni trop peu. Un tapotement doux suffit à activer la commande associée. Il y a quatre gestes tactiles pris en charge par chaque écouteur : un, deux ou trois tapotements courts et un tapotement long.

Par défaut, le contrôle de la réduction de bruit active est à gauche et le contrôle du lecteur musical (mixé avec la prise d’appel) est à droite. Les contrôles peuvent être changés en fonction de profil (réduction de bruit, volume sonore, contrôle musical), mais chaque profil ne peut pas être personnalisé. Et c'est ça la mauvaise nouvelle. Parce que les trois fonctions indispensables (réduction de bruit, volume et lecture / pause musical) ne sont pas accessibles en même temps.

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Par exemple, nous aimerions pouvoir attribuer une action à gauche pour activer la réduction de bruit et deux autres actions pour le contrôle musical, afin de laisser libres les contrôles à droite pour le volume sonore. Ce n’est pas possible, contrairement aux premiers Linkbuds dont les actions tactiles sont moins nombreuses, mais sont entièrement personnalisables… donc plus pratiques. En revanche, Quick Access, largement dispensable (parce que compatible uniquement avec Spotify Tap), est programmé avec la réduction de bruit active. Ce n’était pas la peine !

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Nous remarquons aussi l’abandon de Wide Tap, cette fonction des premiers Linkbuds qui palliait l’absence de zones tactiles intégrées à chaque écouteur. Puisque les Linkbuds S disposent d’une zone tactile, Sony a préféré se contenter d’un seul type de contrôle tactile. Dommage, ça marchait plutôt bien.

Evoquons un autre sujet qui fâche : le Contrôle du son ambiant ou contrôle adaptatif du son. Sur le papier, c’est une excellente idée. Elle se rapproche, dans l’esprit, de celle intégrée par Samsung dans les Galaxy Buds Pro. Cette dernière permet d’activer ou désactiver à la volée la réduction de bruit active en fonction de certaines conditions. Par exemple, si vous parlez, les écouteurs désactivent la réduction de bruit active parce qu’il estime que vous parlez à quelqu’un. Chez Sony, cela s’appelle Speak-to-chat. Et c’est présent dans les Linkbuds et les Linkbuds S.

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Le Contrôle du son ambiant va plus loin. Il analyse vos faits et gestes pour activer ou désactiver la réduction de bruit, voire activer le profil « transparence » (appelé ici « son ambiant »). Vous marchez ? Vous courrez ? Vous êtes dans un train ou un bus ? Vous êtes au travail, sur la terrasse d’un café ou à votre domicile ? A chaque situation, le système va adapter le profil de la réduction de bruit. Et il peut même apprendre de lui-même. C’est génial… Sauf que non.

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En effet, le système est sensible. Très sensible. Trop sensible même. Et il interprète certains bruits et certains gestes comme des changements d’état. Le bruit d’un clavier. Une voix dans la rue un peu forte. Les annonces vocales dans les transports. Et, de façon intempestive, les écouteurs vont passer d’un état à un autre, le pire étant le passage de la réduction de bruit au mode transparence dans le métro… Résultat, vous aurez certainement envie de désactiver (partiellement ou totalement) la commutation automatique. C’est dommage, parce que l’idée est vraiment géniale.

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Autonomie

Passons à l’autonomie, un sujet qui fâche généralement avec les écouteurs TWS, notamment les plus évolués. En effet, la multiplication des paramètres et des services interactifs, associée à la réduction de l’espace utile dans des châssis qui sont de plus en plus petits, n’aide évidemment pas à conserver des autonomies correctes. Et nous pouvions largement craindre cela avec les Linkbuds S qui sont, à en croire Sony, 41 % plus petits que les XM4 et presque deux fois plus petits que les XM3.

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A l’intérieur de chaque écouteur, vous retrouvez une toute petite batterie de 51 mAh. C’est tout petit, mais Sony promet une autonomie de 9 heures avec la réduction de bruit désactivé (c’est-à-dire sans réduction ni mode transparence) et 6 heures avec la réduction de bruit activé. Et nous sommes arrivés à des chiffres très similaires, mais à quelques conditions. D’abord, le volume n’excède pas les 50 %. Ensuite, le contrôle du son ambiant était désactivé, tout comme Speak-to-chat ou DSEE. Enfin, nous avons choisi de donner la priorité à la connexion stable, désactivant ainsi le codec LDAC. Et là, nous atteignons ces chiffres.

Car tous les éléments que nous venons de citer grèvent considérablement la batterie. Surtout le codec LDAC. Si vous donnez la priorité à la qualité audio, avec activation du codec LDAC, vous aurez une autonomie largement moins bonne. Elle frôle les 5 heures. C’est bien moins bon, évidemment. Mais, sachez que le LDAC est loin d’être pris en charge par tous les smartphones. Donc, vous aurez certainement une expérience proche de celle annoncée par Sony.

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Notez que le boitier intègre une batterie de 450 mAh. Elle vous permet de recharger pleinement deux fois vos écouteurs (et même d’avoir un peu de rab). L’autonomie atteint donc une vingtaine d’heures d’utilisation continue avec la réduction de bruit active. Ce que nous pourrions traduire en deux jours d’utilisation normale (même un peu plus). C’est une bonne autonomie globale.

Pour la recharge, vous avez un câble USB type-C et rien d’autre dans la boîte. Un chargeur de téléphone suffit largement, heureusement (voire même un port de votre ordinateur). Les écouteurs se rechargent en 20 minutes de 0 à 100 %. Ce qui est très bien. Et 5 minutes de charge suffisent à offrir une heure d’autonomie aux Linkbuds S. Pour le boitier, vous devrez patienter environ une heure et demie pour recharger entièrement le boitier. Un peu plus même si les écouteurs sont à plat.

Application pour smartphone

Comme avec les Linkbuds, les Linkbuds S sont accompagnés par une application qu’il faut installer sur le smartphone pour profiter de tous leurs atouts. Elle gère les paramètres des écouteurs ainsi que les mises à jour. Elle est compatible iOS et Android. Et elle présente l’avantage d’être identique sur les deux plates-formes, ce qui n’est pas le cas de toutes les marques d’écouteurs.

Dans cette application, vous retrouvez trois rubriques : « casque », pour le paramétrage du casque ; « activité », avec un tableau de bord sur le temps d’écoute et les badges ; et « informations » qui regroupe les notifications de mise à jour et des astuces. Dans « casque », il y a quatre onglets : « état », qui indique quel est l’usage actuel des écouteurs, « son », pour la configuration audio des écouteurs, « système », pour la configuration technique, et « services » qui aujourd’hui ne sert à rien sauf à lier Quick Access avec Spotify Tap (qui est le seul service compatible aujourd’hui). Et, en permanence, vous avez l’état de charge de la batterie des écouteurs et du boitier (si celui-ci est ouvert).

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Le deuxième et le troisième onglet sont les plus intéressants. « Son » intègre un égaliseur complet avec des profils prédeterminés pour ceux qui ne veulent pas s’enquiquiner à tout régler. Il vous permet d’activer ou non les fonctions Speak-to-Chat et DSEE Extreme. Il vous permet aussi de choisir entre les codecs LDAC et SBC, le premier étant plus gourmand en bande passante ET en énergie.

Enfin, cet onglet sert à configurer la fonction « contrôle du son ambiant ». La personnalisation de cette fonction est très pointue, puisque vous pouvez choisir un « comportement » en fonction de votre activité (si vous marchez ou non, si vous faites du sport) et du lieu où vous vous trouvez (chez vous, à votre travail, dans les transports). Un « comportement » est un mode pour la réduction de bruit, mais aussi un profil d’égaliseur et l’activation (ou non) de Speak-to-chat. C’est extrêmement complet.

Vous pouvez lui indiquer des lieux à sauvegarder, mais vous pouvez aussi le laisser « apprendre » en fonction de vos actions quotidiennes : si vous activez la réduction de bruit systématiquement à une adresse, le système intègre l’information et l’ajoute dans vos paramètres. Vous pouvez bien évidemment choisir que le commutateur soit automatique ou non. Il est parfois préférable que non.

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« Système » vous permet de choisir la fonction de la zone tactile (dans les limites du possible, comme nous l’avons vu précédemment), ainsi que l’assistant vocal associé à certaines commandes tactiles. Attention, si vous choisissez Assistant ou Alexa, il faut que l’application soit installée. Si vous souhaitez utiliser la version d’Assistant préinstallée sur votre Android (ou Siri avec un iPhone), il faut choisir « fonction d’assistance vocale de l’appareil mobile ».

L’application de Sony est très complète. Mais elle est aussi très ludique, avec l’intégration d’un système de badge (ou de trophées pour reprendre une sémantique PlayStation) pour récompenser les utilisateurs assidus. Elle n’a pas changé depuis les Linkbuds. Mais elle est adaptée aux différences entre les deux paires d’écouteurs. C’est notamment le cas des contrôles tactiles : l’application reflète les choix ergonomiques et fonctionnelles de Sony avec les différents « profils » de contrôle tactile.

L’application peut se connecter à votre compte Sony afin que vous puissiez profiter de votre historique avec la marque. D’abord, cela vous permet de rapatrier les trophées que vous avez accumulés avec d’autres accessoires audio de Sony. Ensuite, si vous avez déjà fait une analyse de la forme de votre oreille, vous n’aurez pas besoin de la refaire. Ce qui est très pratique.

Conclusion

Les Linkbuds étaient une tentative très intéressante, et originale, d’apporter une réponse à un besoin nouveau : écouter de la musique en travaillant, tout en restant connecté à l’environnement proche. Dans un bureau ou à domicile, les Linkbuds sont un régal. En extérieur, c’est déjà moins le cas. Les Linkbuds S viennent donc corriger le plus gros défaut des Linkbuds, avec un châssis beaucoup moins original, mais bien plus efficace, avec réduction de bruit active. Et ceci sans aucun surcout. Et c'est presque trop beau pour être vrai.

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Sont-ils un bon produit pour autant ? La réponse est oui. Les qualités audio des Linkbuds S sont indéniables. La réduction de bruit est efficace, même si elle est perfectible. La construction des écouteurs est excellente et le port est très agréable. Et l’autonomie est dans la bonne moyenne du marché.

Ils profitent également de très bonnes idées pour améliorer l’expérience. Et même si le contrôle du son ambiant est aujourd’hui irrégulier, cette fonctionnalité promet d’apporter tous les avantages de la réduction de bruit sans les inconvénients, à condition de la configurer finement. En outre, la future compatibilité avec le Bluetooth LE Audio pourrait positionner les Linkbuds S comme une excellente solution gaming abordable.

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Note finale du test : Sony Linkbuds S

Les Linkbuds offrent un très bon rapport qualité-prix. À 199 euros, soit le prix des Linkbuds originels, ils offrent une bonne qualité d'écoute, une autonomie correcte (sauf quand le LDAC est activé), une réduction de bruit efficace et de nombreux services interactifs. Il y a naturellement quelques petits défauts, notamment sur le contrôle adaptatif du son ou sur la personnalisation des contrôles tactiles. Mais la qualité est là. Et ils pourraient même devenir de bons écouteurs gaming abordables.


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