Test Sony WF-1000XM5 : le nouveau mètre étalon des écouteurs TWS
- Le son très bien détaillé sur toutes les fréquences
- Les basses inroyablement riches
- La réduction de bruit active beaucoup plus efficace
- Le confort qui vous ferait presque oublier que vous les portez
- Les zones tactiles qui répondent en un claquement de doigt
- La double connexion Bluetooth très pratique et très réactive
- Les quatre paires d'embouts en mousse pour s'adapter à tous les pavillons
- Le prix en augmentation
- Le comportement étrange de la réduction de bruit adaptative
- Les limitations dans la personnalisation des commandes tactiles
- L'absence d'autres codecs HD que le LDAC
- La qualité audio des appels avec la réduction de bruit active
Deux ans après les très bons XM4, Sony revient avec une nouvelle paire d’écouteurs intra-auriculaires TWS, les WF-1000XM5. Écouteurs haut de gamme destinés à concurrencer les AirPods Pro 2, les Momentum True Wireless 3, ou encore les QuietComfort Earbuds II, les XM5 profitent de très belles améliorations, au niveau du confort, de la réduction de bruit et de la qualité audio. Des améliorations qui se paient au prix fort. Les XM5 valent-ils le « coût » ? Réponse dans ce test complet.
Comme sur le marché des smartphones ou celui des téléviseurs, la stratégie de Sony sur le segment des casques et écouteurs audio est réglée comme du papier à musique. Après En 2020, la marque a dévoilé le WH-1000XM4, casque supra-mural dont nous avons publié le test dans nos colonnes. Un an plus tard, Sony a présenté les WF-1000XM4, des écouteurs intras souvent considérés comme parmi les meilleurs du marché. Puis, en 2022, la firme a renouvelé le WH-1000XM4 avec le WH-1000XM5.
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Donc, si vous avez bien suivi le cheminement, vous avez certainement deviné que Sony a présenté aujourd’hui une nouvelle paire d’écouteurs intra-auriculaires TWS : les WF-1000XM5 (que nous appellerons par leur petit surnom, les XM5). Il aura donc fallu deux ans à Sony pour renouveler son offre haut de gamme. Deux ans pendant lesquels la firme a beaucoup travaillé et beaucoup appris. D’abord de ses écouteurs XM4. Ensuite de sa gamme Linkbuds (dont nous avons testé les deux modèles). Et enfin de la concurrence, notamment d’Apple avec les AirPods Pro 2 qui sont sortis il y a quelques mois.
L’objectif de Sony ici est clair : repositionner la marque dans le Top 3 du marché des écouteurs TWS. Pour cela, la firme a tout revu : l’extérieur, l’intérieur, le son, la réduction de bruit, la connectivité. Il s’agit certainement de l’évolution la plus importante dans la famille depuis le premier modèle. Une évolution marquée aussi par le prix, puisque les XM5 passent au-dessus de la barre des 300 euros. Le coût est-il devenu trop élevé ? Ou les XM5 sont-ils assez qualitatifs pour justifier cette hausse ? Réponse dans ce test complet.
Prix et disponibilité
Les XM5 seront disponibles courant août. Ils seront vendus 320 euros environ en France. Les XM4 ont été lancés en 2021 à 280 euros. Cela représente une hausse du tarif de 40 euros. Dans le catalogue de Sony, les XM5 se positionnent tout en haut du segment des écouteurs sans fil, bien loin des Linkbuds et des Linkbuds S, lancés à 199 euros. Aujourd’hui, ils sont respectivement vendus dans la boutique en ligne de Sony à 89 euros et 123 euros. Les XM4 sont proposés à 229 euros. Soit les deux tiers du prix de lancement des XM5.
Comparons maintenant le prix de lancement des XM5 avec ceux de la concurrence : les AirPods Pro 2 sont commercialisés à 299 euros ; les Quiet Comfort II de Bose sont proposés à 299 euros également ; et les Momentum True Wireless 3 ont été lancés à 249 euros, mais leur prix a baissé sous la barre des 200 euros. Les XM5 sont donc les intras TWS les plus chers du marché, même en ne comparant que les prix de lancement.
Comme les XM4, les XM5 existent en deux coloris : le gris (ici présent) let le noir. Les précédents étaient proposés en noir ou en brun. Les XM5 sont accompagnés d’une boîte de charge de la même couleur, bien évidemment. Et ils sont vendus dans un packaging en matériau recyclable, issu du bambou, de la canne à sucre et du papier recyclé. Dans cette boîte, vous retrouvez une notice, un câble de charge USB-A vers USB-C et quatre paires d’embouts. En effet, Sony ne se contente pas d’inclure des embouts S, M et L, mais aussi SS pour ceux qui ont un pavillon très petit. C’est top.
Design des écouteurs
Entrons dans le vif du sujet avec le design des écouteurs. Un design qui a fortement évolué depuis les XM4, comme vous pouvez le constater sur la photo comparative ci-dessous. Mais un design qui a surtout profité du lancement des Linkbuds S. Nous y retrouvons la même « patte » au niveau des courbures et nous y retrouvons un encombrement réduit. Les XM5 sont 25 % plus petits que les XM4. Et ils sont 20 % plus légers. Grâce à cet effort sur les dimensions et le poids, porter ces écouteurs est d’ailleurs très agréable, même tout au long de la journée.
Observons les quelques détails importants des écouteurs. Sur la face extérieure, vous pouvez voir la surface tactile qui sert aux interactions avec les différentes fonctions de l’accessoire, ainsi que la grille qui cache des microphones. Vous pouvez d’ailleurs retrouver un autre micro sur la face supérieure de l’écouteur, à côté du détrompeur (c’est la petite pointe en plastique qui sert à reconnaitre l’écouteur gauche sans avoir besoin de lire « L »). Sony explique avoir intégré 3 microphones dans chaque écouteur pour gérer la réduction de bruit, le dernier se cachant logiquement à la sortie de l’écouteur.
Sur la face interne, vous retrouvez le marquage gauche / droite (gris et rouge, respectivement), deux connecteurs pour la recharge, un capteur de proximité et le tube d’où sort le son. Le système d’accroche des embouts est assez classique. Notez également que les XM5 sont certifiés IPX4. Cela veut dire qu’ils résistent aux éclaboussures et à la sueur. Vous pouvez faire du sport avec ces écouteurs et écouter vos chansons préférées sous la pluie sans avoir peur de les abimer. En revanche, ils ne supporteront pas un plongeon dans la piscine.
À l’intérieur de chaque écouteur, vous retrouvez un PCB qui accueille non plus un, mais deux coprocesseurs pour la gestion de la réduction de bruit active, en plus coprocesseur v2 pour gérer le Bluetooth. Vous retrouvez aussi un nouveau driver très différent. Il mesure 8,4 mm de diamètre, contre 6 mm pour celui des XM4. Le driver est composé de deux pièces dont le matériau est différent. La partie centrale produit les aigus et les médiums. Et la partie externe se charge des basses.
Finissons ce petit tour des écouteurs avec les embouts. Le matériau en contact avec le pavillon de l’oreille n’est pas du silicone comme la plupart des écouteurs pour smartphone, mais de la mousse avec mémoire de forme, comme dans les XM4. L’intérêt est ici double : maximiser l’isolation phonique passive et améliorer le maintien sans augmenter la pression sur l’oreille. Sans oublier que Sony a augmenté le nombre de tailles d’embout fournies.
Design de la boîte
Regardons maintenant le boîtier de chargement. Comme les écouteurs, cet accessoire ressemble beaucoup à celui des Linkbuds S. Un design vertical plutôt qu’horizontal (contrairement au boîtier des Linkbuds originel, par exemple). Un fond plat pour que le boîtier tienne debout. Et un couvercle qui s’ouvre et se ferme très facilement grâce à l’action combinée d’un ressort à la charnière et d’aimants dans la coque.
Le matériau du boîtier est identique à celui de la coque des écouteurs : c’est un matériau lisse sous la main, très agréable au toucher et qui ne retient pas les traces de doigt. La couleur est également identique à celui des écouteurs : gris argile. Sur le dessus du boîtier, le nom de la marque est écrit en lettre d’or. C’est une classe.
Le boîtier est très pratique à utiliser. Et les éléments techniques assez bien placés. Une petite LED sur la façade avant pour informer de l’état de charge du boîtier ou des écouteurs (s’ils sont connectés). Un port USB-C pour la recharge. Et un bouton circulaire pour activer le mode appairage. Nous aurions bien aimé que le bouton soit sur la tranche, parce qu’il n’est pas si facile d’appuyer correctement sur le bouton tout en gardant un œil sur la LED de la façade (qui va clignoter, indiquant que le mode appairage est bien actif).
En ouvrant le boîtier, vous pouvez voir les deux emplacements pour les écouteurs. Évidemment, ils sont formés de telle sorte qu’il n’est pas possible de se tromper de place ni de sens : l’embout doit être tourné vers le bas. Pour chaque écouteur, vous avez deux connecteurs pour la charge. Enfin, des aimants sont présents pour que les écouteurs ne se déconnectent pas intempestivement (ce qui aurait pour conséquence d’abimer la batterie).
Qualité du son
Abordons maintenant le sujet le plus important de ce test : la qualité audio de ces écouteurs. Nous voyons ici le résultat du nouveau driver audio de 8,4 mm. Les basses sont profondes, rondes et bien présentes. Les aigus sont fins, parfaitement positionnés. Et les médiums sont détaillés, mettant en exergue les voix pour les clarifier. Il est étonnant de constater que le son peut être à la fois riche en détail et d’une grande largeur sur les fréquences. Ce sont des écouteurs qui ont largement la capacité de vous faire redécouvrir vos morceaux préférés.
La puissance est également bonne. Mais il n’est pas très utile d’augmenter plus que de raison le volume grâce à l’isolation phonique et à la réduction de bruit active. En outre, la qualité du son reste élevée, même si le volume sonore est poussé au-dessus des 50 %.
Lors d’une conversation, les écouteurs offrent également un son de très bonne qualité. Vous entendez parfaitement votre correspondant. En revanche, votre correspondant ne vous entendra pas toujours, malgré toutes les fonctions déployées dans le XM5. Pourquoi ? Peut-être parce qu’il y en a trop. Entre la conduction osseuse pour signaler que vous parlez, la réduction du vent et du bruit environnant, la réduction de bruit dynamique, les écouteurs ont parfois du mal à isoler proprement votre voix. C’est certainement le seul vrai défaut des XM5. Un défaut qui sera probablement réglé par une mise à jour logicielle.
Parlons également des technologies compatibles avec les XM5. Nous retrouvons le triptyque classique de la marque japonaise : le codec LDAC, le DSEE Extreme et 360 Reality Audio. Ces trois technologies ont un impact fort sur l’autonomie, mais elles améliorent l’expérience. Du moins si vos appareils sont compatibles. En effet, LDAC, 360 Reality Audio et DSEE Extreme sont des technologies développées par Sony qui sont rarement prises en charge avec des smartphones et des plates-formes de streaming concurrentes. Le mieux d’opter pour Spotify et un Xperia. Le pire est d’être le propriétaire d’un iPhone et titulaire d’un abonnement à Apple Music…
Nous relevons enfin une latence assez faible, mais tout de même perceptible quand vous regardez un film ou quand vous jouez à un jeu. C’est un défaut inhérent aux écouteurs TWS. Qualcomm développe des codecs pour réduire cette latence. Mais, à l’image de l’aptX Adaptive et l’aptX HD, Sony ne les utilise pas. Dommage.
Réduction de bruit active
Au-delà de la qualité « brute » de la reproduction du son, il faut également s’intéresser aux technologies qui vont améliorer l’expérience audio. La plus importante est assurément la réduction de bruit active qui va annuler les nuisances sonores environnantes pour mettre en exergue la musique ou votre conversation téléphonique. Vous avez ici plusieurs réglages de réduction de bruit pour différents environnements.
Comme promis par Sony, la réduction est ici vraiment excellente. Que ce soit dans la rue, dans les transports ou dans un open space. La réduction est suffisamment efficace pour vous permettre de baisser le volume sonore dans les transports et éviter de vous abimer l’ouïe. En outre, la pression exercée dans le pavillon reste modérée, pour éviter la gêne. Il y a bien évidemment une latence : certains bruits vifs et forts ne seront pas annulés assez rapidement. Mais la très bonne isolation phonique apporte une solution « partielle » à ce problème.
Bien sûr, la façon dont vous orientez les écouteurs dans vos oreilles va considérablement influencer la qualité de la réduction de bruit active. Si l’isolation phonique n’est pas parfaite, le micro interne entendra du bruit environnant qui ne sera pas réduit. D’où l’importance de bien choisir sa taille d’embout au départ et d’essayer plusieurs positions de l’écouteur dans le pavillon.
Finissons ce chapitre sur la réduction de bruit en évoquant le mode « dynamique » déjà croisé avec les Linkbuds S. C’est un mode complexe qui change l’intensité de la réduction de bruit en fonction de l’environnement. Ce changement, automatique, peut être activé par une localisation géographique ou par une action (quand vous marchez dans la rue, notamment). Ce système n’a jamais été vraiment probant, comme nous avons pu le voir avec les Linkbuds S.
Et ce n’est toujours pas le cas ici. Pourquoi ? Parce que le système réagit trop souvent. Et, au lieu d’avoir une expérience homogène sur tout un trajet, quelles que soient les conditions sonores du parcours, vous avez une expérience hétérogène, marquée par de trop fréquents changements d’état. Ce n’est pas un défaut des XM5, mais des algorithmes du mode dynamique. Nous pensons que cela pourrait être corrigé par une mise à jour. D’ici là, la réduction de bruit active maximale fait très bien l’affaire…
Connectivité et interactivité
La qualité audio n’est évidemment pas le seul aspect à étudier lors d’un test d’une paire d’écouteurs modernes. Il y a également la variété des interactivités proposées. Dans ce domaine aussi, Sony a largement renforcé son offre, s’inspirant souvent de la concurrence, mais profitant aussi de son expérience avec les Linkbuds et les XM4. C’est le cas par exemple de la double connexion, déjà présente dans les XM4. Elle est à nouveau présente ici. Nous retrouvons donc Fast Pair et Swift Pair qui va jongler entre deux appareils connectés en même temps aux écouteurs. Comme un smartphone et un ordinateur portable, par exemple. C’est très pratique. Et cela marche plutôt bien.
Autre fonction héritée des XM4 : Speak to Chat. Celle-ci permet de changer automatiquement le mode de la réduction de bruit active (de réduction à transparence) pour vous permettre d’entamer une conversation. Les écouteurs utilisent la conduction osseuse pour détecter que vous parlez. Et ça marche plutôt bien. Attention cependant : cette fonction ne vous permet pas de pousser la chansonnette… On ne peut pas tout avoir.
Nous retrouvons également les deux surfaces tactiles très pratiques déjà croisées avec les XM4 et les Linkbuds S. Ce sont deux cercles qui réagissent au quart de tour : un léger effleurement suffit. C’est top ! En revanche, ces surfaces n’acceptent que des tapotements. On ne peut pas glisser vers le haut, vers le bas ou vers les côtés. Et c’est dommage, parce que cela aurait pu augmenter le nombre d’interactions possibles. En outre, nous retrouvons la même rigidité dans les réglages tactiles qu’avec les Linkbuds S : chaque oreille doit se charger d’une liste de fonction parmi deux : contrôle du son ambiant et commande de lecture. Et il n’y a aucune personnalisation possible. Dommage.
Parmi les nouveautés des XM5 en comparaison des XM4, vous avez la détection des mouvements de la tête, une fonctionnalité que vous retrouvez déjà chez Apple, par exemple. Ici, cela sert pour les contenus compatibles 360 Spatial Audio. Ainsi, quand vous tournez la tête, vous aurez l’impression que la source du son est fixe. Cette technologie est remarquable pour l’immersion. C’est juste dommage que son usage soit très limité.
Autonomie
Autre point important dans le domaine des écouteurs TSW : l’autonomie. Là encore, Sony offre une bonne expérience. La marque promet 8 heures de musique en continu avec la réduction de bruit active. Et c’est globalement vrai : nous avons atteint des scores entre 6 heures et 8 heures 30 minutes. La variation dépend de certains paramètres : réduction de bruit dynamique, Speak to chat activé, DSEE Extreme activé et priorité de la connexion Bluetooth.
Grâce à l’isolation phonique, vous pouvez facilement désactiver la réduction de bruit active et gagner une heure d’autonomie. Le volume sonore est également un paramètre qui peut augmenter ou réduire l’autonomie. En revanche, nous n’avons constaté aucune différence entre les différents usages : musique, film ou jeu. Les conversations téléphoniques, en revanche, consomment plus d’énergie que l’écoute d’un contenu.
Quand il faut recharger les écouteurs, vous devez les brancher à leur boîtier. Il vous faut une grosse demi-heure pour retrouver l’ensemble de la charge sur les deux écouteurs. Et quelques minutes suffisent pour obtenir l’équivalent d’une heure de musique (sans réduction de bruit active). Le boîtier permet de recharger pleinement les batteries deux fois de suite avant de crier famine.
Le boîtier se recharge quant à lui en un peu plus d’une heure quand les écouteurs ne sont pas insérés (ou quand ces derniers sont déjà chargés). Cela veut dire qu’il faut une heure et demie environ pour recharger le boîtier et les écouteurs en même temps. Notez que le boîtier est compatible charge sans fil si vous avez un chargeur qui est compatible. Rappelons que certains smartphones sont compatibles charge sans fil inversé. C’est le cas par exemple des dernières générations de Xperia 1 et de Xperia 5.
Applications
Pour profiter pleinement des XM5, vous avez naturellement besoin d’une application. Bien sûr, vous pouvez faire sans, en appairant tout simplement les écouteurs avec votre smartphone ou avec tout autre appareil. Mais vous ne pourrez pas accéder à certaines fonctions sans l’application de Sony appelée tout simplement Headphones. Elle est bien sûr disponible aussi bien sur l’App Store que le Play Store.
Et, pas de jaloux, elle est identique sur les deux systèmes d’exploitation. Le fait que vous deviez absolument utiliser cette application pour débloquer toutes les possibilités des écouteurs amène évidemment une contrainte technique : vous devez avoir au moins l’un des deux appareils connectés à vos écouteurs sous iOS ou Android. Celui-ci sera alors votre appareil principal et l’autre le secondaire.
L’application utilisée avec les XM5 est identique à celle des Linkbuds, avec ces trois onglets Casque, Activité et Informations. Le premier permet d’accéder aux réglages des écouteurs. Le second est un tableau de bord qui résume combien de temps vous avez écouté de la musique avec vos écouteurs et quels sont les « badges » que vous avez acquis. Le dernier regroupe les notifications de mises à jour (firmware ou application) et quelques conseils pour mieux utiliser les écouteurs.
La première rubrique est la plus importante. Outre l’affichage du niveau de batterie des écouteurs et du boîtier, elle permet de passer d’une source si la double connexion est activée. Elle regroupe les réglages des zones tactiles. Elle intègre un égaliseur complet. Elle active ou non les fonctions automatiques comme la réduction de bruit dynamique et « Speak to Chat ». Etc. Toutes les fonctions vues dans les parties précédentes de ce test sont accessibles depuis cette rubrique. Dernier point, cette application permet aussi de mettre à jour le firmware des écouteurs.
La première connexion aux écouteurs doit se faire dans un ordre précis. D’abord, vous devez connecter les écouteurs avec le smartphone en passant par le menu Bluetooth de ce dernier (et en appuyant sur le bouton situé sur le boîtier de charge, comme toujours). Une fois cela fait, vous devez autoriser les écouteurs à accéder à certains services du smartphone. Puis, vous ouvrez l’application Headphones qui va reconnaitre les écouteurs. Votre premier appareil est alors appairé. Vous devez ensuite jumeler les écouteurs avec votre deuxième appareil. Il va apparaitre dans l’application comme appareil numéro 2. C’est ainsi que vous pourrez jongler et profiter de la double connexion.
Conclusion
Les XM4 étaient d’excellents écouteurs TWS. Mais comme beaucoup de produits électroniques, ils ont mal vieilli, parce que le marché avance à une vitesse folle. À tel point que même des produits « milieu de gamme » comme les Linkbuds S ont réussi à les rattraper sur les fonctions modernes, comme la réduction de bruit active, la double connexion à un smartphone et la conduction osseuse pour activer automatiquement le mode transparence. Il fallait donc un successeur à la hauteur. Et le défi est rempli.
Les XM5 rattrapent donc la concurrence. Sur la qualité audio. Sur l'interactivité. Sur le maintien. Sur la connectivité. Sur l'autonomie. Les XM5 les rattrapent et les dépassent dans certains domaines. Ils sont à l'évidence un nouveau mètre étalon des écouteurs TWS sur le marché haut de gamme. Certes, le prix a augmenté entre les XM4 et les XM5. Mais les améliorations apportées valent largement cet écart.
Il y a encore des petites retouches à apporter à ce produit, notamment au niveau du réglage automatique de la réduction de bruit. Mais certains défauts seront certainement corrigés grâce à une mise à jour logicielle, améliorant ainsi encore le produit. Les XM5 ne peuvent donc que se bonifier avec le temps. Les 320 euros demandés ne seront donc pas un coût. Mais un bel investissement que je vais clairement faire dès que les écouteurs seront disponibles.
Les XM5 sont le nouveau mètre étalon des écouteurs TWS haut de gamme. Confort. Qualité d'écoute. Interactivité. Connectivité. Autonomie. Ils ont presque tout pour plaire. Tout sauf les codecs HD qui permettraient de profiter de tous les avantages technologiques offerts ici. Car vous ne pouvez profiter de certaines nouveautés que si vous êtes abonnés aux bons services de contenu. L'augmentation du prix peut faire grincer des dents. Mais, en vrai, elle est parfaitement justifiée.
- Le son très bien détaillé sur toutes les fréquences
- Les basses inroyablement riches
- La réduction de bruit active beaucoup plus efficace
- Le confort qui vous ferait presque oublier que vous les portez
- Les zones tactiles qui répondent en un claquement de doigt
- La double connexion Bluetooth très pratique et très réactive
- Les quatre paires d'embouts en mousse pour s'adapter à tous les pavillons
- Le prix en augmentation
- Le comportement étrange de la réduction de bruit adaptative
- Les limitations dans la personnalisation des commandes tactiles
- L'absence d'autres codecs HD que le LDAC
- La qualité audio des appels avec la réduction de bruit active