Test Sony Xperia 1 IV : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
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Après un Xperia 1 III abouti, Sony revient avec son successeur naturel, le Xperia 1 IV. Si le positionnement ultra premium est encore plus assumé, l’expérience proposée par Sony est plus radicale encore, poussant jusqu’au bout ses choix technologiques et ergonomiques. Lorgnant toujours autant du côté des iPhone, Sony présente ici un smartphone si différent des produits Apple qu’il frôle la marginalisation. Et nous vous expliquons pourquoi dans ce test complet.
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Il y a encore dix ans, Sony n’était pas élitiste en téléphonie. La marque japonaise proposait des produits sur tous les segments de prix, de 200 euros à plus de 1000 euros. Xperia E et Xperia L représentaient la porte d’entrée dans son catalogue, prônant une belle synergie entre les téléphones et d’autres gammes de produits, dont les Bravia et les PlayStation. Ils servaient également de tremplin vers les gammes plus onéreuses, les Xperia X et Xperia Z.
Lire aussi – Test Asus ROG Phone 6 Pro : vers l’infini et au-delà… mais pas pour tout le monde
Mais, durant les années 2010, Sony a dû se confronter à trois problèmes. Les produits entrée de gamme écornent l’image premium de sa marque. La très ambitieuse concurrence chinoise est impossible à suivre sur le domaine du rapport qualité-prix. Et Samsung et Apple continuent de monopoliser le segment très haut de gamme. Un segment où Sony s’est replié, prônant une expérience radicale et sans concession, mais sur lequel les marques chinoises lorgnent avec avidité.
Quelle décision a alors prise Sony ? Assumer à 100 % son positionnement premium et unique, quitte à s’isoler. Format d’écran panoramique. Profil colorimétrique cinéma. Interface photo professionnelle. Port jack 3,5 mm avec quad DAC hi-fi. Tiroir de SIM extractible sans outil. Et ce ne sont là que quelques exemples les plus symboliques d’une volonté assumée de se démarquer. Et pourtant, derrière la bravade, Sony s’inspire aussi de l’iPhone. Parfois en bien. Parfois en mal. Et le Xperia 1 IV, le plus paradoxal des flagships, le prouve totalement.
Notre test vidéo
Fiche technique
Sony Xperia 1 III | |
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Dimensions | 165 x 71 x 8,2 mm |
Poids | 185 g |
Ecran | 6,5 pouces Dalle OLED Format 21:9 Définition 3,840 x 1,644 pixels (643 ppi) Rafraichissement : 120 Hz Echantillonnage : 240 Hz HDR, BT.2020 Corning Gorilla Victus |
Chipset | Snapdragon 8 Gen 1 (4nm) |
OS | Android 12 + Xperia UI |
RAM | 12 Go |
Stockage | 256 Go |
microSD | Oui |
Capteur principal | Principal : capteur 12 MP, objectif ouvrant à f/1.7, taille du pixel : 1.8µm, Autofocus Dual Pixel, stabilisateur optique Teleobjectif : capteur 12 MP, objectif ouvrant à f/2.3-f/2.8, Autofocus Dual Pixel, zoom optique continu 3.5x-5.2x, stabilisateur optique Panorama : capteur 12 MP, objectif ouvrant à f/2.2, angle de vue 124˚, Autofocus Dual Pixel Caméra ToF 0,3 MP Optiques avec revêtement certifié Carl Zeiss Vidéo 4K @ 120 ips |
Capteur secondaire | Selfie : capteur 12 MP, objectif ouvrant à f/2.0 |
Batterie | 5000 mAh Charge rapide 30 watts Charge sans fil |
5G | Oui |
Connectivité | NFC WiFi 6 Bluetooth 5.2 |
Audio | Jack 3,5 mm Double haut-parleur frontal Dolby Audio, LDAC, 360 Reality Audio, DSEE Ultimate |
Biométrie | Scanner d’empreinte sur la tranche |
Résistance à l'eau | IP 68 |
Prix et date de disponibilité
Premier élément ultra premium, le Xperia 1 IV est le plus onéreux des Xperia 1 (nous écartons les produits atypiques comme le Xperia Pro et le Xperia Pro-I). Il se positionne à 1399 euros. Il n’existe qu’une seule version du produit, avec 12 Go de mémoire vive et 256 Go de stockage. Le Xperia 1 IV est d’ores et déjà disponible. Vous pouvez le retrouvez chez SFR, Amazon, Fnac, Darty et Boulanger.
Le Xperia 1 IV est 100 euros plus cher que le Xperia 1 III à son lancement. Il s’agit de l’augmentation la moins élevée depuis le Xperia 1 originel. En effet, les Xperia 1 II et Xperia 1 III ont subi une inflation de 150 euros par rapport à leurs prédécesseurs respectifs. Nous verrons dans la partie « accessoire » pourquoi cette augmentation est sensiblement contenue.
Au prix de 1399 euros, le Xperia 1 IV est le plus cher du segment haut de gamme, en dehors des smartphones avec écran pliable. Il dépasse ainsi le Find X5 Pro (1299 euros), l’iPhone 13 Pro Max (1379 euros en version 256 Go), le Vivo X80 Pro (1299 euros), le Galaxy S22 Ultra (1299 euros en version 12+256 Go), le Honor Magic4 Pro (1099 euros) ou encore le Xiaomi 12 Pro (1099 euros).
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Accessoires fournis
Nous ne faisons que très rarement un paragraphe dédié aux accessoires dans nos tests. Nous le faisons généralement pour les smartphones gaming, comme le ROG Phone ou le Legion Duel. Nous prenons le temps de le faire ici pour dénoncer une pratique qui semblait déjà abusive chez Apple et Samsung et qui, chez Sony, trouve un nouveau souffle.
Vous remarquerez que la boîte du Xperia 1 IV est beaucoup plus fine que celle du Xperia 1 III. C’est le stigmate le plus visible de la nouvelle politique « écologique » mondiale de Sony. Cette boîte est plus fine pour économiser du carton. Vous retrouvez pourtant tout autant de papier dans cette boîte : guide de démarrage rapide, guide de garantie, feuillet légal, notice d’information, etc.
Qui dit boîte plus petite, dit aussi contenu moins prolifique. Dans le cas de Sony, nous pourrions même dire spartiate, puisqu’il n’y a aucun accessoire fourni avec le smartphone. Pas d’écouteurs. Pas de chargeur. Pas de coque. Pas de câble USB. Même Samsung et Apple, qui ne sont pas spécialement connus pour leur générosité, fournissent ce dernier. Sony s’inspire donc de ces concurrents et pousse le concept plus loin encore. Nous sommes déçus.
Officiellement, cette décision a été prise pour limiter l’impact électronique. Mais ne soyons pas dupes : Sony fait ici des économies significatives et force les consommateurs à payer des options pour compléter l’expérience, un peu comme Tesla en automobile. Et c’est là le premier paradoxe du Xperia 1 IV : en supprimant tous les accessoires, Sony détériore l’expérience utilisateur (nous le verrons notamment dans la partie autonomie et recharge de ce test), alors que ce téléphone est présenté comme le parangon du très haut de gamme.
Design
Après cet intermède critique, commençons véritablement ce test du Xperia 1 IV avec le design. Sans vraie surprise, nous retrouvons les codes si particuliers de Sony, avec un châssis rectiligne et anguleux. Des faces en Gorilla Victus qui sont totalement plates. Et les tranches en aluminium brossé sont droites. Nous avons souvent comparé les Xperia à des monolithes. Et cette quatrième génération de Xperia 1 ne déroge pas à la règle. Comparée à ces prédécesseurs, elle s’appuie largement sur les améliorations apportées en 2021 sur le Xperia 1 III.
Le détail le plus parlant est le dos en verre minéral qui conserve sa finition mate. Elle était brillante (et salissante) avec le Xperia 1 II. Depuis le Xperia 1 III, plus aucune trace de doigt disgracieuse à l’arrière, c’est très bien. Détail moins visible, mais tout aussi symptomatique : les dimensions du Xperia 1 IV sont strictement identiques à celles du Xperia 1 III. Pas un dixième de millimètre ne change. Côté balance, le Xperia 1 IV est plus léger… d’un gramme seulement. C’est dire si les changements physiques sont « flagrants » !
Il y a tout de même deux différences notables entre le Xperia 1 III et le Xperia 1 IV. Tout d’abord, le tiroir de la SIM a été déplacé. Il était auparavant sur la partie supérieure de la tranche de gauche. Il est désormais positionné à côté du microphone principal, sur la tranche inférieure. Un choix plus classique. Remarquez que Sony continue de fournir un tiroir de SIM qui s’ouvre sans l’aide d’outil. Ça, c’est vraiment très pratique.
Deuxième changement sur la tranche de droite : le bouton dédié à Google Assistant disparait. Une touche matérielle que nous avions critiquée avec le Xperia 1 III, car il n’était pas possible de lui allouer une autre fonction. Comme il est également possible d’appeler Google Assistant avec d’autres raccourcis d’Android, nous trouvions que cette touche était redondante. Donc inutile. L’histoire nous aura donné raison : ce bouton a eu une carrière assez courte finalement, puisque vous ne le retrouvez que dans les Xperia 5 II, Xperia 1 III, Xperia 10 III et Xperia 5 III.
Pour le reste, nous retrouvons le langage design Xperia. Le déclencheur mécanique. Excellente idée. D’autant qu’il est texturé pour un meilleur maintien. Et qu’il permet le déclenchement en deux phases (première phase pour la mise au point, deuxième phase pour la photo). Un bouton qui est non seulement pratique (puisqu’il sert de raccourci pour ouvrir l’application Photo), mais aussi nécessaire pour réaliser un cliché avec tous les modes professionnels. Nous y reviendrons.
Nous retrouvons aussi le bouton de mise en marche doublé d’un lecteur d’empreinte digitale. Sony a été la première marque à proposer cet emplacement pour ce capteur biométrique. Et ça marche très bien. Autre acquis de Sony : le port jack 3,5 mm. Il est placé sur la tranche supérieure, un emplacement pas très heureux : nous le préférons sur la tranche inférieure, pour éviter que le fil du casque vienne sur l’écran. Mais nous préférons cela à son absence.
Le smartphone bénéficie aussi du double haut-parleur frontal bien connu des fans de la marque. Vous remarquerez que l’élément du bas est beaucoup plus large que l’élément du haut : en fait, le haut-parleur est excentré sur la droite. Mais pour donner l’illusion d’un design symétrique, Sony a créé une encoche plus large. Cela n’a aucune incidence sur les performances audio du composant.
Dernier point sur ce design, qui reste étanche comme toujours : le module photo, toujours très étroit, toujours vertical, toujours dans le même emplacement, toujours surplombé par un flash et capteur de luminosité pour la balance des blancs. Vous pouvez lire sur le module « Zeiss T* », qui confirme que les optiques sont “certifiées” Zeiss, comme pour le X80 Pro de Vivo. Cela ne sous-entend pas que les optiques sont conçues par Zeiss, mais que l’opticien allemand a validé le choix de Sony sur les lentilles et leur revêtement afin de réduire au maximum les reflets et les artéfacts. Nous verrons si c'est probant.
Ecran
Observons maintenant l’écran du Xperia 1 IV. Un écran qui n’a techniquement pas bougé d’un iota depuis le Xperia 1 III. Nous retrouvons donc une grande dalle de 6,5 pouces dont le ratio atteint 21/9e. Un choix qui n’est pas anodin, puisque Sony reprend la proportion des films au cinéma. L’objectif étant d’offrir une expérience vidéo digne de votre salon… en mobilité.
D’ailleurs, le rapprochement entre télévision et téléphone est exacerbé chez Sony à tel point que les caractéristiques des Xperia sont de plus en plus proches de celles des Bravia. Dalle OLED, alors que la majorité des écrans de smartphones haut de gamme sont AMOLED. Compatibilité HDR. Et surtout définition 4K… ou presque. En effet, le Xperia 1 IV, comme son prédécesseur, profite d’une définition légèrement inférieure au 4K.
Si le nombre de pixels en hauteur correspond à celui d’un écran 4K (3840), ce n’est pas le cas pour le nombre de pixels en largeur (1644 au lieu de 2180). Mais cela permet tout de même au Xperia 1 IV d’offrir la meilleure résolution dans un smartphone, comme les années précédentes : 643 pixels par pouce. Notez que le smartphone n’affiche pas en permanence des images en 4K. Bien au contraire : pour la plupart des usages, la définition n’est que légèrement supérieure à du Full HD : 2560 pixels en hauteur pour 1096 pixels en largeur. Le but est d’économiser de la batterie.
Même chose côté taux de rafraichissement. Vous avez un réglage permettant d’activer le taux le plus élevé, 120 Hz, ou de rester en standard (60 Hz). Mais c’est tout. Il n’y a aucun moyen d'adapter la fréquence selon les usages ou selon les besoins. Il n’y a pas de taux dynamique. Il n’y a pas de position intermédiaire. Il n'y a pas de réglage plus faible, sauf en passant par un mode d’économie d’énergie qui bride l’écran à 40 Hz. Sur ce point, Sony a encore un peu de chemin à faire pour arriver au niveau de la concurrence. Rassurez-vous cependant : ce réglage ne grève pas tant que cela l’autonomie (comme nous le verrons dans la partie dédiée à la batterie de ce test). La fréquence d'échantillonnage atteint 240 Hz.
Sony veut mettre un écran de télévision dans votre poche. Il serait donc presque logique d’y attendre les mêmes attributs au niveau de la qualité de l’image et des options. Et c’est presque le cas. Par exemple, Sony propose des réglages fins sur la balance des blancs de l’écran, ce qui est très rare en téléphonie. Nous ne parlons pas d’un simple curseur pour contrebalancer une dalle un peu froide. Nous parlons d'un outil où vous pouvez accentuer indépendamment chaque couleur primaire.
Autre ressemblance, Sony profite d’un coprocesseur d’image décliné des processeurs X1 des Bravia. Ce dernier a pour but d’améliorer la netteté et le contraste des images. Enfin, vous avez un mode « créateur », compatible BT.2020 et offrant une plage colorimétrique étendue (plus d’un milliard de couleurs affichées). Ce mode créateur n’est pas activé par défaut, mais le système peut le faire automatiquement si un contenu compatible est affiché. Les applications préinstallées compatibles avec le mode créateur sont Bravia Core, Netflix, Photo Pro et Vidéo Pro.
Vous avez donc deux modes d’affichage des couleurs dans le Xperia 1 IV : le mode standard et le fameux mode créateur. Ce dernier est le plus respectueux des couleurs, mais aussi le plus lumineux. Le Delta E moyen est de 2,1. La température moyenne est à 6815°. Et la luminosité manuelle maximale est à 628 cd/m2. Voilà donc de bons chiffres. Ils ne sont pas excellents, mais ils sont dans la bonne moyenne. Le mode standard est moins précis : delta E de 3,1 et température moyenne à 7484°. En revanche, la luminosité reste très bonne : 581 cd/m2.
Interface
Une fois le smartphone allumé, vous arrivez sur Xperia UI, l’interface des smartphones de Sony, ici basée sur Android 12. C’est une interface qui ne change pas beaucoup avec le temps. Elle adopte et adapte les changements apportés par les versions successives d’Android. Mais, globalement, le look de l’interface reste le même, telle une œuvre numérique intemporelle. Une œuvre qu’il ne faut pas trop altérer : les options de personnalisation visuelle sont réduites à leur strict minimum : le fond d’écran.
L’iconographie est identique à celle du Xperia 1 III sous Android 11. Par défaut, vous retrouvez le champ de recherche Google en bas de l’écran, sous les cinq raccourcis permanents. Et Sony active également systématiquement le volet multitâche qui s’ouvre en tapotant deux fois sur le côté droit. Ce volet sert à ouvrir une application dans une fenêtre flottante au-dessus d’une autre application, ou bien à ouvrir deux applications en divisant l’espace d’affichage en deux parties égales.
Côté applications préinstallées, Sony a la très bonne idée d'offrir à chaque utilisateur le choix des applications qu’il souhaite préinstaller, même parmi celles qui font partie des partenaires commerciaux. Vous pouvez par exemple choisir de ne pas installer Amazon et Booking par exemple. C’est le cas aussi pour la suite Sony : PlayStation App, News Suite, Headphones Connect. De même, chez Google, certaines applications sont optionnelles : YouTube Music, Google One, Google Duo, Google Home, Google Drive, Google TV, etc.
Certaines applications ne sont cependant pas optionnelles. Voici quelques exemples. Music Pro et Bravia Core de Sony. Le second est une déclinaison de l’excellent service éponyme de streaming vidéo disponible sur les télévisions Bravia. Tidal, Netflix, Linkedin et Facebook. Aucun d’eux n’est proposé dans la liste affichée lors du premier démarrage du téléphone. Autre remarque : Sony, comme Motorola, n’offre pas de gestionnaire de photo, mais préfère s’appuyer sur Google Photos. Cela a des avantages, comme des défauts.
Nous notons enfin une prédominance pour le multimédia dans les applications proposées avec ce téléphone. Séries et Film. Jeux vidéo. Lecture et production musicale. Photo et vidéo. Quitte à en faire un peu trop. L’application Musique par exemple n’est plus adaptée à un usage « moderne » : cette appli se connecte à la mémoire du mobile ou à Google Drive pour lire des fichiers musicaux. Qui stocke encore des fichiers de musique ? Et pourquoi se contenter de Google Drive ?
Dernier détail que nous souhaitons mettre en avant ici : l’optimisateur de jeu qui s’inspire de plus en plus de ce que propose Asus dans la gamme ROG Phone. Cette application offre la possibilité d’adapter les réglages de puissance du téléphone en fonction des jeux et propose un menu in-game pour offrir quelques options. Nouveauté de 2022, l’optimisateur de jeu prend en charge les cartes d’acquisition vidéo pour diffuser les parties sur Internet.
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Puissance
Sous le capot du Xperia 1 IV, vous retrouvez un Snapdragon 8 Gen 1. Ce n’est pas une surprise. Il est associé ici à 12 Go de RAM, un espace relativement confortable. Sony en proposait autant avec le Xperia 1 III. Et la majorité des concurrents s’appuient sur des configurations équivalentes. Il n’y a donc aucune véritable surprise.
Aucune vraie surprise non plus dans les scores obtenus par le Xperia 1 IV avec les outils de benchmarks. Ce sont globalement de bons chiffres, comparables à toutes les plates-formes sous Snapdragon 8 Gen 1. À quelques dizaines de points près, le smartphone de Sony égalise le Find X5 Pro, le X80 Pro ou encore le Xiaomi 12 Pro.
Seule grosse déception, le score AnTuTu qui est largement en dessous de la concurrence (près de 100 000 points séparent le Xperia des Xiaomi 12, Realme GT 2 Pro ou Vivo X80 Pro par exemple). La différence entre le Xperia et la concurrence dans ce test peut être liée au GPU. En effet, les scores obtenus par le smartphone sur 3DMark sont bons, mais moins élevés que les autres mobiles sous Snapdragon 8 Gen 1. C’est certainement le signe d’une protection assez serrée qui laisse moins la puissance brute de l’Adreno 730 s’exprimer.
Et d’une certaine manière, heureusement. Car le Snapdragon 8 Gen 1, quand il n’est pas suffisamment maitrisé, il surchauffe. Une chauffe qui, malgré les nombreuses protections qui ont été intégrées, se ressent quand même avec le Xperia 1 IV. La température du téléphone monte à 42° avec 3D Mark. Et très localement, sur le CPU et le GPU, nous avons vu la température monter à plus de 60°.
Dans les benchmarks, c’est normal. Mais la chauffe se ressent aussi à l'usage, en jeu et en photo. Si vous activez les modes professionnels (comme sur le visuel ci-dessus), le téléphone va chauffer et afficher une alerte. En cette période estivale, c’est pire encore, le téléphone étant noir. Sony nous a indiqué être au courant du problème et travaille sur une mise à jour qui va régler ce défaut. Notez que la température a une incidence forte sur la stabilité de la plate-forme qui ne dépasse pas les 50 %. Heureusement, cela ne se ressent que dans certaines conditions seulement.
Batterie
Passons à un autre sujet sensible chez Sony : l’autonomie. Avec des Xperia précédents, nous avions remarqué que l’autonomie n’était pas toujours au rendez-vous. La marque a souhaité cette année corriger le tir. Et cela se ressent. D’abord, nous constatons que la capacité de la batterie a fortement augmenté, passant de 4500 mAh à 5000 mAh. Soit 500 mAh de mieux. C’est énorme. C’est d’autant plus impressionnant que l’encombrement du téléphone n’a pas changé en un an.
Ensuite, nous avons relevé des scores d’autonomie en forte augmentation. Nous pouvions craindre que les 500 mAh ne servent qu’à compenser l’augmentation de la consommation d’énergie. Mais non. L’autonomie continue en usage standard est ici de 22 heures et 40 minutes (14 heures 30 pour passer de 85 % à 20 %). Le Xperia 1 IV frôle donc les trois jours d’autonomie. C’est très bien. Attention, la photographie ne fait plus partie des usages standard ici, car l’application Photo Pro, la seule proposée ici, est très gourmande.
L’autonomie en jeu a aussi été améliorée, mais le résultat est moins impressionnant. Le Xperia 1 IV se positionne dans la moyenne du marché avec une autonomie comprise entre 3 heures pour les jeux très gourmands et 5 heures pour les jeux bien optimisés, comme Genshin Impact (si vous conservez les paramètres par défaut). C’est un score très correct pour un téléphone doté d’une batterie de 5000 mAh et d’un Snapdragon 8 Gen 1.
Une fois la batterie déchargée, nous passons par la case recharge. Deux options possibles ici : la charge filaire qui accepte une puissance de 30 watts et la charge sans fil (la puissance maximale n’est pas ici annoncée par Sony, mais elle pourrait s’approcher de la charge filaire). Officiellement, la charge filaire permet de recharger à moitié le Xperia en 30 minutes. Soit une charge complète en une heure et 15 minutes environ, les derniers pour cent étant les plus longs.
Mais pour en profiter, il faut avoir un chargeur adapté. Or, tous les chargeurs, même plus puissants, n’activent pas la charge rapide du Xperia 1 IV. Nous avons par exemple essayé avec le chargeur du Find X3 Pro (65 watts) et la charge est très, très lente. Il faut 3 heures pour recharger entièrement le téléphone. Si vous rechargez la nuit, ce n’est pas un problème. En revanche, si vous êtes pressé, c’est plus compliqué : en une heure, vous ne chargez que le tiers de la batterie ! C’est extrêmement décevant.
Bien sûr, nous savons que l’expérience proposée par le Xperia 1 IV peut être largement meilleure. Mais elle ne le sera que pour ceux qui paieront le chargeur optionnel (en attendant une standardisation des technologies de charge rapide). Pour un téléphone à 1399 euros, ce n’est pas correct.
Pour finir sur la batterie, notez que le Xperia 1 IV propose quelques outils d’entretien intéressants. Il y a la charge planifiée (ou charge nocturne). Il y a la charge limitée (à 80 % ou 90 % de la capacité totale). Et il y a le contournement de charge pour alimenter le téléphone durant vos longues séances de jeu sans surcharger la batterie. Cette fonction doit être activée à partir de l’Optimisateur de jeu.
Audio
La partie audio de ce test est, comme la photo ou l’écran : paradoxale. Le Xperia 1 IV offre de très belles options pour les experts qui y trouveront leur compte. Nous pensons au 360 Reality Audio, qui offre le son spatial sur les casques filaires ou wireless compatibles. Nous pensons au DSEE Ultimate, technologie héritée des casques haut de gamme qui améliore la qualité des chansons. Nous pensons aussi à la compatibilité Dolby Audio avec ses profils par l’usage et son égaliseur complet. Et nous pensons au support du codec LDAC pour les amateurs de lossless. C’est très qualitatif.
Le Xperia 1 IV profite aussi d’une application de captation audio aussi riche que Garageband chez Apple : Music Pro. Cette application qui n’aura que très peu d’intérêt pour le grand public, mais qui impressionnera les experts et les professionnels. Vous retrouvez aussi, par défaut, dans le Xperia 1 IV l’application Headphones qui permet de contrôler des casques Sony, comme les Linkbuds que nous avons récemment testés.
Au-delà de l’aspect logiciel, le Xperia 1 IV fait la part belle à l’audio du côté matériel. Nous avons un port jack 3,5 mm, associé à un DAC hi-fi. Nous avons deux haut-parleurs frontaux qui sont assez puissants, bien équilibrés et qui offrent un son clair. Ces deux sorties audios ne grésillent pas, même quand vous augmentez le volume au-dessus des 50 %, offrant donc une bonne expérience pour ceux qui veulent regarder une série à plusieurs. Jusqu’ici, l’expérience audio est très qualitative.
Mais il y a aussi quelques faux pas incompréhensibles. Le plus important d’entre eux, selon nous, est le micro secondaire pour la captation vidéo : il n’y en a pas. Les smartphones positionnés comme des experts de la vidéo, comme l’iPhone 13 Pro Max, en proposent un. L’intérêt est d’apporter le son spatial et de profiter d’une meilleure qualité sonore des films. Il faut se contenter ici d’une captation avec le micro principal qui est souvent obstrué quand vous tenez le téléphone à l’horizontale.
Autre faux pas, le Xperia 1 IV n’est pas compatible avec l’une des nouveautés les plus importantes pour les joueurs de cette année : le Bluetooth Low Latency. Il y a un décalage audio quand vous jouez avec des écouteurs TWS. Ce décalage est en grande partie corrigé par cette fonction. Bien sûr, il faut que le constructeur en fasse l’intégration. Ce n’est pas le cas. C’est d’autant plus dommage que certains casques Sony sont compatibles. Nous pensons notamment au Linkbuds. Espérons qu’une mise à jour corrigera cela.
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Photo
Présentation du matériel
Abordons enfin un sujet très sensible chez Sony : la photo. Pourquoi est-ce un sujet sensible ? Pour trois raisons (mais il y en a certainement d’autres). D’abord Sony, c’est la gamme Alpha, des APN Reflex de très bonne qualité qui sont largement comparables aux propositions de Canon, Olympus ou Nikon. Ensuite Sony, c’est les Exmor, des capteurs mondialement reconnus. Nous ne cessons de vanter les mérites de l’IMX766, capteur développé par Sony et utilisé chez Oppo, OnePlus, Realme, Motorola, Honor ou encore Asus. Enfin la photo est le sujet le plus important pour convaincre les consommateurs d’acheter un smartphone haut de gamme.
Et pourtant, la photo est un sujet qui déçoit régulièrement chez Sony. Parce que les photos ne flattent pas l’oeil. Parce que la prise en main est à l’opposé du concept d’intuitivité. Et parce qu’il n’y a pas un seul smartphone Sony dans le Top 50 des meilleurs photophones dans le classement de DxOMark. Le Xperia 1 III se classe très difficilement en 68e place, à égalité avec le Find X3 Neo, Le Galaxy S10 FE ou le OnePlus 9, des téléphones vendus entre 600 et 800 euros. Le Xperia 1 II est 75e. Et le Xperia 5 II est 80e à égalité avec… le Pixel 4a.
Il y a donc quelque chose de contradictoire chez Sony. Oui la firme fait des capteurs et des appareils photo reconnus dans le monde. Mais elle est incapable de placer un produit dans le Top 10 ou 20 des meilleurs photophones. Et selon nous, le Xperia 1 IV ne sera pas en mesure de changer cela. Pourquoi ? Parce que la philosophie de Sony est à l’exact opposé des tendances du marché. Même si l’équipement choisi par Sony est le meilleur, l’usage est tellement orthodoxe que cela va supprimer ses chances d’atteindre un quelconque podium.
Et pourtant, la proposition technologique de Sony est cette année l’une des plus sérieuses, l’une des plus cohérentes et l’une des plus abouties du marché haut de gamme en 2022. Regardons cela de plus près :
- Principal : capteur 12 mégapixels, objectif 24 mm ouvrant à f/1.7, pixel de 1,8 micron, autofocus Dual Pixel, stabilisateur optique
- Panorama : capteur 12 mégapixels, objectif 16 mm ouvrant à f/2.2, angle de vue 124°, autofocus Dual Pixel
- Zoom : capteur 12 mégapixels, objectif 85-125 mm ouvrant à f/2.3-2.8, stabilisateur optique, autofocus Dual Pixel, zoom optique variable continu 3.5-5.2x
- Selfie : capteur 12 mégapixels, objectif 24 mm ouvrant à f/2.0
- Caméra temps de vol et revêtement Zeiss T* sur les lentilles
Deux changements importants ont été opérés cette année. D’abord, le zoom optique est continu. Les lentilles bougent entre les deux rapports de zoom. Il n’y a donc pas de zoom hybride entre le zoom 3,5x et le zoom 5,2x. Ensuite le capteur selfie a enfin été changé. Il passe de 8 à 12 mégapixels, rejoignant ainsi les capteurs du module principal. Sony colle donc ici la configuration de l’iPhone 13 Pro Max qui est quasiment identique : 4 capteurs 12 mégapixels et une caméra ToF. Rappelons que l’iPhone 13 Pro Max est classé dans le Top 5 de DxOMark.
Au niveau du logiciel, vous disposez d’une seule et même application, comme en 2021. Elle s’appelle Photo Pro. Elle combine les atouts d’une interface photo standard avec tous les avantages de l’ancienne application éponyme, dont l’accès aux modes professionnels : P, S et M (les mêmes que vous retrouvez dans un Reflex). Le M est le mode Manuel qui débraye totalement l’appareil photo, tandis que le mode P et le mode S donne la priorité à l’ouverture et au temps d’exposition, respectivement. Le mode Auto est un juste milieu entre le mode basique et les modes P, S et M. C’est, à notre sens, le plus équilibré.
Notez qu’en mode basic, il n’existe pas de mode nuit. Il s’active automatiquement quand la lumière est basse. Il n’y a pas non plus de mode portrait. Vous devez activer le bokeh manuellement depuis un petit bouton de l’interface : encore un exemple flagrant du manque d'intuitivité du Xperia 1 IV et de la volonté évidente de Sony de ne pas vouloir rendre son téléphone intuitif. Notez aussi que le bokeh est compatible avec le capteur principal et le téléobjectif (pour simuler un objectif 70 mm pour les portraits), mais pas avec l’ultra grand-angle.
En outre, avec les modes Pro, vous n’avez pas de déclencheur virtuel : vous prenez la photo uniquement avec le bouton physique dédié. Une façon de rappeler que le « point and shoot » est tout juste toléré ici ! Enfin, le capteur selfie n’est utilisable qu’avec le mode basic : pas d’usage pro avec les autoportraits, car ce n’est pas digne. Encore une preuve du décalage entre la vision de Sony et les us et coutumes actuels.
Résultats de nos tests
Les résultats offerts par cette configuration dépendent énormément de votre implication avec le smartphone. Allez-vous rester avec le mode basic et faire du « point & shoot » comme avec un iPhone (ou tout autre smartphone haut de gamme moderne) ? Ou alors, irez-vous vous perdre dans les méandres des modes professionnels, comme si vous deviez maitriser un Reflex ? Répondre à cette question va non seulement déterminer si le Xperia 1 IV va vous offrir son plein potentiel, mais aussi vous indiquer si vous êtes compatible avec ce smartphone. Ni plus ni moins.
En effet, les résultats proposés par le mode basic varient beaucoup en fonction des conditions de lumière. De jour, en plein soleil, vous profitez d’une expérience « point and shoot » assez qualitative. Les détails sont nombreux. La lumière est généreuse. Il y a généralement un bon piqué. Les contrastes sont bons. Les couleurs sont naturelles. L’autofocus est rapide. L’effet bokeh est élégant et le détourage pour les portraits est précis. Que ce soit avec le module principal ou le capteur selfie.
Il y a quelques exercices où le mode basic est moins à son aise. Le premier est le zoom. Le piqué du module téléobjectif n’est pas optimal et les photos ne sont pas toujours très nettes. En outre, le contraste est généralement assez bas. Le deuxième exercice est le contre-jour. Ils sont systématiquement trop sombres et les détails se perdent dans les ombres. Le troisième exercice est le cliché de nuit. En mode basic, ils sont souvent plats et régulièrement trop sombres, notamment avec l’objectif ultra grand-angle et le téléobjectif. L’expérience en mode basic est donc… bof.
Passons en mode Auto, le mode professionnel le plus assisté. Et soudain, vous n’avez plus le même appareil entre les mains. Les photos sont enfin qualitatives, même la nuit. Passez en mode P, jouez avec le réglage de la luminosité et vous aurez, en direct, l’effet de votre action sur la scène. C’est très impressionnant et presque didactique pour ceux qui veulent apprendre les composantes de la photographie. Il faut constamment jouer avec les réglages des modes professionnels pour obtenir de vrais bons clichés, surtout la nuit.
Ce contrôle est parfois grisant. Mais ce n’est pas sans défaut. D’abord, vous perdez toute l’instantanéité d’une photo prise sur le vif pour immortaliser le moment. Puisqu’il vous faut, même en mode Auto, choisir les bons réglages (les ISO notamment), votre sujet perdra en naturel. Ce n’est plus la même démarche. Ensuite, obliger l’usage du déclencheur physique augmente très fortement les risques de flou (parce que vous exercez une pression sur l’appareil qui va bouger, sans que vous ayez systématiquement le réflexe de compenser).
Dernier détail vraiment dommage, qui peut être lié à notre unité de test : les aberrations optiques sont mal gérées. Durant nos tests de nuit, le nombre d’aberrations était anormalement élevé, surtout avec le téléobjectif. La lumière des lampadaires créait des artefacts de lumière, certains jolis, d’autres gênants. Il est fort probable que cela vienne des optiques Zeiss. Cependant, ces optiques et les revêtements sont normalement traités contre ce phénomène (qui survient quand la lumière se réfléchit entre les lentilles situées dans l’objectif).
Conclusion
Sur le papier, le Xperia 1 IV est l’un des smartphones les plus proches de l’iPhone 13 Pro Max. Il en reprend le positionnement ultra premium. Il singe sa fiche technique en photo. Il supprime tous les accessoires de la boîte. Il propose un châssis étanche en verre et en aluminium. Et pourtant, il n’y a en réalité pas plus éloigné que ces deux téléphones sur le segment haut de gamme. Car l’iPhone est l’un des smartphones les plus intuitifs, alors que le Xperia 1 IV ne l’est pas du tout.
Avec le Xperia 1 IV, Sony multiplie les barrières d’usage, prétextant ne vouloir s’adresser aux experts. Experts du ciné avec les réglages d’écran. Experts de la musique avec les codecs lossless. Experts de la création numérique, avec des applications estampillées « Pro ». Experts de la photo avec son déclencheur physique et ses modes hérités de la gamme Alpha.
Cette philosophie jusqu’au-boutiste est belle (et nous la saluons). Mais cette vision est tellement élitiste que le Xperia 1 IV devient un produit d’ultra-niche, réservé qu’à une frange réduite d’utilisateurs. Oui, la proposition de ce téléphone est unique. Et ceux qui en seront sensibles seront très certainement conquis. Mais qu’en est-il de « monsieur et madame tout le monde », habitués depuis l’avènement de l’iPhone à des produits toujours plus intuitifs ? À eux, nous leur recommandons, à contrecœur, de passer leur chemin.
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Le Xperia 1 IV peut être un smartphone exceptionnel, comme il peut être quelconque, voire rébarbatif. Tout dépend de votre profil d'utilisateur. Si vous êtes un expert en musique, en vidéo, en photo, vous disposez ici d'un très bon smartphone qui vous accompagnera dans vos projets créatifs. Si vous ne faites pas partie de ces experts, les avantages du Xperia 1 IV ne vous toucheront pas. Certaines améliorations apportées sont très bonnes, notamment sur l'autonomie. Mais elles ne justifient pas l'effort qu'il faut fournir pour s'adapter à la vision extrême de Sony. Et elles sont contrebalancées par un positionnement commercial indigne en comparaison de l'image de la marque.
- La vision si particulière de la téléphonie qui en fait un produit atypique et unique
- Un très bon écran, notamment en termes de luminosité et de contraste
- Les options proposées aux experts de l'image, du son et de la photo
- Les nombreux atouts technologiques hérités de Sony, notamment Bravia et Alpha
- Les technologies, les codecs et les applications très pointus pour les experts
- La possibilité de débrayer entièrement le module photo principal
- L'amélioration de l'autonomie
- Les belles améliorations apportées au module selfie.
- La possibilité de ne pas installer certaines applications commerciales
- Le prix en forte augmentation...
- ... et l'absence totale d'accessoire qui dessert l'expérience globale
- Le manque d'intuitivité dans certains usages... et l'envie flagrante de Sony de ne pas la rendre l'expérience intuitive
- L'imprécision dans la maitrise de la chaleur du SoC
- la charge rapide pas très rapide... et incompatible avec la plupart des chargeurs du marché
- Une expérience photo "point & shoot" pas très qualitative, obligeant à passer par les modes Pro
- Les abberations optiques très nombreuses avec les capteurs principaux