Test Windows 11 : Microsoft fait sa révolution en douceur
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Windows 11 est la nouvelle version du célèbre système d’exploitation. Microsoft souhaite rester dans la droite lignée de Windows 10 avec cette itération, mais apporte tout de même de profonds changements au niveau du design et de la sécurité. Une mise à jour nécessaire ou complètement inutile ?
Windows 11 est enfin disponible. Cette nouvelle version veut succéder à l’ultra populaire Windows 10, qui équipe actuellement 75 % des PC de la planète. Elle veut rester dans la droite lignée de son prédécesseur sur l’utilisation, mais aussi tout reprendre à zéro en termes de design. Ici, le visuel est complètement repensé, des menus au bureau en passant par l'explorateur de fichier.
Avec ce Windows 11, Microsoft veut aussi s’axer sur la sécurité, avec (entre autres) la présence obligatoire de la fameuse puce TPM 2.0. La flexibilité en termes d'utilisation est aussi au cœur de l’expérience. À l’heure des ordinateurs nomades et du télétravail, c’est une nécessité. Enfin, quelques améliorations liées au gaming sont également de la partie, avec une amélioration promise des performances .
La mise à jour de Windows 10 vers Windows 11 est-elle réellement nécessaire aujourd’hui ? Apporte-t-elle une vraie plus-value ou sommes-nous simplement face à une évolution plus cosmétique qu’autre chose ? Nous allons le voir tout de suite dans ce test.
Une installation facile accessible à tous
Avant d’entrer dans le vif du sujet, faisons le point sur la disponibilité de Windows 11. Il est sorti le 5 octobre 2021. Les ordinateurs neufs en sont automatiquement équipés.
Pour ceux qui utilisent un ordinateur sur Windows 10 qui n’est pas neuf, la mise à jour automatique est proposée. Microsoft veut faire les choses de manière progressive et il est possible qu'elle ne soit pas encore arrivée pour vous. Toutefois, il est possible d’installer manuellement l’OS en téléchargeant l’outil dédié sur le site officiel du constructeur. La manipulation est simple, même pour quelqu’un qui n’est pas doué en informatique.
Une fois l’outil lancé, il suffit de suivre les étapes et le tout ne devrait pas prendre plus d’une heure grand maximum en fonction de votre connexion et de la puissance de votre PC. Il faut prendre soin de vérifier avant que votre ordinateur est bien compatible avec l’OS. Pour cela, Microsoft a publié un outil dédié (PC Health Check). Si votre machine est récente, tout devrait bien se passer. Attention, si l’outil vous indique vous n’avez pas de puce TPM 2.0 (indispensable à l’installation), elle est peut-être simplement désactivée. Un tour dans le BIOS sera alors nécessaire pour la mettre en marche. Si votre PC n'est pas compatible même après cela, l'installation sera donc impossible et il vous faudra rester sur Windows 10 ou acheter une nouvelle machine.
Chose importante : Windows 11 n’a pas de prix. Il est en effet gratuit si vous venez de Windows 10. Si vous n’avez pas de PC et que vous en achetez un neuf, il embarquera forcément une version de Windows 10 ou 11. Si vous montez vous-même votre machine sans OS et que vous n’avez pas de licence Windows, il faudra tout simplement en acheter une de Windows 10, ce qui vous permettra de passer au 11. Avec cette politique, Microsoft cherche à faire passer le plus de monde sur cette version, et ce le plus rapidement possible.
Dernier détail, un compte Microsoft sera nécessaire pour faire fonctionner Windows 11. Si vous n’en avez pas, il faudra en créer un lors de l’installation (l'opération prend quelques minutes). Une nécessité pour un OS qui veut s’axer sur la communication et la sécurité.
Un design revu et corrigé
La première chose qui frappe en lançant Windows 11 pour la première fois, c’est évidemment son design. Microsoft a tout repris de zéro pour proposer une expérience nouvelle. Il est vrai que Windows 10 arbore encore certains héritages de Windows 8, comme des menus à tuiles. Avec cette version, nous repartons sur des bases inédites. Chaque aspect visuel a été repensé et nous sommes face à un habillage ultra moderne et agréable.
En naviguant dans les menus, on se rend vite compte du soin apporté à l’aspect visuel. À côté, Windows 10 fait vieillot, dépassé. Les fenêtres du nouvel OS sont arrondies et on ressent un effet de transparence dans chacune d’elle (effet désactivable). Un régal pour les yeux. Plus encore, des thèmes sont proposés dans les paramètres. La cohésion est le maître mot de la firme de Redmond sur cet aspect. Si vous choisissez un thème sombre, les effets de contraste et de transparence seront automatiquement adaptés, que ce soit dans les fenêtres, les applications ou la barre des tâches. Tous ces détails ont été pensés dès la conception, au contraire de Windows 10 qui offre lui un mode sombre un peu barbare, car rajouté après coup. En résulte un OS plus naturel, plus doux à l'œil.
Ce nouveau design ne concerne pas uniquement les menus, puisque les applications natives sont aussi concernées. Le logiciel de capture d’écran a été revu. Même chose pour Paint, Office ou encore le lecteur de photos. Ils fonctionnent de la même manière que sur Windows 10 (avec quelques rajouts anecdotiques), mais bénéficient d’un nouveau design tout en rondeur, moins tranché qu’avant. En résumé, ces logiciels sont beaucoup plus modernes. On dit adieu au visuel très carré et épuré des années 2010, le fameux flat design, pour quelque chose de plus doux, de plus chaleureux. Cerise sur le gâteau, les logiciels doublons (version Windows et Microsoft Store) ont été unifiés. Là encore, c'est un héritage de Windows 8 qui disparait.
Saluons le travail réalisé sur l’explorateur de fichier, beaucoup plus clair qu’avant. On regrette toutefois la disparition du fameux Ce PC (on n’y accède plus que par l’explorateur global), mais dans l’ensemble, c’est du beau boulot. Nos habitudes sont conservées, ce qui ravira ceux qui ne veulent pas perdre de temps à tout réapprendre.
Même chose pour le menu contextuel (clic droit), qui se montre moins fouillis qu’auparavant. Il faudra tout de même s’habituer à certaines actions simples (copier, coller, renommer) transformées en icônes tout en haut. On les cherchera dans un premier temps, mais on prend vite le coup de main. En réalité, c'est ce placement qui était idéal depuis le début.
Le plus gros travail en termes de design a été réalisé sur la barre des tâches. Elle redevient le centre de l’utilisation avec Windows 11, littéralement. En effet, on remarque les boutons maintenant situés au milieu de cette barre ainsi que la disparition du champ de recherche, remplacé par une icône de loupe. Un choix fort, mais qui déstabilise. Nous sommes habitués à aller chercher le fameux bouton Démarrer en bas à gauche depuis Windows 95 et même après plusieurs semaines d’utilisation, ce réflexe ne disparaît pas. Heureusement, il est possible de recaler tous ces boutons à gauche. En revanche, il n’est pas possible de mettre cette barre des tâches ailleurs qu’en bas sur votre bureau. Les petites icônes à droite ont aussi été revues, puisqu’elles prennent maintenant moins de place. Même chose pour le centre de notifications se matérialise sous la forme d'un volet avec un bel effet de transparence, beaucoup plus fluide à l'œil.
Le Bouton Démarrer connait logiquement un gros lifting et a été pensé pour augmenter votre productivité. Comme avant, il affiche les applications épinglées, mais aussi les derniers logiciels et documents utilisés. Adieu les tuiles, puisque nous avons des icônes très travaillées qui les remplace. Dans les faits, l’utilisation ne change pas, mais placer ces icônes en évidence est un vrai plus. Nous ne perdons plus de temps à les chercher, puisqu'ils sont simplement là, sous nos yeux, dès que le menu apparaît.
La barre de recherche est remplacée par une icône dédiée (la loupe) qui malheureusement fait doublon avec le menu Démarrer. La barre de recherche était très pratique sur Windows 10 et la supprimer était une erreur à notre sens. Les premiers temps, nous l'avons en effet cherché par réflexe, en vain. Ouvrir une fenêtre pour ensuite taper une requête n'est pas naturel et pourrait en déstabiliser plus d'un.
D’autres icônes apparaissent dans cette barre des tâches, comme les Widgets (déjà présent sur Windows 10) ou encore les différents bureaux, une nouveauté sur laquelle nous reviendrons plus bas. Il est évidemment possible de supprimer ces raccourcis si vous ne vous en servez pas.
Enfin, le menu des paramètres a été complètement revu. On y accède en cliquant sur la roue dentée dans le bouton Démarrer. On dit adieu au système d’icônes, puisque cette fois, nous avons un menu en liste. Nous perdons en clarté ce qu’on y gagne en richesse, les options étant beaucoup plus nombreuses. L’éternel Panneau de Configuration, qui ne veut décidément pas mourir, est aussi de la partie.
En définitive, Windows 11 signe une véritable révolution… en termes de design. Microsoft a réellement fait du très beau travail en ce qui concerne cette partie visuelle. On regrettera quelques petites choses, comme la disparition de la barre de recherche ou des Widgets toujours aussi inutiles, mais dans l’ensemble, c’est une réussite.
Des nouveautés bienvenues, mais qui tiennent de l’anecdotique
Le design, c’est important, mais cela ne fait pas tout. Avec Windows 11, Microsoft a absolument tenu à ne pas bousculer les habitudes des utilisateurs et nous avons donc un OS très proche de ce qu’était Windows 10. Il apporte néanmoins quelques nouveautés intéressantes. Beaucoup sont anecdotiques, mais certaines apportent une réelle plus-value.
À lire aussi – Windows 11 : comment changer le navigateur par défaut
L’une des nouveautés mises en avant par Microsoft concerne le multitâches. Windows 7 avait introduit la possibilité d’accrocher des fenêtres sur les bords de l’écran (Aero Snap). Si cette fonctionnalité avait évolué avec Windows 8 et 10, elle connait un gros changement avec cette version 11. Il est toujours possible d’accrocher manuellement des fenêtres comme si elles étaient aimantées, mais nous pouvons le faire avec beaucoup plus de flexibilité. En appuyant sur Win+Z ou en cliquant sur agrandissement ou réduction en haut à droite, nous pouvons créer une configuration personnalisée. Une nouveauté très appréciable et surtout très utile pour les plus productifs. Aujourd’hui, après quelques mois d’utilisation de Windows 11, il nous serait impossible de nous en passer, c’est dire. Mieux encore, les dispositions s'adaptent à la taille de votre écran, vous permettant d'entasser plus de fenêtres si vous avez un moniteur 21/9 ou plus.
Microsoft va encore plus loin dans la flexibilité. Imaginons que vous utilisiez un PC portable avec un moniteur en guise de second écran et que vous avez une organisation bien précise pour vos fenêtres. Si vous débranchez votre laptop pour bosser ailleurs et que vous revenez plus tard, vous retrouverez votre configuration telle que vous l’avez laissée en rebranchant le moniteur. Une idée simple, brillante et qui fonctionne au quotidien. On se demande presque pourquoi Microsoft n'y avait pas pensé avant.
D’autres petites nouveautés sont présentes, comme la possibilité d’avoir plusieurs bureaux. À l’heure du télétravail, nous n’avons pas forcément envie de rester dans le même environnement quand vient l’heure de la détente. Ainsi, il est possible de jongler entre plusieurs affichages : un pour le boulot, un pour les jeux, un autre pour le divertissement, etc. Si cet ajout est anecdotique, il ravira tout de même les plus organisés. Une fonction qui rappelle un peu les différentes pages sur Android ou iOS. Il est bien évidemment possible d’ignorer totalement cette nouveauté.
Des innovations pour les jeux sont aussi de la partie, comme l’auto HDR. Bien pratique, puisqu’il n’est plus nécessaire de l’activer manuellement dès que vous lancez Sea of Thieves ou Skyrim. Notons que Windows 11 propose un outil de sécurité nommé VBS. Ce dernier se montre très gourmand en ressources et peut théoriquement impacter les performances, nous allons voir ce qu'il en est réellement plus bas.
Toujours concernant les jeux, l’application Xbox est présente nativement sur tous les PC Windows 11. Ici, son utilisation ne change pas par rapport à Windows 10, mais il s’agit simplement d’une manière de mettre en avant le GamePass et surtout le cloud gaming, sur lequel mise beaucoup la firme de Redmond. Si vous n'êtes pas adepte de jeu vidéo, vous pouvez tout simplement l'ignorer.
Le Microsoft store a lui aussi connu un coup de jeune, avec un nouveau design et des applications qui ne font plus doublon avec celles de Windows. C’est très appréciable. Mais la révolution concerne l’apparition des applications Android… qui ne sont pas encore disponibles. Il faudra attendre 2022 pour les tester. C'est un véritable game-changer sur le papier et c'est une vraie déception de ne pas avoir cette fonctionnalité dès le lancement.
Enfin, la dernière grosse nouveauté de Windows 11 s’axe sur la communication avec l’application Conversation, dont l’icône apparaît par défaut sur la barre des tâches. Elle permet d’accéder à Teams et de communiquer avec vos contacts qu’ils soient sur PC, Mac ou smartphone. Cela fonctionne bien, mais son succès dépendra de la volonté des utilisateurs. Difficile d’imposer une manière de communiquer dans un monde où il existe déjà plusieurs applications similaires bien installées dans le paysage. Conversation poussera-t-il ceux qui sont habitués à Slack, Discord voire Skype à tout changer ? Pas si sûr…
Un OS qui fait baisser les performances ?
Il est maintenant temps de s'attaquer à un sujet d'importance : l'impact de Windows 11 sur les performances de votre PC. Apporte-t-il réellement quelque chose ? Avons-nous au contraire un OS qui viendra plomber nos machines ? Pour le savoir, nous avons effectué des benchmarks CPU et GPU avec la configuration suivante :
- Processeur : AMD Ryzen 9 3900X
- Carte-mère : Asus ROG Strix X570-E Gaming
- RAM : 2 x 8 Go DDR4-3600 G.Skill TridentZ CL16
- Carte graphique : AMD Radeon RX 6700 XT
- SSD : PNY CS3030 1 To (M.2 NVMe)
- Alimentation : Thermaltake Toughpower iRGB Plus 1050W
- Watercooling : BeQuiet ! Pure Loop 280
Nous avons ici un processeur AMD Ryzen, ce qui est loin d'être un détail, puisque Microsoft bride leurs performances à hauteur de 15% par rapport aux CPU Intel selon certaines analyses, mais un correctif est prévu. En plus de ce handicap matériel, nous avons également effectué les benchmarks avec le VBS, l'outil de sécurité activé par défaut de Windows 11 et très gourmand en ressources. Nous avons aussi fait des tests sans afin de nous rendre compte de son impact.
Nous avons tout d'abord effectué une batterie de tests pour analyser les performances de notre CPU sur cette nouvelle plateforme. Comme attendu, les résultats sont légèrement en dessous de ceux obtenus sur Windows 10. Si on met à part 7-Zip, (qui pour le coup voit ses performances baisser de plus de 20% !), nous sommes dans le domaine de l'acceptable avec une baisse moyenne de 1% sans VBS. Activer cette fonctionnalité impacte encore un peu plus les performances, mais rien de réellement dramatique. Dans les faits, l'utilisateur lambda ne ressentira pas cette baisse de régime au quotidien, tant elle est minime.
Windows 10 | Windows 11 | Windows 11 (VBS) | Windows 11 (VBS+HVCI) | ||
---|---|---|---|---|---|
7-zip (MIPS) | 111673 | 103000 (-7,77%) | 99609 (-10,80%) | 100013 (-10,44%) | |
7-zip (SPECwks 3.1.0) | 1,6 | 1,26 (-21,25%) | 1,26 (-21,25%) | 1,19 (-25,62%) | |
PCMark 10 | 7439 | 7383 (-0,75%) | 7137 (-4,06%) | 7055 (-5,16%) | |
Cinebench R20 ST | 513,37 | 509,37 (-0,78%) | 509,55 (-0,74%) | 507,48 (-1,15%) | |
Cinebench R20 MT | 7126,3 | 7012,99 (-1,59%) | 6849,15 (-3,89%) | 6806,69 (-4,48%) | |
Blender (SPECwks 3.1.0) | 1,89 | 1,8 (-4,76%) | 1,71 (-9,52%) | 1,71 (-9,52%) | |
Handbrake (SPECwks 3.1.0) | 2,54 | 2,53 (-0,39%) | 2,47 (-2,76%) | 2,47 (-2,76%) | |
LuxRender (SPECwks 3.1.0) | 5,72 | 5,91 (3,32%) | 5,41 (-5,42%) | 5,32 (-6,99%) | |
3DMark TimeSpy (CPU Score) | 11923 | 11945 (0,18%) | 11519 (-3,39%) | 11451 (-3,96%) | |
3DMark TimeSpy Extreme (CPU Score) | 6707 | 6769 (0,92%) | 6695 (-0,18%) | 6656 (-0,76%) | |
3DMark FireStrike (Physics) | 29610 | 29505 (-0,35%) | 28149 (-4,93%) | 28177 (-4,84%) | |
3DMark FireStrike Extreme (Physics) | 29567 | 29277 (-0,98%) | 28241 (-4,48%) | 28181 (-4,69%) | |
3DMark FireStrike Ultra (Physics) | 29562 | 28741 (-2,78%) | 28335 (-4,15%) | 28365 (-4,05%) |
Intéressons-nous maintenant à la partie gaming. Certains utilisateurs ont en effet ressenti une baisse de performance sur les jeux. Une simple impression ou réalité ? En tout cas, il a été relayé que le VBS faisait baisser jusqu'à 28% les performances ! Il est temps de voir l'ampleur de la catastrophe, si catastrophe il y a.
Nous avons effectué nos benchmarks sur une sélection de onze jeux. Si nous constatons bien une baisse, elle n'est pas si dramatique que cela. C'est bien Far Cry 5 qui connaît la plus grosse chute, passant de 119 images par seconde sur Windows 10 à 109 images par seconde sur Windows 11 (mais avec le VBS activé). Pour le reste, nous restons sur des baisses anecdotiques qui ne viennent pas entacher l'expérience, mais qui existent. Certains jeux se payent même le luxe d'être meilleurs sur Windows 11, c'est le cas de Ashes of the Singularity.
Windows 10 | Windows 11 | Windows 11 (VBS) | Windows 11 (VBS+HVCI) | ||
---|---|---|---|---|---|
Ashes of the Singularity : Escalation | 86,7 | 85,5 (-1,38%) | 90,1 (3,92%) | 92,8 (7,04%) | |
Shadow of the Tomb Raider | 146 | 1,26 (-0,68%) | 136 (-6,85%) | 137 (-6,16%) | |
Civilization VI | 189,5 | 189,9 (0,21%) | 189,8 (0,16%) | 182,2 (-3,85%) | |
Wolfenstein : Youngblood | 281,5 | 279,5 (-0,71%) | 278 (-1,24%) | 277,5 (-1,42%) | |
The Riftbreaker | 355,16 | 351,52 (-1,02%) | 351,73 (-0,97%) | 352,6 (-0,72%) | |
Far Cry 5 | 119 | 119 | 109 (-8,40%) | 112 (-5,88%) | |
Far Cry 6 | 113 | 113 | 108 (-4,42%) | 109 (-3,54%) | |
The Division 2 | 135 | 136 (0,74%) | 136 (0,74%) | 135 | |
Watch Dogs Legion | 104 | 103 (-0,96%) | 100 (-3,85%) | 99 (-4,81%) | |
Borderlands 3 | 133,1 | 128 (-3,83%) | 132,1 (-0,75%) | 133,4 (0,23%) | |
Crysis Remastered | 64,4 | 64,3 (-0,16%) | 63,4 (-1,55%) | 62,4 (-3,11%) |
Windows 11 est bien globalement plus gourmand que Windows 10. En revanche, nous sommes tout de même loin des baisses de performances alarmistes annoncées çà et là. À l'utilisation, le ressenti sera donc quasiment nul la plupart des cas, mais il serait tout de même fou de balayer ce problème d'un revers de main. Oui, il y a un souci de gestion des ressources de la part de Microsoft et oui, nous espérons que ce soit réglé dans un avenir proche.
Dans la vie de tous les jours, Windows 11 est simplement Windows 10 avec quelques changement
Nous avons utilisé Windows 11 pendant plusieurs mois et un constat s'impose à nous : c'est Windows 10 avec quelques changements. Nous apprécions ainsi le nouveau design, beaucoup plus clair et moderne, ainsi que les fonctionnalités inédites, notamment le partage des fenêtres. Mais dans l'ensemble, Microsoft ne signe qu'une avancée timide par rapport à la précédente itération. Nous n'avons pas l'impression de passer à une nouvelle génération, comme ce fut le cas entre Windows 8.1 et 10, Windows 7 et 8 ou encore Windows Me et XP. Nous avons une transition douce, rien de plus.
Windows 11 aurait presque pu n'être qu'une mise à jour d'octobre pour Windows 10 s'il n'y avait pas eu ce travail de fond réalisé sur la sécurité (notamment avec la présence obligatoire de la puce TPM 2.0). Au quotidien, nous avons le même OS, avec les mêmes fonctionnalités et les mêmes habitudes (à deux ou trois détails près). Ce n'est pas vraiment une surprise, puisque Microsoft avait insisté sur ce point dès sa présentation en juin 2021. C'est même pour le mieux, en réalité. Les changements les plus drastiques, la barre des tâches en tête, n'est que de la poudre aux yeux pour nous offrir une impression de nouveauté sur un OS déjà très efficace.
La question qui se pose alors est simple : est-il nécessaire de passer sur Windows 11 ? Pour l'instant, rien ne s'y oppose à part cette histoire de performances qui au final n'agacera que les plus exigeants. Windows 11 apporte une expérience plaisante et un vent de fraîcheur visuel sur votre machine. Paradoxalement, rien ne presse réellement non plus à passer à la mise à jour manuelle.
Mais qu'on aime ou non ce nouveau Windows 11, il deviendra de toute façon nécessaire de l'utiliser un jour ou l'autre (si vous n'êtes pas sur macOS ou Linux, bien sûr). Windows 10, aussi bon soit-il, ne sera pas éternel et le passage sur une nouvelle machine imposera de toute façon cette version. Une mise à jour solide qui s'appuie sur un héritage déjà bon.
Nous avons donc un Windows réussi, car un Windows qui ne surprend pas. C'est peut-être ça la recette du succès : offrir du nouveau sans bousculer l'utilisateur.
Windows 11 n’est que la suite logique de Windows 10. Ne bousculant pas les habitudes des utilisateurs, Microsoft a voulu améliorer sa formule par petites touches. Le plus gros du travail a été fait sur la partie design, très réussie. Si on peut regretter ce manque d’innovation ainsi que certaines baisses de performances en jeu, Windows 11 arrive tout de même à convaincre, se montrant très plaisant au quotidien.
- Design extrêmement soigné
- L’ajout d’un mode sombre natif et d’effets de contraste
- Menu Paramètres beaucoup plus clair
- Aero Snap, très pratique au quotidien
- Des améliorations déployées régulièrement grâce aux mises à jour
- Plus de barre de recherche ni de glisser/déposer dans la barre des tâches
- Onglets Widgets et Recherche pas vraiment utiles
- Pas de changements majeurs par rapport à Windows 10
- Applications Android qui se font toujours attendre
- Un OS qui fait baisser les performances en jeu