Test Xbox Series X : une console taillée pour l’avenir, mais qui arrive trop tôt
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- Prix et disponibilité de la Xbox Series X
- Fiche technique de la Xbox Series X
- Un design de poids lourd
- Bruit et dissipation thermique de la Xbox Series X
- Manette : des petits changements qui offrent une meilleure ergonomie
- Une interface semblable a la Xbox One X
- Ludothèque : des exclusivités inexistantes, mais un catalogue impressionnant
- Une rétrocompatibilité qui ne ressemble pas à de la rétrocompatibilité
- Les avantages du Xbox Game Pass
- Commentaires
La Xbox Series X est arrivée à la rédaction ! Nous avions vraiment hâte de pouvoir la tester et de la comparer à ses “ancêtres que sont la One S et la One X. Alors, faut-il réellement craquer pour la nouvelle console de Microsoft ou attendre encore un peu que la console se peaufine avec le temps ?
La voilà enfin, celle dont on parle depuis près de deux ans : la Xbox Series X, anciennement connue sous le nom de Project Scarlett, fait une entrée remarquée en cette fin d’année 2020. La console se distingue par un design inédit pour une console, même si à ce petit jeu, sa rivale la PS5 est encore plus détonnante. Mais la Series X ne se cantonne pas à une simple refonte “esthétique” par rapport aux Xbox One S et Xbox One X. La console profite d'un système de dissipation thermique amélioré, tandis que sa manette bénéficie d'un petit refresh. Mais surtout, elle se dote de performances inégalées pour une console de jeu, notamment en termes de 4K et de rendu (vive le ray-tracing ?). Et dans le même temps, elle voit ses temps de chargement réduits.
En outre, en parallèle du lancement de la Series X, Microsoft en profite pour proposer une nouvelle offre baptisée Xbox All Access, laquelle permet d'acquérir la console sous forme d'abonnement et de profiter gratuitement d'un catalogue de 100 jeux, catalogue qui régulièrement mis à jour.
Mais la Xbox Series X est-elle réellement prête à investir le monde vidéoludique ou faudra-t-il encore quelques mois pour réellement profiter de toutes ses capacités ? Quoi qu’il en soit, la console de Microsoft, qui ne ressemble à aucune autre avant elle, est prête à prendre en place près du téléviseur (mais pas forcément à l’intérieur du meuble TV, nous allons y revenir). Nous avons reçu la console avant sa sortie et avant pu la tester deux semaines durant. Voici donc notre grand test de celle qui dispose de nombreux atouts pour devenir la meilleure console de tous les temps… Ou pas ?
Prix et disponibilité de la Xbox Series X
La Xbox Series X est disponible à partir du 10 novembre 2020 au prix de 499,99 €. Un unique coloris est pour le moment disponible, mais il y a fort à parier que Microsoft sorte rapidement des variantes et autres éditions collector de sa console.
La Xbox Series X peut également être acquise sous forme d’abonnement. Dans ce cas, elle vous coûtera 32,99 €/mois pendant 24 mois, soit un prix de revient de 791,76 €. Cette formule s’appelle le Xbox Game Access. L’écart entre le prix d’achat immédiat et l’abonnement sur 2 ans peut sembler conséquent, mais pour ce tarif, vous profitez aussi d’un abonnement au Xbox Game Pass Ultimate durant 24 mois. Celui-ci s’affiche au prix de 12,99 €/mois, le premier mois ne coûtant que 1 €. Soit un montant total de 299,77 € sur 24 mois. Ce qui correspond, à 8 € près, au montant qu’il faudrait débourser pour acquérir la console seule et souscrire à un abonnement au Xbox Game Pass Ultimate sur 2 ans. L’offre Xbox Game Access est donc avantageuse si on prend en considération le fait qu’il n’y a que 32,99 € à verser le premier mois (aucun acompte n’est exigé). Rendez-vous en fin d’article pour tout savoir sur le Xbox Game Pass Ultimate.
Notez enfin qu’il existe une déclinaison de la nouvelle console de Microsoft : la Xbox Series S. Un peu moins puissante que sa grande sœur et dépourvue de lecteur Blu-Ray, la Series S s’avère moins encombrante et s’affiche surtout à un prix bien inférieur : elle ne vaut que 299,99 €, soit une économie de 200 €. Là aussi, il est possible de l’acquérir sous forme d’abonnement au prix de 24,99 €/mois via le Xbox All Access pendant 24 mois. Et là aussi, vous obtenez un accès au Xbox Game Pass Ultimate durant 2 ans. La Xbox Series S fera l’objet d’un test dédié dans les prochains jours sur le site.
Fiche technique de la Xbox Series X
CPU | AMD Ryzen Zen 2 8-core à 3,8 GHz |
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GPU | AMD Navi RDNA 2 - 12,15 Tflops - 52 CU à 1,825 GHz |
RAM | 16 Go GDDR6 SDRAM |
Bande passante de la RAM | - 10 Go à 560 Gb/s - 6 Go à 336 Gb/s |
Stockage | SSD 1 To - NVME |
Vitesse de transfert du SSD | 2,4 Go/s - 4,8 Go/s avec compression des données |
Lecteur optique | Blu-Ray 4K UHD |
Définition | 8K |
Framerate maximum | 4K en 120 FPS |
Service Cloud | Microsoft xCloud |
Rétrocompatibilité | Xbox One, Xbox 360 et Xbox |
Date de sortie | 10 novembre 2020 |
Prix | 499 € |
Un design de poids lourd
Avec ses 4,43 kg sur la balance, sa hauteur de 30,1 cm et sa largeur de 15,1 cm, la Xbox Series X est sans aucun doute l’une des consoles les plus volumineuses de tous les temps. Si les précédentes itérations de la Xbox se sont souvent fait remarquer par leur côté massif, c’est encore plus vrai pour la Series X. L'adjectif “monolithique” avec lequel Microsoft qualifie sa console lui convient parfaitement.
Car cette fois, plutôt que d’opter pour un appareil longitudinal, Microsoft a fait le choix de concevoir une console tout en hauteur. La Xbox Series X est un parallélépipède rectangle tout de noir vêtu, qui laisse simplement apparaître un petit peu de vert sur en son chef. Sur le haut de la console justement on trouve une imposante grille d’aération, qui laisse entrevoir les pales du ventilateur, ainsi que le ventirad très logiquement situé juste en dessous.
En façade, rien de réellement choquant, mais rien d’épatant non plus. On a affaire à une surface plane, pourvue d’un petit bouton de mise sous tension situé sur la partie gauche frontale de l’appareil. Sur la partie basse, on trouve le lecteur de Blu-Ray qui, comme sur la Xbox One, se présente sous la forme d’une petite fente et non d’un tiroir. Juste au-dessus, on trouve un petit bouton permettant d’éjecter le disque. Enfin, toujours sur la face avant de l’appareil, mais à son extrémité droite sont placés le bouton d’appairage avec la manette, ainsi qu’un port USB-A.
À l’arrière de la bête, on dispose de deux autres ports USB-A, d’un connecteur HDMI en sortie, d’un connecteur Ethernet, d’une prise pour l’alimentation et d’un port dédié à un support de stockage externe. Deux grilles d’aération viennent parfaire le tout de part et d’autre des différents connecteurs. Là encore, Microsoft a joué la carte de la sobriété. Même chose sur les faces droite et gauche : d’un côté on dispose d’une surface parfaitement plane nantie d’un simple logo Xbox, tandis que de l’autre, on trouve simplement 4 petits tampons qui rappellent que la console peut aussi se placer à plat.
Comme l’explique Microsoft à propos de ses Xbox Series X et Series S « leur design suivent leur fonction ». En clair, si la Series X adopte un look si « cubique », c’est surtout parce que la console a été étudiée pour offrir la meilleure dissipation thermique possible. Avec ses composants dignes d’un bon PC dédié au gaming (mais pas forcément le plus puissant), il semble que Microsoft n’ait eu d’autre choix que de proposer à sa console une forme résolument massive. Si l’appareil adopte finalement un design passe-partout, prévoyez quand même une place conséquente sur le meuble TV ou à côté. De notre côté, notre meuble TV n’étant prêt à accueillir que des consoles placées en longueur et peu épaisses, même posées à plat, il nous a fallu poser la Series X sur un second petit tabouret situé à côté du téléviseur. En attendant d’acquérir un meuble TV mieux agencé, c’est mieux que rien, même si ce n’est pas forcément la configuration la plus esthétique du salon.
Enfin, comme évoqué lors de notre unboxing de la Xbox Series X, à l’intérieur de la boîte de la console, on profite d’un classique câble HDMI, de la prise d’alimentation, de la nouvelle manette et d’un jeu de piles pour cette dernière.
Un petit détail à mentionner dans ce test : même si nous n'avons pas constaté de problème durant notre phase de test, nous vous conseillons de poser la Series X à l'horizontale si vous êtes amenés à utiliser fréquemment le lecteur optique pour lancer vos anciens jeux, et même les nouveaux. Par expérience, et notamment pour l'avoir constaté à la fois sur PS2 et sur Xbox 360, le fait de laisser la console à la verticale a tendance à endommager à la longue les disques optiques.
Bruit et dissipation thermique de la Xbox Series X
Pour refroidir convenablement sa console, Microsoft n'a pas ménagé ses efforts pour concevoir un système de refroidissement avancé. La console profite d'un système d'aération conséquent, le ventilateur occupant la quasi-totalité du périmètre de la console. En approchant la main du haut de la console, on sent d'ailleurs très bien un petit courant d'air, chose dont on n'avait pas vraiment l'habitude sur les anciens modèles ni sur les consoles concurrentes.
Si la Xbox Series X fait un peu de bruit et chauffe quand même en cours de jeu, nous nous attendions à pire. Notez que certains exemplaires semblent néanmoins souffrir d'un problème de dissipation thermique : si l'on en croit quelques-unes de nos sources, la console chaufferait quand même beaucoup trop. Ce n'est pas le cas de notre exemplaire. Sans être aussi silencieuse que la Xbox One S, la Series X ne produit pas un bruit de soufflerie insupportable et semble dissiper la chaleur convenablement.
Bon point, enfin : le ventilateur étant amené à prendre régulièrement la poussière, Microsoft a eu la bonne idée de tout prévoir. Une petite trappe vissée permet d'accéder au ventilateur, afin de le nettoyer facilement et aussi souvent que possible. Dites-vous simplement qu'il y aurai un peu de maintenance à faire sur la console si vous décidez de l'acquérir.
Manette : des petits changements qui offrent une meilleure ergonomie
Au premier coup d’œil, on ne remarque quasiment aucune différence entre l’ancienne manette de la Xbox One et celle des Xbox Series X et S (les deux nouvelles consoles partagent le même contrôleur de jeu livré dans la boîte). Un petit bouton fait cependant son apparition en dessous du bouton X, près du bouton permettant d’appeler le menu. Celui-ci permet de partager de manière quasi instantanée une action dans un jeu : en appuyant dessus, un menu latéral apparaît. Grâce à lui, on peut facilement envoyer une capture d’écran sur Twitter ou sous forme de message à l’un de ses contacts Xbox. En réalité, les possesseurs d’une manette Xbox Elite ou Elite 2 connaissaient déjà ce petit bouton.
Autre petite différence entre l’ancienne et la nouvelle manette : la croix directionnelle adopte une nouvelle forme, là encore beaucoup plus proche de celle des contrôleurs de la gamme Xbox Elite. Il en résulte des « angles » plus faciles à presser. Un petit changement que les fans de jeux de combat apprécieront sans nul doute.
Pour le reste, la manette est un peu plus compacte que sa précédente itération. La manette de la Series X est plus compacte, légèrement plus petite et moins haute que celle de la Xbox One. Microsoft a également ajouté un revêtement grippant à l’arrière du contrôleur. Une idée bienvenue pour contrer les problèmes de transpiration des mains. Les gâchettes sont elles aussi revêtues d’une surface qui permet d’éviter les glissements de doigts.
Une interface semblable a la Xbox One X
Disons-le tout de suite : l'interface de la Xbox Series X constitue l'un de ses principaux atouts. En revanche, il n'y a vraiment rien de nouveau par rapport à la One S ou la One X : il s'agit exactement de la même disposition, des mêmes options, des mêmes possibilités de configuration. A l'exception de la page dédiée à Kinect, qui a bien entendu disparu puisque l'accessoire n'est pas supporté par la Series X, vous ne devriez donc pas être dépaysé par l'environnement de la nouvelle console si vous possédez déjà la précédente génération.
Si vous ne connaissez pas encore l'environnement Xbox, faisons un petit tour rapide du propriétaire. Rappelons que l'OS de la Series X est basé sur Windows 10, comme c'était déjà le cas pour les Xbox One, One S et One X. L'écran d'accueil se décompose en une succession de “tuiles”, qui permettent d'accéder instantanément aux jeux installés sur la console, mais également aux applications multimédia, au store, aux paramètres, etc. Cet écran est personnalisable à 100% : vous pouvez y placer les tuiles que vous voulez là où vous le voulez et changer le fond d'écran (animé ou nom).
En dehors des outils de personnalisation, l'interface de la Series X permet également de gérer différents profils, d'activer ou non le contrôle parental, de discuter en direct avec ses contacts, etc. L'application des Paramètres offre quant à elle une quantité impressionnante de réglages de la console, qu'il s'agisse de l'affichage, du stockage, du réseau, de l'accès à distance, de la gestion des accessoires ou du contrôle de l'audio. Le tout se fait avec une facilité déconcertante, même si on l'a tendance à se perdre dans les menus et sous-menus quand on ne connaît pas encore très bien la console (un petit temps d'adaptation est nécessaire).
Bref, l'environnement de la Xbox est probablement ce qui se fait de plus complet dans le monde des consoles et Microsoft améliore régulièrement son interface à coup de grosses mises à jour. Il est loin le temps où l'environnement de la Xbox One était abscons est désorganisé. En quelques années, l'interface de la Xbox est devenue la référence en la matière, même celle de la PS5 offre elle aussi des avantages indéniables.
Ludothèque : des exclusivités inexistantes, mais un catalogue impressionnant
La ludothèque de la Xbox Series X est assez vaste dès le départ. Trois types de contenus sont proposés. Les jeux « next gen », comprenant les jeux développés pour la Xbox Series X et les jeux cross-gen avec la Xbox One. Les jeux « Arcade » en téléchargement uniquement, comme Final Fantasy VII dans sa version originelle. Et les jeux des consoles précédentes dont Microsoft a retravaillé la compatibilité.
Nous reparlerons dans une partie ultérieure de la partie « rétrocompatibilté ». Nous avons décidé d'y consacrer une partie complète pour deux raisons. D’abord, cette partie mérite largement que nous y consacrions une partie complète pour bien comprendre l’usage et la philosophie. Ensuite, il faut être conscient qu’une grande partie de l’offre ludique de la console au démarrage s’appuiera sur cette rétrocompatibilité.
Concernant les jeux « next-gen », l’offre au départ de la Xbox Series X ne contient aucune exclusivité, contrairement à la PlayStation 5 qui en contient plusieurs, dont Dark Souls et Spider-Man Miles Morales. Les premières exclusivités de la console, notamment Halo Infinite, ne sortiront que l’année prochaine. Un retard évidemment dû aux conditions sanitaires mondiales. La Xbox Series X est donc la première console Microsoft à ne pas être accompagnée d'un jeu exclusif au lancement.
Vous retrouvez en revanche toutes les grandes sorties du mois de novembre, comme Assassin’s Creed Valhalla, Watch Dogs Legion, Yakuza Like a Dragon, DiRT 5 ou encore Gears Tactics. Cyberpunk 2077, Immortal Fenyx Rising, Far Cry 6, Nier Replicant ou encore Prince of Persia Sands of Time Remake arriveront dans quelques semaines.
Enfin, tous les jeux optimisés pour la Xbox One X sont présents sur la console et téléchargeables à partir du Microsoft Store. Vous y retrouvez notamment Call of Duty Warzone, Gears 5, Forza Horizon 4, Borderlands 3, FIFA 20, etc. Une centaine de jeux optimisés sont offerts. Tous les genres sont bien représentés dans le catalogue de jeux proposés, grâce à une très forte compatibilité avec les jeux Xbox One. Il semble presque évident que la Xbox Series X est parfaitement compatible avec les jeux Xbox One X. Si vous êtes abonnés Game Pass, vous avez accès à plus d'une centaine de jeux, toutes générations confondues.
Les jeux next-gen et cross-gen sont tous compatibles 4K. Mais une partie seulement profite du 4K HDR. Yakuza Like a Dragon par exemple est 4K, mais Ori, Watch Dogs Legion et même Final Fantasy VII (la version originelle) tournent en 4K HDR (si votre télévision est compatible bien évidemment). Notez que les jeux rétrocompatibles sont tous affichés en 4K. C’est une belle performance technique (même si visuellement, cela se voit que c’est de l’upscaling).
Le lancement des jeux est généralement assez rapide. Les temps de chargement sont très limités grâce à la belle configuration intégrée dans la console : SSD, VRAM, GPU, etc. Notez aussi que certains titres récents sont capables de se lancer avant la fin du téléchargement, comme sur Xbox One. C’est très pratique quand le package complet d’un jeu pèse plusieurs dizaines de gigaoctets. Nous avons la chance d’être équipés d’une liaison fibre optique. Et cela aide considérablement.
Nous avons testé la console avec une télévision Full HD et une autre 4K HDR. Nous n’avons pas fait l’expérience d’une chute de framerate en passant de l’une à l’autre. La console détecte parfaitement la définition de l’écran branché en HDMI et s’adapte. Et cela ne se fait pas au détriment de la fluidité de l’affichage.
Une rétrocompatibilité qui ne ressemble pas à de la rétrocompatibilité
Comme annoncé, Microsoft a déployé des moyens considérables pour assurer la compatibilité de la Xbox Series X avec de nombreux jeux de ses trois consoles précédentes. Cependant, contrairement aux annonces de la firme, Microsoft n'offre pas une vraie rétrocompatibilité avec les deux plus anciennes, dont les jeux ne sont pas pris en charge nativement (plus d'explication à ce sujet dans les paragraphes suivants). En outre, la liste des jeux pris en charge est loin d’être véritablement complète. Nous pensons cependant qu’elle le sera de plus en plus avec le temps.
Voici notre expérience. Nous avons choisi un panel d’une vingtaine de jeux, avec une grande majorité en provenance du catalogue Xbox 360. Et quelques titres émanent du catalogue japonais de cette dernière (souvenons-nous que la Xbox 360 est zonée et qu’une version européenne ne peut lire nativement les jeux japonais). Dans notre panel, nous retrouvons Blue Dragon, The Witcher 2, Rise of the Argonauts, Sleeping Dogs, Darksiders, Mass Effect 2, Lego Harry Potter Année 1 à 4, Lost Odyssey, le premier Fable, etc.
Premier constat, tous les jeux ne sont pas passés. La console reconnaît le type de jeu, mais ne le lance pas. Elle vérifie d'abord si le titre fait partie de la liste des jeux rétrocompatibles. Quand un jeu ne passe pas, la console vous propose de vous rendre sur le site Xbox pour consultée la liste officielle (laquelle est d’ailleurs calée sur celle de la Xbox One). Sur la Xbox Classics, vous retrouvez quelques titres Star Wars (dont les deux opus Knights of the Old Republic), quelques Splinter Cell, Dead to Rights, Jade Empire ou le mythique Panzer Dragoon Orta. 39 jeux sont aujourd’hui pris en charge. Il n’y a ni Fable ni Halo. Ce sont leurs remakes sur Xbox 360 qui sont rétrocompatibles.
Sur la Xbox 360, le constat est meilleur. 568 jeux sont rétrocompatibles, dont de nombreux titres vendus en version physique, mais également quelques titres du Xbox Live Arcade (comme From Dust et Costume Quest). Parmi nos jeux testés, Blue Dragon, Lost Odyssey, The Witcher 2, Darksiders ont fonctionné. Lego Harry Potter fait partie des incompatibles. La raison est simple : une compilation améliorée est sortie sur Xbox One. C’est elle qui sera rétrocompatible et non les deux épisodes sortis sur Xbox 360. Même chose pour la Lego Star Wars : les deux épisodes sur Xbox Classics ne sont pas compatibles, mais la compilation The Complete Saga l’est bien.
A l'heure actuelle, nous ne pensons pas que la Xbox Series X soit réellement rétrocompatible avec la Xbox Classics et la Xbox 360. Sinon, il suffirait d’insérer un disque et d’installer le jeu sur le disque dur de la console. À la place, quand vous insérez le disque d’un jeu pris en charge, la console vous propose d’installer « une mise à jour » qui fait la taille du jeu. En pratique, vous allez simplement en télécharger une version optimisée et l’installer sur votre SSD. Pour lancer le jeu, il vous faudra insérer le disque originel, bien sûr.
Ce n’est pas ce que nous appelons de la rétrocompatibilité. Quand Sony a lancé la PS2, vous pouviez insérer un jeu PS1 dans la console et lancer une partie, comme s’il s’agissait d’une PS1. La toute première génération de PS3, la grosse avec un disque dur de 20 Go ou 60 Go, était également rétrocompatible avec la PS2. Ici, la philosophie est totalement différente. Vous devrez attendre qu’un titre soit compatible avant que vous ne puissiez en profiter sur votre console. En outre, les titres qui n’étaient pas commercialisés dans votre zone géographique resteront inaccessibles. Le zonage est donc toujours là. Il ne se voit simplement pas.
La Xbox Series X offre une très belle expérience avec les jeux des générations précédentes. D’abord, en comparaison de la Xbox 360 et de la Xbox One, les temps de chargement sont clairement beaucoup plus courts. Nous n’irons pas jusqu’à dire qu’ils sont inexistants, mais la rapidité est au rendez-vous. Ensuite, nous notons de vrais efforts pour upscaler la qualité d’affichage des jeux. La séquence d’introduction de The Witcher 2 est magistrale, même sur un téléviseur 4K. Attention cependant, l’amélioration graphique n’est pas aussi flagrante sur tous les jeux. Attendez-vous à quelques textures baveuses.
Les avantages du Xbox Game Pass
Comme mentionné en tout début d’article, la Xbox Series X peut être acquise sous forme d’abonnement au prix de 32,99 €/mois pendant 2 ans. Baptisée Xbox All Access, cette offre donne un accès gratuit au Xbox Game Pass Ultimate durant la même période. 24 mois de Xbox Game Pass Ultimate, ça ne se refuse pas. Au-delà, il faudra débourser 12,99 €/mois pour prolonger l’abonnement.
« Mais c’est quoi au fait, le Xbox Game Pass Ultimate ? » est la question que l’on peut légitimement se poser, tant le service est récent et manque peut-être encore de notoriété. Le Xbox Game Pass Ultimate est une offre qui vous donne accès à une centaine de titres jouables sur Xbox, mais également sur PC et, c’est une grosse nouveauté, sur Android. Le service propose en effet d’accéder directement depuis le Cloud à la centaine de jeux mentionnés précédemment. Rien n’étant téléchargé, puisque les jeux sont streamés sur votre smartphone, une bonne connexion est néanmoins nécessaire.
Le Game Pass Ultimate permet par ailleurs de récupérer tous les jeux développés par le Xbox Game Studio le jour même de leur sortie. Enfin, l’abonnement inclut gratuitement un accès au Xbox Live Gold (d’une valeur de 6,99 €/mois), lequel permet de télécharger les jeux du Xbox Games with Gold (4 anciens jeux offerts tous les mois) et offre un accès au mode multijoueur de la console.
En clair, il s'agit sans conteste de l'un des plus gros atouts de la console : pour un prix de départ dérisoire, on dispose d'entrée de jeu d'un gros catalogue de jeux dès l'achat. De quoi pouvoir patienter que des titres réellement optimisés sortent, même s'il faudra attendre 2021 pour profiter de jeux comme Halo Infinite.
Cela ne fait aucune doute, la Xbox Series X est certainement le projet de console le plus ambitieux que Microsoft ait jamais conçue. Et l'entreprise a tenu ses promesses. Taillée pour la 4K, le 120 FPS et le ray-tracing, la console offre une expérience de jeu inégalée pour qui aime en prendre les yeux. Mais il s'agit pour le moment d'une console en devenir, car son catalogue de jeux réellement optimisés est famélique. Quant aux titres qui lui sont exclusifs, ils répondent aux abonnés absents. La console a cependant tout pour séduire, mais si vous voulez un bon conseil, attendez encore un peu avant de vous jeter dessus, surtout si vous possédez déjà une One X ou une One S. Vivement 2021 pour voir ce qu'elle a réellement dans le ventre !
- La puissance de la bête
- Le 4K
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- La rétrocompabilité
- L'encombrement, le design
- Aucune exclusivité au lancement