Test du Xiaomi Black Shark 3 : un bon smartphone gaming à prix abordable
- performances au top
- bonne autonomie
- recharge très (très) rapide
- aut-parleurs frontaux et jack 3,5 mm
- écran 90 Hz
- prix abordable
- accessoires à perfectionner
- format imposant et lourd
- pas de recharge sans fil
- pas de certification d'étanchéité
Black Shark, filiale de Xiaomi spécialisée dans les smartphones gaming, lance les Black Shark 3 et 3 Pro. Avec ses nouveaux modèles, le constructeur compte bien s’imposer comme la référence sur ce marché de niche promis, selon lui, à un bel avenir. Nous avons donc testé le Black Shark 3, le plus abordable des deux modèles.
Black Shark l’assure, le jeu sur mobile continue de croître à une vitesse fulgurante. Selon ses études de marché, la croissance en Europe est de 11,5%. Le marché européen représente 25% du marché mondial. En Chine (47% du marché) les revenus liés au jeu mobile atteignent 732,03 yuans soit environ 93 milliards d’euros. En un an, les revenus ont augmenté de 25,22%.
On comprend alors pourquoi Black Shark poursuit ses efforts pour s’imposer sur le marché du smartphone gaming où les acteurs sont rares. Seuls Black Shark, Asus ou Razer continuent de miser sur ce marché de niche. Mais cela ne les empêche pas d’innover, bien au contraire.
Avec le Black Shark 3 (que nous testons ici) et sa version Pro, la filiale de Xiaomi compte bien faire oublier la concurrence. Pour cela, le constructeur mise sur un excellent rapport qualité-prix puisque le Black Shark 3 est commercialisé à partir de 599 euros.
Prix et date de sortie
Le Black Shark 3 est disponible depuis le 8 mai 2020 sur le site officielle de la marque et sur Gearbest. Depuis le 18 mai 2020 il est également commercialisé sur Aliexpress et Amazon. Black Shark propose son nouveau smartphone à 599 euros (8/128 Go) et 729 euros (12/256 Go) en deux coloris : Blasting Black et Knight Grey.
Avec le Black Shark 3, le constructeur propose un smartphone gaming à la fiche technique avancée pour un prix plus contenu que la version Pro. Cette dernière, commercialisée à 899 euros (12/256 Go) embarque le nec plus ultra des technologies actuelles ainsi qu’un design comprenant des gâchettes rétractables. Ce modèle fera l’objet d’un autre test.
Design
Le Black Shark 3 est un smartphone conçu pour le gaming. En ce sens, il reprend tous les codes un peu clichés de l’univers du jeu. Massif (168,72 x 77,33 x 10,8 mm) il est aussi extrêmement lourd (222 g sur la balance !). Bienvenus dans un monde où le minimalisme n’existe pas.
Au dos, le Black Shark 3 arbore un design « X Core Diamond » qui se caractérise – comme son nom l’indique – par sa forme en X. En haut et en bas deux losanges symétriques renferment respectivement le triple module photo et une connectique permettant de relier le chargeur magnétique. Enfin, le logo de la marque s’illumine pour signaler la réception d’une notification. Configurée par défaut sur la couleur verte, la diode couvre le spectre sRGB et peut donc changer de couleur à l’envie.
De face, le Black Shark 3 affiche un bel écran de 6,67 pouces au format 20:9. Pas d’encoche, pas de poinçon, pas de module rétractable, Black Shark – vous l’aurez compris – élude la question du ratio taille/écran en l’ignorant complètement. Ce choix esthétique semble cohérent avec les attentes d’un joueur : qui aimerait que la touche tir soit condamnée par un poinçon dans le coin de l’écran ?
Pour apporter davantage d’immersion dans le jeu, Black Shark intègre deux haut-parleur stéréo sur la face avant, au-dessus et en-dessous de la dalle (nous y reviendrons). Juste à côté de la sortie audio supérieure se cache le capteur frontal. Le lecteur d’empreintes, lui, est logé sous le verre de l’écran et se montre particulièrement réactif.
Contrairement à la version Pro, le Black Shark 3 n’embarque pas de gâchettes rétractables. La bordure droite n’accueille donc que le bouton d’alimentation et le slider permettant d’accéder à Shark Space 3.0, l’espace transformant le smartphone en console (voir le paragraphe sur le logiciel).
Pour le reste, Black Shark fait dans le classique : les touches de volume et le slot nano-SIM sont positionnés sur la bordure gauche et l'USB-C est logé sur la tranche inférieure. Last but not least, le Black Shark 3 embarque un jack 3,5 mm placé sur la bordure supérieure. C’est assez rare en 2020 pour le souligner.
Pensé pour les joueurs, le Black Shark 3 est donc loin des standards de 2020. Imposant et lourd, il ne brille pas non plus par son élégance. Néanmoins, le constructeur reprend les codes de l’univers gaming avec brio et fait le pari de l’efficacité. En ce sens, le smartphone est plutôt réussi même si nous aurions apprécié une certification d’étanchéité.
Accessoires
Pour améliorer encore l’expérience de jeu, Black Shark propose quatre accessoires. Le FunCooler Pro (vendu séparément à 32,90 euros) reprend le concept du ventilateur du ROG Phone 2 mais n’est pas un ventilateur. Black Shark insiste : « il s’agit d’un système de refroidissement » plus proche de l’air conditionné que du bon vieux ventilo. Plus silencieux, cet accessoire réduit la température de 13°C en une minute. Attention, son fonctionnement nous oblige à le brancher en USB-C ce qui limite l'utilisation mobile.
Black Shark lance également une nouvelle manette de jeu. En plus d’un nouveau design, la Gamepad 3 (59,90 euros) intègre des boutons personnalisables. On peut soit la fixer sur un adaptateur que l’on place du côté gauche (mais qui obstrue les touches de volume) soit y glisser une pièce supplémentaire lui ajoutant deux gâchettes. Cela ne vous rappelle rien ? Oui, Black Shark reprend bien le système modulaire des Joycons de la Nintendo Switch.
Ne cherchez pas de deuxième manettes, le constructeur n’en propose qu’une, estimant (selon les retours de ses utilisateurs) que les boutons physiques ne sont pas indispensables pour la main droite. Aussi la Gamepad 3 n’intègre qu’un joystick et des croix directionnelles. Avec votre main droite vous devrez donc vous contenter d’une expérience tactile.
Les limites de la Gamepad 3 ne s’arrêtent pas là. Faute de partenariat avec les grands éditeurs, la manette n’est pas compatibles avec la plupart des licences les plus célèbres. Call of Duty Mobile par exemple ne reconnaît pas l’accessoire. Sur NBA Live, seul le joystick est reconnu. Comme sur la majorité des jeux, il est impossible de remapper les touches. Dommage.
Pour faciliter la prise en main pendant que le smartphone se recharge, Black Shark propose un chargeur magnétique de 18W. Enfin, les Bluetooth Earphones 2 promettent un son Hi-Fi, une latence réduite grâce au Bluetooth 5.0 ainsi qu’une autonomie de 14 heures. Nous n’avons malheureusement pas pu tester cet accessoire.
Si la variété des accessoires promet une expérience améliorée, nous avons ressenti une certaine frustration. D’abord à cause de cette manette qui ne fonctionne qu’avec de rares licences (PUBG Mobile par exemple) mais également parce que le smartphone devient bien trop imposant et lourd lorsque l’on assemble le kit complet. La prise en main devient alors compliquée. Aussi il n’est pas rare que l’on bascule sur une utilisation 100% tactile, las de nous battre avec les différentes configurations. L'ensemble de ces accessoires nécessitant un achat supplémentaire, nous conseillons de bien réfléchir à leur utilité avant de craquer.
Écran
Plus compact que la version Pro, le Black Shark 3 embarque tout de même un écran AMOLED de 6,67 pouces avec un taux de rafraîchissement de 90 Hz, tout comme le OnePlus 7T avant lui ou plus récemment le Find X2 Neo d'Oppo. Il doit en revanche se « contenter » d’une définition Full HD+ (2400 x 1080 pixels) quand son grand frère hérite de la 2K. Pas de quoi s’offusquer puisque la différence est imperceptible à l’œil nu.
Cela est d’autant plus pardonnable que le Black Shark 3 intègre les optimisations techniques les plus intéressantes de la version Pro : HDR10+, Delta E inférieur à 1 (colorimétrie), DC Dimming (pour une meilleure luminosité) ou encore certification VDE pour la protection des yeux.
Comme on pouvait s’y attendre à la lecture de la fiche technique, l’écran du Black Shark 3 est une réussite. Les noirs profonds, la justesse colorimétrique et l’excellente luminosité sauront séduire les joueurs. Sans parler de la couverture du spectre DCI-P3. Pour les plus tatillons, l’interface dispose de paramètres de personnalisation de l’affichage. Les fans de Xiaomi ne seront pas perdus, Joy UI ressemblant davantage à une version gaming de MIUI qu’à une vraie surcouche conçue de A à Z.
Ainsi, vous pourrez choisir entre deux modes d’affichage : Cinéma sature davantage les couleurs vives et réchauffe les blancs, Naturel affiche des couleurs plus neutres mais tire un peu vers le bleu. Les différentes options vous permettront d’ajuster la température des couleurs. Black Shark propose également un mode « soin oculaire » qui applique un filtre jaune ainsi qu’un mode anti-scintillement qui réduit les clignotements de l’écran. Vous l’aurez compris, le but ici est de prendre soin de vos mirettes.
Enfin, le Black Shark 3 intègre un mode super cinéma qui repose sur la technologie MEMC que l’on trouve déjà dans le OnePlus 8 Pro ou le Find X2 Pro d’Oppo. Cette option permet d’apporter plus de fluidité dans les vidéos grâce à un processus d’interpolation. Nous le conseillons pour regarder des documentaires ou du sport, moins pour les films ou séries puisque ce mode dénature l’œuvre originale. Enfin, vous faites comme vous voulez.
Pour optimiser l’expérience du gaming (après tout on parle tout de même d’un modèle conçu pour), Black Shark a développé Master Touch 3.0. Cette technologie permet d’améliorer l’expérience de jeu en élargissant la zone de pression de 48%. Combinée à quatre capteurs sensoriels elle permet d’améliorer la fluidité de 30% et de réduire la latence à 24 ms. Du tout bon.
Audio
L’expérience de jeu passe avant tout par les sens. Aussi, une qualité audio irréprochable s’avère indispensable pour apporter une réelle immersion. Pour offrir les meilleures sensations possibles à ses utilisateurs, le constructeur équipe le Black Shark 3 de deux haut-parleurs frontaux délivrant un son stéréophonique. Sans éblouir, la qualité est bien au rendez-vous et participe à l’immersion lors de sessions de jeu.
Si vous pourrez également regarder vos vidéos avec un certain confort, nous vous conseillons de vous équiper d’écouteurs pour l’écoute musicale. Là encore, Black Shark réalise un sans-faute puisqu’il conserve le jack 3,5 mm ce qui vous autorise à connecter votre casque gaming par exemple.
Les amateurs d’accessoires sans fil ne sont pas en reste. Compatible Bluetooth 5.0, le Black Shark 3 prend en charge les codecs aptX, aptX HD, aptX Adaptive et LDAC, soit le top de ce que l’on peut trouver sur smartphone à ce jour.
Performances et logiciel
Le Black Shark 3 embarque logiquement la dernière puce Snapdragon 865 de Qualcomm. Elle s’accompagne d’une puce graphique Adreno 650, de 8 ou 12 Go de RAM (respectivement LPDDR4X et LPDDR5) et de 128 ou 256 Go de mémoire Flash UFS 3.0. Jusque-là, rien d’étonnant pour un smartphone orienté gaming. Black Shark se distingue des modèles premium en intégrant une technologie de refroidissement liquide inédite. Positionné en « sandwich », le système refroidit l’ensemble des composants par le dessus et le dessous afin d’éviter toute surchauffe. Les tubes couvrent une surface 100% plus large que sur la version précédente. Black Shark assure améliorer l’efficacité du système de 50%. Enfin, le constructeur a positionné les composants les plus chauffants loin des zones de prise en main. Malin.
Sans grande surprise, l’ensemble de ces choix techniques permettent au Black Shark 3 de se hisser parmi les smartphones les plus performants du moment (voir benchmarks). S’il se montre rapide et fluide dans une utilisation quotidienne c’est bien entendu lors des sessions de jeu que le smartphone montre tout son potentiel. Les licences les plus exigeantes comme Call of Duty Mobile, Fortnite, PUBG Mobile ou Asphalt tournent avec les configurations graphiques maximales.
Quant au système de refroidissement, il se révèle particulièrement efficace. Jamais nous n’avons constaté de surchauffe durant nos longues sessions de jeu, avec ou sans le Fun Cooler Pro. L’accessoire a finalement montré son utilité lorsque nous jouions en plein soleil, sous une chaleur extérieure plombante (30°C). Black Shark remplit donc parfaitement son contrat. Nous n’en attendions pas moins d’une marque spécialisée dans les smartphones gaming.
Joy UI 11 : et votre smartphone devient console
Le Black Shark 3 tourne sous Android 10 avec la surcouche Joy UI 11. Il n’y a pas de doute, on a bien affaire à un smartphone gaming. Aussi on retrouve la charte graphique noire et verte si chère au constructeur et souvent reprise par les marques de gaming, notamment Razer.
Joy UI 11 n’apporte pas de grands bouleversements par rapport à la version précédente. Black Shark a adopté les nouveautés d’Android 10 (comme les gestes de navigation par exemple) et amélioré la stabilité, la fluidité et la rapidité de son logiciel. Les fonctions de personnalisation, les thèmes et les paramètres sont toujours aussi complets. Que l’on aime ou pas ce genre d’interface, on doit bien reconnaître que les ingénieurs ont bien bossé.
Smartphone gaming oblige, Black Shark a intégré une application conçue pour le jeu. D’une simple pression sur le bouton physique de la bordure droite on accède à Shark Space 3.0. Oubliez alors que le Black Shark 3 est un smartphone. Cette application se présente comme le menu d’une petite console portable. Les jeux installés y sont regroupés dans un carrousel.
Comme sur une console portable, vous pourrez accéder à de multiples paramètres dans le Gamer Studio. Vous pourrez bloquer les notifications, désactiver le réseau mobile lorsque vous êtes en WiFi ou encore optimiser les paramètres d’affichage, de son et de contrôle de chaque jeu. D’ailleurs, toutes les licences ne sont pas forcément reconnues, aussi vous devrez peut-être les ajouter manuellement au carrousel. Nous avons dû procéder à cette manipulation pour Call of Duty Mobile par exemple.
C’est également dans cette application que vous configurerez les différents accessoires comme le GamePad, le Funcooler Pro ou encore les écouteurs bluetooth de Black Shark. Si certains paramètres bien précis se perdent dans les tréfonds des menus, la plupart des fonctions essentielles sont accessibles facilement. En tout cas, pas de quoi effrayer un gamer.
Autonomie
Moins bien fourni que la version Pro (5000 mAh), le Black Shark 3 embarque tout de même un duo de batteries de 2860 mAh (comme le Find X2 Pro d’Oppo) soit une capacité totale de 4720 mAh. L’autonomie du Black Shark 3 dépendra bien évidemment de la longueur de vos sessions de jeu. Pour une utilisation polyvalente avec trois heures de jeu cumulées dans la journée, vous pourrez espérer tenir une journée et demie. Les plus geeks d’entre vous devrons passer par la case recharge tous les soirs.
Cela ne devrait pas poser de problème majeur, Black Shark fournissant un chargeur de 65 W compatible Quick Charge 4.0+. Le constructeur promet une charge jusqu’à 50% en moins de 15 minutes et jusqu’à 100% en moins de 45 minutes. Nos différentes mesures confirment les chiffres annoncés (50% en 10 minutes et 100% en 35 minutes).
Pour ne rien gâcher, le Fun Cooler Pro couplé au système de refroidissement liquide autorisent un chargement en même temps qu’une session de jeu. Un atout non négligeable pour celles et ceux qui ont du mal à décrocher. Le chargeur magnétique permettra également de jouer tout en conservant une très bonne prise en main.
Certains regretteront peut-être l’absence de recharge sans fil même si cette technologie semble peu pertinente pour un smartphone pensé pour le jeu.
Appareil photo
Bien que la qualité photo ne soit pas ici le critère d’achat principal, Black Shark équipe tout de même son smartphone d’un triple module constitué de :
- un grand-angle : objectif 26 mm (f/1,8) ; capteur de 64 mégapixels (1/1,72’’ ; photosite de 0,8 µm) ; PDAF
- un ultra grand-angle : ouverture de l’objectif f/2,3 ; capteur de 13 mégapixels
- un objectif pour l’analyse de la profondeur de champ (f/2,2) ; capteur de 5 mégapixels
Dans l’ensemble, le Black Shark 3 se révèle étonnamment bon dans de très bonnes conditions de lumière même s’il a tendance à saturer les couleurs et à surexposer légèrement. On lui pardonne volontiers ces petits défauts tant le piqué est bon. Sans grande surprise, la qualité se dégrade à mesure que la lumière baisse. De nuit, le smartphone ne parvient pas à capturer des clichés exploitables. Le mode nuit améliore l’ensemble mais ne fait pas de miracles non plus.
On apprécie en revanche la polyvalence du Black Shark 3. Son ultra grand-angle conserve bien les détails et la distorsion est plutôt maîtrisée. En l’absence de téléobjectif, Black Shark compte sur des pirouettes logicielles pour photographier au loin. Si le zoom 2x reste très correct, le zoom 5x (son maximum) perd en piqué et compense le manque de lumière par un bruit trop prononcé. En revanche, on salue l’homogénéité entre les différents modes de prise de vue tant au niveau des contrastes que de la colorimétrie ou de la balance des blancs.
Pas question pour Black Shark de passer à côté du mode portrait et on l’en remercie. La combinaison du capteur de profondeur au grand-angle permet d’obtenir d’excellents portraits. Les visages sont très détaillés, les contours précis et le bokeh maîtrisé. Ce mode est sans aucun doute le plus réussi.
À l’avant, un capteur de 20 mégapixels (1/3’’ ; photosite de 0,9 µm) avec un objectif grand-angle (f/2,2) se chargent des selfies. Là encore, le Black Shark 3 s’en tire avec les honneurs. Attention néanmoins aux contrejours, le traitement logiciel ayant tendance à brûler l’arrière-plan. Rien à signaler du côté du mode autoportrait, efficace.
Enfin, le Black Shark 3 peut filmer jusqu’en 4K à 60 im/s mais en l’absence de stabilisation efficace n’espérez pas réaliser votre premier court-métrage. Le contraire aurait été étonnant. Néanmoins, pour immortaliser quelques souvenirs le smartphone fait largement l’affaire et n’a rien à envier à d’autres modèles proposés dans cette gamme de prix.
En résumé, le Black Shark 3 est donc une très bonne surprise. Son appareil photo brille par sa polyvalence et la qualité des clichés dans de bonnes conditions de lumière. Ajoutons à cela un mode portrait très réussi et on obtient le meilleur photophone de la catégorie gaming.
Dans l’ensemble, le Black Shark 3 est un bon smartphone gaming. Il adopte les codes esthétiques de l’univers gaming, embarque un écran et un matériel audio apportant une meilleure immersion dans le jeu et se montre endurant. Son système de recharge rapide mais surtout ses talents de photographe en font un modèle à sérieusement considérer. À condition d’accepter de faire quelques sacrifices. À la volée on citera un taux de rafraîchissement de l’écran de 90 Hz (et non 120 Hz), des accessoires peu pertinents ou encore un gabarit imposant et lourd. Si ces défauts sont difficilement acceptables pour un modèle à près de 1000 euros, ils le sont bien plus pour 599 euros. Aussi, vous ne trouverez pas un meilleur smartphone gaming à ce tarif.
- performances au top
- bonne autonomie
- recharge très (très) rapide
- aut-parleurs frontaux et jack 3,5 mm
- écran 90 Hz
- prix abordable
- accessoires à perfectionner
- format imposant et lourd
- pas de recharge sans fil
- pas de certification d'étanchéité