Test Poco C65 : simple, basique… mais très économique
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Tout le monde n’est pas prêt à dépenser tout ou partie de son salaire dans un téléphone. Avec le C65, Poco souhaite charmer les petits budgets avec un smartphone sans fioriture, mais suffisant pour un usage basique au quotidien. Pour moins de 150 euros, peut-on avoir un smartphone digne de ce nom ? La réponse dans ce test.
Vanter des zooms avec stabilisation optique, de l’IA en pagaille, des processeurs surpuissants, c’est bien. N’oublions toutefois pas que l’essentiel des ventes des constructeurs de téléphones mobiles n’est pas localisé dans le segment haut de gamme, mais bien dans l’entrée de gamme. Le renouvellement des téléphones mobiles n’est plus une priorité, sauf pour les personnes aisées ou les geeks invétérés.
Avec l’inflation importante et le coût de la vie générale, la concurrence est plus âpre et les prix sont tirés vers le bas. À ce jeu, les constructeurs chinois tirent leur épingle du jeu grâce à une tarification agressive sur les segments abordables. Des marques comme Realme, Redmi ou encore Poco qui proposent des modèles complets à des tarifs inférieurs à 200 euros, voire 150 euros.
Et justement, Poco propose le C65, un modèle petit budget (moins de 150 euros). Nous savons que la marque est capable d'offrir une très bonne expérience avec des modèles vendus à 400 ou 500 euros. Nous en voulons pour preuve le Poco X6 Pro ou le Poco F5. Le Poco C65 propose-t-il une bonne expérience ? Le rapport qualité prix est-il à la hauteur de la réputation de Poco ? Est-ce un bon plan ou un tuyau percé ? Nous avons décortiqué ce smartphone pour en avoir le cœur net.
Fiche technique
Poco C65 | |
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Ecran | Écran 1600x720 90 Hz de 6,74" Luminosité maximale : 600 nits |
Processeur | MediaTek Helio G85 Processeur : octa-core, 12 nm, jusqu’à 2 GHz Processeur graphique : ARM Mali-G52 |
RAM | 6 Go/8 Go LPDDR4X |
Stockage | ROM : 128 Go ou 256 Go Mémoire externe extensible jusqu’à 1 To |
Batterie | Batterie puissante de 5 000 mAh (type) Charge 10 W |
Photo | Appareil photo principal de 50 MP |
Selfie | Appareil photo Selfie I.A. de 8 MP |
Biométrie | - reconnaissance faciale - empreinte digitale |
Certification pour la résistance à l'eau | |
OS | Android 13 + MIUI 14.07 |
Réseau | 4G WiFi Bluetooth 5.3 |
microSD | oui |
Dimensions | 168 x 78 x 8.09 mm |
Poids | 192 g |
Prix et disponibilité
Poco casse les prix en introduisant sur le marché le C65 au tarif public de 149 euros depuis début 2024. Autant dire que trouver des concurrents à ce tarif revient à trouver de l’eau dans le désert du Sahara. Pour ce tarif plancher, on ne trouve que deux smartphones, produits d’ailleurs par Xiaomi : le Redmi 12C (autour de 140 euros) et le Redmi A2 (autour de 120 euros). Le Redmi A2 est sorti en mars 2023 et ses composants (écran et capteur photo notamment) font vraiment pâle figure face au Poco C65 ! Le Redmi 12C est quant à lui sorti en décembre 2022. Ses composants sont très proches du Poco C65. L’écran est très légèrement plus petit avec une résolution très légèrement supérieure, alors que le SoC est le même.
L’autre challenger serait probablement le Samsung Galaxy A14 4G. Un modèle ancien (presque 1 an) qui possède également des caractéristiques similaires (SoC, batterie, photo), mais qui dispose d'un écran de meilleure définition (2048 x 1080). De plus le Poco C65 est équipé d’une mémoire vive 50% plus importante (6 ou 8Go) et surtout d’un stockage beaucoup plus volumineux (5 fois plus) que le Galaxy A14 4G.
Design
Ce n’est pas parce que le Poco C65 est un smartphone d’entrée de gamme que le design doit être bas de gamme. Le constructeur chinois a toujours insufflé une touche moderne à ses smartphones Poco, lesquels ciblent notamment les jeunes. Avec ce modèle, le style n’est pas extraordinaire, les matériaux ne sont pas luxueux, mais on garde cette ligne.
Malgré ses 150 euros, ce Poco est grand. Plus grand même qu’un Poco X6, par exemple. Entre les mains, sans surprise, il est très léger. Seulement 192 grammes. Le dos présente une texture mate en plastique noir, légèrement satinée, plus élégante qu’une coque brillante. Sur le coin supérieur gauche du dos, deux excroissances circulaires de taille et d'épaisseur identiques (1,7 centimètre de diamètre et 2 millimètres de hauteur, respectivement). Le premier cercle contient le capteur photo principal. Le second en héberge deux autres : capteur de profondeur du mode portrait et capteur macro). Il est fortement recommandé d'acquérir une coque pour éviter les rayures sur le bloc photo. Le flash se trouve à droite du capteur principal.
Sur les tranches, le téléphone n'utilise pas de matériaux coûteux tels que le métal, mais plutôt du plastique avec une légère texture perlée comme le dos. Cette texture donne presque l'impression de métal, bien que l'absence de séparations pour les antennes confirme la nature du matériau. Les flancs sont carrés et légèrement arrondis dans les coins. Le tiroir de la carte SIM est discret en haut de la tranche gauche, et il ne s'agit pas simplement d'un tiroir SIM standard, mais plutôt d'un double tiroir hybride. Le premier emplacement accepte uniquement une carte nanoSIM, tandis que le second est compatible nanoSIM et microSD.
Le flanc droit présente une disposition classique, avec le bouton de volume en premier suivi du bouton ON/OFF en partant du haut de la tranche. Il est à noter que ce dernier intègre un scanner d'empreintes digitales qui affleure légèrement du châssis. Sur la tranche supérieure, à part la prise jack 3,5 mm (comme souvent sur les téléphones d'entrée de gamme), il n'y a rien de particulier à signaler, indiquant qu'il ne faut pas s'attendre à un son puissant provenant d'un haut-parleur situé en haut de l'appareil. Le microphone est à peine perceptible, dissimulé dans une minuscule fente entre le verre de protection et le bord. Sur la tranche inférieure, on devine une ouïe pour le microphone, le port USB-C et une grille pour le haut-parleur. Dans l'ensemble, le Poco C65 offre une prise en main confortable, même pour ceux qui ont de petites mains.
Écran
L’écran du C65 se distingue de différentes manières. Par rapport à ses grands frères (X6 et M6) sortis au même moment, le Poco C65 offre un dalle légèrement plus grande, de 6,74 pouces de diagonale, protégée par un écran Corning Gorilla. Ce n’est que 0,07 pouce en plus. La différence est donc à peine visible. Plus intéressante est la définition. Elle est de seulement 1600 x 720 pixels. C’est vraiment faible, environ 267 points par pouce. Pour rappel, un Poco F5 ou un Samsung Galaxy A14 4G tourne autour de 400 pixels par pouce… Une densité de pixels plus faible que celle d’un téléviseur ordinaire Full HD (1920 x 1080 pixels). En usage téléphonique basique (voix et messages), la différence est imperceptible. Pour regarder des photos/vidéos ou même jouer, l’expérience est moins plaisante.
D’ailleurs, la dalle n’est pas AMOLED comme la plupart des smartphones actuels. Pour faire des économies, le constructeur a plutôt opté pour une dalle LCD. La différence est saisissante. Quand on a l’habitude de manipuler des appareils avec écran OLED, réputés pour leurs couleurs fantastiques et leurs contrastes profonds, découvrir l’écran de ce Poco C65 est clairement un retour en arrière. Sans besoin de passer par une sonde, à l’œil nu on distingue que les couleurs sont délavées et les contrastes légers. En outre, malgré une luminosité moyenne à 450 nits, l’écran est sombre. En extérieur avec une lumière du jour modérée, il est difficilement lisible, même avec le rétroéclairage à 100%.
Malgré la faiblesse du SoC, Poco a tout de même sélectionné un écran avec un rafraichissement grimpant à 90 Hz. Choix plus marketing que véritablement opportun pour un téléphone d’entrée de gamme. Certes l’utilisateur appréciera que l’écran scintille moins, mais pour les réseaux sociaux ou écouter de la musique, Cela ne présente aucun intérêt. D’ailleurs, dans l’immense majorité des cas, l’écran ne sera actualisé que toutes les 60 fois par seconde, sauf si l’utilisateur force à 90 Hz dans le menu de paramétrage de l'affichage. Le gain serait d’ailleurs faible et la consommation électrique augmenterait. Autant s'en passer.
Interface et connectivité
Si vous rêviez de profiter de la nouvelle surcouche HyperOS sur ce Poco C65, vous allez avoir quelques regrets. On retrouve une classique interface MIUI 14 (14.0.7 exactement) avec Android 13 pour propulser l’ensemble. Les utilisateurs de Xiaomi, Redmi ou Poco ne seront donc pas dépaysés.
MIUI 14 offre une interface conviviale riche en fonctionnalités, mais la configuration initiale du smartphone implique le téléchargement et l'installation de nombreux logiciels (Amazon, Booking, etc.) ainsi que de jeux (Solitaire, etc.) superflus. Du moins non essentiels au démarrage. Cependant, quelques caractéristiques sont intéressantes et propres au Poco C65. Certes il fait l’impasse sur la télécommande infrarouge que nous retrouvons habituellement dans les smartphones chinois. Mais on gagne une radio FM. Pour exploiter cette fonctionnalité, il est toutefois nécessaire d’utiliser des écouteurs filaires. L’app Radio FM scanne toutes stations, mais ne les identifie pas. Il est possible de basculer le son sur haut-parleur (en gardant les écouteurs branchés). L’enregistrement d’une radio FM est également autorisé depuis l’app.
En examinant la connectivité, on constate que le Poco C65 n’est pas 5G. Il faudra se contenter de la 4G. Mais cela n'est pas gênant pour sa clientèle cible. Même Samsung a une version uniquement 4G de son Galaxy A14. On retrouve également les connexions Bluetooth 5.3 et Wifi ac. Bien que cela ne soit pas les technologies les plus modernes, cela devrait être amplement satisfaisant pour la majorité des utilisateurs.
Performances
Soulevons le capot pour voir ce qu’il y a dans le moteur. Nous n'attendons pas une vitesse extraordinaire sur un téléphone de cette gamme, et le Poco C65 ne fait pas exception. Dans des situations d'utilisation courante, on sent quelques lenteurs. Rien que le démarrage nécessite presque 1 minute… Ce smartphone a même du mal à accomplir certains benchmarks, allant jusqu'à connaître des plantages, comme avec Geekbench ML, par exemple. Quel que soit le test engagé, le téléphone montre des signes de difficulté.
Pour propulser le C65, Poco choisit d'utiliser un MediaTek Helio G85, un SoC sorti il y a plus de trois ans et déjà présent dans le C55. C’est un octo-core (6 Cortex A55 @1,8 GHz et 2 Cortex A75 @2GHz) gravé en 12 nm. La partie graphique est un Mali-G52 MP1 cadencé à 950 MHz.
Le constructeur a toutefois fait un effort notable pour un téléphone à petit budget côté mémoire. Contrairement au Poco C55 ou même au Samsung Galaxy A14 4G, le C65 se voit confier 6 Go ou 8 Go de RAM selon le modèle. Quand on connaît la gourmandise croissante de nos apps, ces gigaoctets supplémentaires sont bienvenus. À cela s'ajoute une quantité non négligeable de RAM virtuelle, ponctionnée par le stockage interne de l'appareil. Certes cette dernière est plus lente, mais l’on peut grappiller de 4 Go (activé par défaut) à 8 Go.
Pour continuer sur la partie stockage, Poco est également plus généreux que Samsung. Le C65 embarque de 128 Go à 256 Go de mémoire de stockage selon la version choisie. Rappelons que le Samsung Galaxy A14 4G n’offre que 64 Go de stockage, dont quasiment 20 Go sont dédiés au système d'exploitation. Certes Poco installe toujours une flopée d’apps inutiles (jeux divers), mais vous pouvez facilement les supprimer en quelques tapotements. Par ailleurs, il existe encore un emplacement pour une carte microSD dans le logement de la carte SIM.
Au-delà des benchmarks, le Poco C65 n'est pas si mauvais en termes de jeux vidéo. Un indicateur significatif est que le jeu Genshin Impact se positionne par défaut sur les graphismes “très faibles” avec 30 images par seconde. Néanmoins, il est possible de choisir le mode “faible” sans problème, voire même le mode “moyen”. Certes il y aura des petits ralentissements et le téléphone chauffera. Mais cela n'est pas si gênant. À titre de comparaison, le “vieux” Snapdragon 695 de Qualcomm (sorti en novembre 2021) présent dans le Samsung Galaxy A23 5G se révèle bien plus rapide et performant que le MediaTek G85, quel que soit le benchmark utilisé. On notera que le MediaTek G85 est très légèrement supérieur au G88 qui se trouve dans le Realme C55 sorti en 2023.
Audio
Avec un unique haut-parleur situé sur la tranche inférieure du smartphone, à gauche du port USB-C, nos préjugés concernant la qualité sonore du Poco C65 se sont avérés fondés lors de nos tests. En pratique, le son manque nettement de profondeur, avec des médiums discernables, mais des aigus et des graves pratiquement inaudibles à 50% du volume. À 100% du volume, le son présente une saturation dans les aigus et les médiums, tandis que les graves restent pratiquement inexistants, offrant ainsi une expérience peu qualitative. De manière générale, même à 100%, le son est très étouffé et plat. Vraiment sans comparaison avec son grand frère le Poco F5, 200 euros plus chers.
En allant dans les réglages dédiés aux effets sonores, on accède à un égaliseur graphique exploitable pour le haut-parleur interne ou pour un accessoire audio branché sur le port jack. L’utilisateur a le choix entre 8 profils audio prédéfinis et un neuvième à personnaliser. Sur un « petit » smartphone comme celui-ci, pas de certification Dolby ou de son immersif, sans surprise.
Le Poco C65 est équipé d'une prise jack 3,5 mm pour connecter un casque audio, une caractéristique confortable, mais prévisible pour un téléphone d'entrée de gamme. Il est probablement plus judicieux d'utiliser une enceinte, un casque ou des écouteurs Bluetooth. Grâce à la prise en charge du Bluetooth 5.3, il est possible d'obtenir un son avec un taux d'échantillonnage élevé.
Malgré sa position dans la catégorie d'entrée de gamme, le Poco C65 prend en charge plusieurs codecs audio intéressants, notamment ceux de la famille Qualcomm (aptX, aptX TWS+, aptX Adaptive, et aptX HD). Les utilisateurs peuvent même bénéficier d'une expérience sonore en haute définition, avec la prise en charge du LDAC et LHDC, ce qui est particulièrement appréciable pour ceux disposant d'un équipement compatible.
Batterie et charge
Le Poco C65 embarque une batterie de 5000 mAh, une capacité appréciable même si la génération précédente était déjà alimentée par un accumulateur de même capacité. Malgré la présence d'un SoC économe en énergie et d'un écran conventionnel, l'autonomie ne répond pas totalement aux attentes, suscitant une certaine déception. Même si l'autonomie de 13 heures et 36 minutes lors de simulations d'activités bureautiques standard sur Work 3 soit considérée comme correcte, c’est le plus faible score jamais constaté. Android confirme cette estimation en affirmant que la batterie peut fonctionner en continu pendant 26 heures 18 minutes. En activant le mode économie d'énergie, il est même possible d'atteindre 32 heures 22 minutes. Avec le mode d’économie Ultra, on atteindra même les 85 heures.
Pour la recharge, Poco fournit un câble USB-A vers USB-C ainsi qu'un chargeur 10 W. Vous avez bien lu, 3 fois moins de puissance que le standard actuel… Le constructeur a le mérite de le fournir contrairement à Samsung par exemple. Mais il faudra prendre son mal en patience pour charger le Poco C65. Compter 2h20 pour que la jauge atteigne les 100%… à partir de 0 % (smartphone éteint).
Dans le groupe Xiaomi, Redmi proposait pourtant un Redmi Note 12 Pro+ 5G avec un chargeur 120 W. Le constructeur indique toutefois que le Poco C65 tolère une charge 18 W. Ce n’est pas la Pérou, mais c’est déjà ça de gagner. Il faudra tout de même plus d'une heure pour le recharger totalement avec un chargeur compatible.
Taux de charge avec le chargeur 10 W (fourni) :
- 0 minute : 0%
- 5 minutes : 5%
- 20 minutes : 16%
- 40 minutes : 29%
- 60 minutes : 42%
- 80 minutes : 57%
- 100 minutes : 70%
- 120 minutes : 83%
- 140 minutes : 100%
Photo et vidéo
Le Poco C65 est équipé de trois capteurs dorsaux et un facial. Voici la configuration exacte :
- principal : capteur Samsung S5KJN1, 50 mégapixels, f/1.8
- capteur de profondeur : 2 mégapixels, f/2.4,
- Macro : 2 mégapixels, f/2.4
- selfie : capteur 5 mégapixels, f/2.2
Comme tout nouvel appareil, nous le comparons avec son prédécesseur, en l’occurrence le Poco C55. Ce dernier n’était commercialisé qu’en Inde. Le capteur principal n’a pas changé, toujours d’une définition de 50 mégapixels. La même définition que le Galaxy A14 4G, soit dit en passant. Mais le smartphone coréen possède un avantage de taille puisqu’il bénéficie d’un capteur ultra grand-angle. Sur le Poco C65, il n’existe qu’un zoom numérique de 1x à 10x. Comme d’habitude, Poco exploite la technologie du pixel bining. Ainsi, les clichés ne pèseront pas 50 mégapixels, mais 10 millions de pixels. Rappelons que cette technique permet également d’avoir des clichés plus lumineux.
Pour un smartphone d’entrée de gamme, les clichés sont corrects quand la lumière du jour est généreuse. Les couleurs sont globalement bien fidèles. On trouve du détail et de la netteté. En zoomant, les choses se compliquent. Au-delà de 2x, l’image perd en détail, mais aussi en saturation des couleurs ou en netteté. Heureusement, Poco n’applique pas un traitement numérique de lissage des pixels.
En mode portrait, le Poco C67 fait le job, sans comparer bien sûr avec des smartphones moyenne gamme. Les sujets se détachent bien du fond avec un flou de profondeur. On perd un peu en luminosité et en saturation des couleurs. En d’autres termes, les couleurs sont légèrement délavées. En mode photo ordinaire ou portrait, les photos sont légèrement sous-exposées en cas de forte lumière. Rien de rédhibitoire.
En photo de nuit, c’est une autre paire de manches. Sans zoomer (1x), la photo est plutôt bien détaillée et assez lumineuse. Il n’y a pas de lissage numérique qui transforme les clichés nocturnes en œuvres impressionnistes. En photo 50 Mp, le traitement numérique qui sert à supprimer le bruit numérique écrase les détails et lisse exagérément l’image. Dès 2x, les photos perdent rapidement en contraste et netteté. Le zoom 10x est quasi inutilisable en l’absence de stabilisation mécanique.
En vidéo, même topo. L’image est correcte de jour, mais il ne faut pas être trop regardant sur la qualité. Déjà, la définition est limitée à 1920×1080 ou 1280 x720 pixels à une cadence de 30 images par seconde. C’est faible pour un smartphone de 2023. De plus le zoom se limite à 6x. Sans stabilisation, on a vite le mal de mer. La vidéo est donc vraiment accessoire sur ce téléphone.
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Comme pour le C55, le Poco C65 est un Redmi 13C très légèrement redessiné. Ce n’est certainement pas un foudre de guerre ou un marathonien hors pair. Mais pour moins de 150 euros, on ne va pas demander l’impossible. Il constitue un bon rapport qualité/prix pour les utilisateurs dotés d'un petit budget et qui ne sont pas trop regardants sur les détails. La configuration est légère, mais suffisante pour un usage ordinaire. Même en photo, le rendu n’est pas affligeant, de jour. Mais dans cet exercice, le Samsung Galaxy A14 4G et son capteur ultra-angle seront toutefois meilleurs. Pour le reste (écran, stockage et puissance), ce Poco détrône toutefois le géant coréen.
- Grand écran
- Fréquence de rafraichissement
- Bonnes photos de jour et sans zoom
- Radio FM (avec écouteurs filaires)
- Faible définition de l’écran
- Chargeur inclus de seulement 10W
- Pas de certification d’étanchéité contre l’eau ou poussières
- Capteur Macro inutile/télézoom absent