Test Xiaomi Poco F5 : comme un air de déjà-vu
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La presse et les geeks se sont concentrés sur le F5 Pro. Pourtant, le Poco F5 “classique” n’est pas un smartphone de deuxième zone. Il possède l’électronique et le logiciel pour attirer les utilisateurs en recherche de bons plans. Examinons plus en détail un smartphone méconnu qui a tout d’un grand.
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Depuis le premier Pocophone F1 lancé en 2018, Poco s’est progressivement détaché de sa maison mère Xiaomi pour trouver une certaine indépendance en 2020. D’illustre inconnu du microcosme des smartphones, la marque a étoffé son offre et son réseau de distributeurs. Certains reprochent le manque d’originalité des Poco, qui semblent très inspirés des téléphones du groupe Xiaomi. Toutefois, la marque Poco plait de plus en plus, aux jeunes et aux amateurs de bons rapport qualité-prix.
Chaque nouveau Poco n’est pas une révolution technologique, mais c’est l’assurance d’un concentré de technologies au tarif le plus agressif. Avec sa puce de dernière génération, trois capteurs photos récents, une grosse batterie, un bel écran et un tarif sous la barre des 500 euros, le Poco F5 est armé pour gagner une place sur le podium des meilleurs smartphones milieu de gamme de l'année. Et nous vous expliquons pourquoi dans ce test complet.
Fiche technique du Poco F5
Poco F5 | |
---|---|
Ecran | AMOLED DotDisplay FHD+ 6,67" Taux de rafraîchissement maximal : 120 Hz Luminosité : 500 nits (type) Rapport de contraste : 5 000 000:1 Corning® Gorilla® Glass 5 Dolby Vision + DCI-P3 + HDR 10+ |
Processeur | Snapdragon 7+ Gen 2 |
RAM | 8 ou 12 Go |
Stockage | 256 Go |
Batterie | 5 000 mAh Charge turbo 67 W |
Photo | - Caméra principale 64 MP f/1,79 - Caméra ultra grand-angle 8 MP, f/2,2Champ de vision à 119° - Objectif macro de 2 MP, f/2,4 |
Selfie | Caméra avant 16 MPf/2,45 |
Biométrie | - Capteur d'empreintes digitales latéral - Déverrouillage par reconnaissance faciale via l'IA |
Certification pour la résistance à l'eau | non |
OS | Android 13 + MIUI 14 |
Dimensions | 161,11 x 74,95 x 7,9 mm |
Poids | 181 g |
5G | oui |
microSD | Non |
Prix et disponibilité
Commercialisé en même temps que son grand frère le Poco F5 Pro, le F5 est en vente sur le site de la marque et sur celui de sa maison mère Xiaomi. Deux configurations sont présentées pour le marché français. Une première version avec 8 Go de mémoire vive et 256 Go de stockage. Et une seconde version avec toujours 256 Go de mémoire de stockage, mais 12 Go de RAM.
En termes de coloris, Poco propose toujours 3 coloris : blanc, bleu et noir. La version 8Go est vendue au prix public conseillé de 429,90 euros tandis que la version 12 Go est à 479,90 euros.
Comme toujours chez Poco, le fabriquant se fait un malin plaisir de proposer des composants de dernière génération, habituellement sur des smartphones haut de gamme, à des tarifs ultra compétitifs. Le Poco F5 rentre en compétition avec le Samsung A54 5G ou même le Xiaomi Redmi Note 12 Pro Plus.
Design
Etrangement, le Poco F5 ne reprend pas le design rectiligne du module photo du Poco F5 Pro. Et, heureusement, il ne reprend pas non plus le module photo circulaire de la génération précédente. Le dos s'inspire de la structure du Redmi Note 12 Pro+, avec ses capteurs photos en quinconce. Seul le flash connait une rotation de 90 degrés.
Cette troublante similitude se retrouve sur les tranches. La tranche du haut reprend de manière quasi chirurgicale la disposition du Redmi Note 12 Pro+ avec, de gauche à droite la prise mini jack 3.5, l’ouïe pour l'écouteur téléphonique, l’orifice pour le microphone et le port infrarouge. La tranche du bas affiche le tiroir où peuvent loger deux carte nanoSIM, l’orifice du microphone, le port USB-C et l’ouïe pour le haut-parleur. Sans surprise, le flanc droit est dépourvu de connectique ou bouton, alors le flanc droit présente un bouton de volume, positionné au niveau du capteur photo grand angle, et le Bouton ON/OFF, affleurant comme sur le Redmi Note 12 Pro+… Ce bouton dissimule un scanner d'empreinte digitale.
En termes de finition, on s'éloigne du Redmi. Le Poco F5 bénéficie certes de bords étroits, mais le plastique règne en maître. Le dos est en polycarbonate brillant. Sur notre modèle de test, il est de couleur noir avec une finition fibre de carbone. C’est plutôt discret, mais le logo Poco 5G à la verticale et les informations obligatoires (CE, made in China…) en métallisé argent enlaidissent la robe. Le plastique est un revêtement bon marché, mais il a bien entendu tendance à garder les traces de doigts et à rayer facilement, comme le Samsung A54 5G. A la différence de ce dernier, les tranches sont plates et de couleur mate. On distingue juste des bords verticaux incurvés au dos du Poco F5. Au final, le design est mitigé. C’est moins bien que le Redmi Note 12 Pro Plus, mais mieux que le Samsung A54 5G.
Écran
Les dalles font généralement partie des points forts des téléphones Poco. Le F5 ne déroge pas à cette habitude. Le Poco F5 arbore en effet un bel écran de 6,67 pouces, de technologie AMOLED, au format 20:9. Il affiche une matrice de 1080 x 2400 pixels (Full HD+) pour une résolution de 395 pixels par pouce. Loin d'être inédites, ces caractéristiques sont identiques à celles du Poco F4. Quand on le compare avec la référence du milieu de gamme, le Galaxy A54 5G, on remarque instantanément qu’il est un peu plus grand de 0,27 pouce, à peine 6,8mm en diagonale. Cependant, comme sa définition est identique, l’affichage sera finalement plus petit sur le smartphone coréen que sur le modèle chinois.
Comme sur la génération précédente, le taux de rafraîchissement de l’écran peut grimper à 120 Hz. Par défaut, il est en mode dynamique. Il fonctionne alors généralement en 60 Hz pour économiser de la batterie et bascule en 120 Hz quand l’usage le nécessite (jeux vidéo notamment). Exactement comme… le Redmi Note 12 Pro+. Quelle surprise ! L’utilisateur pourra le bloquer à 60Hz pour préserver l’autonomie ou à 120 Hz pour maximiser son confort visuel.
Comme les autres smartphones Xiaomi tournants sur MIUI 14, l’écran du Poco F5 est par défaut calibré en mode intense. On pourra modifier, à l’envie, le profil colorimétrique en « standard » (contraste constant), « saturé » (vivacité augmentée) ou « paramètres avancés » (personnalisé). En optant pour le « mode lecture », les couleurs seront plus chaudes (le blanc vire au jaune très clair) pour réduire l’effet délétère de la lumière bleue des écrans. Il n’est logiquement pas possible d’activer un profil colorimétrique quand le mode lecture est activé. Pour ne pas perturber votre rythme biologique, l’idéal est d’activer automatiquement le mode lecture quand le soleil est couché, depuis la case à cocher « Planifier ».
Interface et connectivité
Parlons maintenant de l’interface. Le Poco F5 fonctionne sur MIUI 14 (14.0.6.0 exactement). Cette version est basée sur Android 13 et elle inclut bien évidemment tous les services de Google. Si vous ne connaissez pas MIUI, c’est la surcouche logicielle développée par le groupe Xiaomi. Elle est déployée sur les smartphones de marque Xiaomi, mais également sur les marques sœurs comme Redmi ou Poco.
Comme sur les nouveaux millésimes d’Android, MIUI 14 améliore les performances des appareils le propulsant. Le temps de connexion avec des écouteurs true wireless en sera par exemple réduits. L'assistant vocal MI AI peut désormais être utilisé pour scanner, traduire ou réaliser des tâches complexes via les commandes vocales.
MIUI 14 est convivial et regorge de paramètres, mais l’initialisation du smartphone nécessite le téléchargement et l'installation de nombreux logiciels (Amazon, Booking…) et jeux (Solitaire…) inutiles. Ou, du moins, pas nécessaires au démarrage. Nous appelons cela des bloatwares. On apprécie quelques spécificités de Xiaomi, comme Télécommande Mi qui transforme votre Poco F5 en télécommande infrarouge multimarque pour piloter TV, décodeur, appareil photo, projecteur…
Performances
Sous le capot, Poco a voulu marquer la différence entre le F5 et le F5 Pro. Ce dernier est le porte-étendard de la marque et le constructeur l’a logiquement doté d’un Snapdragon 8+ Gen 1. Pour réduire le prix de vente et couvrir une plus large clientèle, la marque a choisi le Snapdragon 7+ Gen 2 pour son petit frère. C’est d’ailleurs le premier smartphone à en être pourvu sur le marché européen. L'occasion idéale pour éprouver ses performances avec nos benchmarks.
Même si ce n’est pas un Pro, le F5 n’en est pas moins puissant. Il ne faut pas prendre le Snapdragon 7+ Gen 2 pour un SoC bas de gamme. Ces performances sont moindres, mais très satisfaisantes. Ce SoC atteint des scores voisins à ceux d’un Snapdragon 8 Gen 1 (que vous retrouvez dans le Xiaomi 12). Mais il est plus économique pour le constructeur et moins gourmand pour la batterie.
En regardant les résultats obtenus avec le F5, la différence entre le SD 8+ Gen 1 et le SD 7+ Gen 2 se joue dans un mouchoir de poche. Sur des tâches bureautiques (Work 3.0), le premier dame clairement le pion au jeune Snapdragon 7+ Gen 2. Toutefois, sur des calculs de puissance pure (Geekbench 5, AntuTutu…), le dernier rejeton de Qualcomm se débrouille aussi bien, sinon mieux que l'ancien fleuron haut de gamme du fondeur.
Quand on confronte les performances du Poco F5 avec celles d’autres smartphones milieu de gamme, le petit chinois n’a pas peur de la concurrence. Ainsi, si on compare ce F5 à son plus proche concurrent, le Xiaomi Redmi 12 Pro+, le Poco le bat à plates coutures. Il explose le Redmi, commercialisé 3 mois plutôt seulement et considéré comme un « excellent rapport qualité-prix. Avec son Mediatek Dimensity 1080, le Redmi Note 12 Pro+ est à la traine partout, sauf en autonomie.
Même le Samsung Galaxy A54 5G, et son puissant Exynos 1380 ne font pas jeu égal avec le Snapdragon 7+ Gen 2. La référence sud-coréenne des smartphones moyenne gamme exploite une puce possédant 4 Cortex-A78 cadencés 2,4 GHz et 4 Cortex-A55 battant jusqu’à 2 GHz.
Snapdragon 7+ Gen 2 | Snapdragon 8+ Gen 1 | |
---|---|---|
CPU | 1 Cortex-X2 @ 2,91 GHz 3 Cortex-A710 @ 2,49 GHz 4 Cortex-A510 @ 1,8 GHz | 1 Cortex-X2 @ 3,2 GHz 3 Cortex-A710 @2,8 GHz 4 Cortex-A510 @2 GHz |
GPU | Adreno 725 @800 MHz | Adreno 720 @900MHz |
Mémoire Type Fréquence de la mémoire Bus | LPDDR5 3200 MHz 25.6 Gbit/s | LPDDR5 3200 MHz 51.2 Gbit/s |
Avec son Snapdragon 7+ gen 2, le Poco F5 est donc presque au coude-à-coude avec un Snapdragon 8+ Gen 1. Soit une puissance proche d’un Xiaomi 12 ou d'un Samsung Galaxy S22 Ultra. En revanche, sur la partie jeu vidéo, l’écart est cependant plus important. Genshin Impact se positionne par défaut sur la qualité faible. Il faut toutefois nuancer les benchmarks recueillis par notre machine de test. D'une part, Poco nous a prêté la fine fleur du Poco F5 : un smartphone avec 12 Go de mémoire vive, contre 8 Go sur la version de base. Les performances en sont donc sensiblement affectées, sans creuser des distorsions importantes. D'autre part, le SoC est encore récent et certains logiciels ne le reconnaissent pas encore. D'après plusieurs de nos lecteurs, le Poco F5 fonctionne très bien en Ultra en 60fps sur Genshin Impact. Plus généralement, le Poco F5 se comporte logiquement mieux qu'un F4 mais aussi que certains autres smartphones plus onéreux pour la partie jeu vidéo.
Par ailleurs, les smartphones provenant de Xiaomi et ses filiales intègrent une petite « facétie » technologique. Ils exploitent en effet, par défaut, de la mémoire virtuelle (récupérée sur l’espace de stockage). Bénéficiant déjà de 12 Go, notre Poco F5 de test subtilise 3 Go supplémentaires de “mémoire vive”. Si vous recherchez le maximum de puissance, vous pouvez étendre jusqu'à 7 Go votre mémoire vive, même si la RAM virtuelle n'est pas aussi véloce qu'une RAM standard. L’option se trouve dans Paramètres supplémentaires > Extension de mémoire. Pour mémoire, le Redmi Note 12 Pro+ se contentait d'une RAM virtuelle maximale de 5 Go…
Signalons enfin, côté connexions sans fil, que le Poco F5 exploite 6 bandes en 4G européennes et 3 bandes en 5G, comme les F5 Pro et F4. Pour le WiFi, on reste sur du WiFi 6 (802.11ax).
Audio
En matière de son, le Poco F5 n’a pas de honte face aux autres smartphones milieu de gamme, qu'ils proviennent de Xiaomi ou Samsung. Certes, à 50%, le volume est encore faible. Mais, à 100%, il n’y a pas de distorsions. Le système est stéréo, mais le son surtout diffusé par l’évent du bas. Résultat, le son manque un peu de punch et a tendance à être acide. Les médiums (notamment pour la voix) sont heureusement préservés.
En plus de ses haut-parleurs symétriques, le Poco F5 est l’un des rares smartphones à garder une prise mini-jack 3,5 à son sommet. Pour brancher des écouteurs ou casques sans-fil, l’utilisateur profite ici de la norme Bluetooth 5.3 (contre 5.2 sur le F4).
Batterie et charge
Xiaomi a équipé le Poco F5 d’un accumulateur d’une capacité de 5000 mAh, soit 500 mAh de plus que pour la génération précédente (F4). Une batterie équivalente donc à celle d'un Galaxy A54 5G ou d'un Redmi Note 12 Pro+. En pratique, nous avons tenu aisément 2 jours, avec luminosité à 50% et le rafraichissement de l’écran laissé par défaut (en mode dynamique). On peut grappiller quelques minutes en bloquant à 60 Hz l’affichage et baissant un peu la luminosité. A 30%, celle-ci est en effet bien suffisante en intérieur.
En lançant Work 3 Battery Life, on arrive aux mêmes conclusions. Le Poco F5 tient en effet 14h54 en simulant une armada de travaux bureautiques classiques. Certes, c’est 30 mn de moins que le cousin chez Redmi, mais ce dernier est beaucoup moins puissant. En revanche, nous obtenons 30 mn de plus qu'avec son grand frère, le Poco F5 Pro. On a ainsi la preuve que le SnapDragon 7+ Gen 2 n’est pas loin du rapport puissance/consommation du Snapdragon 8+ Gen 1. On est loin de l’efficacité énergétique du Snapdragon 870 équipant le Poco F4. Rappelons que la batterie du Samsung A54 5G, plus puissant en bureautique sur Work 3, avait résisté 3h20 de moins…
Comme sur le Redmi Note 12 Pro+ ou le Xiaomi 13, MIUI 14 permet de passer le Poco F5 en mode « Economie batterie ». Non, ça n’a rien à voir avec l’économiseur de batterie Ultra qui ferme toutes les apps. Ce mode « dromadaire » permet de gagner 4h supplémentaire de fonctionnement en une seule charge.
Pour la recharge, le Poco F5 est livré avec un chargeur filaire qui offre une puissance de 67 watts adaptée à ce que le smartphone accepte. Il permet de recharger entièrement la batterie à partir de 0 % en 70 minutes. Une expérience correcte, même si nous avons vu des durées plus courtes chez certains concurrents avec une puissance voisine (chez Oppo par exemple). Voici quelques étapes intermédiaires :
- 5 mn : 9%
- 10 mn : 19%
- 25 mn : 40%
- 30 mn : 50%
- 40 mn : 68%
- 50 mn : 84%
- 1h : 94%
- 1h10 : 100%
Photo et vidéo
Héritant des composants des Xiaomi et autres Redmi, les Poco offrent généralement de belles prestations photographiques. Sur ce Poco F5, on trouve :
- un capteur principal : Omnivision OV64B, 64 MP avec OIS, f/1.79
- un capteur ultra grand-angle : Sony IMX355, 8 MP, f/2.2, champ de vision à 119°
- un capteur macro : GalaxyCore GC02M1, 2 MP, f/2.4
- un capteur selfie : Samsung S5K3P9, 16 Mp, f/2.45
Nous avons deux remarques. D'abord, les caractéristiques des capteurs photos dorsaux du Poco F5 sont similaires à ce que l’on trouvait sur la génération précédente de Poco. Mêmes définitions, mêmes sensibilités, même stabilisation mécanique sur le capteur principal, même champ de vision… Poco ne s’est pas décarcassé à changer les capteurs photo inaugurés sur le Poco F4. D’ailleurs, c’est le même combo que sur le F5 Pro. Deuxième remarque, la qualité du capteur frontal diminue. On passe de 20 millions de pixels sur le F4 à 16 millions de pixels sur le Poco F5. Bien sûr, la qualité d'une photo ne dépend pas uniquement du nombre de mégapixels.
De jour, le piqué est plutôt bon sur le capteur principal. Les couleurs sont naturelles, même si elles mériteraient un peu plus de saturation, notamment dans les teintes froides. Le zoom numérique (1x à 10x) permet de dénicher des détails sans un lissage outrancier. Evidemment, on est loin de la qualité des smartphones bénéficiant d’un zoom optique, mais la technologie OIS (stabilisation optique) parvient à compenser les flous disgracieux des tremblements. Avec le zoom numérique, on perçoit le léger tangage de l'objectif pour ajuster la mise au point.
Le capteur grand-angle est satisfaisant de jour, malgré un léger manque de contraste et de netteté. Dommage que la définition ne soit que de 8 mégapixels, quand un Samsung A 54 5G profite de 12 mégapixels. Le capteur macro avec seulement 2 millions de pixels est un peu gadget. Comme chez Xiaomi ou Redmi, l’intelligence artificielle reconnait les types de scène (architecture, fleur, visage…) et adapte automatiquement les paramètres.
Avec le Poco F5, la marque veut mettre en avant une qualité 64 mégapixels pour les photographies. Certes, le capteur principal contient 64 millions de photosites. Mais en pratique, le Poco F5 exploite le pixel binning. En combinant 4 photosites adjacents, un traitement numérique en crée 1 seul visible. L’image est naturellement plus lumineuse, même si l’on perd un peu en détails. La différence 16/64 millions de pixels n’est pas flagrante.
En photo nocturne, les conclusions sont beaucoup moins flatteuses. Avec le grand angle, sans surprise, les clichés sont extrêmement sombres, sans détails et abusivement contrastés. Avec le capteur principal, les clichés sont plus lumineux et détaillés sans atteindre, cependant, le niveau du Galaxy A54 5G. Par ailleurs, le lissage numérique n’est pas avantageux au-delà de 2x.
Le mode vidéo autorise un enregistrement en 1080p jusqu'à 60 images par seconde et un enregistrement Ultra HD (4K) à 30 images par seconde. La qualité est similaire à ce que proposait le Redmi Note 12 Pro+… sas surprise. On remarque toutefois une légère régression par rapport à la génération précédente. Le Poco F4 était en effet capable de filmer en 4K jusqu'à 60 images par seconde. Pour profiter cette année de cette qualité, il faut donc se tourner vers le F5 Pro.
Le Poco F5 constitue une machine puissante et assez polyvalente pour tous même pour les gamers.. Clone européen du Redmi Note 12 Turbo chinois, ce téléphone présente encore une fois un rapport qualité-prix très avantageux. Notamment quand il est comparé avec les modèles des constructeurs plus prestigieux tels que Samsung. En photo, la qualité reste en retrait face aux spécialistes du genre. Notamment de nuit où il laisse à désirer.
- La puissance
- La légèreté
- La qualité de l’écran
- Le rapport qualité-prix intéressant
- La prise mini jack
- Les photos pâlichonnes
- L'absence d’emplacement microSD
- Le dos gardant les traces de doigts
- L'absence d’étanchéité
- La puissance de charge seulement à 67W
- La présence de nombreux bloatwares