Torrent : il partage des centaines de livres et des articles payants, il encourt maintenant 6 mois de prison
La justice a infligé une peine exemplaire à un citoyen danois. Pour avoir partagé des articles de presse et des e-books piratés, il a écopé d’une peine de prison ferme de six mois.
Les autorités danoises ne plaisantent vraiment pas avec les droits d’auteur. ZippyShare, RARBG, et tout récemment encore Soap2Day : il ne se passe quasiment plus un jour sans qu’on n’apprenne la fermeture de tel ou tel site de téléchargement de contenu piraté ou de streaming illégal. Mais telle l’hydre à sept têtes, ces plateformes renaissent sous un autre nom ou sont relayées par une offre identique, initiée par d’autres pirates.
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D’après Torrent Freak, lorsqu’en fin 2020, « Danishbits, l’un des plus grands traqueurs privés de torrents sur Internet a fermé ses portes […] des traqueurs concurrents ont ouvert leurs portes pour accueillir de nouveaux utilisateurs ». Les amateurs de contenu piraté sont ainsi allés se fournir sur un site appelé Asgaard, dont le regain de popularité fut de courte durée. En effet, l’organisme danois de défense des ayants droit et les autorités étaient déjà à leurs trousses. Le responsable de la plateforme est rapidement condamné à de la prison avec sursis et à des peines d’intérêt général.
La justice a condamné cet homme à de la prison pour avoir partagé des centaines de livres électroniques
La justice a également poursuivi certains utilisateurs du site. Ainsi, le tribunal d’Odense vient de condamner un ancien membre d’Asgaard à six mois de prison avec sursis pour avoir « partagé 1000 livres électroniques et des articles payants obtenus en utilisant, à leur insu, les identifiants de véritables abonnés ». Par ailleurs, dans une autre affaire l’homme est accusé de fraude « dans le domaine des achats en ligne » et d’avoir exploité « un serveur Plex où au moins 3 468 films et séries étaient mis à la disposition de clients payants ».
Devant la multitude des infractions cumulées par ce contrevenant, Maria Fredenslund, directrice de la Rights Alliance, déclare : « ce n’est pas la première fois qu’on voit un cas comme celui-ci, où le partage illégal de contenu créatif mène à des infractions plus graves ».