Très Haut Débit : couverture totale en 2022, promet le Secrétaire d’Etat au Numérique
Mounir Mahjoubi, Secrétaire d’Etat au Numérique, était l’invité de Jean-Paul Chapel, jeudi 8 juin 2017, sur francetvinfo. A cette occasion, Mounir Mahjoubi a annoncé que la France serait totalement couverte en Très Haut Débit Internet en 2022. Il a également présenté des solutions pour les individus en difficulté d’appréhension de l’Internet. Retour sur une courte interview.
Jeudi 8 juin 2017, Mounir Mahjoubi, Secrétaire d’Etat au Numérique, était l’invité de Jean-Paul Chapel, sur francetvinfo. Il a notamment déclaré qu’ « Il y a encore trop d’endroits en France sans internet ». Ce qui n’est pas vraiment un scoop. Il a également donné sa vision de son rôle en tant que Secrétaire d’Etat. Pour lui, le principal « pilier » est de “faire de l’inclusion numérique, c’est-à-dire, amener internet là où il n’est pas”.
Objectif 2022
Mounir Mahjoubi en a également profité pour annoncer que l’ensemble du territoire serait couvert en très haut débit Internet en 2022. Richard Ferrand, Ministre de la Cohésion et des Territoires travaillera également sur le projet. Ils ont décidé de faire du très haut débit une priorité et à terme, les zones blanches deviendrait inexistantes. Le Secrétaire d’Etat a également noté que nombreuses zones ont un accès mais pour lesquelles Internet est inutilisable. Mounir Mahjoubi semble être certain d’atteindre son objectif, lui qui a « commencé à travailler dans le numérique à 16 ans ».
Au delà de la question de l’accès au Très Haut Débit, il existe également un objectif de simplification administrative puisque nombreux sont désormais les formulaires à remplir en ligne. De fait, des TPE et PME qui n’ont pas accès au réseau présenteraient des difficultés pour remplir les formulaires. De même que certains individus présentent des difficultés à utiliser parce qu’ils « n’ont pas été formés, parce qu’il n’ y a pas eu d’enfants pour leur transmettre, etc. ». Pour remédier à ces difficultés, Mounir Mahjoubi a annoncé la mise en place d’une médiation du numérique pour accueillir ces individus, notamment en finançant le réseau d’associations existant sur le sujet.