Très Haut Débit : l’Etat met la pression aux opérateurs pour miser sur la 4G plutôt que la fibre
Vendredi dernier, l’Etat réunissait les quatre opérateurs de télécoms à savoir Orange, Bouygues, SFR et Free, pour discuter autour d’un sujet d’ordre numérique et plus précisément, sur le déploiement du très haut débit en France. Des objectifs précis ont été définis, le gouvernement ayant demandé aux acteurs d’accélérer le développement de ce réseau et plus particulièrement de la 4G, à compter de maintenant.
Depuis quelques jours, le déploiement du très haut débit en France est un sujet bouillant. C’est même l’un des grands thèmes du moment aux yeux du gouvernement, qui rappelons-le, a pour projet de couvrir tout le territoire national avec du très haut débit d’ici 2022.
L’enjeu est de taille pour Edouard Philippe (Premier Ministre), Mounir Mahjoubi (Secrétaire d’Etat chargé du Numérique) et Jacques Mézard, ministre de la Cohésion des territoires, ce dernier réunissait vendredi dernier les quatre opérateurs de façon à accélérer le déploiement du système dans l’hexagone. La réunion semble avoir porté ses fruits, des objectifs précis ayant été fixés aux principaux concernés.
Très Haut Débit : le gouvernement fixe des objectifs précis aux opérateurs
Ce projet de proposer du très haut débit partout en France d’ici 2022, comme l’a promis Edouard Philippe récemment, semble tenir à cœur de l’Etat. C’est même pour ainsi dire une priorité, qui repose en grande partie sur les opérateurs de téléphonie mobile étant donné leur spécialisation dans le domaine.
Par conséquent, Orange, Bouygues, SFR et Free n’ont pas d’autre choix que d’accélérer le rythme quant au déploiement du très haut débit en France, comme leur a demandé l’Etat vendredi dernier : « Le gouvernement a demandé aux opérateurs d’accélérer le déploiement des réseaux fixe et mobile et de définir une feuille de route détaillée dès septembre permettant d’atteindre l’objectif fixé par le gouvernement ».
D’autre part, le ministère de la Cohésion des Territoires insiste surtout sur le fait qu’une « attention particulière sera également portée à la visibilité et à la prévisibilité des déploiements filaires et mobiles 4G, afin que soit mis en place un observatoire unique de la couverture numérique, actualisé par trimestre ». Sans oublier également de mettre l’accent sur la couverture mobile dans les zones où le réseau est quasi inexistant, ceci signifiant de mettre les bouchées doubles de façon à alimenter rapidement ces zones en très haut débit.
Toutes les cartes sont donc désormais entre les mains des opérateurs qui ont non seulement la lourde tâche d’atteindre les objectifs qui leurs sont imposés mais aussi et surtout, de ne pas faire mentir l’Etat quant au souhait de proposer du très haut débit partout d’ici 2022. Une chose est sûre en tout cas, c’est que la France veut rattraper son retard en matière de connexion internet par rapport aux autres pays d’Europe !