Trottinettes électriques : la moitié des opérateurs abandonnent Paris
Les opérateurs de trottinettes électriques désertent Paris. Six des douze opérateurs spécialisés ont en effet préféré suspendre leurs activités dans la capitale française suite à l'appel d'offres annoncé par Anne Hidalgo et aux actes de vandalisme de ces dernières semaines. Néanmoins, la plupart des entreprises interrogées sont bien décidées à revenir dans la course.
D'après les données recueillies par la start-up Fluctuo, 6 opérateurs de trottinettes électriques sur 12 ont déserté les rues parisiennes, rapportent nos confrères du Journal du Net. Parmi les entreprises ayant quitté la capitale, on trouve Wind, une start-up allemande, Tier, Voi, Hive, Bolt et Ufo. Seuls Lime, Bird, Dott, Circ, Jump (Uber) et B Mobility sont toujours accessibles.
Lire également : trottinettes électriques Lime – à Paris, des ados se payent des trajets avec des cartes bancaires volées
Trottinettes électriques : pourquoi les opérateurs désertent Paris ?
Interrogés par le Journal du Net, Tier et Voi affirment que leur départ est temporaire. Si Toi et Tier reviendront dans le courant du mois de juillet 2019, Hive ne donne pas de date de retour. L'opérateur assure vouloir revenir avec une “approche plus durable”.
L'opérateur estonien Bolt explique cet exode par “la profusion d'acteurs présents sur le marché – il y a aujourd'hui trop de trottinettes en service proportionnellement à leur taux d'utilisation” et par “les coûts de maintenance conséquents pour pallier les dysfonctionnements et actes malveillants”. De nombreux engins en libre service sont en effet la cible des vandales. Milieu du mois de juin, des dizaines de scooters en libre-service COUP avaient notamment été sabotés : les câbles des freins avaient été sectionnés.
Certains opérateurs affirment aussi vouloir se préparer à l'appel d'offres annoncé début juin par Anne Hidalgo, maire de Paris. Bien décidée à lutter contre la profusion des opérateurs, l'édile veut réduire le nombre de fournisseurs de trottinettes en libre service à deux ou trois. Afin de s'y préparer, certaines firmes ont préféré quitter momentanément les rues. Que pensez-vous des raisons qui ont poussé les opérateurs à déserter ? Les règlementations d'Anne Hidalgo ont-elles plutôt chassé les VTC de Paris ? On attend votre avis dans les commentaires.
Source : Le Journal Du Net