Après la publication d'une multitude de témoignages glaçants de steameuses victimes de cyber-harcèlement sur Twitch, le gouvernement a décidé de réagir. Le pouvoir compte organiser dans les jours à venir une réunion entre les victimes, les responsables de l'industrie du jeu vidéo, des plateformes de streaming et des réseaux sociaux pour “faire cesser cette haine en ligne inacceptable”. 

Fin octobre 2022, la steameuse française Maghla a levé le voile dans un thread glaçant sur les messages, photos et vidéos dégradantes dont elle a fait l'objet.  Elle y décrit notamment des montages atroces d'elle sur des corps d'actrices pornographiques et a également évoqué la violence de certains messages qu'elle reçoit en privé, comme des appels au viol.

Comme l'a rappelé nos confrères du Parisien, un homme a été condamné en mai 2022 à un an de prison pour harcèlement moral contre la steameuse aux 600 000 abonnés. Cette prise de parole a motivé d'autres victimes à faire entendre leur voix et à dénoncer le cyber-harcèlement dont elles sont victimes.

Malgré l'adhésion de Twitch en juin du code de conduite de l'Union européenne contre la haine en ligne, ces écarts restent toujours aussi fréquents. Pourtant, Twitch avait annoncé la mise en place en décembre 2021 d'un système pour détecter les utilisateur malveillants grâce à l'intelligence artificielle. Visiblement, ce n'était pas suffisant.

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Le gouvernement veut mettre fin au harcèlement en ligne

Face à l'urgence de la situation, le gouvernement a décidé d'organiser dans les jours à venir une réunion entre les victimes de cyber-harcèlement, les responsables de l'industrie du jeu vidéo, des plateformes de streaming et des principaux réseaux sociaux pour “faire cesser cette haine en ligne inacceptable”. 

Aux côtés de la ministère déléguée à l'Egalité Femmes-Hommes Isabelle Rome, le ministre déléguée à la Transition numérique Jean-Noël Barrot a déclaré qu'il souhaitait réunir les acteurs concernés pour trouver “les bonnes solutions afin de faire cesser cette haine en ligne inacceptable”. On en sait pas plus pour l'instant sur cette  réunion, concernant les forces en présence ou les mesures qui pourraient en découler. Pour rappel, en septembre 2021, Twitch a porté plainte pour la première fois contre deux steamers accusés de harcèlement. L'objectif de la plainte était surtout de trouver l'identité des deux contrevenants.

Source : Le Figaro