Twitter explique comment il va empêcher les Etats et partis politiques de manipuler les élections
Twitter a décidé de protéger coute que coute l'intégrité des élections. Résolu à empêcher les partis politiques et les Etats d'influencer les élections, que ce soit aux Etats-Unis ou dans le reste du monde, le réseau social a mis à jour ses règles d'utilisation. On vous explique ce qui change.
“La protection de l'intégrité des élections est un élément essentiel de notre mission” explique le réseau social dans un billet de blog. On se rappellera par exemple des soupçons d'ingérence russe lors de l'élection de Donald Trump ou lors du Brexit. Pour identifier les faux comptes, accusés de vouloir manipuler l'opinion public, Twitter a mis en place plusieurs nouvelles règles.
Comment Twitter veut protéger “l'intégrité des élections”
Pour déterminer si un compte est faux, Twitter va désormais se baser sur la présence d'un avatar volé ou d'une photo de profil trouvée sur une banque d'image en ligne. Même constat si vous utilisez des informations de profil qui ne coïncident pas avec la réalité ou si votre localisation géographique ne correspond pas . Si c'est votre cas, le réseau social va considérer que votre compte est un fake.
“Nous avons également pris des mesures concernant les comptes qui partagent régulièrement des fake news” promet le réseau social. De même, les utilisateurs qui assurent être à l'origine d'un piratage ou menace de pirater un organisme seront directement bannis du site.
50 comptes se faisant passer pour des membres de divers partis républicains ont déjà été supprimés, assure Twitter. Pour vérifier l'identité d'un candidat ou d'un personnage politique, Twitter demandera régulièrement à l'utilisateur en question de s'identifier via un système de double authentification par SMS. En août, 770 comptes en provenance d'Iran ont été suspendu pour avoir mené une large campagne de désinformation, souligne le réseau social.
An update on our elections integrity work https://t.co/VOCgXgYyVJ
— Global Government Affairs (@GlobalAffairs) October 1, 2018