Twitter montre patte blanche contre les fake news en permettant de signaler les images générées par IA
Alors que les images générées par IA menacent à tout moment de propager des fake news sur les réseaux sociaux, Twitter a décidé de lancer une nouvelle fonctionnalité permettant aux utilisateurs d’indiquer lorsqu’une image a été manipulée. Une annonce qui fait suite à la décision de la plateforme de se retirer des signataires du code européen contre la désinformation.
Le pape en doudoune, Emmanuel Macron en pleine manifestation, Donald Trump arrêté violemment par la police… Depuis ce début d’année, de nombreuses images générées par intelligence artificielle circulent massivement sur Internet. Si la plupart sont rapidement démasquées par les utilisateurs et les médias, d’autres peuvent se laisser avoir et penser que l’événement illustré a réellement eu lieu.
L’IA présente donc un grand risque en termes de désinformation, notamment sur Twitter où ces dernières se partagent très rapidement. Le réseau social a donc décidé de mettre en place une nouvelle fonctionnalité visant à protéger ses utilisateurs contre les fake news. Dans un thread, la plateforme indique que certains contributeurs auront bientôt accès à une nouvelle option de notes communautaires en dessous des photos.
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Twitter veut alerter contre les images générées par IA
Celle-ci sera similaire au système de fact-checking déjà présent sur le réseau social. L’idée ici est donc de l’appliquer aux images, mais surtout de faire en sorte que cette note soit présente sur tous les tweets partageant ces dernières. Ainsi, si un utilisateur fait savoir qu’une image est fausse, la note apparaîtra sur le tweet d’un autre utilisateur si l’image s’y trouve.
De cette manière, Twitter espère certes lutter plus efficacement contre les fake news… mais aussi certainement s’attirer les bonnes grâces de l’Union européenne. Rappelons en effet que la plateforme s’est récemment attirée les foudres de la Commission en se retirant de la liste des signataires du code européen contre la désinformation. Avec cette fonctionnalité, la firme d’Elon Musk pourrait éviter une lourde sanction de la part des autorités, qui n’hésitent déjà pas à évoquer son bannissement pur et simple du Vieux continent.