Twitter : un enfant s’empare du compte du commandement américain des armes nucléaires
Un tweet mystérieux et incompréhensible du commandement américain des armes nucléaires a créé la panique aux États-Unis. Un piratage ? Une fuite interne ? Est-ce un code nucléaire authentique ? Rien de tout ça heureusement, seulement un enfant qui a joue avec l'ordinateur de son père.
“;l;;gmlxzssaw”. Voilà le genre de message que votre chat pourrait taper en marchant sur le clavier. Un message tout à fait inoffensif et incompréhensible. Seulement, quand un message de ce type est publié par le compte Twitter officiel du commandement américain des armes nucléaires (STRATCOM), on commence à s'interroger, voire à prendre peur.
Ce tweet signifie-t-il quelque chose ? S'agit-il d'un code nucléaire authentifié ? Le compte Twitter aurait-il été piraté ? Ce sont quelques-unes des questions que les 190 000 followers de ce compte ont dû se poser. Et quand le tweet est supprimé rapidement, le commandement des armes nucléaires tarde à réagir, laissant les followers se livrer aux théories les plus folles. Au grand dam des adeptes du complotisme ou aux amateurs de cryptographie et d'énigmes en tout genre, ce message n'était que le résultat d'un moment d'inattention de la part du community manager de la STRATCOM.
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Filed a FOIA request with U.S. Strategic Command to see if I could learn anything about their gibberish tweet yesterday.
Turns out their Twitter manager left his computer unattended, resulting in his "very young child" commandeering the keyboard. pic.twitter.com/KR07PCyCUM
— Mikael Thalen (@MikaelThalen) March 29, 2021
Un jeune garçon, un clavier, et un coup de panique
“Le responsable du compte Twitter du commandement militaire, qui était en télétravail, a laissé le compte ouvert et sans surveillance quelques instants. Son jeune enfant a profité de la situation et s'est mis à jouer avec le clavier et, a malheureusement, et sans s'en rendre compte, publié le tweet”, a précisé un porte-parole de la STRATCOM dans un communiqué.
Plus que de peur que de mal donc dans cette histoire, qui nous rappelle toutefois que le télétravail n'est pas sans risque. Plusieurs entreprises cherchent d'ailleurs à innover pour sécuriser davantage le télétravail. C'est notamment le cas de Microsoft, qui va permettre aux administrateurs de verrouiller à distance les sessions.
Grâce à cette fonctionnalité, la session pourra être fermée à distance et automatiquement après un certain délai, ou bien lorsque l'utilisateur s'éloigne du poste du travail. Pour se faire, Microsoft se repose sur une combinaison de signaux fournis par le système de reconnaissance faciale Windows Hello. Une fonctionnalité que le commandement chargé du contrôle militaire de l'arsenal nucléaire américain aurait probablement appréciée.
Source : Daily Dot