Uber s’attaque à la mairie de Paris qui lui refuse l’accès aux rues emblématiques
Uber compte bien tout tenter pour enfin pouvoir rouler sur les rues qui lui sont interdites à l’heure actuelle. Depuis plusieurs années, le service de VTC n’a en effet pas le droit de rouler sur les rues Rivoli et Saint-Antoine, pour ne citer qu’elles, alors qu’elles mènent directement à certains des lieux les plus prisés par les touristes. Un sérieux manque à gagner pour Uber, qui a fait appel à la justice pour obtenir gain de cause.
On le sait, la mairie de Paris tente depuis plusieurs années de promouvoir d’autres moyens de transport que la voiture. Aussi, de nombreux axes routiers sont devenus piétons ou, à défaut, à sens unique afin de réduire la circulation. Une bonne nouvelle pour les cyclistes, mais une terrible pour les habitués de la voiture — et les chauffeurs de taxi et de VTC. Dont certains ne comptent pas se laisser faire aussi facilement.
Depuis 2020, les services VTC n’ont plus le droit de circuler sur les rues Rivoli et Saint-Antoine, soit deux des plus axes routiers majeurs de la capitale, puisque menant directement à plusieurs lieux emblématiques prisés des touristes. Uber tente depuis d’intégrer la liste des véhicules autorisés sur ces deux grandes rues, sans succès. Le 26 janvier dernier, la firme est passée à l’étape supérieure en déposant un recours contre la mairie au tribunal administratif.
Sur le même sujet — Uber veut vous empêcher de donner de mauvaises notes pour obtenir des remboursements
Uber tente le tout pour le tout pour pouvoir rouler librement à Paris
Uber argue ainsi que certains lieux clés de la capitale, tels que de grands hôtels comme le Ritz ou de grands magasins comme le BHV sont devenus très difficiles d’accès, voire qu’il est devenu impossible de s’y rendre à cause de cette exclusion. D’autant que la mairie de Paris ne compte pas s’arrêter là. D’ici l’automne prochain, les élus prévoient de couper l’accès aux VTC dans tout le centre de la capitale. Les taxis, eux, pourront toujours circuler librement.
Ajoutons à cela l’arrivée très prochaine des Jeux olympiques, là encore un événement à ne pas rater pour les VTC. Or, de nombreuses zones, notamment aux abords des sites olympiques, seront interdites d’accès. Rappelons par ailleurs que les axes concernés seront par la suite réservés au covoiturage et aux transports en commun durant les heures de pointe. Uber tente donc également avec ce recours de revenir sur cette décision.