Un Français sur deux choqué par la diffusion des vidéos de Benjamin Griveaux sur le web
En marge de l’affaire Benjamin Griveaux, un sondage révèle que 50 % des Français se disent choqués d’apprendre que des vidéos privées ont pu être diffusées sur le web. Près de trois sondés sur quatre affirment que cette pratique porte atteinte au débat démocratique. Pour preuve : le candidat LREM s’est retiré de la course à la Mairie de Paris.
La semaine dernière, le petit monde de la politique parisienne a connu un véritable séisme, à quelques semaines des élections municipales : Benjamin Griveaux, candidat La Republique en Marche, a abandonné la course à la Mairie de Paris et a été remplacé par Agnès Buzyn. Une décision qui fait suite à la diffusion sur les réseaux sociaux de vidéos intimes et de messages privés par Piotr Pavenski, activiste russe qui a rapidement avoué les faits.
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Suite à cette affaire, nos confrères de BFM TV ont commandé à l’institut Elabe une étude d’opinion autour de cette démission. L’échantillon, représentatif de la population française, est constitué de 1000 personnes interrogées entre le 15 et le 16 février 2020. Il en ressort que les Français se disent plutôt choqués par cette pratique et sont très majoritairement inquiets pour la bonne tenue d’un débat démocratique.
50 % choqués, 36 % indifférents
Entrons un peu plus dans le détail. Ils sont 50 % à avoir été heurtés par la diffusion de ces contenus intimes sur les réseaux sociaux et 14 % ne le sont pas. Ce qui sous-entend que 36 % des personnes interrogées sont totalement indifférents. Selon 66 % des sondés, Benjamin Griveaux a eu raison de retirer sa candidature à la Mairie de Paris suite à ces révélations.
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Pourtant, la proportion de Français concernés par la bonne tenue du débat démocratique est bien plus forte. 72 % des sondés se disent (plus ou moins) inquiets que cela nuise à un véritable débat d’idées politiques et deux Français sur trois estiment que Piotr Pavenski a eu tort de diffuser les contenus sur Benjamin Griveaux. Bien évidemment, la proportion change légèrement en fonction de la tranche d’âge et du courant politique, les jeunes se sentant un peu moins concernés.
Source : BFM TV