Une voiture à hydrogène de Toyota dépasse les 1000 km d’autonomie, un record !
La seconde génération de la Toyota Mirai décroche un record. Elle a dépassé les 1000 kilomètres d’autonomie avec un seul plein. C’est la première fois qu’un modèle à hydrogène de série franchit ce cap. Toyota fonde de grands espoirs dans cette technologie que d’autres constructeurs, comme Mercedes, ont abandonnée.
Toyota est l’une des marques les plus engagées dans le développement des moteurs à hydrogène, comme avec la Corolla présentée en avril lors d'une course au Japon. C’est une motorisation propre qui, contrairement à l’électrique, ne nécessite pas une longue immobilisation pour la recharge : quelques minutes suffisent pour faire le plein, comme pour un véhicule essence / diesel. En revanche, cette énergie ne pollue pas quand elle est consommée. Ce qui en fait une bonne piste d’étude pour une automobile propre et pratique.
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Si la praticité de l’hydrogène n’est plus à démontrer, Toyota doit encore convaincre les automobilistes que cette énergie offre aussi grande autonomie. C’est désormais chose faite. Le 26 mai, Toyota organisait un événement à Paris pour battre le record d’autonomie d’une automobile de série avec motorisation à hydrogène. Le modèle choisi par la marque japonaise est la Mirai de seconde génération dont les trois réservoirs peuvent contenir jusqu’à 5,6 kg d’hydrogène.
La Toyota Mirai parcourt plus de 1000 km avec un seul plein
La voiture a parcouru un trajet de 1003 kilomètres (elle pouvait encore rouler neuf kilomètres selon l’ordinateur de bord), performance réalisée sous l’oeil attentif d’un huissier. Cela représente donc une consommation de 0,55 gramme par kilomètre. Notez que quatre conducteurs se sont relayés durant ce record et que le parcours était un trajet principalement routier. Pas d’agglomération (hormis Paris, puisque l’arrivée était face à la Tour Eiffel). Pas de bouchon.
Grâce à ce record, Toyota parvient à répondre à une deuxième inquiétude des conducteurs qui souhaitent adopter un véhicule propre. Il y a d’abord la facilité de la recharge, puisqu’un plein d’hydrogène est aussi rapide qu’un plein d’essence. Et il y a maintenant l’autonomie. Reste encore d’autres questions à résoudre. D’abord le nombre de stations-service proposant de l’hydrogène. Ensuite les matières premières pour fabriquer les piles à combustible et pour produire l’hydrogène. Des questions auxquelles d'autres constructeurs ont tenté de répondre… sans succès, comme Mercedes Benz.