Les ventes d’iPhone pourraient baisser en 2016, une première depuis 2007
Que l’on aime ou non l’iPhone, on ne peut que reconnaître que c’est un smartphone qui plaît. Depuis 2007, les ventes du téléphone d’Apple ne cessent d’augmenter. Mais 2016 pourrait marque un coup d’arrêt. Des analystes prévoient une baisse l’année prochaine, une première.
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L’iPhone, c’est le produit phare d’Apple. Il représente une part énorme de son chiffre d’affaires et depuis 2007, les ventes ne cessent d’augmenter. Mais toutes les bonnes choses ont une fin.
Ainsi, selon Katy Hubert, analyste chez Morgan Stanley, à partir de 2016, les ventes d’iPhone vont baisser. Elle explique que le pic des livraisons a été atteint en 2015 et que l’année prochaine les ventes seront en baisse.
Pas de quoi paniquer non plus puisque la baisse serait vraiment légère : -2,9% à peine d’une année à l’autre. Lorsque l’on retrace la progression des ventes depuis la création de l’iPhone Apple peut continuer à dormir sur ses deux oreilles.
En effet, selon les données recueillies par Statista, le premier iPhone s’est vendu à 1,4 millions d’exemplaires en 2007. Dès l’année suivante ce chiffre était presque multiplié par 10 ! En 2008, Apple vendait 11,6 millions d’iPhone. Les années suivantes Apple a quasiment doublé ses ventes d’une année sur l’autre jusqu’en 2012 avec l’iPhone 5 et ses 125 millions de ventes.
Evidemment, après toutes ces années, les utilisateurs ont commencé à être bien équipés et les ventes de smartphones en général ont ralenti. Apple a pu tenir la route en étendant son rayonnement dans toujours plus de pays et notamment la Chine.
Si en 2015, la firme de Cupertino a réussi à écouler plus de 230 millions d’iPhone ce ne sera pas le cas l’année prochaine. L’excellent démarrage de l’iPhone 6S (13 millions de ventes en trois jours) ne se reproduira plus selon Morgan Stanley.
Tout simplement parce que tous les pays du monde sont équipés, qu’il s’agisse des pays développés ou des pays émergents. Un ralentissement des ventes est donc inévitable selon Morgan Stanley. Voyons si les analystes ont vu juste.