Une étude récente dévoile quels véhicules séduisent le plus les conducteurs européens en 2024. Les résultats montrent une préférence marquée pour les voitures hybrides, tandis que les ventes de véhicules électriques stagnent.

Le marché des voitures électriques connaît une période difficile en 2024. Des modèles phares comme le Tesla Model Y, qui avait atteint la première place des ventes en Europe en 2023, voient leurs ventes chuter drastiquement. En mai 2024, le SUV de Tesla est tombé à la 18e place avec une baisse de 49 % par rapport à l'année précédente. Cette situation s'explique par plusieurs facteurs, notamment la suppression des bonus écologiques dans certains pays comme l'Allemagne.

Une étude réalisée par l'Association des constructeurs européens d'automobiles (ACEA) a analysé les tendances des ventes de véhicules au premier semestre 2024. Selon cette dernière, les ventes de voitures électriques n'ont progressé que de 1,3 %, passant de 703 392 à 712 637 unités. En revanche, les achats de voitures hybrides simples ont bondi de 22,3 %, atteignant 1 661 081 unités. Celles-ci représentent désormais 29,2 % du marché, tandis que les VE ne représentent que 12,5 % des ventes totales.

Ce sont les voitures hybrides qui ont la cote en 2024

Les ventes de voitures hybrides rechargeables continuent de reculer, leur part de marché est passée de 7,4 % à 6,9 %. Les ventes des véhicules diesel baissent également de 7,4 % sur les six premiers mois de l'année, bien que leur part de marché reste légèrement supérieure à celle des voitures électriques, à 12,9 %.

Les ventes de voitures à essence stagnent à -0,5 %, mais elles dépassent toujours les 2 millions d'unités vendues. En France, les livraisons de voitures thermiques – essence et diesel – ont reculé de 15,24 % au premier semestre 2024, ce qui indique une prise de conscience croissante et une politique de transition énergétique efficace.

Ces chiffres montrent que le marché automobile européen évolue vers une adoption accrue des véhicules hybrides car ils offrent une solution intermédiaire aux conducteurs qui ont peur de l’autonomie réduite des véhicules électriques tout en maintenant un impact environnemental réduit. Les politiques gouvernementales et les incitations financières continuent de jouer un rôle important dans l'orientation des préférences des utilisateurs.

Source : ACEA