Voilà à quoi ressemblera l’Internet du futur selon ces 34 pays
Plus de 55 pays et dont les états membres de l’Europe ont annoncé leur engagement à défendre un Internet libre et ouvert, acceptant de faire respecter les droits de l'homme numériques en réponse à la montée de l'autoritarisme sur Internet.
Selon le gouvernement américain, une soixantaine de partenaires du monde entier, dont notamment les pays d’Europe, se sont réunis pour signer une déclaration pour le futur d’Internet, qui s'oppose à l'utilisation des outils numériques pour réprimer la liberté d'expression et nier d'autres droits de l'homme et libertés fondamentales.
Le document expose des idées pour « récupérer la promesse de l'Internet » et les responsables américains l'ont décrit comme un effort pour contrer les pratiques de pays comme la Chine et la Russie. La déclaration stipule également que les pays sont unis dans l'utilisation de la technologie pour promouvoir la connectivité, la démocratie et un accès abordable à Internet, entre autres facteurs.
Que va changer cette déclaration pour l’avenir d’Internet ?
L'engagement appelle les pays à faire en sorte que l'Internet fonctionne comme un « réseau décentralisé de réseaux » exploité aux côtés d'acteurs publics et privés. La déclaration énumère la protection des droits de l'homme, l'accès universel à l'Internet, la protection de la vie privée, des systèmes équitables pour la concurrence et le commerce électronique, ainsi qu'une infrastructure fiable et durable comme les principaux principes de l'engagement.
Ces principes sont aujourd’hui menacés par la multiplication des cas de gouvernements qui répriment la liberté d'expression et l'accès à l'information, diffusent des informations erronées ou bloquent purement et simplement l'accès à l'Internet, indique la déclaration. C’est d’ailleurs notamment pour rendre la liberté d’expression aux internautes qu’Elon Musk vient de racheter Twitter pour 41 milliards d’euros.
Il est intéressant de noter que la Chine, la Russie, l'Inde et le Brésil sont les grands absents de l’accord. Le Nigeria, les Philippines et la Turquie, qui sont tous des centres de forte utilisation de l'Internet, ne sont pas non plus signataires de l'engagement. Il n’est pas étonnant de voir des pays comme la Russie et la Chine refuser de signer un tel accord étant donné les tensions géopolitiques actuelles, mais d’autres pays comme la Corée du Sud n’ont pas non plus voulu participer.
Source : White House