Voiture électrique : seulement 10% des européens envisagent d’en acheter une en 2020
Une étude révèle que les Européens ne sont pas prêts à acheter une voiture électrique en 2020. Une personne interrogée sur dix envisagent de remplacer leur véhicule principal par un modèle électrique et une personne sur cinq leur voiture secondaire. La motorisation thermique reste le choix privilégié pour la majorité, mais 70 % estiment que l’électrique sera leur choix de prédilection en 2030.
Le gouvernement français a fait le pari de l’électrique pour aider le marché automobile en souffrance depuis le début de la crise sanitaire. Un bonus écologique est accordé pour l’achat d’un véhicule électrique ou hybride, même pour les voitures d'occasion. Un bonus qui vient s’ajouter à la prime à conversion pour le remplacement d’une voiture évaluée Crit’Air 3 ou plus. Mais est-ce le bon choix ?
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En effet, trois freins principaux empêchent les ventes de décoler : l’autonomie des batteries, l’insuffisance des bornes de recharge, le prix d’achat plus élevé (sans compter la location de la batterie qui vient en supplément). L’équipementier automobile Bosch a réalisé une étude qui confirme que les intentions d’achat concernent aujourd’hui très majoritairement les motorisations thermiques.
12 % des Européens prêts à adopter une voiture électrique en 2020
Plus de 2600 personnes ont été interrogées en juin 2020. Cet échantillon provient de quatre pays : l’Italie, l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni. 12 % d’entre eux affirment qu’ils pourraient en acheter une dès maintenant pour remplacer leur véhicule principal et 19 % en tant que voiture secondaire. Malgré les incitations gouvernementales, la France est un un peu en dessous de cette moyenne.
S’ils devaient remplacer leur voiture principale aujourd’hui, la motorisation électrique n’arriverait qu’en troisième position, derrière la motorisation électrique (50%) et la motorisation hybride (28%). Le GPL arrive bon dernier, bien évidemment. Pour un véhicule secondaire, les Européens préfèrent ici aussi les voitures thermiques (36%) et donnent autant de chance à l’hybride qu’à l’électrique.
L’étude révèle que l’électrique a un bel avenir, mais que son temps n’est pas encore arrivé. La très grande majorité des personnes interrogées (68%) estiment que l'électrique sera dans 10 ans l'une des principales motorisations commercialisées. En France, ils sont moins nombreux à penser la même chose : la proportion atteint 60 %, bien loin des Britanniques et des Italiens.
Source : Bosch