Voiture électrique : seuls 30 % des propriétaires sont des femmes, cette étude explique pourquoi

Une étude révèle que les femmes sont beaucoup moins enclines à adopter la voiture électrique. D'après les résultats, des freins sont présents avant même la procédure d'achat.

Une femme recharge une voiture électrique
Crédits : 123RF

On a beau dire que le marché des voitures électriques est en berne et qu'il va falloir songer à des solutions radicales pour relancer les ventes, l'adoption massive des véhicules propres suit son cours et elle n'est pas prête de s'arrêter. De toute manière, l'Europe ne nous laisse pas le choix. Mais qui sont vraiment les automobilistes qui franchissent le pas ? Connaître leur profil pourrait permettre d'affiner les stratégies de communication et favoriser une transition plus en douceur. L'étude menée par Escalent révèle que ce point a plus d'importance qu'on l'imagine.

Le rapport montre ainsi que le monde des voitures électriques (VE) est très largement dominé par l'un des deux sexes. Sur les 50 000 participants représentatifs, âgés de 18 à 80 ans, 71 % des propriétaires de VE sont des hommes. De même, la gente masculine représente 74 % des acheteurs potentiels. Qu'est-ce qui explique la présence si faible des femmes ? Il y a plusieurs raisons à cela, et elles se situent en amont de l'achat.

Pourquoi les femmes sont moins susceptibles de conduire une voiture électrique

L'étude montre que les femmes font moins de recherches sur les voitures électriques que les hommes. Sur le papier, la différence ne semble pas énorme, mais elle est statistiquement significative. Par exemple, 71 % des hommes se renseignent sur les VE en ligne, contre 64 % des femmes. Idem sur les forums (22 % contre 15 %) ou les sites des constructeurs (22 % contre 17 %). Il en résulte une connaissance moins élevée de ce type de véhicule, ce qui freine l'achat.

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En revanche, les femmes essayent plus souvent leur éventuelle future VE que les hommes : 65 % contre 60 %. Mais comme on le voit, cela se traduit bien plus rarement par une vente. Et pour cause : les femmes interrogées témoignent plus souvent de mauvaises expériences chez le concessionnaire. Elles disent ne pas obtenir assez de réponses à leurs questions. Escalent ne précise pas pourquoi cela dit.

Comme le résume K.C. Boyce, vice-président des équipes Automobile & Mobilité et Énergie chez Escalent : “Parallèlement à la possibilité d'améliorer l'expérience de vente pour les acheteuses – un défi avéré – les concessionnaires doivent reconnaître que les femmes abordent généralement l'achat de véhicules électriques différemment des hommes et adapter leurs stratégies en conséquence“.

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