Voitures électriques : la France et l’Allemagne vont lancer un “Airbus des batteries”

Pour pousser le développement des voitures électriques, la France et l'Allemagne annoncent le lancement prochain d'un consortium européen de batteries électriques pour l'automobile. Dans un premier temps, il devrait rassembler les constructeurs PSA, Opel et Saft. Un site pilote sera ouvert en France dès 2020 pour produire des batteries liquides améliorées avec 200 emplois à la clé. D'autres sites seraient ouverts dans les années suivantes.

voiture électrique
Crédit : Pixabay

La France et l'Allemagne ont annoncé jeudi 2 mai un projet de consortium européen pour développer et produire les batteries des voitures électriques – et ainsi stimuler cette industrie sur le continent. La Commission Européenne pourrait donner le feu vert indispensable à sa création et surtout son subventionnement par la France et l'Allemagne avant la fin de son mandat en octobre. Le but, est, selon le le ministre allemand Peter Altmaier cité par Sciences et Avenir de définir “le choix du modèle (de batterie) le plus approprié ou le choix de rassembler les consortiums à un stade ultérieur”.

La France et l'Allemagne veulent un “Airbus” des batteries pour voitures électriques

Dans un premier temps le projet s'appuierait sur le consortium PSA-Opel-Saft, qui serait le plus près de pouvoir commencer une production à grande échelle. A en croire le ministre Allemand et son homologue Français Bruno Le Maire, ce projet pourrait se concrétiser dès 2020 avec la construction d'une usine pilote en France ce qui créerait quelques 200 emplois. Deux autres usines seraient construites en France et en Allemagne à l'horizon 2022-2023 avec la création de 1500 emplois à chaque fois.

Ce consortium développera dans un premier temps des batteries électro-chimiques liquides améliorées, avant de se tourner vers les batteries solides quelques années plus tard. La France et l'Allemagne participeront au projet à hauteur de 1,7 milliards d'euros. Le reste du financement – un budget initial de cinq à six milliards d'euros sera nécessaire pour construire les premières lignes de production – sera assuré par les industriels, ainsi que d'autres Etats intéressés par le projet. L'Italie, la Belgique, la Pologne, l'Autriche et la Finlande pourraient rejoindre, à terme, le consortium.

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