Voitures électriques : voici la liste des mauvais élèves de la transition écologique
Une étude récente classe les grands constructeurs automobiles selon leurs engagements en matière de climat. Elle dévoile que Tesla et Mercedes se démarquent par leurs politiques climatiques exemplaires, tandis que Toyota est accusé de saboter la transition vers les véhicules électriques.
La transition vers les véhicules électriques est cruciale pour les constructeurs automobiles. Alors qu’ils commencent avec un désavantage en termes d'émissions de CO2 à cause de la production de batteries, nécessitant lithium et cobalt, souvent via des énergies fossiles. Une étude de la VDI avait révélé qu'après 90 000 km, ils deviennent moins polluants que les thermiques. À long terme, après 200 000 km, ils ont une empreinte carbone nettement inférieure grâce à l'absence d'émissions durant l'utilisation et à l'utilisation croissante d'énergies propres pour la recharge.
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Une nouvelle étude intitulée “Automakers and Climate Policy Advocacy” a évalué 15 grands constructeurs automobiles en fonction de leurs politiques climatiques. Les résultats montrent une nette distinction entre les leaders de la transition écologique et ceux qui y résistent activement. Tesla et Mercedes se positionnent en tête du classement, tandis que Toyota est critiqué pour certaines de ses actions.
Toyota est accusé de lobbying contre la transition écologique
Selon l'étude, Tesla est le seul constructeur à ne pas s'opposer aux politiques de restriction des émissions. Avec des ventes prévues de 66% de véhicules électriques ou hybrides d'ici 2030, Tesla, Mercedes et BMW sont alignés avec la feuille de route de l'Agence Internationale de l'Énergie pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C.
Ces entreprises montrent un engagement clair vers une mobilité plus verte alors qu’en revanche, Toyota et d'autres constructeurs japonais comme Honda, Suzuki et Mazda, affichent des perspectives moins favorables. D'après cette même étude, ils devraient avoir la plus faible part de véhicules électriques dans leurs gammes d'ici 2030.
De plus, Toyota est pointé du doigt pour son lobbying contre des politiques d'émissions plus strictes, notamment aux États-Unis, en Australie et au Royaume-Uni. Par exemple, le constructeur japonais a activement fait pression contre des lois américaines visant à renforcer les normes d'émissions des véhicules. Malgré ses récents succès financiers, Toyota prévoit une baisse de 28% de son bénéfice annuel en raison d'investissements importants dans de nouveaux modèles de véhicules électriques.