Vous roulez en moto ou scooter ? Attention à cette interdiction, elle entre en vigueur très bientôt
Si vous avez un deux roues motorisé, soyez prudent : bientôt, une interdiction particulière fera son retour après avoir été levée pendant des années dans certains départements du pays.
Détenteur d'un deux roues motorisé, que ce soit une moto ou un scooter, vous allez bientôt devoir changer une partie de vos habitudes sur les routes de France. Une pratique pourtant largement répandue va être interdite dans peu de temps. Contrairement à certaines évolutions du Code de la route qui créent de nouvelles infractions, il s'agit d'appliquer de nouveau quelque chose qui était déjà prohibé : la circulation inter-files, ou le fait de circuler entre les voitures.
Les motards militent depuis longtemps pour que cela soit légalisé, et depuis 3 ans, 21 départements mènent une expérimentation pour tester ce type de conduite avec des règles spécifiques. Les essais prenant fin, conduire entre les véhicules ne sera plus permis. Une bonne chose pour certains. “La sécurité doit primer sur la rapidité. Pour 2 % du trafic motorisé, c’est 22 % des tués. Cela montre quand même qu’il y a un problème“, résume Michel Pons, responsable départemental de la Ligue contre la violence routière.
Cette interdiction prochaine concerne tous les motards en France
D'autres ne le voient pas ainsi et estiment que cela peut fonctionner. Selon Jean-Marc Belotti, porte-parole de la Fédération française des motards en colère, “il faut que ça se pratique dans de bonnes conditions. Les motards doivent avoir une vitesse adaptée entre les files, ne pas rouler trop vite et les automobilistes doivent mettre leur clignotant quand ils changent de file. Dans ce cas, ça se passe très bien, c’est juste du vivre ensemble.”
Lire aussi – Les trottinettes électriques doivent désormais respecter le Code de la route, attention aux panneaux
Quoi qu'il en soit, la circulation inter-files sera interdite à partir du 1er août 2024. Il s'agit désormais d'analyser les conclusions des tests et de prendre une décision finale. En attendant, la pratique sera tolérée quelques temps, mais méfiez-vous : cela ne veut pas dire que les assurances prendront en charge un accident causé par cette dernière. Le mieux est de vous renseigner directement auprès de la vôtre.
Source : Cnews