Waze, Coyote et TomTom n’afficheront plus les contrôles de police dès le 1er novembre 2021

Les avertisseurs de radars ne seront plus autorisés à afficher certains contrôles de la police à partir du 1er novembre 2021. Cette interdiction fait suite à un décret passé au journal officiel en avril 2021. Cela concerne notamment les contrôles de stupéfiant, d’alcoolémie, ainsi que les barrages en cas d’alerte enlèvement ou terroriste. Les contrôles de vitesse ne sont pas concernés. D’autres restrictions sont à prendre en compte. Voici lesquelles.

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Crédits : Coyote

Si vous avez un abonnement à Coyote (via une application ou un boitier), c’est pour une simple et bonne raison : vous avertir d’un évènement sur votre trajet. Il peut s’agir d’un accident, d’un bouchon, de travaux ou d’une autre difficulté de circulation. L’abonnement permet également d’être avertis des contrôles de police. Il s’agit notamment d’alertes d’un contrôle de vitesse. Et le signalement émane des utilisateurs.

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En avril dernier, nous avons publié un article à propos d’un décret passé au journal officiel. Ce décret permet à la Préfecture de chaque département d'interdire temporairement les alertes de certains contrôles de police ou de gendarmerie sur les applications de type Waze, Google Maps, Here, TomTom ou Coyote, ainsi que sur les éventuels boitiers. La mise en application de ce décret est toujours prévue le 1er novembre 2021. Soit dans un mois et demi.

Le 1er novembre, certains contrôles routiers vont disparaitre des applications, mais il y a des limitations

Il y a toutefois certaines règles à ce décret. D’abord, il y a une limite aux alertes qui sont concernées. Seuls les contrôles d’alcoolémie et de stupéfiant peuvent disparaitre. C’est également le cas des barrages routiers mis en place lors d’une alerte enlèvement ou terroriste. L’objectif est d’éviter que les personnes recherchées puissent être prévenues de l’endroit où les contrôles ont lieu.

Autre règle, les alertes concernées ne peuvent pas disparaitre indéfiniment. Il y a une limite de temps : deux heures pour les contrôles routiers et de douze heures pour les barrages. Enfin, il existe une limite géographique : la disparition des alertes est limitée à un rayon d’action de 2 kilomètres en zone urbaine et 10 kilomètres en zone rurale. En outre, les alertes sur les nationales et les autoroutes ne sont pas concernées. Seuls les évènements qui ont lieu sur les routes départementales et communales le seront. Le décret est donc extrêmement restrictif.

Source : La Dépêche du Midi

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