WhatsApp : comment éviter les virus, arnaques et escroqueries
Client de messagerie phare, WhatsApp dépassait le milliard d'utilisateurs actifs mensuels en février dernier. Seulement voilà, avec une application qui touche autant de monde, les risques d'être victime d'une arnaque ou d'un virus sont aussitôt maximisés. Voici nos conseils pour éviter les virus, arnaques et escroqueries.
- Sur le même thème : les 10 trucs et astuces indispensables pour mieux utiliser WhatsApp
II y a 10 jours, Facebook confirmait lors de sa dernière conférence F8 que les messageries instantanées comme WhatsApp et Facebook Messenger représentaient désormais trois fois plus de messages que les SMS. C'est aussi cette popularité qui les rend d'autant plus risquées pour l'utilisateur, à moins d'adopter les bonnes pratiques mais surtout de connaître les principales arnaques.
WhatsApp va fermer ? Et puis quoi encore !
Aussi ridicule et incroyable soit-il, le canular vous informant que WhatsApp va fermer si vous ne transmettez pas le dit message à au moins 10 de vos contacts a le vent en poupe et fait partie des plus populaires. Soyons logique, le service racheté par Facebook en 2014 a désormais atteint le milliard d'utilisateurs actifs mensuels. A partir de là, peu de chances qu'il ferme !
Votre compte sera bientôt fermé
Egalement très répandu, ce hoax vous informe que le service compte désormais trop d'utilisateurs et que votre compte est susceptible d'être fermé. Un message qui la plupart du temps ressemble à ça :
Si vous ne transférez pas ce message, nous considérerons votre compte comme invalide et il sera supprimé dans les prochaines 48 heures. S'il vous plaît n'ignorez pas ce message ou WhatsApp ne reconnaîtra plus votre activation.
L'auteur de l'arnaque vous avertira également que si vous n'agissez à temps, le service vous facturera 20 à 30€ pour réactiver votre compte. Bah voyons ! WhatsApp est gratuit et ça n'est pas près de changer !
Les messages payants pour les utilisateurs inactifs ? Encore une belle arnaque !
Vous avez un compte mais vous ne vous en servez jamais ou très peu ? Rassurez-vous, vous ne serez pas puni pour autant et tout message vous informant que les prochains messages qu vous enverrez seront facturés si vous prouvez pas que vous êtes un utilisateur actif en faisant suivre ce tissu de mensonges à 10 de vos contacts ne serait que pure arnaque.
Attention aux emails frauduleux et au phishing !
Le comble, c'est que l'une des arnaques les plus populaires visant les utilisateurs WhatsApp n'est même pas proposée par le biais de l'application. En fait, il s'agit tout simplement d'un email envoyé à l'utilisateur pour l'avertir qu'il a raté un message ou un mémo vocal au sein du client de messagerie instantanée et l'invitant à cliquer sur un lien pour y accéder. Comme vous pouvez l'imaginer, il ne faut surtout pas cliquer car vous seriez automatiquement redirigé vers un site web malveillant sur lequel vous attendraient virus et malwares en tous genres.
Le SMS surtaxé classique
Très répandue, cette arnaque se présente sous la forme d'un SMS auquel vous serez forcément incité à répondre. La plupart du temps, le message sera suivant : « Je vous écris de WhatsApp, dites-moi si vous avez reçu mes messages » mais F-Secure a récemment mis en avant d'autres messages type soit à caractère sexuel, soit évoquant un entretien d'embauche. Le but, c'est que vous répondiez, sauf que la réponse pourrait vous coûter assez cher puisque le SMS que vous renverrez sera surtaxé.
Un business qui aurait déjà rapporté plus de 5 millions d'euros à ses auteurs, d'après la police espagnole.
Les fausses mise à jour
Sont également très répandus les messages vous invitant à cliquer sur un lien pour télécharger la dernière mise à jour de l'application. Encore une fois, c'est une arnaque susceptible de vous rediriger vers un service payant qui viendra alourdir votre facture téléphonique à la fin du mois. Pour télécharger la dernière version de WhatsApp, il y a deux solutions, soit vous rendre dans le Google Play Store, soit vous rendre directement sur le site web de l'éditeur.
Dans le même genre, il y avait aussi le fameux malware qui se cachait au sein de WhatsApp en se faisant passer pour une mise à jour, fin 2015.