Microsoft a été condamné à verser une indemnisation à un utilisateur pour la mise à jour forcée de son PC vers Windows 10. La firme avait été régulièrement critiquée pour cette pratique qui consistait à procéder à une mise à niveau automatique sans le consentement des utilisateurs. Elle vient d'être rattrapée par son passé puisqu'elle a été condamnée en Finlande à indemniser une victime qui avait porté plainte.

Dès le départ Microsoft s'est fixé pour objectif de faire de Windows 10 la version dominante de son système d'exploitation, et ce, le plus rapidement possible. La firme s'était autorisée tout les moyens pour y arriver en allant jusqu'à forcer la mise à jour sur les PC sans le consentement des utilisateurs. Cette pratique n'a pas manqué de susciter de vives critiques qui avaient d'ailleurs débouché sur plusieurs plaintes déposées un peu partout. Des plaintes avec des réclamations allant jusqu'à 5 millions de dollars.

Mise à jour forcée vers Windows 10 : Microsoft de nouveau condamné

En Finlande, la Commission des litiges de consommation vient de condamner Microsoft à verser une indemnisation à un utilisateur qui a été reconnu victime de dommages occasionnés par la mise à jour forcée vers Windows 10 en 2016. D'après le site MSPowerUser, le plaignant demandait une indemnisation à hauteur de 3000 euros. Son ordinateur était tombé en panne suite à un échec de la mise à jour. L’appareil qui était sous Windows 8 avait commencé à afficher un message d'erreur. Finalement, le montant de l'indemnisation fixé par la commission est de 1.100 euros.

Ce n'est pas la première fois que Microsoft est condamné pour une affaire similaire. En 2016, il avait par exemple dû verser une indemnisation de 10.000 dollars à une Américaine, toujours pour des dommages liés à la mise à jour Windows 10.

Malgré la politique agressive de la firme au début, puis très incitative par la suite, il aura quand même fallu près de quatre ans à Windows 10 pour passer devant Windows 7 et devenir le système le plus utilisé au monde.