Lors des mois qui suivirent sa sortie, Windows 10 a été au centre d'un scandale pour des mises à jour forcées ayant bien souvent détruit de nombreuses données. Un nouveau procès a été lancé dans ce cadre aux Etats Unis, alors qu'une centaine d'utilisateurs se sont réunis afin de faire part de leurs problèmes à la justice et forcer Microsoft à réagir.

La sortie d'un nouveau système d'exploitation ne se fait jamais sans bugs divers. Quand bien même le développeur teste au maximum son OS, le déploiement à grande échelle force la découverte de soucis très spécifiques n'ayant pas été découverts lors du développement.

La sortie de Windows 10 a été accueillie en demi-teinte. Alors que la dernière version de Microsoft était gratuite pour de nombreux utilisateurs, il a forcé la main de ceux ne voulant pas nécessairement en profiter et a de nombreuses fois été condamné pour cela.

Nouvelle plainte pour mise à jour vers Windows 10 forcée

Une nouvelle plainte déposée en Illinois veut une nouvelle fois saisir la justice américaine dans ce cadre. Cette fois-ci, ce sont plus d'une centaine de clients du développeur qui se sont réunis pour attaquer Microsoft et sa politique de mise à jour forcée.

En effet, la mise à jour n'a pas eu que des bons côtés, et de nombreux utilisateurs ont subi des dommages sur leurs PC suite à celle-ci. Certains disques durs n'ont pas supporté la migration, et Windows 10 ne vérifiait pas leur intégrité avant de s'installer causant une destruction matérielle.

Cette nouvelle plainte rend Microsoft responsable de ces dégâts, mais pointe également du doigt que le développeur aurait dupé les utilisateurs en n'affichant pas le fait que cette installation n'était pas obligatoire.

Les plaignants souhaitent évidemment réparation et réclament plus de 5 millions de dollars dans cette plainte. De toute évidence, et malgré l'arrivée de la mise à jour Creators Update, Microsoft est loin d'être tiré d'affaire.